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Roche : nouveau feu vert aux USA pour le diagnostic du cancer par IA

GENEVELe géant pharmaceutique suisse Roche a décroché un nouveau feu vert aux Etats-Unis pour son dispositif de diagnostic numérique piloté par IA pour le cancer du poumon. Le Ventana TROP2 (EPR20043) obtient le statut de percée thérapeutique de la part du gendarme américain du médicament (FDA).

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Roche : nouveau feu vert aux USA pour le diagnostic du cancer par IA

Ce dispositif de diagnostic et de prescription est un test d’immunohistochimie (IHC) combiné à un algorithme de pathologie numérique pour déterminer le traitement du patient, peut-on lire dans le communiqué diffusé mardi.

L’appareil utilise une analyse d’image basée sur l’intelligence artificielle (IA) “avec un niveau de précision diagnostique impossible à atteindre avec les méthodes manuelles traditionnelles”, souligne le groupe.

L’algorithme est basé sur la plateforme de pathologie assistée par ordinateur “Quantitative Continuous Scoring” (QCS) développée par le concurrent AstraZeneca.

L’appareil analyse des images de cancers du poumon non à petites cellules (CPNPC) colorés par TROP2 afin de calculer un score TROP2 quantitatif. Un pathologiste qualifié est chargé de vérifier la qualité de la coloration et de l’image, ainsi que la sensibilité et la précision de la détection des tumeurs, en conjonction avec l’examen histologique, les informations cliniques pertinentes et les contrôles appropriés.

Suite à l’évaluation du pathologiste, l’algorithme TROP2 détecte indépendamment les cellules tumorales et génère des mesures associées de l’intensité de la coloration TROP2 IHC dans la membrane et le cytoplasme pour calculer le score du rapport membranaire normalisé. L’algorithme classe ensuite le statut TROP2 comme positif ou négatif sur la base du seuil NMR prédéfini.

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Le 29 avril 2025. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Conseil d’Etat: Franziska Biner élue dès le premier tour

SIONFranziska Biner (Le Centre du Haut-Valais) a créé la surprise en obtenant la majorité absolue au premier tour de l’élection au Conseil d’Etat. La Zermattoise a devancé Christophe Darbellay (Le Centre), Mathias Reynard (PS), Franz Ruppen (UDC) et Stéphane Ganzer (PLR).

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Selon les résultats définitifs, Franziska Biner a obtenu 51’149 voix, soit 729 suffrages de plus que la majorité absolue. La députée au Grand Conseil a devancé son colistier Christophe Darbellay (2e, 41’376) de près de 10’000 voix.

Quatre ans après le retrait de la Socialiste Esther Waeber-Kalbermatten, Franziska Biner est la deuxième femme à entrer au gouvernement valaisan.

Conseil d'Etat: Franziska Biner élue dès le premier tour

Le Centre: stratégie gagnante

Plébiscitée dans la partie germanophone du canton, la nouvelle élue réalise un score canon dans le Valais romand où elle n’a été devancée que par Mathias Reyanard. Si le ticket du Centre a parfaitement fonctionné, Christophe Darbellay n’en termine pas moins que quatrième dans la partie francophone du canton, également devancé par Stéphane Ganzer (PLR).

Mathias Reynard (PS) termine à la troisième place (41’368), devant Franz Ruppen (UDC, 37’341). Le socialiste est sorti en tête tant à Martigny, Monthey qu’à Sion. Parmi les villes, seule celle de Naters – dont il fut président de commune -, a voté prioritairement pour le politicien UDC. Comme pour Franziska Biner, le conseiller d’Etat sortant a profité du soutien des électeurs du Haut-Valais pour conserver une bonne marge d’avance sur Stéphane Ganzer.

Regards tournés vers les écologistes

Cinquième, Stéphane Ganzer (32’692 voix) a comptabilisé de 13’152 suffrages de plus que l’écologiste Emmanuel Revaz (19’540). Le citoyen de Salvan et les cadres de son parti ont jusqu’à mardi, pour choisir de se lancer ou non dans un second tour prévu le 23 mars.

Le libéral-radical a fait mieux que son adversaire écologiste dans tous les districts, à l’exception de celui de Saint-Maurice où Emmanuel Revaz est domicilié. Le citoyen de Salvan a notamment concédé près de 5000 voix dans le district de Sierre. Premier tant à Crans-Montana qu’à Sierre justement, Stéphane Ganzer s’est encore classé deuxième à Martigny mais avant-dernier dans le Haut-Valais.

