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Italie – La Ligue veut que l’Italie se retire de l’OMS comme les Etats-Unis

ROMELa Ligue, parti antimigrants et souverainiste du vice-Premier ministre Matteo Salvini, a déposé jeudi une proposition de loi pour faire sortir l’Italie de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans la foulée des Etats-Unis.

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Vu le nombre réduit de parlementaires de la Ligue, son éventuelle adoption reste à ce stade tout à fait théorique, étant donné qu’il faudrait l’appui des deux autres partis de la majorité gouvernementale.

Interrogée par l’AFP, une porte-parole de la Première ministre Giorgia Meloni, dont le parti Fratelli d’Italia (FDI) est la première force au Parlement, a indiqué qu’aucune position n’était encore adoptée sur le sujet.

Il est en outre fort peu probable que l’autre membre de la coalition, le parti conservateur pro-européen Forza Italia dirigé par le chef de la diplomatie Antonio Tajani, lui apporte son soutien.

Italie - La Ligue veut que l'Italie se retire de l'OMS comme les Etats-Unis

“Excès de pouvoir”

La proposition de loi présentée au Sénat est motivée par “l’excès de pouvoir” des organisations supranationales et le meilleur usage qui pourrait être fait de l’argent de la contribution italienne à l’OMS, a expliqué le sénateur de la Ligue Claudio Borghi lors d’une conférence de presse.

“La contribution italienne est d’environ 100 millions d’euros par an. Je suis convaincu qu’ils pourraient être mieux utilisés pour le système national de santé ou pour des projets de coopération avec les Etats-Unis”, a-t-il justifié.

“Nous espérons que nos alliés seront d’accord”, a déclaré Claudio Borghi, arguant que d’autres pays “comme par exemple l’Argentine” se sont engagés sur cette voie.

La Ligue a décidé de s’aligner sur l’administration du président Donald Trump, présenté lundi par Salvini sur X comme “la bonne personne au bon endroit” et un homme que lui-même et son parti ont “toujours défendu et soutenu”.

Levée de boucliers

La perspective d’un retrait italien de l’OMS de la Ligue a suscité une levée de boucliers au sein de l’opposition.

“Le souverainisme n’existe pas quand on affronte le thème de la santé publique parce que les virus et les pathologies ne respectent pas les frontières”, a dénoncé Sandra Zampa, sénatrice du Parti démocrate (PD, centre gauche), le principal parti d’opposition, citant l’exemple de la pandémie de Covid.

“J’aimerais savoir comment Meloni (…) évaluera ce choix qui ira à l’encontre de la santé des Européens et des Italiens”.

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Le 23 janvier 2025. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

CHRONIQUE – Les réseaux sociaux, la haine, la mort du lien social

Par Philippe Barraud (journaliste) – Contenu exclusif sur Romanvie.ch

Il faudra qu’un jour une équipe de sociologues s’attelle à établir un bilan global de l’influence des réseaux sociaux sur la société. Pour l’heure, entre abrutissent des jeunes et déferlement de haine, on peine à discerner un apport globalement positif !

Je suis effaré de voir à quel point nos contemporains paraissent éprouver le besoin d’avoir quelqu’un à haïr: dès qu’une personne sort du lot, que l’on parle de politique, de sport ou de culture, aussitôt déferle un flot de haine, d’insultes et de désinformation profondément malveillante. C’est comme si toute personne profitant d’un moment de réussite, grâce à son travail, son acharnement, son intelligence, devait aussitôt le payer au prix fort, être rabaissée et salie.

CHRONIQUE – Les réseaux sociaux, la haine, la mort du lien social

Défouloir

Pourquoi ? Probablement parce que la réussite des uns renvoie inévitablement les autres à la médiocrité, à l’ennui, à l’inutilité ressentie de leur existence. Alors on se défoule, on se venge des sales coups de la vie, car tout le monde n’est pas riche et beau, et on profite de l’anonymat et de l’impunité garantis par les réseaux sociaux. Ceux-ci, bien entendu, vont tout faire pour qu’il en soit ainsi et que rien ne change, parce que c’est ainsi que l’on gagne un maximum d’argent. En faisant de Twitter un des principaux vecteurs de la désinformation et de la haine en ligne, M. Musk assure à X des revenus confortables et une impunité quasi assurée, comme on l’a vu récemment au Brésil: une nouvelle fois, la même règle implacable s’impose: les hyper-riches peuvent tout.

