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JO 2024 – Viola Amherd espère que la Suisse égalera les 13 médailles de Tokyo

BERNELa présidente de la Confédération Viola Amherd se trouve jusqu’à dimanche à Paris pour soutenir les sportifs suisses aux Jeux olympiques. Elle espère que les sportifs helvétiques parviendront à égaler les treize médailles obtenues à Tokyo il y a trois ans.

“Je souhaite plein succès à nos athlètes et j’espère que l’on va égaler les treize médailles”, a déclaré la Valaisanne lors d’une conférence de presse à la Maison Suisse. Cette dernière a été installée dans les jardins de l’ambassade à proximité des Invalides pour la durée des Jeux olympiques.

“Ce n’est pas de la pression, mais je leur dis que je suis optimiste”, a-t-elle ajouté. La moisson suisse de médailles de Tokyo a été la plus grande lors des jeux d’été depuis les 14 obtenues à Helsinki en 1952 et les 23 de Londres en 1948. Le record date des JO de Paris 1924 avec 25 médailles.

JO 2024 - Viola Amherd espère que la Suisse égalera les 13 médailles de Tokyo

Importance de l’armée

Mme Amherd s’est ensuite rendue au village olympique pour rencontrer les sportifs suisses. Avec 128 athlètes, il s’agit de la délégation helvétique la plus importante depuis les Jeux olympiques de Los Angeles en 1984, a-t-elle rappelé.

Parmi eux, “66 sont des soldats du sport”, a relevé la cheffe du Département de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS). “Cela montre que la promotion du sport en Suisse porte ses fruits et que nous avons pris la bonne voie”.

Mme Amherd a ainsi souligné “l’importance de l’engagement de l’armée”. “Avec l’école de recrues ‘sport d’élite’ et les cours de répétition ad hoc, elle offre un système qui fonctionne et qui soutient de nombreux athlètes”, s’est-elle félicitée.

Pour la présidente de la Confédération, le contact avec les athlètes suisses sera “au cœur” de son séjour à Paris. Elle souhaite leur exprimer “toute l’estime” du Conseil fédéral. Elle suivra jusqu’à dimanche les épreuves de natation, de cyclisme et d’escrime. Elle devrait aussi assister à une rencontre de tennis samedi avec Stan Wawrinka à Roland Garros.

Sommet du sport

Avant d’assister dans la soirée à la cérémonie d’inauguration des JO sur la Seine, Mme Amherd devait participer vendredi après-midi au “sommet du sport”, organisé par Emmanuel Macron. Cette rencontre réunit la centaine de chefs d’Etat présents à Paris.

L’occasion pour elle d’avoir des discussions en tête à tête. “On parle surtout de sport. Mais il y a aussi la possibilité de parler de certains thèmes en bilatérale”, a-t-elle expliqué.

La présidente de la Confédération a insisté sur l’importance de ces “contacts internationaux”, tout particulièrement après le récent sommet du Bügenstock (NW) sur la paix en Ukraine. “Tout le monde était très reconnaissant envers la Suisse d’avoir eu le courage de faire ça” a-t-elle expliqué.

JO 2038: travail en interne

Mme Amherd pourrait également rencontrer à Paris le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach. Si c’est le cas, elle évoquera avec lui la candidature éventuelle de la Suisse à l’organisation des Jeux olympiques d’hiver en 2038.

“J’en ai déjà discuté avec Thomas Bach plusieurs fois et si je le vois on en rediscutera”, a-t-elle expliqué. Elle a estimé que si le but de financer ces jeux par des fonds privés était atteint, “ce serait tout à fait possible” d’organiser cet événement. “Mais maintenant, il faut faire le travail en interne en Suisse”.

Policiers suisses présents

Interrogé sur les imposantes mesures de sécurité prises à Paris pour accueillir les Jeux, la présidente de la Confédération les a jugées conformes aux besoins d’une telle organisation. “La situation géopolitique est très instable. C’est la raison pour laquelle on doit avoir tout ce dispositif de sécurité”, a-t-elle expliqué, en soulignant que des policiers suisses sont d’ailleurs présents.

Selon l’Office fédéral de la police (Fedpol), la Confédération a envoyé à Paris 17 policiers, membres des polices cantonales de Berne, Genève, Fribourg, Neuchâtel, Vaud, Zoug et Zurich.

