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12 raisons d’aimer la Suisse

Article mis à jour en septembre 2020 

La Suisse, un pays avec de nombreuses bénédictions !         

raisons d'aimer la Suisse

La Suisse est objectivement l’un des pays les plus avancés au monde. Une étude publiée en mars 2017 a montré que la Suisse est tout simplement le pays le plus attractif au monde. Cette étude a analysé 80 pays en se basant sur 65 critères soumis à l’opinion de 21’000 personnes interrogées dans 36 pays par Y&R’s BAV Consulting, The Wharton School of the University of Pennsylvania et U.S. News & World Report. En 2020, et malgré la Covid-19, il n’y a pas de raison de noter des changements significatifs, car presque tous les pays du monde sont ou ont été touchés par la Covid-19.
Ci-dessous Romanvie.ch énumère des faits concrets et vous propose 12 raisons d’aimer la Suisse. Romanvie.ch est un site au service de la Suisse et de ses intérêts dans le monde.

Certains points sont la conséquence d’une situation ou d’une décision politique, d’autres en sont à l’origine. Par exemple nous croyons qu’une école publique de qualité (point 1) favorise une économie forte (point 8.). Autrement dit, le point 8 est la conséquence du point 1.

Le classement part du plus important au moins important, selon nos analyses.

1. Ecole publique de qualité

Peu de pays sur la planète ont une école publique de telle qualité avec un salaire de classe moyenne supérieure (environ 7000 à 8000 francs par mois, parfois plus) pour le personnel enseignant, un élément essentiel pour garantir la motivation et limiter la concurrence du secteur privé.

Une école privée forte favorise clairement un système à deux vitesses et empêche l’entrée de nouveaux talents provenant des classes populaires. L’école publique profite à toute la société en donnant à chacun de belles opportunités de développement. Cela empêche aussi à la classe moyenne supérieure et la bourgeoisie de payer à double (impôts payant l’école publique des enfants de la classe moyenne et populaire et école privée pour ses propres enfants).

Intéressant : jusque dans les années 1950 environ, l’Etat de Sao Paulo (Brésil) avec actuellement plus de 40 millions d’habitants (taille de l’Espagne) comptait une école publique forte. Désormais, l’école publique brésilienne est plutôt mauvaise et presque aucun parent de la classe moyenne supérieure (cadres, professions libérales, entrepreneurs) n’envoie ses enfants à l’école publique, selon des informations récoltées par Romanvie.ch à Sao Paulo. Les parents doivent donc payer environ 25% d’impôts sur le revenu s’ils sont employés, moins s’ils ont leur propre entreprise, et en plus financer chaque mois l’école privée (en moyenne USD 500 à 1000.- voire plus par mois par enfant).
L’Argentine, par contre, a su conserver une école publique de qualité. Les Etats-Unis ont souvent également une école publique de qualité, même si on note des différences importantes entre états et régions. Selon la NPR, il y a de plus en plus d’écoles privées aux Etats-Unis, menant à une grande inégalité entre les classes sociales. Les Etats-Unis ont aussi un concept de charter school.
En France, le système est plus surprenant. Environ 20% des enfants fréquentent une école privée (catholique en général).  C’est un vrai tabou (politique notamment), mais pour le moment le système semble satisfaire la majorité de la population. L’école publique en France reste de bonne qualité.

2. Système politique proche du peuple (référendum) et pouvoir décentralisé au niveau des cantons

Le système de référendum (appelé aussi votations en Suisse) rapproche le peuple des élites politiques et donc du pouvoir, autrement dit le peuple a presque toujours le dernier mot s’il le désire.

Comme l’éducation (école), la santé (la partie cantonale) et la sécurité (police notamment) représentent la plus grande partie des dépenses de l’Etat (en fait c’est le social en général, mais en Suisse les assurances maladies sont gérées par des assurances privées, l’AVS étant financé par le salaire), la décentralisation fait sens dans la population. En Suisse, ce pouvoir régalien est géré au niveau cantonal, il s’en suit un taux d’imposition qui varie d’un canton à l’autre. C’est une liberté pour le Suisse et ses résidents de changer de canton s’il le désire, y compris pour fonder une entreprise. C’est un point fondamental qu’on retrouve aussi aux Etats-Unis, la différence entre régions (canton, état) est un élément essentiel du succès d’un pays (selon nous).
En Suisse, sur certains aspects, la liberté reste toutefois relative, prenons la TVA par ex. de 7,7% qui est identique dans toute la Suisse. On pourrait imaginer des différences entre cantons selon la TVA, mais comme il s’agit d’un impôt fédéral, ce n’est probablement pas faisable.