Mais certes, incriminer les réseaux sociaux est une chose, probablement un peu courte. Une autre est d’admettre qu’ils se contentent d’être les vecteurs, ou les amplificateurs, de la haine enracinée au plus profond du cœur des hommes. Là est la vraie question: d’où nous vient ce besoin de malveillance, de méchanceté, de nuisance, voire d’élimination de cet Autre qui nous fait de l’ombre, qui a l’outrecuidance de nous dépasser ? Et pourquoi ne peut-on simplement se réjouir avec lui de sa réussite ?

Et que reste-t-il de l’héritage chrétien dans une société qui a évacué les valeurs éthiques de son univers, voué au spectacle, à l’argent, au divertissement et au consumérisme effréné ? On ne l’entend plus guère, on ne veut plus l’entendre, la parole de Pierre aux Ephésiens: «Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous…» Comme on en est loin !

Ténèbres philosophiques

Et c’est bien là tout le dilemme auquel nous sommes confrontés: On peut bien imposer des règles et des limites aux réseaux sociaux, cela n’extirpera pas la haine qui fermente chez les individus, stimulée par la violence multiforme que distille la société – violence économique d’un système capitaliste exacerbé, violence physique stimulée par les jeux vidéo et les confrontations de supporters de football, violence des guerres où l’on doit choisir son camp, violence intrinsèque d’existences dépourvues de toute transcendance…

Dans ces ténèbres philosophiques, il doit être difficile d’être jeune aujourd’hui. Alors, faute d’un encadrement familial solide et responsable – les parents, collés à leur smartphone, ont autre chose à faire… –, les jeunes vivent leur vie dans les réseaux sociaux, les vidéos futiles de Tiktok, et des jeux plus violents les uns que les autres. Bon nombre d’entre eux n’ouvrent jamais un livre, et pourquoi le feraient-ils, puisque bébés déjà, ils ont été pourvus d’un écran ?

Délitement du lien social

L’addiction aux écrans devient un problème majeur dans notre société, c’est l’ONU qui le dit. Et nous vivons par leur faute un paradoxe colossal: les réseaux prétendus sociaux contribuent en réalité au délitement du lien social. J’observais l’autre jour quatre jeunes filles sur une terrasse de café. Aucune ne parlait aux autres, elles tapaient frénétiquement sur leurs smartphones respectifs, comme si elles étaient seules à la maison. De même, regardez ces couples au restaurant, qui s’intéressent bien plus à leur écran qu’à la personne qui leur fait face, ou ces passagers qui attendent le train, bien à l’abri des autres, le regard vrillé au téléphone et les oreilles bouchées par des écouteurs, afin d’être sûrs que personne ne va leur adresser la parole.

Un autre paradoxe est que celles et ceux qui se tiennent à distance des réseaux sociaux et des divertissements peu exigeants à la mode (les séries TV, les clips musicaux, les sports d’équipe…), deviennent des sortes d’individus asociaux, voire des marginaux, taxés d’inculture puisqu’ils ne connaissent rien aux références du plus grand nombre. C’est mon cas, et je l’assume !

Le 16 octobre 2024. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Asile – L’UDC fustige “le chaos de l’asile” et la politique de Beat Jans

CHEVRILLES FR L’UDC a dénoncé mardi la situation en matière d’asile à l’occasion d’une conférence de presse donnée pour les “200 jours du conseiller fédéral Beat Jans”, en charge du dossier. “Le chaos a pris une ampleur insupportable pour la population suisse”, estime le parti.