Parmi eux, sept sont démineurs et neuf maîtres-chiens spécialisés dans la détection d’explosifs. Une maîtresse-chien de protection est également du voyage. L’intervention doit s’étendre sur toute la durée des Jeux olympiques et paralympiques, soit du 26 juillet au 8 septembre.

Le 26 juillet 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Famine – La faim dans le monde ne recule pas

Parlement – Les Chrétiens (catholiques et réformés) en majorité à Berne

  • En 2023, 733 millions de personnes, soit plus de 9% de la population mondiale, souffrent de la faim, en raison des conflits, des difficultés économiques et des effets du changement climatique.
  • La pandémie de Covid-19 a aggravé l’insécurité alimentaire, maintenant un niveau élevé de personnes affectées par la faim depuis 2020.
  • Malgré la reprise économique, les inégalités persistent et les besoins de financement pour éliminer la faim d’ici 2030 sont estimés entre 176 milliards et 3.975 milliards de dollars.

PARISLa faim dans le monde n’a pas reculé en 2023 avec la persistance des conflits, des difficultés économiques et d’intempéries extrêmes. Elle touche 733 millions de personnes, soit plus de 9% de la population mondiale, ont alerté mercredi des agences onusiennes.

La situation est disparate, mais l’objectif d’un monde sans faim en 2030, adopté par les Nations unies en 2015, s’éloigne encore un peu plus.

Le nombre de personnes ne mangeant pas à leur faim a augmenté en Afrique, s’est stabilisé en Asie et s’est réduit en Amérique latine et dans les Caraïbes, précise un rapport conjoint de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), du Fonds international pour le développement de l’agriculture (Fida), de l’Unicef, du Programme alimentaire mondial (PAM) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’impact du Covid-19

Dans son ensemble, l’insécurité alimentaire chronique s’étend depuis 2016-2017, souligne auprès de l’AFP David Laborde, économiste à la FAO et un des auteurs de ce rapport intitulé “L’état de l’insécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde”.

La situation a fortement empiré avec la pandémie de Covid-19, en 2020 et 2021. La part de la population n’ayant pas un apport calorique suffisant pour mener une vie normale est depuis restée au même niveau.

Environ 2,3 milliards de personnes sont par ailleurs considérées comme étant en insécurité alimentaire modérée ou forte, c’est-à-dire devant sauter un repas occasionnellement. Et plus d’un tiers de la population mondiale ne peut pas s’offrir une alimentation saine, dont 72% des habitants des pays les plus pauvres.

Famine - La faim dans le monde ne recule pas

Inégalités

L’économie est certes repartie de l’avant après la pandémie, mais elle “reste inégalitaire entre les pays et au sein des pays”, avance David Laborde. Les tensions géopolitiques persistent “avec des conflits qui ne disparaissent pas”, tandis que “le changement climatique commence à nous frapper de plein fouet sur tous les continents”, ajoute-t-il.

Or, “même si le problème s’est accru et que les causes fondamentales se sont accentuées, on n’a pas mis en place un grand plan Marshall” pour augmenter les fonds destinés à lutter contre la faim, souligne l’économiste.

Financement à réformer

Le rapport des agences onusiennes, présenté à l’occasion d’un sommet du G20 au Brésil, propose d’y remédier par une grande réforme du financement pour la sécurité alimentaire et de la nutrition.

Cette refonte passe d’abord par une définition commune afin que tous les acteurs s’alignent sur les mêmes critères: en fonction des différentes estimations actuelles, il faudrait théoriquement entre 176 milliards et 3.975 milliards de dollars pour éradiquer la faim d’ici 2030.

La sécurité alimentaire et nutritionnelle “n’est pas que la distribution de sacs de riz en situation d’urgence”, souligne David Laborde. Elle passe aussi bien par des aides aux petits agriculteurs que par l’accès à l’énergie dans une zone rurale pouvant apporter l’électricité à un système d’irrigation.

“Prolifération d’acteurs”

Les donateurs, agences internationales, ONG et fondations doivent aussi mieux se coordonner, préconise le rapport en déplorant que le système actuel soit “très fragmenté”, “manque de consensus sur les priorités” et “se caractérise par une prolifération d’acteurs menant des petits projets de court terme”.

Autre faiblesse du système actuel, les intentions des donateurs ne correspondent pas forcément aux besoins des populations, ajoute le document. Les débats sur l’élevage dans certains pays européens par exemple peuvent les inciter à ne pas investir dans l’intensification de l’élevage en Afrique, pourtant nécessaire, remarque David Laborde.

