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Avortement (IVG)

Romanvie.ch, un média honnête et objectif (et c’est rare sur l’IVG) !

Avortement en Suisse :
– En Suisse, on compte chaque année environ 10’000 avortements volontaires (IVG).

Avortement en Suisse :
– En France, on compte plus de 200’000 IVG par année et plus de 200 IMG en moyenne par année. L’IMG, interruption médicale de grossesse, est réalisé par une équipe médicale. L’IMG peut être réalisée jusqu’à terme (9 mois).

Avortement en Pologne :
– En Pologne, l’avortement est interdit sauf dans quelques exceptions.

Ci-dessous lire plus d’informations sur différents pays

Arguments contre l’IVG (pro vie, pro life) : 
– Aucune étude scientifique, par exemple publiée sur PubMed, n’a clairement montré qu’un foetus n’était pas un être sensible ou qu’il n’avait pas de conscience. Scientifiquement l’IVG ne peut pas être défendable ou en tout cas appuyé par une étude scientifique. Il s’agit donc d’une question presque complètement philosophique ou religieuse.
– Le médecin de la Grèce antique Hippocrate était contre l’avortement volontaire (source : The Economist, mai 2022).
– La liberté de la femme ne doit en aucun cas l’être au détriment de l’enfant à naître. Cet enfant n’a rien demandé à personne. Autrement dit, dire que la femme est libre à 100% est une réflexion narcissique. De plus, si l’enfant à naître est une fille, un jour elle deviendra une femme qui doit aussi avoir des droits.
– Si des enfants non désirés n’étaient pas nés, le monde se serait privé de nombreux talents et génies. On peut penser par exemple à l’entrepreneur Steve Jobs.
– Dans nos sociétés progressistes on se soucie par exemple des animaux ou même des arbres, avec le concept d’âme sensible. Par contre on refuse d’imaginer qu’un foetus puisse aussi être une âme sensible ? Il y a probablement une grave erreur de logique.
– En Italie, selon un sondage du Ministère de la Santé italien réalisé en 2016, 70,9% des gynécologues italiens sont contre l’IVG (jusqu’à 88% dans certains régions du sud de l’Italie). Voir la source
– Dans une logique progressiste, on doit tolérer tout le monde, c’est pourquoi certains états américains (conservateurs, on sent l’ironie) ont décidé d’interdire l’avortement lors de genre, de la race ou de l’handicap (ex. trisomie 21). Autrement dit, dans certains états américains comme le Dakota du Sud une femme ne peut pas avorter pour les motifs mentionnés ci-dessus, par exemple elle n’a pas le droit d’avorter si elle a appris que l’enfant soufre de trisomie 21 (syndrome de Down), car il s’agirait d’un cas de discrimination. Cet argument n’est à notre avis pas le meilleur et le plus éthique pour être contre l’IVG (car il joue justement sur une certaine ironie), c’était d’ailleurs un article de The Economist à ce sujet en février 2021.
– D’un point de vue juridique, un “droit à l’avortement” peut s’avérer complexe. Car le droit n’est pas pour la mère mais pour l’enfant à naître. En mai 2022, Mme Suzette Sandoz écrivait sur son blog un article intéressant à ce sujet (le lien marchait le 19 mai 2022). Pour Mme Sandoz “le droit à l’avortement est le droit de demander la mise à mort de l’enfant que l’on porte”.

Arguments durs à comprendre de ceux qui sont pour ou en faveur de l’IVG :
– Par exemple si un prêtre catholique affirme qu’il est contre l’IVG, certaines femmes disent que seulement une femme peut avoir une opinion sur l’IVG. C’est faux, si par exemple une femme souffre de cancer du sein et se rend chez un médecin oncologue, ce dernier n’a pas besoin d’avoir souffert d’un cancer du sein pour être un bon médecin. Autrement dit, c’est une décision de société et chacun des 8 milliards d’habitants de notre planète a le droit d’avoir une opinion sur l’IVG. De la même façon, on n’a pas besoin d’être Jules César pour avoir une opinion sur Jules César, sinon le débat intellectuel est impossible.

Personnages publics clairement contre l’IVG : 
– Pape François. Il a affirmé cela : “L’avortement est comme faire appel à un tueur à gage.”

