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Mieux comprendre la “cancel culture” (et son danger pour la liberté d’expression)

NEW YORKA l’occasion d’un article sur l’intellectuel conservateur canadien Jordan Peterson, le grand journal américain The Wall Street Journal a publié une définition intéressante de la “cancel culture”.


Le terme “cancel culture”, à l’époque on parlait plus de politiquement correct (en anglais political correctness), est toujours plus utilisé dans les années 2020. “Cancel culture” pour un individu signifie être mis sur une liste noire (blacklist). Dans le concept de “cancel culture”, une personne ou son influence est attaquée par une mobilisation publique ou sociale notamment sur les réseaux sociaux comme Instagram pour une offense réelle ou perçue contre l’orthodoxie progressiste. Une personne est en général “effacée” (canceled) si elle a un rôle important dans la société, notamment dans le milieu académique (universités), le monde politique, dans le monde du divertissement ou un média dit “mainstream” comme aux Etats-Unis le New York Times ou CNN.

L’article du WSJ concernant Jordan Peterson relève que ce professeur de l’Université de Toronto a écrit dans un de ses livres “Beyond Order” que les enfants s’en sortent mieux qu’ils sont élevés par deux parents qu’un seul. Peut-être qu’un jour il sera aussi “canceled”, ce qui serait dommage. Il est important dans nos sociétés occidentales libérales d’accepter des opinions différentes, y compris si elles peuvent déranger. C’est la base de la liberté d’expression.


Lire aussi : conservatisme

Le 2 mai 2021. Par Xavier Gruffat. Source principale : The Wall Street Journal

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Observação da redação: este artigo foi modificado em 21.10.2021

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