3. Bas taux de chômage

Probablement à cause d’une économie forte (tournée sur les exportations), d’une flexibilité du marché du travail et d’un peuple travailleur, la Suisse connaît un très bas taux de chômage en comparaison internationale.
Attention, le monde change vite et la Suisse n’est jamais à l’abri, notamment de la vague de fond de l’automatisation des services. La Covid-19 a aussi augmenté le taux de chômage, notamment chez les jeunes, comme l’a relevé la RTS en septembre 2020.

4. Peuple travailleur (l’esprit du calvinisme), la valeur travail et marché du travail flexible

La Suisse est un peuple travailleur, sur les bases du calvinisme made in Geneva (Genève) , bien décrit par le grand sociologue allemand Max Weber pour expliquer la richesse des Etats-Unis et pays de tradition protestante calviniste comme la Suisse. On peut analyser la Suisse avec cette même grille de lecture, l’envie de se réaliser dans le travail, cet esprit est clairement dans les veines du peuple suisse, comme s’il était à  l’intérieur de l'”ADN” de chaque Suisse, peu importe la religion et la région.


Duo de voleurs sous les verrous

Avec 4 à 5 semaines de vacances par an, quelques jours fériés et une semaine de 40h environ de travail, les Suisses travaillent plus d’heures que de nombreux autres peuples. Les Suisses ont en général une bonne productivité avec peu de pauses. Certains critiquent toutefois la pause matinale de 20 à 30 min., souvent un peu trop longue, surtout en Suisse romande. Beaucoup de pays ne connaissent aucune pause, sauf bien sûr celle de midi.

Une force de la Suisse est la flexibilité du marché du travail, c’est-à-dire la facilité d’engager et de licencier pour un employeur.

Il faut toutefois noter que la “culture travail” est plus forte aux Etats-Unis qu’en Suisse, en comparaison avec la France la Suisse reste un pays probablement plus travailleur mais perd face aux Américains.
Les Américains ont 2 semaines de travail ou moins par année, sont très productifs, prennent aucune pause le matin et l’après-midi (selon nos informations), mangent souvent sur leur place de travail, etc.

5. Ecarts entre le salaires des “riches” et “pauvres” relativement bas

Des grands économistes comme le Français Thomas Piketty relèvent la problématique du capitalisme lorsque l’écart entre les riches et pauvres s’accroît. En Suisse, la différence de salaire entre la classe moyenne supérieure (env. 10’000 à 12’000.- par mois) et la classe “ouvrière” peu qualifiée (env. 4’000.-) est d’un facteur 3. Dans beaucoup de pays du monde, notamment en Asie et en Amérique latine voire aux Etats-Unis, ce facteur monte facilement à plus de 10, parfois 50.
C’est une raison qui permet de maintenir une école publique (voir point 1.) de qualité, car si la différence entre riches et pauvres augmente, les riches ont assez d’argent pour les mettre dans une école privée et favoriser une sorte de “sectarisme”, ce qui mène à un système à 2 vitesses.

6. Indépendance politique (relative mais certaine)

Comme la Suisse n’est pas dans l’Union européenne (UE), elle a davantage de liberté que d’autres  pays de l’UE pour prendre ses propres décisions. En fonction justement des points avancés dans cet article.

7. Diversité religieuse et culturelle respectée


Le pays est bien équilibré entre les régions linguistiques (4 langues) et entre la ville et la campagne.

La Suisse compte une majorité de Chrétiens (catholiques, protestants, évangéliques et orthodoxes) mais aussi de fortes minorités comme les Musulmans, Juifs et athées (si on estime qu’il s’agit d’une religion) ou agnostiques. La religion est la plupart du temps valorisée et respectée par les pouvoirs politiques (moins par les médias, en général, dans l’air du temps d’une “ringardise” de la religion). Le rapport à la religion est plus reposé qu’en France (avec le grand conflit de la fin du 18ème siècle et début du 19ème siècle entre les Révolutionnaires et Catholiques notamment en faveur de la Royauté pour résumer et simplifier).
Lire éditorial de Xavier Gruffat: Le danger de l’athéisme pour un pays

8. Economie forte et dynamique

Avec environ 700 milliards de dollars de PIB par an en moyenne, la Suisse est une économie très forte à l’échelle mondiale, dans les 25 premières économies de la planète.

