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Après « Dieu est mort », on peut dire que désormais la « science est morte »

Romanvie.ch est un média d’obédience conservatrice, mais choisir ce camp ne signifie pas non plus être stupide et répéter les mêmes erreurs qu’on dénonce chez les progressistes ou libéraux. En fait, cet article est une critique de tout le spectre idéologique, après le « Dieu est mort » de Nietzsche, j’affirme que la « science est morte » en politique. Voici pourquoi.


La politique n’aime pas la science, ni à gauche et ni à droite, ni chez les progressistes et ni chez les conservateurs. Comme scientifique j’avais une fois lu une étude très sérieuse que dans la pourtant progressiste Angleterre il y avait seulement 1% d’homosexuels en tout cas masculin (désolé je n’ai plus la référence DOI mais vous la trouverez sur Google), on est loin des 10% parfois affirmés. En fait le chiffre le plus exact pour une société occidentale est d’environ 3% d’homosexuels selon un scientifique américain. Souvent les progressistes n’aiment pas ces chiffres et les gonflent pour servir leurs intérêts.

Testostérone ?

On sait aussi qu’à la Silicon Valley il y a seulement 3% de femmes qui ont fondé des grandes entreprises à succès, pensez à Amazon, Google ou Apple, aucune femme. Maintenant il pourrait être intéressant de réalisé des études sur l’influence de la testostérone, mais là non plus les progressistes ont une allergie à ce genre d’études. Ils préfèrent parler de biais, de théorie des genres, or au fond personne ne connaît vraiment la réalité et on ne la connaîtra probablement jamais. Les grands problèmes qui ont justement éclaté chez Google ces jours concernent notamment la différence entre hommes et femmes par rapport au salaire, à la progression dans la carrière, etc. Il semble y avoir aussi un cas d’agression sexuelle, dans ce cas la justice devra bien sûr suivre son cours.

Un autre point problématique concerne l’intelligence de certains peuples, par rapport à d’autres, on sait qu’un peuple (ne le citons pas ici pour éviter d’en rajouter) a gagné environ 30% des prix Nobel sur presque 1000 délivrés, or ils représentent moins de 1% de la population mondiale (plus proche de 1 pour mille de la population). Des études publiées dans des journaux scientifiques par le passé ont montré des choses intéressantes en terme de génétique, mais en 2018 à cause du politiquement correcte, ces études ne seraient plus publiables.


On voit aussi certains médias progressistes donner une voix à des guérisseurs qui se basent sur une aucune base scientifique. Les pasteurs ou prêtres n’ont plus le droit de citer, mais les chamans ou autres médiums semblent faire de l’audience, en tout cas en Suisse romande.

Jusqu’à présent je me suis un peu acharné contre les progressistes, mais malheureusement les conservateurs eux aussi n’aiment parfois pas trop la science. Cette semaine une personne invitée sur FoxNews aux Etats-Unis a affirmé que les migrants venant d’Amérique centrale étaient porteurs de nombreuses maladies infectieuses. Scientifiquement et je parle ici comme pharmacien, c’est faux. On peut aussi citer les “anti-vaccins” parmi certains groupes conservateurs ou des chrétiens qui prennent la Création du monde au sens un peu trop littéral. On pourrait aussi parler du climat où le débat semble presque impossible entre conservateurs (en tout cas américains) et progressistes.

Bref, de gauche à droite, du progressisme au conservatisme, la science est surtout utilisée comme outil pour servir leur idéologie, de moins en moins pour véritablement rechercher la vérité. Surtout quand la vérité dérange et s’avère politiquement incorrecte, par exemple en général (notez bien l’adverbe) les hommes pourraient être de meilleurs entrepreneurs à cause de la testostérone et les femmes de meilleurs parents pour prendre soin d’un enfant ? Mais peut-on encore le dire en 2018 ?

Le 1er novembre 2018 (version de 16h18). Par Xavier Gruffat (Romanvie.ch)

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Observação da redação: este artigo foi modificado em 01.11.2018

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