De nombreux donateurs ont suspendu leur aide au Sahel en raison de l’évolution géopolitique dans la zone, alors même que les populations sur place en auraient fortement besoin, illustre-t-il également.

Le rapport préconise par ailleurs de développer des instruments financiers mêlant fonds publics et privés afin d’inciter les acteurs privés à investir dans la sécurité alimentaire, source de productivité et de stabilité politique, en limitant leurs risques.

“Il n’y a pas de temps à perdre dans la mesure où le coût de l’inaction dépasse largement le coût des actions que ce rapport préconise”, conclut le document.

Le 24 juillet 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Parlement – Les Chrétiens (catholiques et réformés) en majorité à Berne

Parlement – Les Chrétiens (catholiques et réformés) en majorité à Berne

  • Le Parlement suisse montre une disproportion importante entre la composition religieuse de ses membres et celle de la population. Les catholiques sont majoritaires avec environ 40%, suivis par les réformés (32%), alors que les sans religion ne représentent que 23% malgré qu’ils constituent 34% de la population.

  • Au Conseil des États, les catholiques dominent encore plus avec environ 56% des sièges, tandis qu’au Conseil national, ils représentent 37%. Les réformés comptent pour 25% au Conseil national.

  • Les musulmans et les juifs sont nettement sous-représentés avec seulement environ 1% de représentation parmi les parlementaires, bien que leur part dans la population soit plus élevée.


BERNELe Parlement suisse n’est pas forcément représentatif en matière d’appartenance à une religion. Alors que les personnes sans religion représentent 34% dans la population, ils ne sont que 23% sous la Coupole, en troisième position.

Les catholiques représentent la plus grande part de l’Assemblée fédérale avec environ 40% des élus, suivis par les réformés (calvinistes) avec environ 32%. C’est ce qui ressort d’une étude de l’Institut de sciences politiques de l’Université de Berne, relayée par le Tagesanzeiger mercredi.

Au Conseil des Etats, les catholiques représentent même la majorité avec environ 56%, 21% sont réformés et seulement 14% sont sans confession. Au Conseil national, environ 37% déclarent être catholiques, 25% sans confession.

En comparaison, seuls 32% de la population se déclarait catholique en 2022, 21% réformée et 6% indiquait d’autres confessions chrétiennes, selon l’Office fédéral de la statistique (OFS). Avec une part de population de 34%, les sans religion ont pour la première fois dépassé les catholiques.

Les musulmans sont également fortement sous-représentés à l’Assemblée fédérale. Alors que près de 6% de la population se déclare de cette religion, ce chiffre avoisine 1% parmi les parlementaires. Pour la confession juive, les valeurs sont relativement proches: 0,2% dans la population et 0,9% au Parlement.

Parlement - Les Chrétiens (catholiques et réformés) en majorité à Berne

Différences selon les partis

Les personnes sans confession sont le mieux représentées au PS, avec une majorité d’environ 52%. Chez les Vert-e-s, ils sont près de 46%, chez les Vert’libéraux environ 36%, à l’UDC et au PLR environ 11% et au Centre environ 5%.

Selon l’étude, l’ancien parti démocrate-chrétien (PDC) reste donc fortement dominé par les catholiques, même après la fusion avec le PBD : 84% de ses parlementaires ont indiqué cette appartenance religieuse, environ 12% se définissent comme réformés.

Au sein de l’UDC et du PRD, les parlementaires chrétiens sont également très majoritaires (89%). A l’UDC, 44% se déclarent réformés, 42% catholiques et 3% indiquent d’autres confessions chrétiennes. Au PLR, 45% se disent réformés, 39% catholiques et 6% cochent d’autres confessions chrétiennes.

Le Conseil fédéral compte quant à lui un membre sans confession, trois catholiques et trois réformés. Les résultats sur l’appartenance religieuse des parlementaires se basent sur des déclarations personnelles, un sondage par e-mail et des recherches dans les médias. Les chercheurs ont ainsi obtenu pour leur étude les données de 232 des 246 membres actifs de l’Assemblée fédérale.

Le 24 juillet 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Ecoute en ligne – Spotify dépasse ses prévisions d’abonnés et de bénéfices

– Spotify a surpassé ses prévisions en enregistrant un bénéfice opérationnel de 266 millions d’euros au deuxième trimestre, grâce à 7 millions de nouveaux abonnés payants au deuxième trimestre.

