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Wokisme : la vraie science est véritablement menacée, grave danger

Dans un article qui fait froid dans le dos, la biologiste évolutionniste d’origine brésilienne Luana Maroja, écrit le 7 novembre 2022 qu’il y a actuellement une menace existentielle pour faire de la bonne science. Elle relève qu’il y a quelques années les critiques et menaces venaient surtout de la droite conservatrice religieuse avec leur concept de créationnisme (qui au passage n’est pas forcément faux selon certains scientifiques, autre sujet) mais que depuis environ 2018 en tout cas pour elle les dangers pour la liberté scientifique viennent de la gauche radicale (wokisme et notamment la fameuse cancel culture). Elle estime même qu’il y actuellement une claire menace concernant la liberté académique, ce qui à mes yeux de scientifique (dipl. de l’EPFZ) est très grave. Un effondrement de la science est tout simplement possible.

Liberté d’expression, deux menaces

Elle a essayé d’adopter le Chicago Statement, des règles permettant la liberté d’expression sur les campus américains mais certains étudiants se sont révoltés. Selon Mme Maroja, les menaces sont doubles, autant au niveau de l’enseignement (teaching) que de la recherche (research).

Biologie basique

Elle relève un point très intéressant, des plantes aux humains les sexes sont définis par la taille de leurs gamètes, c’est-à-dire de leurs cellules reproductrices. Chez l’homme, un ovule est 10 millions de fois plus gros qu’un spermatozoïde. Il n’y a aucun chevauchement et c’est complètement binaire.
Mais dans certains cours de biologie pour débutants, les enseignants américains disent aux étudiants que les sexes – pas le genre, le sexe – se situent sur un continuum. Au moins un collège qu’elle connaît enseigne avec la “licorne du genre” et informe les étudiants qu’il est stupide de penser que les humains existent en deux sexes distincts et discrets.

Inclusifs, et menteurs ?

Des articles publiés (voir exemple ici) demandent aux scientifiques d’être “inclusifs” en limitant la discussion sur le sexe aux quelques espèces d’algues et de protistes (comme les amibes) qui ont des gamètes de taille égale – même lorsque cela n’a aucun rapport avec un animal ou une plante vasculaire.

Autre grave exemple


En psychologie et en santé publique, de nombreux enseignants ne disent plus “homme” et “femme”, mais utilisent l’expression alambiquée “personne avec un utérus”. Mme Maroja connaît un collègue qui, lors d’une conférence, a été critiqué pour avoir étudié la sélection sexuelle féminine chez les insectes parce qu’il était un homme.

Exemple en médecine

Dans son livre “La religion woke” (chez Grasset), l’auteur Jean-François Braunstein relève que si les idées woke s’imposent dans les facultés de science et de médecine, on peut craindre à terme un effondrement de la science. Il relève dans une interview accordée au magazine suisse catholique Echo Magazine (novembre 2022) que les étudiants en médecine de l’Université du Minnesota ne prêtent plus le serment d’Hippocrate, mais s’engagent à lutter contre “le suprématisme blanc, le colonialisme et la binarité sexuelle”.

Toujours moins de liberté


Dans cette époque de “guerre aux sorcières” de plus en plus d’enseignants et professeurs américains doivent surveiller leur langage, éviter de parler de sexe ou genre. Ce qui limite fortement la spontanéité du corps enseignant.

NIH, recherche américaine

Certaines subventions américaines se concentrent presque exclusivement sur l’identité, car les agences fédérales, telles que la National Science Foundation (NIH), offrent désormais un surplus de subventions dans le but “d’élargir la participation des membres de groupes qui sont . . . actuellement sous-représentés” – au lieu de financer des recherches pour répondre à des questions scientifiques explique Mme Maroja.

Le 8 novembre 2022. Par Xavier Gruffat (fondateur de Romanvie.ch)

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Observação da redação: este artigo foi modificado em 08.11.2022

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