L’UDC a convié pour en parler la presse à Chevrilles (FR), à proximité du Centre fédéral pour requérants d’asile de la Gouglera. Les intervenants, au rang desquels son président et conseiller national schwytzois Marcel Dettling, ont déploré une “augmentation massive des cambriolages, des vols et des actes de violence”.

“Les jeunes filles n’osent plus prendre les transports en commun”, ont déploré les représentants du plus grand parti de Suisse. Selon eux, “les demandeurs d’asile pénètrent dans les maisons, les appartements et les magasins”. Et les vulgarités, le harcèlement et les interventions de la police sont devenus monnaie courante.

“La politique d’asile actuelle représente un danger pour le pays et le peuple”, a averti Marcel Dettling. “L’UDC a des solutions, des solutions du peuple”: limiter l’immigration et expulser systématiquement les étrangers criminels, notamment. Le parti vient de lancer une initiative “pour la protection des frontières”.

Pas un hasard

L’UDC Suisse n’a donc pas choisi Chevrilles au hasard. “La situation dans cette commune de la campagne fribourgeoise, qui était jadis très visible, est emblématique de la folie de l’asile qui règne dans notre pays”, a dénoncé le parti. “Son centre d’asile est devenu une charge insupportable pour la population locale.”

La Singine, seul district entièrement germanophone du canton de Fribourg, souffre “du fait que chaque année, des dizaines de milliers de migrants demandeurs d’asile arrivent en Suisse avec des bandes de passeurs criminels et sont simplement répartis dans les communes”.

Dans une réponse à une question de deux députés UDC, le Conseil d’Etat fribourgeois avait reconnu en juin dernier “une recrudescence significative de délits commis par une minorité de requérants d’asile” en 2023. Il s’agit essentiellement de mauvais comportements liés à l’incivilité, mais aussi de vols et, “dans une moindre mesure”, d’actes de violence, souligne-t-il.

Cette situation concerne l’ensemble du canton, mais principalement le Grand-Fribourg, dont ne fait pas partie le centre de la Gouglera. Les auteurs du cambriolage d’une boulangerie de Planfayon en janvier 2023, évoqué par les députés, venaient par ailleurs d’un foyer du canton de Berne, et non de celui de la Gouglera.

Asile - L'UDC fustige "le chaos de l'asile" et la politique de Beat Jans

“Population épuisée”

L’UDC a profité de l’occasion pour stigmatiser Beat Jans. Elle s’est attaquée aux “annonces audacieuses” du ministre de justice et police, qui “n’ont pas été suivies d’effets”. Le conseiller fédéral bâlois “poursuit sans interruption le chaos de l’asile de sa prédécesseure et collègue socialiste Elisabeth Baume-Schneider”, a constaté Marcel Dettling.

“L’invasion illégale de l’asile se poursuit sans frein”, a continué le nouveau président de l’UDC, en poste depuis fin mars. “L’acceptation par la population est épuisée. Les gens attendent une réaction du Conseil fédéral et de Beat Jans”, a complété le conseiller national fribourgeois Nicolas Kolly.

La conférence de presse se tenait d’ailleurs dans la fromagerie du frère de ce dernier. Le conseiller national thurgovien Pascal Schmid a lui décortiqué les annonces de Beat Jans. Il a cité la procédure de 24 heures, qui “s’avère être un coup marketing”, et la lutte ciblée contre la criminalité en matière d’asile, “inefficace” à ses yeux.

Contacté par Keystone-ATS, le Département fédéral de justice et police (DFJP) a rejeté la critique avançant que les procédures de 24 heures pour les requérants d’asile sans réelle perspective d’asile durent au moins un mois. Les procédures durent nettement moins d’un mois. Entre mai et juin, soit depuis l’introduction de la procédure de 24 heures dans toute la Suisse, la durée a été en moyenne de douze jours.

L’année précédente, elle était de 51 jours, ce qui montre une réduction de la durée de plus de 75%. Les 24 heures se réfèrent en outre aux étapes essentielles de la procédure que le Secrétariat d’Etat aux migrations effectue dans ce délai.