– Malgré un léger écart par rapport aux prévisions pour le nombre total d’utilisateurs actifs, la plateforme a renforcé sa rentabilité grâce à une augmentation des tarifs d’abonnement et à des réductions de coûts.


STOCKHOLMLe géant suédois du streaming musical Spotify a dépassé ses prévisions avec une nette amélioration de son bénéfice opérationnel à 266 millions d’euros (257,4 millions de francs) au deuxième trimestre, et 7 millions de nouveaux abonnés payants sur ce trimestre, a-t-il annoncé mardi.

Ecoute en ligne - Spotify dépasse ses prévisions d'abonnés et de bénéfices

Spotify progresse “à un rythme qui dépasse même nos propres attentes. Tout cela est de très bon augure pour l’avenir”, a dit le PDG, Daniel Ek, cité dans un communiqué.

Spotify compte désormais 246 millions d’abonnés payants, soit un million de plus que prévu, et un total de 626 millions d’utilisateurs actifs de sa plateforme, un chiffre en revanche en deçà de sa prévision de 631 millions.

Le groupe suédois, qui affichait une perte d’exploitation il y a un an, avait renoué avec un bénéfice opérationnel au premier trimestre (156 millions d’euros) et a donc encore accru ses profits au deuxième trimestre.

“Notre activité a continué à bien fonctionner au deuxième trimestre, grâce à des gains d’abonnés importants, une monétisation améliorée et une rentabilité record”, relève le groupe dans son rapport trimestriel.

Spotify a notamment relevé le prix de ses abonnements en juin, pour la deuxième fois en un an. L’amélioration de son bénéfice s’explique également par de moindres dépenses de marketing et de personnel, indique-t-il.

La plateforme, cotée à la Bourse de New York, n’a cessé d’investir depuis son lancement en 2006, d’abord pour alimenter sa croissance en s’implantant sur de nouveaux marchés puis en proposant des contenus exclusifs, tels que des podcasts, dans lesquels elle a investi plus d’un milliard de dollars.

Depuis sa création il y a 18 ans, la plateforme n’a jamais affiché de bénéfice net sur l’ensemble d’une année et ne réalisait qu’occasionnellement des bénéfices trimestriels, malgré son succès sur le marché de la musique en ligne.

Pour diminuer ses coûts, elle avait annoncé début décembre 2023 une troisième vague de réduction de ses effectifs, à hauteur de 17%, soit quelque 1500 personnes.

Le 23 juillet 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch). Résumé en haut de la news avec ChatGPT et équipe de rédaction de Romanvie.ch

Conditions de travail – Les Suisses ont des semaines de travail moins longues

  • La durée hebdomadaire effective de travail des salariés à plein temps en Suisse a diminué de 46 minutes en moyenne entre 2018 et 2023, atteignant 40 heures et 12 minutes.
  • Malgré cette réduction, le nombre total d’heures travaillées a augmenté de 1,8% en 2023, atteignant plus de 8,1 milliards d’heures, en raison d’une croissance du nombre d’emplois et d’une légère augmentation de la durée hebdomadaire par emploi.
  • La Suisse affiche la semaine de travail la plus longue parmi les pays européens, avec une durée hebdomadaire effective de 42 heures et 33 minutes pour les salariés à plein temps, comparée à des moyennes plus basses comme 36 heures et 29 minutes en Finlande et 36 heures et 32 minutes en Belgique.

GENEVELa durée hebdomadaire effective de travail a en moyenne diminué ces cinq dernières années. Sur un an, en revanche, le nombre d’heures travaillées a augmenté.

Entre 2018 et 2023, la durée hebdomadaire effective de travail des salariés à plein temps s’est réduite de 46 minutes en moyenne pour s’établir à 40 heures et 12 minutes. C’est ce qui ressort de la statistique du volume de travail (Svolta) publiée mardi par l’Office fédéral de la statistique (OFS).

Plusieurs facteurs expliquent ce repli. La durée contractuelle de travail a baissé (-9 minutes à 41h43), de même que le nombre hebdomadaire d’heure supplémentaires (-15 minutes à 40 minutes). La durée hebdomadaire des absences a quant à elle augmentation (+22 minutes à 2h11). Sur la même période, le nombre de semaines de vacances a augmenté, passant d’un peu plus de 4,6 à 5,2.