On trouve en Suisse des multinationales de dimension mondiale comme Nestlé, Novartis, Roche, UBS et CS. Ces sociétés font rentrer  beaucoup d’argent dans les caisses de l’Etat suisse et fortifient la monnaie (franc suisse).

La Suisse compte aussi beaucoup de PME de qualité.

Notons aussi que l’inflation est très basse en Suisse. En économie ce n’est pas toujours un avantage (ex. Japon) mais c’est bien entendu bien mieux qu’un pays comme le Venezuela avec une inflation annuelle de plus de 60% (un pays détruit par le communisme et la gauche socialiste radicale). Rappelons que la Suisse en plus de 700 ans d’histoire n’a jamais eu un gouvernement fédéral à majorité de gauche. Cela dit, le rôle des socialistes dans l’histoire suisse a été très important, mais ils ont su garder un sens du compromis avec les principaux partis conservateurs ou du centre (Radicaux, actuellement PLR, Démocrates chrétiens et plus récemment l’UDC).

9. Universités (y compris et surtout les 2 Ecoles Polytechniques) de rang mondial et innovation

L’EPFZ est tout simplement la 20ème meilleure université du monde, selon le classement de Shangai (édition 2020).

Les 20 premières sont en grande partie américaines et quelques unes britanniques. L’EPFZ est la seule université non anglo-saxonne parmi les 20 meilleures universités du monde.

Au total 5 universités (y compris EPFZ et EPFL) se classent parmi les meilleures du monde.

10. Système de santé qui fonctionne bien (ou partiellement)

Bien sûr on peut remettre en question certains aspects du système de santé suisse qui repose sur l’assurance maladie obligatoire et les impôts mais en général le système de santé suisse fonctionne bien. On le voit avec la Covid-19, le système suisse d’assurance maladie n’a pas posé de problèmes significatifs.

11. Salaires élevés en comparaison internationale

Les salaires moyens en Suisses sont très élevés si on compare à d’autres pays comme la France ou l’Allemagne. C’est la conséquence bien sûr du point 8.

Cela permet à la plupart des Suisses de voyager, y compris sur un autre continent, et d’acheter plus facilement des biens importés (iPhone par ex.).

12. Sécurité (bas taux d’homicide, accidents de la route)

Certains pays comme le Venezuela ont un taux d’homicides proche de 70 cas pour 100’000 habitants. Il s’agit de véritables “coupe-gorge”. La Suisse se trouve à des “années-lumière” de cette situation avec un taux d’homicide inférieur à 1 pour 100’000 habitants, c’est-à-dire maximum 80 homicides par an.

La Suisse a aussi la chance d’avoir peu d’accidents de la route, en comparaison internationale, avec environ 400 morts par an.

La Suisse, pays unique

Pour toutes ces raisons, la Suisse est très éloignée d’autres pays voisins comme la France (très centralisée) ou lointains (Chine, Inde, Brésil) par exemple.
Elle se rapproche un peu plus d’un pays comme les Etats-Unis (fédéralisme, référendum comme c’est le cas en Californie, taux d’impôts différents d’un Etat à l’autre tout en conservant un impôt fédéral, influence du calvinisme dans la valeur travail).

Mais la Suisse a aussi des plaies et problèmes (taux de suicide élevé, médias avec trop souvent une pensée unique, la religion pas assez valorisée, nombre de fumeurs élevés, manque d’innovation malgré des bons chiffres, “corruption” dans les marchés publiques surtout à Berne,  casinos trop fréquents et légaux, IVG, etc).

Ecrit par Xavier Gruffat, mis à jour le 19 septembre 2020.

Photo: Fotolia.com. Infographie : Romanvie.ch

Découvrez la vision de Romanvie.ch sur la Suisse et le monde (un Think Tank conservateur pour la Suisse)

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Observação da redação: este artigo foi modificado em 21.03.2021

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