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EDITORIAL – La polarisation de la société est nécessaire

EDITORIAL

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On entend parfois que la polarisation de la société, c’est-à-dire pour résumer un partage entre 2 pôles (ex. gauche contre droite, conservateurs contre progressistes) est dangereuse. Mais la réalité est qu’il s’agit d’une nécessité. Par exemple on est pour ou contre l’avortement, pour ou contre les casinos (par ex. le Brésil interdit les casinos), pour ou contre le suicide assisté, pour ou contre la peine de mort, pour ou contre des genres ou sexes bien définis (lire éditorial à ce sujet, sur la théorie des genres). Il n’est pas possible d’être non polarisé sur certains thèmes, c’est oui ou c’est non, basta.

Lignes bien marquées

C’est donc sain pour une démocratie comme la plus célèbre au monde, les États-Unis, d’avoir des camps clairs et bien marqués. C’est-à-dire les Républicains, conservateurs et de droite, avec comme relais les médias de l’empire Murdoch comme The Wall Street Journal et surtout FoxNews et puis de l’autre côté les Démocrates, de gauche ou du centre et progressistes, avec leur armée de médias comme The New York Times, The Washington Post ou CNN sans compter sur de puissants soutiens à la Silicon Valley comme Google, Facebook ou Apple ou de Seattle (Amazon). Ce qui est positif aux États-Unis est que les lignes sont bien marquées, ensuite dans une démocratie saine le citoyen choisit.

UDC

En Suisse malheureusement, mis à part l’UDC qui compte très peu de médias acquis à sa cause conservatrice, le choix pour le citoyen est beaucoup plus faible et moins marqué. Par exemple le PDC qui dit défendre le mariage homosexuel en tout cas à Genève (une émission Forum de la RTS de juillet 2018, interview avec Guillaume Barazzone) ne semble plus vraiment être un parti conservateur. Les 4 grands médias suisses (SSR avec RTS, Ringier, Tamedia et NZZ) sont tous des médias libéraux et progressistes, sans aucun doute. Est-ce qu’ils parlent de la loi sur l’avortement en Argentine comme le fait Romanvie.ch ? Non, preuve de leurs choix éditoriaux progressistes.

Bref, chers amis suisses, nous aussi n’allons pas échapper à toujours plus de polarisation comme aux Etats-Unis, c’est dans l’ordre des choses. Nous pouvons toutefois travailler pour avoir toujours des institutions fortes empêchant toute atteinte à la démocratie, en acceptant toute décision démocratique qu’elle nous plaise ou non. Je milite donc pour plus de polarisation en Suisse, car seulement parler d’une Suisse en terme économique (PIB, taux de chômage, dette) en oubliant les thèmes de société (suicide assisté, avortement, immigration) n’est pas sain pour un pays.


Souhait

J’ai toutefois un souhait, qu’on arrive en Suisse trouver certains compromis en faisant chacun de son côté (progressistes et conservateurs) de ne pas trop mettre d’huile sur le feu. Par exemple en ce qui concerne la théorie des genres.


Première version : Le 7 août 2018. Dernières mise à jour : version 1.2 (à 17h35, le 24 août 2018). Par Xavier Gruffat (fondateur de Romanvie.ch). Crédit photo : Romanvie.ch (Pharmanetis Sàrl).

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Observação da redação: este artigo foi modificado em 24.08.2018

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