En 2023, le nombre d’heures travaillées a cependant grimpé de 1,8% sur un an pour totaliser plus de 8,1 milliards. Et ce en dépit d’un nombre plus élevé de jours fériés tombant sur des jours de semaine. Sans cela, la hausse aurait été encore plus marquée (+2,8%). Cette évolution est attribuée à une hausse du nombre d’emplois (+2,6%) et une augmentation de la durée hebdomadaire effective de travail par emploi (+0,2%).

Par ailleurs, entre 2022 et 2023, le nombre annuel moyen de jours d’absence pour maladie ou accident est passé de 9,3 à 7,6 jours par emploi. Les branches “agriculture, sylviculture et pêche” et “activités immobilières et activités de services administratifs et de soutien” enregistrent les absences les plus longues, respectivement 11,6 et 9,4 jours. Les durées d’absence les plus basses se retrouvent dans les branches “information et communication” (5,9 jours), “activités financières et d’assurance” et “arts, loisirs, ménages privés, autres” (6,0 pour ces deux branches).

Conditions de travail - Les Suisses ont des semaines de travail moins longues

Semaine de travail plus longue en Suisse

Les salariés du secteur primaire ont les semaines les plus longues, d’une durée effective de 44 heures et 23 minutes. Suivent les branches des “activités financières et d’assurances” (41 heures et 17 minutes), “arts, loisirs, ménages privés, autres” (40 heures et 51 minutes) et “activités spécialisées, scientifiques et techniques” (40 heures et 45 minutes). La durée la plus courte est enregistrée dans la branche “construction” avec 39 heures et 42 minutes.

Par rapport aux autres pays européens, la Suisse affiche la semaine de travail la plus longue, peut-on encore lire. La durée hebdomadaire effective de travail des salariés helvétiques travaillant à plein temps s’élève en à 42 heures et 33 minutes. La Finlande (36 heures et 29 minutes) et la Belgique (36 heures et 32 minutes) enregistrent la durée la moins élevée, tandis que le temps moyen au sein de l’UE s’élevait à 38 heures et 5 minutes.

Pour effectuer cette comparaison, l’OFS précise avoir procédé à divers ajustements, notamment en excluant les personnes absentes toute la semaine.

En considérant l’ensemble des actifs occupés, la Suisse se situe toutefois parmi les pays dont les durées hebdomadaires effectives de travail sont les moins élevées en 2023 (35 heures et 30 minutes), en raison d’une forte proportion de personnes occupées à temps partiel.

Le 23 juillet 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch). Résumé en haut de la news avec ChatGPT et équipe de rédaction de Romanvie.ch

Criminalité – Explosion d’un bancomat à Sainte-Croix (VD)

LAUSANNEDes inconnus ont fait exploser un bancomat à Sainte-Croix (VD) dans la nuit de dimanche à lundi. La déflagration a provoqué de gros dommages au bâtiment. Les auteurs ont pris la fuite.

L’explosion est survenue vers 04h00 du matin à la rue centrale. “D’une manière indéterminée, les auteurs ont fait exploser le distributeur automatique de billets extérieur du bâtiment”, a annoncé lundi la police vaudoise.

En arrivant sur place, les agents ont constaté que l’appareil était fortement endommagé, de même que le bâtiment. Des traces de l’explosion sont visibles. Les auteurs ont pris la fuite dans une direction inconnue et sont recherchés. Le butin est pour l’instant inconnu, indique un communiqué.

En raison de l’utilisation d’explosif, le Ministère public de la Confédération a été informé et mène la procédure avec les enquêteurs de Fedpol et de la Police cantonale vaudoise. Cette intervention a nécessité l’engagement de plusieurs patrouilles de gendarmerie, des pompiers, de la police scientifique et de la brigade canine.

Criminalité – Explosion d’un bancomat à Sainte-Croix (VD)

Série de cas

Le 4 juillet dernier, une explosion avait visé un bancomat à Savigny (VD), causant également des dommages au bâtiment. Ce printemps, une série d’explosions ont touché l’Arc jurassien, amenant les banques cantonales du Jura et de Neuchâtel à mettre plusieurs de leurs appareils hors-service.

D’une manière générale, ce type d’attaque s’est multiplié ces dernières années en Suisse. Dix-huit attaques à l’explosif contre des distributeurs ont été confirmées cette année, a indiqué Fedpol à Keystone-ATS. A cela s’ajoute une tentative d’attaque, sans qu’il y ait eu d’explosion.

