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EDITORIAL : Les réponses du christianisme à la complexité du monde, à l’ère Trump

EDITORIAL - Automatisation et perte d'emploi, n'ayez pas peur !

MONTREUXLe débat actuel qui divise l’Occident est de savoir si des personnes en situation illégale (notez bien illégale, et on ne parle pas de réfugiés ici) notamment aux Etats-Unis doivent être déportées par exemple vers le Mexique par l’administration Trump. Personnellement je pense que oui, les personnes en situation illégale sans enfant doivent être déportées. Bien sûr les conditions du renvoi peuvent être améliorées, actuellement il semble que la situation soit un peu “inhumaine”. La raison de mon approbation à l’administration Trump est que les personnes qui sont rentrées de façon illégale aux Etats-Unis connaissaient dès le début les règles du jeu. Mais sortons un peu de ce débat très polarisé pour envisager davantage un éclairage chrétien sur notre monde tellement complexe. 

Dans la théologie chrétienne actuelle, en tout cas évangélique, les forces du Bien (Dieu) et du Mal (Diable) s’affrontent. L’Apocalypse, dernier livre de la Bible, montre clairement ce choc entre ces 2 forces.

La Suisse, pire que l’Islande 

Néanmoins, quand on est comme moi perfectionniste et cartésien on a de la peine à comprendre pourquoi et comment un pays aussi riche, organisé et théoriquement peu corrompu que la Suisse continue à avoir un marché de la drogue, par exemple à Lausanne, prospère. Pourquoi ce pays continue à “importer” ou en tout cas accepte des prostituées sans-papiers. En comparaison avec l’Islande, même en utilisant des proportions, la Suisse présente des statistiques sur la drogue, l’alcool et le tabac bien pire (voir cet article ici de la BBC) que la petite île du nord de l’Europe.
Si on revient au problème des personnes illégales, pourquoi est-ce que la Suisse accepte des personnes sans-papiers à Genève par exemple ? A nouveau, nous ne parlons pas ici de réfugiés, mais des migrants venant en Suisse pour des raisons économiques.


C’est difficile à comprendre pour des personnes perfectionnistes et du “bien” comme moi toutes ces largesses avec la loi, ce manque clair de rigueur. On pourrait presque parler de tolérance ou convivance avec le monde du crime organisé (trafic d’êtres humains, de drogue).
Si la loi est la loi, pourquoi ne pas clairement l’appliquer, c’est-ce pas cela faire le bien ?

Quel lien avec le christianisme ? Les forces du mal

C’est justement pour répondre à cette équation impossible, c’est-à-dire que les gouvernements créent des lois sur les personnes illégales et le trafic de drogue et les appliquent pas ou très peu, que j’en appelle à la théologie (en tout cas ma théologie) chrétienne.
Imaginer un monde presque parfait comme l’Islande est probablement presque impossible dans un pays au centre de l’Europe comme la Suisse. Le problème n’est pas un manque de volonté de personnes de bonne foi comme votre serviteur, et Dieu sait qu’il y en a beaucoup en Suisse, mais justement les forces diaboliques qui agissent dans l’ombre. Ces forces influencent notamment les journalistes, les “entrepreneurs” du crime organisé et les artistes par exemple d’Hollywood. Pour différentes raisons ces forces maléfiques veulent maintenir ces trafics, peut-être pour des raisons idéologiques ou simplement car ces individus consomment eux-même de la drogue ou des prostituées. Dans tous cas, que cela soit les drogués ou prostituées, il y a de terribles souffrances tout simplement ignorées par nos sociétés progressistes/libérales.

Ne portons pas toutes les misères du monde

Autrement dit, on doit accepter que le monde oscille entre le Bien et le Mal, c’est biblique (lire Apocalypse). Un monde plein d’hypocrisies également. Cela ne veut pas dire qu’on ne doit rien faire, mais acceptons que certains individus ne veulent pas résoudre les problèmes de notre monde, justement à cause de l’influence du diable. Il est bien de s’indigner, mais ne portons pas toutes les misères du monde car Jésus l’a déjà fait pour nous, en mourant pour nos péchés. C’est pour le moment ma meilleure analyse pour comprendre et “tolérer” ce monde corrompu, y compris en Suisse.


Le 22 février 2017. Par Xavier Gruffat.

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Observação da redação: este artigo foi modificado em 22.02.2017

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