Le taux de participation a atteint 45,57% contre 60,84% en 2021. Il s’agit du plus important taux d’absentéisme de l’histoire du Valais pour des élections cantonales.

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Le 2 mars 2025. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Asile – L’UDC fustige “le chaos de l’asile” et la politique de Beat Jans

CHEVRILLES FR L’UDC a dénoncé mardi la situation en matière d’asile à l’occasion d’une conférence de presse donnée pour les “200 jours du conseiller fédéral Beat Jans”, en charge du dossier. “Le chaos a pris une ampleur insupportable pour la population suisse”, estime le parti.

L’UDC a convié pour en parler la presse à Chevrilles (FR), à proximité du Centre fédéral pour requérants d’asile de la Gouglera. Les intervenants, au rang desquels son président et conseiller national schwytzois Marcel Dettling, ont déploré une “augmentation massive des cambriolages, des vols et des actes de violence”.

“Les jeunes filles n’osent plus prendre les transports en commun”, ont déploré les représentants du plus grand parti de Suisse. Selon eux, “les demandeurs d’asile pénètrent dans les maisons, les appartements et les magasins”. Et les vulgarités, le harcèlement et les interventions de la police sont devenus monnaie courante.

“La politique d’asile actuelle représente un danger pour le pays et le peuple”, a averti Marcel Dettling. “L’UDC a des solutions, des solutions du peuple”: limiter l’immigration et expulser systématiquement les étrangers criminels, notamment. Le parti vient de lancer une initiative “pour la protection des frontières”.

Pas un hasard

L’UDC Suisse n’a donc pas choisi Chevrilles au hasard. “La situation dans cette commune de la campagne fribourgeoise, qui était jadis très visible, est emblématique de la folie de l’asile qui règne dans notre pays”, a dénoncé le parti. “Son centre d’asile est devenu une charge insupportable pour la population locale.”

La Singine, seul district entièrement germanophone du canton de Fribourg, souffre “du fait que chaque année, des dizaines de milliers de migrants demandeurs d’asile arrivent en Suisse avec des bandes de passeurs criminels et sont simplement répartis dans les communes”.

Dans une réponse à une question de deux députés UDC, le Conseil d’Etat fribourgeois avait reconnu en juin dernier “une recrudescence significative de délits commis par une minorité de requérants d’asile” en 2023. Il s’agit essentiellement de mauvais comportements liés à l’incivilité, mais aussi de vols et, “dans une moindre mesure”, d’actes de violence, souligne-t-il.

Cette situation concerne l’ensemble du canton, mais principalement le Grand-Fribourg, dont ne fait pas partie le centre de la Gouglera. Les auteurs du cambriolage d’une boulangerie de Planfayon en janvier 2023, évoqué par les députés, venaient par ailleurs d’un foyer du canton de Berne, et non de celui de la Gouglera.

Asile - L'UDC fustige "le chaos de l'asile" et la politique de Beat Jans

“Population épuisée”

L’UDC a profité de l’occasion pour stigmatiser Beat Jans. Elle s’est attaquée aux “annonces audacieuses” du ministre de justice et police, qui “n’ont pas été suivies d’effets”. Le conseiller fédéral bâlois “poursuit sans interruption le chaos de l’asile de sa prédécesseure et collègue socialiste Elisabeth Baume-Schneider”, a constaté Marcel Dettling.

“L’invasion illégale de l’asile se poursuit sans frein”, a continué le nouveau président de l’UDC, en poste depuis fin mars. “L’acceptation par la population est épuisée. Les gens attendent une réaction du Conseil fédéral et de Beat Jans”, a complété le conseiller national fribourgeois Nicolas Kolly.

La conférence de presse se tenait d’ailleurs dans la fromagerie du frère de ce dernier. Le conseiller national thurgovien Pascal Schmid a lui décortiqué les annonces de Beat Jans. Il a cité la procédure de 24 heures, qui “s’avère être un coup marketing”, et la lutte ciblée contre la criminalité en matière d’asile, “inefficace” à ses yeux.