Quatre autres bancomats ont été forcés, un a été manipulé électroniquement et deux autres ont été arrachés, notamment à l’aide d’un lasso. Cette année, il y a donc déjà eu 26 attaques de distributeurs automatiques de billets dans toute la Suisse. L’année précédente, il y en avait eu 32 et en 57 en 2022, selon Fedpol.

Le 22 juillet 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédit photo : Wikipedia.org

Biden jette l’éponge !

WASHINGTONLes pressions auront eu raison de son obstination. Joe Biden a annoncé dimanche son retrait de la course à la Maison Blanche après des semaines de spéculations sur ses capacités physiques et mentales. Il plonge ainsi son camp – et la campagne – dans l’inconnu.

Le démocrate de 81 ans rejoint ainsi le club très restreint des présidents américains sortants ayant jeté l’éponge alors qu’ils briguaient un second mandat. Mais il est le premier à le faire aussi tard dans la campagne. Le seul, aussi, à devoir abandonner en raison d’interrogations sur son acuité mentale.

“Je pense qu’il est dans l’intérêt de mon parti et du pays que je me retire et que je me concentre uniquement sur l’exercice de mes fonctions de président jusqu’à la fin de mon mandat”, a-t-il annoncé, dans un communiqué, annonçant qu’il s’exprimerait à la nation “plus tard cette semaine”.

Cette annonce choc, même si elle était attendue malgré les dénégations répétées du principal intéressé, bouleverse une campagne qui a déjà connu de nombreux rebondissements, au premier rang desquels la tentative d’assassinat contre Donald Trump le 13 juillet.

Biden jette l'éponge !

Candidat ou candidate à trouver

Il faut maintenant trouver un ou une remplaçante à M. Biden, qui était censé être intronisé lors de la convention de son parti, mi-août à Chicago. Sa vice-présidente Kamala Harris serait un choix naturel, mais pas automatique, pour devenir la candidate des démocrates.

Le dernier mot revient aux délégués du Parti démocrate, 3900 personnes au profil très varié et pour la plupart complètement inconnues du grand public.

C’est la performance calamiteuse de Joe Biden lors de son débat le 27 juin avec Donald Trump qui a précipité les événements. Ce jour-là, dès les premières secondes de la joute verbale qu’il avait pourtant lui-même réclamée, c’est un Biden très affaibli qui est apparu devant les écrans de ses partisans consternés.

Avec un chat dans la gorge l’obligeant à toussoter souvent, il s’est plus d’une fois emmêlé les pinceaux, ne parvenant parfois pas à finir ses phrases. Un spectacle douloureux qui a fait exploser au grand jour les doutes sur son âge, sur lesquels ses proches avaient tenté de maintenir un couvercle.

Dégainer

Qui allait être le premier à dégainer pour lui demander d’arrêter là? La petite musique est rapidement montée, partant d’élus démocrates relativement peu connus jusqu’à atteindre des poids lourds du parti. L’un après l’autre, de grands noms, effrayés par les sondages le donnant perdant et craignant une victoire écrasante de Donald Trump, l’ont lâché, pour la plupart d’abord en privé.

Les médias américains, citant des sources anonymes, ont ainsi affirmé que l’ex-président Barack Obama, l’ancienne présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et les leaders démocrates au Congrès Chuck Schumer et Hakeem Jeffries avaient fait part de leur inquiétude.

Et les images d’un Joe Biden testé positif au Covid-19, peinant à descendre la passerelle de son avion, n’ont fait qu’amplifier la nervosité de son camp.

Pendant ce temps, Donald Trump, qui a miraculeusement échappé à des tirs pendant un meeting de campagne, semblait, lui, vivre un état de grâce, avec des victoires judiciaires et une consécration lors de la convention du Parti républicain à Milwaukee.

Le 21 juillet 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Mieux comprendre J.D. Vance, la nouvelle superstar conservatrice (catholique)

Pour le moment Donald Trump, peut-être avec Jordan Peterson pour les plus intellectuels, reste la super mega star globalisée du conservatisme. Mais désormais il faut compter sur J.D. Vance. Rappelons que Donald Trump a annoncé le 15 juillet 2024 avoir choisi le sénateur de l’Ohio J.D. Vance pour être son possible futur vice-président. Vance est considéré comme un héritier de Trump, de son célèbre mouvement MAGA (“Make America Great Again”).