Imposer ses règles

Au lieu de faire baisser le nombre de demandes, le regroupement familial est facilité, a noté Pascal Schmid. Conseillère nationale zurichoise, Barbara Steinemann a déploré quant à elle l’opacité concernant les coûts de l’asile, 3,5 milliards de francs en 2023, dans un contexte de réduction des dépenses de la Confédération.

Le DFJP a répondu que 2023 avait été une année extraordinaire en raison des Ukrainiens à protéger. Sur les 3,5 milliards, 1,3 était consacré à l’Ukraine.

Enfin, le conseiller national Gregor Rutz a présenté à la presse le nouveau document de fond de l’UDC Suisse intitulé “Bilan du conseiller fédéral Beat Jans: 200 jours d’échec”. Le texte analyse “minutieusement” causes, problèmes et échecs de la politique suisse en matière d’asile et de migration, a expliqué l’élu zurichois.

“Il manque à la fois un concept et la force d’imposer ses propres règles”, a dit Gregor Rutz. “Au lieu de réfléchir à la façon de barrer les routes migratoires, le Conseil fédéral veut signer le pacte de l’ONU sur les migrations”, a-t-il illustré. Bref, “Beat Jans ne fait pas son travail”, a résumé Marcel Dettling.

Le DFJP assure être en “contact constant” avec les partis et organisations. Il affirme tenir compte de leurs propositions lors de l’élaboration de solutions.

Le 30 juillet 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Etats-Unis – L’avortement au coeur du duel Trump-Biden

Par Camille Camdessus, AFP

WASHINGTONDeux ans après un arrêt historique de la Cour suprême, l’avortement s’est imposé comme un thème incontournable du match entre Donald Trump et Joe Biden, avec des voyants rouges pour le camp républicain.

Le 24 juin 2022, la Haute cour, profondément remaniée par l’ancien président, a annulé son arrêt qui garantissait le droit fédéral des Américaines à avorter, rendant à chaque Etat sa liberté de légiférer sur la question.

Le jour même, de premiers Etats interdisaient les interruptions de grossesse sur leur sol, forçant des cliniques à fermer en urgence ou à déménager sur des terres plus accueillantes.

Le pays est désormais fracturé entre la vingtaine d’Etats ayant décrété des interdits ou de fortes restrictions, principalement situés dans le Sud et le centre, et ceux des côtes, qui ont adopté de nouvelles protections.

La décision du temple américain du droit a aussi eu de profondes répercussions politiques: depuis l’arrêt de la Cour, les conservateurs ont perdu quasiment chaque référendum ou scrutin qui évoquait la question de l’avortement. Et ce, même dans des Etats qui leur sont d’habitude largement acquis, comme l’Ohio, l’Alabama ou le Kansas.

Au cours des deux dernières années, “le mouvement pro-avortement a découvert que les Américains se souciaient bien plus de ce droit qu’ils ne l’avaient anticipé”, relève la professeure Mary Ziegler de l’Université de Californie, Davis. “Et donc ils essaient de tirer parti de cette situation par le biais d’initiatives électorales”, explique-t-elle à l’AFP.

Etats-Unis - L'avortement au coeur du duel Trump-Biden

Kamala Harris en première ligne

Les démocrates capitalisent sur ce dossier brûlant, espérant ainsi capter de précieuses voix, notamment chez les femmes et les jeunes, pour la présidentielle de novembre.

Le président Joe Biden, un catholique pratiquant longtemps frileux sur la question, est lui-même devenu un champion du droit à l’avortement, ce qui lui vaut d’être soutenu par plusieurs organisations de planning familial dans sa campagne pour un second mandat.

Sa colistière, Kamala Karris, première femme à accéder à la vice-présidence des Etats-Unis, sillonne le pays depuis des mois pour mobiliser les démocrates sur le sujet.

La quinquagénaire est devenue mi-mars la première vice-présidente à se rendre dans une clinique effectuant des avortements, dans le Minnesota.

Elle sera lundi dans l’Arizona. Cet Etat de l’Ouest américain est l’un de ceux qui sont les plus susceptibles de peser dans la présidentielle. Il a été secoué ces derniers mois par de vifs débats autour d’une loi de 1864 qui interdisait quasiment tout avortement, finalement abrogée par sa gouverneure démocrate.

A travers le pays, les démocrates ont aussi encouragé l’organisation de mini-référendums sur l’avortement dans plusieurs Etats décisifs, afin qu’ils soient tenus le même jour que l’élection présidentielle.

Leur logique est simple: les voix pro-avortement pourraient grandement profiter à Joe Biden et mobiliser des électeurs et électrices qui auraient autrement pu être tentés de snober le scrutin.

Trump délibérément ambigu

Les démocrates sont confortés dans leur raisonnement par une multitude de sondages. Selon une enquête d’opinion de Fox News publiée mercredi, 47% des électeurs considèrent la question de l’avortement comme “extrêmement importante” pour départager Joe Biden et Donald Trump.

Sur l’avortement, Donald Trump, qui ne rate pourtant pas une occasion de rappeler que c’est par ses nominations de juge que la Cour suprême a effectué son revirement historique, est désormais délibérément ambigu.

“Il faut suivre son âme et conscience sur cette question, mais n’oubliez pas qu’il faut aussi remporter des élections”, a-t-il déclaré dans une vidéo début avril.

Le candidat républicain ne fait par exemple pas campagne sur une très impopulaire promesse d’interdiction de l’avortement dans tout le pays au travers d’une loi fédérale, comme le voudrait la droite religieuse.

“Le mieux que vous puissiez faire si votre position est impopulaire… c’est de ne pas la clarifier”, souligne la professeure Mary Ziegler.

Joe Biden, qui affiche une cote de confiance anémique, ne se privera sûrement pas d’attaquer son adversaire sur la question lors du premier débat entre les deux hommes jeudi soir.

Le 24 juin 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Salon du Livre – Le Salon du livre attire 63’000 curieux sur cinq jours à Genève

BERNE Le Salon du livre de Genève, qui a fermé ses portes dimanche après cinq jours d’activité, a attiré plus de 63’000 personnes. Ce chiffre témoigne d’un “intérêt manifeste pour le livre” et de la pertinence de la formule choisie, selon les organisateurs.

Un succès qui confirme le “rôle incontournable” de cette grand’messe annuelle du livre en Suisse romande qui rassemble lecteurs, auteurs et éditeurs, détaillent les organisateurs dans un communiqué. D’après eux, les près de 300 exposants présents à Palexpo tirent un “bilan très positif” de la manifestation.

L’édition 2024 a mis à l’honneur un trio de vedettes romandes: l’autrice de BD Léonie Bischoff, l’auteur du best-seller “La Vérité sur l’affaire Harry Quebert” Joël Dicker et Elisa Shua Dusapin, dont le roman “Hiver à Sokcho” sortira bientôt au cinéma. Ils ont eu un bonheur “palpable” à rencontrer leurs lecteurs et lectrices, selon les organisateurs.

Plus de 600 autres plumes de la sphère francophone ont fait le déplacement de Suisse, de France, du Québec, de Belgique et de plusieurs pays africains.

Salon du Livre - Le Salon du livre attire 63'000 curieux sur cinq jours à Genève

Echanges et débats thématiques

Le programme a mêlé séances de dédicaces et échanges entre les écrivains et leur public ainsi que des rencontres polar organisées en collaboration avec le festival lyonnais Quais du Polar. Des débats ont aussi été organisés sur des thèmes tels que géopolitique, intelligence artificielle, question féminine et migration.

Enfin, “très attaché au fait de permettre aux acteurs et actrices de la chaîne du livre de tisser des liens”, les organisateurs du salon ont proposé deux débats destinés aux professionnels sur la manière de rendre les jeunes “accros” à la lecture et sur les défis de l’intelligence artificielle pour le monde de l’édition.

Le 10 mars 2024. Source : Keystone-ATS (Romanvie.ch est client de l’agence). Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay