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La Californie veut obliger les magasins à prévoir des rayons pour les jouets “non sexués” – Nouvelle loi

Ce qui se passe en Californie peut arriver logiquement un jour en Suisse

LOS ANGELES Certains journalistes, notamment les médias de gauche ou libéraux (ex. Le Temps en Suisse) rigolent ou se moquent du concept woke (pour résumer une gauche très revendicatrice). Ils estiment que c’est une invention de la droite et des conservateurs, voire un mythe. Sauf que le très sérieux The Economist, journal le plus influent au monde, critiquait justement dans un article consacré à l’humoriste Dave Chappelle le concept de woke dans son édition du 16 octobre 2021. Pour les journalistes de ce média libéral, les woke de gauche manquent d’arguments sérieux et vont contre une certaine liberté d’expression.

Exemple californien

Un aspect très concret de cette lame de fond woke, dans un concept marxiste (il faut toujours défendre les dominés ou minorités) se trouve en Californie. L’état le plus peuplé des Etats-Unis veut obliger les magasins à prévoir des rayons pour les jouets “non sexués”. Le projet de loi a été promulgué par le gouverneur démocrate Gavin Newson et entrera en vigueur en 2024. Le samedi 23 octobre 2021, la Californie est devenue le premier État des États-Unis à adopter une loi obligeant les grands magasins de détail à disposer de rayons de jouets non sexistes. Le projet de loi a été promulgué par le gouverneur Gavin Newson.

Pour les grands magasins

La mesure, qui entrera en vigueur en 2024, stipule que les magasins de détail comptant au moins 500 employés devront vendre des jouets et des articles de puériculture en dehors des zones où sont indiqués les sexes (ex. fille, garçon), et peuvent normalement proposer ces articles dans les sections traditionnelles s’ils le souhaitent. Le représentant Evan Low (D-Campbell), qui a présenté le projet de loi, a déclaré que le projet de loi 1084 apporte un changement progressif pour le secteur de la vente au détail afin de cesser de commercialiser des produits pour enfants sur la base des stéréotypes sexuels traditionnels. Il semble aussi qu’une telle méthode puisse augmenter les ventes de jouet.

Raisons de la loi

Selon un professeur de psychologie de l’US Santa Cruz, Campbell Leaper, les entreprises ont commencé à utiliser les étiquettes et les indicateurs de genre – rose pour les filles et bleu pour les garçons – pour commercialiser des produits dans les années 1940 et 1950. “Mais même pour les enfants qui s’identifient au sexe qui leur a été assigné à la naissance, il peut y avoir des enfants qui veulent jouer avec certains de ces jouets, mais qui finissent par les éviter parce qu’ils ne veulent pas être considérés comme anormaux d’une certaine manière”, a déclaré Leaper, selon le Los Angeles Times.

Analyse

Sur le fond, la loi n’est pas forcément stupide. Il est vrai qu’on peut imaginer une petite fille intéressée par jouer avec un jouet “bleu”, de garçon, ou l’inverse. Mais le problème est jusqu’où l’état doit intervenir dans la vie privée des gens et ici des entreprises. Une prochaine étape pourrait être de forcer peut-être un département LGBTQI+ dans chaque grand magasin. Il semble donc important d’éviter de genre de lois liberticides. Un pays est fait de conservateurs (Chrétiens en Occident) et de progressistes. Ce genre de loi crée des tensions inutiles.


Tension entre liberté et égalité

Il est évident que la droite est plus intéressée par la liberté et la gauche “rousseauiste” comme ici en Californie davantage par l’égalité. Romanvie.ch milite pour plus de liberté et un peu moins d’égalité dans le “blend” si important pour chaque société démocratique. Ce n’est pas très surprenant que la loi provienne d’un état très à gauche. En Californie, les Républicains (droite) n’ont presque aucun pouvoir en tout cas au niveau de l’Etat depuis de nombreuses années.

Pour aller plus loin : lire en anglais un article du Los Angeles Times à ce sujet, avec quelques commentaires en bas plutôt négatifs sur la nouvelle loi (ou projet de loi)

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Le 25 octobre 2021. Par Xavier Gruffat. Sources : Gospelprime.com.br, The Economist, Los Angeles Times. Crédit photo : Adobe Stock. Publicité offerte par Xavier Gruffat sur Facebook : coût de 10 euros. Xavier Gruffat est suisse et réside au Brésil, il n’est affilié à aucune parti politique.

Remarque : Romanvie.ch ne travaille pas avec les commentaires à la différence d’autres médias dits conservateurs, car cela abaisse en général le niveau ou alors il faudrait un système où seulement les meilleurs commentaires sont publiés.

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Observação da redação: este artigo foi modificado em 25.10.2021

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