Un article du prestigieux The Economist explique que les Républicains sortent de la convention républicaine de Milwaukee plus forts de ce qui paraît possible. Bien entendu, le débat raté de Joe Biden et l’attentat (aussi heureusement raté) contre Trump contribuent fortement à ce regain du conservatisme américain. Mais la vague de fond datait d’avant ces deux mois catastrophiques pour le partie Démocrate, toujours selon une analyse de The Economist. On peut dire que la marque Biden n’a pas imprimé dans l’électorat de la classe moyenne blanche américaine dans les états pivots (“swing states”). La Californie continue à être clairement de gauche (Démocrate) et le Texas clairement à droite (Républicain) en tout cas au niveau fédéral.

Qui est J.D. Vance ? Un nouveau catholique

James David Vance dit J. D. Vance, né le 2 août 1984 à Middletown dans l’Ohio, est un avocat, capital-risqueur (ancien investisseur à la Silicon Valley), écrivain et homme politique américain, membre du Parti républicain. Il obtient un Juris Doctor à la faculté de droit de la très prestigieuse université Yale en 2013. Comme le décrit la page Wikipedia, il se convertit au catholicisme en se faisant baptiser et confirmer en août 2019. Il a grand comme évangélique. Ayant choisi Augustin d’Hippone (la personne qui a le plus influencé Jean Calvin, au passage) comme saint patron de sa confirmation, Vance déclare : « Je suis devenu persuadé au fil du temps que le catholicisme était vrai […] et Augustin m’a donné un moyen de comprendre la foi chrétienne d’une manière fortement intellectuelle ». Il dit que ses idées politiques sont inspirées par la théologie catholique. Il est marié à une femme d’origine indienne (de l’Inde). Rappelons toutefois qu’aux Etats-Unis il y a environ 25% d’évangéliques, un public qui soutient en grande majorité le parti Républicain. Selon des sondages récents, les catholiques votent de plus en plus conservateur (Républicain) et moins Démocrate, notamment dans les états pivots. Le choix de Trump, lui-même calviniste (présbithérien) et donc proche des évangéliques, est assez risqué, preuve de la grande confiance en soi de l’ancien président des Etats-Unis. En général, les catholiques qui étaient toujours minoritaires aux Etats-Unis face aux calvinistes (protestants), votaient plutôt pour le parti Démocrate.

Vision politique

Dans un article de The Economist (juillet 2024), le média libéral anglais qualifie Vance de anti-globaliste, anti grandes entreprises, anti-immigration et pro-travailleur. Comme catholique, il est logiquement contre l’avortement (IVG), à la différence d’un autre catholique, bien sûr Joe Biden. Vance aurait dit par le passé que s’il était vice-président en 2020, il n’aurait pas certifié le résultat des élections de 2020. D’un point de vue pratique, il veut par exemple que les Etats-Unis jouent un rôle moins important dans le monde et il s’est par le passé opposé à des fonds très importants des Etats-Unis envoyé à l’Ukraine. Vance n’est pas intéressé par savoir qui va gagner entre la Russie et l’Ukraine, toujours selon The Economist. C’est pourquoi la Russie semble satisfaite du choix de Trump.

Socialiste ?

Un aspect plus surprenant de Vance est son envie d’augmenter le salaire minimum par heure à 20 dollars. En équivalent plein temps, si 42 heures par semaine, cela fait un salaire minimum d’environ 3700 dollars par mois. Cela correspond presque au “salaire minimum” de facto (et non pas de juro) suisse. Mais c’est bien plus que le SMIC français actuellement à environ 1400 euros. On peut voir dans Vance une forte défense des travailleurs américains, est-ce sincère ou du populisme (pour récolter des votes dans les états pivots) ? Dur à dire. Mais Vance n’est pas du tout président des Etats-Unis et Trump semble plus proche de l’orthodoxie Républicaine pure.

Pourquoi avons-nous écrit cet article ?

Les Etats-Unis sont de loin la première puissance mondiale. De plus, Donald Trump à la fin de son 2ème mandat, si élu, aura plus de 80 ans. On ne peut jamais exclure un autre accident ou incident (ex. de santé). Connaître un potentiel prochain président américain est important.

Le 21 juillet 2024. Par Xavier Gruffat (pharmacien dipl. EPF Zurich, MBA). Fondateur de Romanvie.ch. Sources : AFP, The Economist, O Estado de S.Paulo.

Transport aérien – La ponctualité, un casse-tête pour les compagnies aériennes

ZURICHLa problématique de la ponctualité est extrêmement complexe pour les compagnies aériennes. Aux nombreuses causes opérationnelles internes de retard s’ajoutent des facteurs externes sur lesquelles celles-ci n’ont que peu de contrôle.