Contacté par Keystone-ATS, le Département fédéral de justice et police (DFJP) a rejeté la critique avançant que les procédures de 24 heures pour les requérants d’asile sans réelle perspective d’asile durent au moins un mois. Les procédures durent nettement moins d’un mois. Entre mai et juin, soit depuis l’introduction de la procédure de 24 heures dans toute la Suisse, la durée a été en moyenne de douze jours.

L’année précédente, elle était de 51 jours, ce qui montre une réduction de la durée de plus de 75%. Les 24 heures se réfèrent en outre aux étapes essentielles de la procédure que le Secrétariat d’Etat aux migrations effectue dans ce délai.

Imposer ses règles

Au lieu de faire baisser le nombre de demandes, le regroupement familial est facilité, a noté Pascal Schmid. Conseillère nationale zurichoise, Barbara Steinemann a déploré quant à elle l’opacité concernant les coûts de l’asile, 3,5 milliards de francs en 2023, dans un contexte de réduction des dépenses de la Confédération.

Le DFJP a répondu que 2023 avait été une année extraordinaire en raison des Ukrainiens à protéger. Sur les 3,5 milliards, 1,3 était consacré à l’Ukraine.

Enfin, le conseiller national Gregor Rutz a présenté à la presse le nouveau document de fond de l’UDC Suisse intitulé “Bilan du conseiller fédéral Beat Jans: 200 jours d’échec”. Le texte analyse “minutieusement” causes, problèmes et échecs de la politique suisse en matière d’asile et de migration, a expliqué l’élu zurichois.

“Il manque à la fois un concept et la force d’imposer ses propres règles”, a dit Gregor Rutz. “Au lieu de réfléchir à la façon de barrer les routes migratoires, le Conseil fédéral veut signer le pacte de l’ONU sur les migrations”, a-t-il illustré. Bref, “Beat Jans ne fait pas son travail”, a résumé Marcel Dettling.

Le DFJP assure être en “contact constant” avec les partis et organisations. Il affirme tenir compte de leurs propositions lors de l’élaboration de solutions.

Le 30 juillet 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Etats-Unis – L’avortement au coeur du duel Trump-Biden

Par Camille Camdessus, AFP

WASHINGTONDeux ans après un arrêt historique de la Cour suprême, l’avortement s’est imposé comme un thème incontournable du match entre Donald Trump et Joe Biden, avec des voyants rouges pour le camp républicain.

Le 24 juin 2022, la Haute cour, profondément remaniée par l’ancien président, a annulé son arrêt qui garantissait le droit fédéral des Américaines à avorter, rendant à chaque Etat sa liberté de légiférer sur la question.

Le jour même, de premiers Etats interdisaient les interruptions de grossesse sur leur sol, forçant des cliniques à fermer en urgence ou à déménager sur des terres plus accueillantes.

Le pays est désormais fracturé entre la vingtaine d’Etats ayant décrété des interdits ou de fortes restrictions, principalement situés dans le Sud et le centre, et ceux des côtes, qui ont adopté de nouvelles protections.

La décision du temple américain du droit a aussi eu de profondes répercussions politiques: depuis l’arrêt de la Cour, les conservateurs ont perdu quasiment chaque référendum ou scrutin qui évoquait la question de l’avortement. Et ce, même dans des Etats qui leur sont d’habitude largement acquis, comme l’Ohio, l’Alabama ou le Kansas.

Au cours des deux dernières années, “le mouvement pro-avortement a découvert que les Américains se souciaient bien plus de ce droit qu’ils ne l’avaient anticipé”, relève la professeure Mary Ziegler de l’Université de Californie, Davis. “Et donc ils essaient de tirer parti de cette situation par le biais d’initiatives électorales”, explique-t-elle à l’AFP.

Etats-Unis - L'avortement au coeur du duel Trump-Biden

Kamala Harris en première ligne

Les démocrates capitalisent sur ce dossier brûlant, espérant ainsi capter de précieuses voix, notamment chez les femmes et les jeunes, pour la présidentielle de novembre.

Le président Joe Biden, un catholique pratiquant longtemps frileux sur la question, est lui-même devenu un champion du droit à l’avortement, ce qui lui vaut d’être soutenu par plusieurs organisations de planning familial dans sa campagne pour un second mandat.

Sa colistière, Kamala Karris, première femme à accéder à la vice-présidence des Etats-Unis, sillonne le pays depuis des mois pour mobiliser les démocrates sur le sujet.