Arguments pour l’IVG (pro-choix, pro-choice en anglais) :
– Environ 25% des grossesses se terminent en fausse couche, c’est-à-dire une interruption non volontaire de grossesse. Peu de personnes se soucient de ce chiffre.
– Dans certains pays pauvres, on voit des enfants dans les rues nés peut-être de parents drogués ou avec de graves problèmes. Pour les pro-choix, si ces enfants n’étaient pas nés, il y aurait moins de souffrance pour eux et la société.
– Pour certains intellectuels pro-choix, les pays où l’avortement est interdit comme le Brésil ont des taux de violence plus hauts (même si en 2019 ce chiffre a diminué). Cela dit il y a un paradoxe avec cet argument, car les mêmes pro-choix disent que de toute façon l’avortement illégal existe de fait au Brésil mais de façon illégale. Donc la corrélation n’est pas facile à identifier (entre IVG et taux de violence).
– En droit suisse comme dans d’autres pays, le fœtus n’acquiert des droits qu’à partir du moment où il naît vivant, selon le journal suisse Le Temps. Lire ici : Le statut du fœtus (article de 2005 de la Revue Médicale Suisse, attention l’article est écrit par un seul auteur et date du début des années 2000).

IVG dans certains pays et statistiques : 

– Union Européenne (UE)

France : 
Selon un sondage réalisé par l’institut de sondage IPSOS en mai et juin 2020, 66% des Français sont en faveur de l’IVG.


Royaume-Uni :
Selon un sondage réalisé par l’institut de sondage IPSOS en mai et juin 2020, 67% des Britanniques sont en faveur de l’IVG.

Pologne :
– En Pologne, l’avortement est interdit sauf dans quelques exceptions.

– Brésil :
Au Brésil, l’IVG est interdit. Mais il y a des exceptions ou cas particuliers. En effet début 2019 l’IVG était seulement autorisée lors de 3 cas particuliers qui sont : lorsque la grossesse est le fruit d’un viol, quand la vie de la mère est en risque et lorsque le foetus souffre d’anencéphalie. Lire un article sur l’IVG au Brésil : Seulement 6% des Brésiliens totalement en faveur de l’IVG (sondage 2019)
Selon un sondage réalisé par l’institut de sondage IPSOS en mai et juin 2020, seulement 16% des Brésiliens sont en faveur de l’IVG.


– Etats-Unis : 
Il existe des différences importantes entre les états dits progressistes (ex. Californie, New York) et conservateurs (ex. Alabama, Géorgie). Dans certains états comme l’Alabama l’avortement est limité à certains cas particuliers.
Dans une quinzaine d’Etats américains l’IVG est interdit ou limité drastiquement.
– En Alabama une loi promulguée en mai 2019 assimile l’avortement à un homicide et prévoit des peines pouvant aller jusqu’à 99 ans de prison pour les médecins, il prévoit une dérogation en cas de danger vital pour la mère, mais pas en cas de viol ou d’inceste, selon l’agence de presse ATS.
– Le Kentucky et le Mississippi ont interdit l’avortement dès que les battements du coeur du foetus peuvent être détectés (vers six semaines de grossesse), selon l’ATS.
– Dans le Missouri l’IVG est interdit à partir de huit semaines de grossesse, toujours selon l’ATS.
– Au niveau national (Etats-Unis dans son ensemble), deux tiers des Américains pensent que l’avortement doit être légal, selon une étude de l’institut Pew Center réalisée en 2018.
Remarque :  c’est suite à la célèbre décision de la Cours suprême des Etats-Unis qui porte le nom de Roe v. Wade (Roe contre Wade) que l’IVG a été légal. C’est-à-dire l’arrêt de 1973 qui a légalisé le droit des femmes à avorter tant que le foetus n’est pas viable (vers la 24e semaine).

– Amérique latine en général : 
La majorité des pays d’Amérique latine interdisent l’avortement dans la majorité des cas. Certains l’ont récemment autorisé comme l’Uruguay ou l’Argentine.

– Mexique :
Au Mexique l’avortement est légalisé depuis 2007, selon The Economist datant du 15 février 2020.

– Philippines :
Aux Philippines, l’avortement (IVG) est interdit, selon le magazine anglais The Economist du 15 février 2020. Une femme qui avorte ou qui pratique un avortement risque jusqu’à 6 ans de prison, toujours selon The Economist.

– Pays musulmans : 
Presque tous les pays musulmans (à majorité musulmane) interdisent l’avortement (IVG).
Par exemple en Malaisie, seulement 10% des personnes sont en faveur de l’IVG, selon un sondage réalisé par l’institut de sondage IPSOS en mai et juin 2020.

News sur l’avortement : 
– Seulement 6% des Brésiliens totalement en faveur de l’IVG (sondage 2019)
– Berne : 1500 personnes à une marche contre l’avortement
– Les Sénateurs argentins votent contre la légalisation de l’avortement

Sources & Références : 
Gospelprime, Pew Research Center, Folha de S.Paulo, The New York Times, Keystone-ATS, The Economist (plusieurs éditions), RTS.ch, Le Temps.

Dernière mise à jour : 
19.05.2022

Observação da redação: este artigo foi modificado em 19.05.2022

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