Transport aérien - La ponctualité, un casse-tête pour les compagnies aériennes

En 2023, près de trois vols sur dix sont arrivés en retard de plus de 15 minutes en Europe, plus qu’en 2022, mais surtout bien plus qu’avant la pandémie, écrit Eurocontrol, l’organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne.

En analysant les données récoltées auprès des compagnies aériennes, il apparaît que le retard dans le vol précédent est la première source d’arrivée tardive, générant en moyenne 8,2 minutes de retard par vol, et avec un pic atteint sur les vols en après-midi et en soirée. “L’un des objectifs du réseau est de réduire autant que possible les retards pendant les premières heures de rotation, afin de diminuer le risque d’un effet boule de neige”, écrit Eurocontrol.

Les retards liés à la compagnie aérienne elle-même, avec par exemple des difficultés dans le chargement des bagages ou des problèmes techniques sont la deuxième cause, provoquant en moyenne 4,5 minutes de retard par vol. Viennent ensuite les retards liés à la gestion du trafic en vol (ATFM), puis les conditions météorologiques, suivies des restrictions aéroportuaires et enfin des procédures gouvernementales.

Le 17 juillet 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Elon Musk veut donner 45 millions par mois pour soutenir Trump

NEW YORKElon Musk prévoit de donner environ 45 millions de dollars par mois à un groupe de soutien à la campagne présidentielle de Donald Trump, auquel contribuent d’autres personnalités du secteur technologique. C’est ce qu’a rapporté lundi (15 juillet) le Wall Street Journal, grand journal conservateur américain.

Créé fin mai, selon des documents publiés par la Commission électorale fédérale (FEC), “America PAC” est un super PAC, un “comité d’action politique”, une entité juridique qui n’est pas reliée à une équipe de campagne.

Celle-ci ne peut pas financer directement un candidat mais la loi l’autorise à mener des actions de soutien, comme des campagnes publicitaires ou des activités de terrain. Selon le Wall Street Journal, “America PAC” dédie ses ressources à encourager des sympathisants républicains dans des Etats susceptibles de basculer côté Trump à s’inscrire sur les listes électorales.

Pour les inscrits, le groupe les incite à demander à voter par correspondance ou à profiter des fenêtres de vote anticipé. Selon des documents publiés par la FEC, parmi les donateurs à “America PAC” figurent les frères Cameron et Tyler Winklevoss, connus pour leurs démêlées avec Mark Zuckerberg à la création de Facebook et, plus récemment, pour leurs investissements dans les cryptomonnaies.

La liste comprend également Douglas Leone, associé au sein de la société de capital-investissement Sequoia Capital, parmi les plus réputées dans la Silicon Valley, ainsi qu’Antonio Gracias, qui fut administrateur de Tesla de 2007 à 2021.

Elon Musk veut donner 45 millions par mois pour soutenir Trump

100 millions de dollars

Le nom d’Elon Musk n’apparaît pas dans la liste des contributeurs au super PAC, qui avait levé à la fin juin, selon un état financier publié lundi, 8,75 millions de dollars. Selon le Wall Street Journal, l’homme le plus riche du monde prévoit de commencer à donner ce mois-ci.

Si les intentions d’Elon Musk, telles que rapportées par le quotidien financier, se concrétisaient, il s’agirait de l’une des plus importantes donations effectuées par un individu dans une campagne électorale aux Etats-Unis. Pour le scrutin 2024, la plus importante donation connue publiquement est à ce jour le fait de Tim Mellon, héritier de la banque Mellon, qui a confié 50 millions de dollars à un autre super PAC soutenant Donald Trump.

Au total, depuis le début de la campagne, l’octogénaire s’est délesté de plus de 100 millions de dollars, l’essentiel en faveur des républicains mais aussi une fraction pour soutenir le candidat indépendant Robert F. Kennedy.

En mars, Elon Musk, dont la fortune est estimée à 252 milliards de dollars par le site du magazine Forbes, avait affirmé qu’il ne soutiendrait financièrement aucun candidat. Elon Musk est de loin la plus grande fortune mondiale. Samedi, peu après l’attaque dont a été victime Donald Trump, il a déclaré publiquement son soutien à l’ancien président.

Le 16 juillet 2024. Article légèrement adapté par Xavier Gruffat (Romanvie.ch). Sources: Forbes (temps réel). Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).