La quinquagénaire est devenue mi-mars la première vice-présidente à se rendre dans une clinique effectuant des avortements, dans le Minnesota.

Elle sera lundi dans l’Arizona. Cet Etat de l’Ouest américain est l’un de ceux qui sont les plus susceptibles de peser dans la présidentielle. Il a été secoué ces derniers mois par de vifs débats autour d’une loi de 1864 qui interdisait quasiment tout avortement, finalement abrogée par sa gouverneure démocrate.

A travers le pays, les démocrates ont aussi encouragé l’organisation de mini-référendums sur l’avortement dans plusieurs Etats décisifs, afin qu’ils soient tenus le même jour que l’élection présidentielle.

Leur logique est simple: les voix pro-avortement pourraient grandement profiter à Joe Biden et mobiliser des électeurs et électrices qui auraient autrement pu être tentés de snober le scrutin.

Trump délibérément ambigu

Les démocrates sont confortés dans leur raisonnement par une multitude de sondages. Selon une enquête d’opinion de Fox News publiée mercredi, 47% des électeurs considèrent la question de l’avortement comme “extrêmement importante” pour départager Joe Biden et Donald Trump.

Sur l’avortement, Donald Trump, qui ne rate pourtant pas une occasion de rappeler que c’est par ses nominations de juge que la Cour suprême a effectué son revirement historique, est désormais délibérément ambigu.

“Il faut suivre son âme et conscience sur cette question, mais n’oubliez pas qu’il faut aussi remporter des élections”, a-t-il déclaré dans une vidéo début avril.

Le candidat républicain ne fait par exemple pas campagne sur une très impopulaire promesse d’interdiction de l’avortement dans tout le pays au travers d’une loi fédérale, comme le voudrait la droite religieuse.

“Le mieux que vous puissiez faire si votre position est impopulaire… c’est de ne pas la clarifier”, souligne la professeure Mary Ziegler.

Joe Biden, qui affiche une cote de confiance anémique, ne se privera sûrement pas d’attaquer son adversaire sur la question lors du premier débat entre les deux hommes jeudi soir.

Le 24 juin 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Salon du Livre – Le Salon du livre attire 63’000 curieux sur cinq jours à Genève

BERNE Le Salon du livre de Genève, qui a fermé ses portes dimanche après cinq jours d’activité, a attiré plus de 63’000 personnes. Ce chiffre témoigne d’un “intérêt manifeste pour le livre” et de la pertinence de la formule choisie, selon les organisateurs.

Un succès qui confirme le “rôle incontournable” de cette grand’messe annuelle du livre en Suisse romande qui rassemble lecteurs, auteurs et éditeurs, détaillent les organisateurs dans un communiqué. D’après eux, les près de 300 exposants présents à Palexpo tirent un “bilan très positif” de la manifestation.

L’édition 2024 a mis à l’honneur un trio de vedettes romandes: l’autrice de BD Léonie Bischoff, l’auteur du best-seller “La Vérité sur l’affaire Harry Quebert” Joël Dicker et Elisa Shua Dusapin, dont le roman “Hiver à Sokcho” sortira bientôt au cinéma. Ils ont eu un bonheur “palpable” à rencontrer leurs lecteurs et lectrices, selon les organisateurs.

Plus de 600 autres plumes de la sphère francophone ont fait le déplacement de Suisse, de France, du Québec, de Belgique et de plusieurs pays africains.

Salon du Livre - Le Salon du livre attire 63'000 curieux sur cinq jours à Genève

Echanges et débats thématiques

Le programme a mêlé séances de dédicaces et échanges entre les écrivains et leur public ainsi que des rencontres polar organisées en collaboration avec le festival lyonnais Quais du Polar. Des débats ont aussi été organisés sur des thèmes tels que géopolitique, intelligence artificielle, question féminine et migration.

Enfin, “très attaché au fait de permettre aux acteurs et actrices de la chaîne du livre de tisser des liens”, les organisateurs du salon ont proposé deux débats destinés aux professionnels sur la manière de rendre les jeunes “accros” à la lecture et sur les défis de l’intelligence artificielle pour le monde de l’édition.

Le 10 mars 2024. Source : Keystone-ATS (Romanvie.ch est client de l’agence). Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay