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Le soutien mutuel aide le couple à se sentir mieux compris (étude)

Il existe un lien significatif entre le cortisol et le soutien social dans les couples selon une étude de l’Université de Binghamton, Université de l’État de New York, publiée le 08 avril 2024 dans le Journal of Social and Personal Relationships (DOI : 10.1177/026540752412297). En effet, les couples se sentiraient mieux compris et pris en charge lorsque leurs partenaires font preuve d’un soutien positif. Cet état émotionnel se traduit par un niveau moindre de cortisol, l’hormone du stress, dans l’organisme.

Le soutien mutuel aide le couple à se sentir mieux compris

Rôle clé de la communication  

Au sein du couple, une bonne communication se base sur l’empathie, l’écoute active et la compréhension de ce que l’autre essaie d’exprimer. Ce n’est pas toujours facile et pourtant il s’agit de l’un des piliers qui permettent aux partenaires de trouver l’équilibre et de renforcer le lien conjugal. Cette étude menée auprès de 191 couples hétérosexuels mariés a permis de déterminer l’importance du soutien social grâce à sa faculté à faire baisser le taux de cortisol, l’hormone associée aux réactions de stress.

Dans le cadre de cette étude, les couples ont discuté de questions personnelles sans rapport avec leur mariage pendant 10 minutes. Les chercheurs ont ensuite analysé leur communication pour y déceler des exemples de soutien social positif et négatif donné et reçu. Ils ont évalué la façon dont les participants percevaient le soutien reçu et ont recueilli des échantillons de salive pour évaluer les niveaux de cortisol.


Les résultats ont montré que les épouses qui recevaient un soutien à connotation négative se sentaient moins comprises, validées et prises en charge par leur partenaire. Cette perception avait un effet d’amplification du stress, c’est-à-dire que le cortisol augmentait au cours de l’interaction. Au contraire, les couples qui se sentaient davantage compris, validés et pris en charge lorsque leur partenaire offrait un soutien plutôt positif, avait un niveau plus faible de cortisol au cours de la communication.

Comportements particuliers dictés par la perception globale

De manière inattendue, les chercheurs ont aussi constaté que les niveaux de stress biologique avant l’interaction semblaient prédire avec précision la manière dont les couples agiraient et percevraient les interactions. La perception globale de la réactivité du partenaire influence ainsi l’évaluation du sentiment d’être compris, valorisé et pris en charge. La façon dont chaque partenaire perçoit l’interaction est fortement associée au degré de soutien et de réactivité qu’il estime être le sien de façon plus générale. Il est donc possible que les perceptions du degré de soutien d’un partenaire se construisent au fil du temps et découlent d’anciennes interactions et que l’image plus générale façonne les comportements particuliers, bons ou mauvais, qui peuvent être perçus au moment de discuter.

Il est également possible que différents types de comportements de soutien soient nécessaires pour différentes personnes confrontées à différents types de problèmes, et que l’examen de comportements spécifiques au sein des couples devienne alors moins pertinent. Quoi qu’il en soit, les personnes qui se percevaient comme ayant un partenaire qui les soutenait en général avaient tendance à avoir les niveaux de cortisol les plus bas au départ et après l’interaction. Les auteurs estiment que la compréhension de la manière dont les couples s’adaptent et se soutiennent mutuellement dans des situations stressantes peut offrir des indications précieuses pour renforcer les relations et le bien-être général. Cette recherche illustre parfaitement le verset 19 de la  Lettre de Saint Paul Apôtre aux Colossiens, chapitre 3 : « Maris, aimez vos femmes et ne vous aigrissez pas contre elles. » Il s’agit d’un verset qui nous invite traiter notre conjoint avec amour et respect, en évitant les conflits et les tensions inutiles. Il nous rappelle que la paix et l’harmonie sont essentielles pour maintenir une relation saine et épanouissante au sein du couple.



Le 22 avril 2024. Par la rédaction de Romanvie. Communiqué de presse en anglais de l’étude (via Eurekalert.org). Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay© 2024
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Observação da redação: este artigo foi modificado em 22.04.2024

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