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Mathématique : le danger des moyennes, exemple intéressant

SAO PAULOBaser ses analyses et réflexions sur une moyenne peut s’avérer dangereux comme le montre l’exemple ci-dessous. Au Brésil le nouveau gouvernement Bolsonaro est en train de travailler sur la réforme des retraites qui plombe l’économie brésilienne.

Une personne a argumenté que les personnes pauvres, notamment les hommes en cas de retraite à 65 ans (comme c’est prévu même s’il y a des cas particuliers de partir à la retraite avant suite aux années de cotisation), ne pourraient pas profiter de la retraite à 65 ans, car la moyenne d’âge de décès dans les favelas (quartiers pauvres) est en moyenne de 65 ans en tout car pour la métropole de São Paulo et ses environ 20 millions d’habitants. Autrement dit, un homme de condition modeste n’aurait jamais de retraite, car il serait mort le jour ou année de la toucher.

Espérance de vie et mortalité infantile 

Sauf qu’il a un piège. Dans les quartiers pauvres ou favelas il y a un taux d’homicides des jeunes hommes relativement élevé. Et il s’agit souvent d’hommes jeunes de moins de 30 ans qui meurent dans ces cas de violence. Ainsi si on parle d’espérance de vie à la naissance on arrive effectivement à 65 ans mais si on parle d’espérance de vie à 30 ans, ces mêmes hommes ont une espérance de vie de 70 ans ou plus. La mortalité infantile est aussi plus élevée dans les quartiers pauvres que riches. Bref, en faisant sortir des statistiques ces jeunes hommes morts de moins de 30 ans par violence ou les cas de mortalité infantile, la moyenne qui nous intéresse pour le calcul de l’âge de la retraite monte soudainement de plus de 5 ans à 70 ans ou plus.

Chiffres bien maîtrisés

Bref, il est important d’avoir une bonne maîtrise des chiffres pour que l’adage stupide “on fait dire aux chiffres ce que l’on veut” n’ait plus de raison d’être. Car sans chiffres et statistiques fiables il est impossible de gouverner et prendre les bonnes décisions. On le voit avec le gouvernement Trump aux Etats-Unis qui s’est récemment embrouillé sur une histoire de chiffres (nombres de criminels ayant passé la frontière sud avec le Mexique). Le gouvernement américain a dû faire machine arrière comme on dit.

Le 12 janvier 2019 (version 1.1). Par Xavier Gruffat (Romanvie.ch). Source : Folha de S.Paulo

Israël, un pays politiquement intéressant pour la Suisse

BERNEIsraël est un pays qui devrait être plus couvert par les médias suisses, et pas seulement pour le conflit avec la Palestine. En effet, Israël a une population très proche de la Suisse (un peu moins de 9 millions d’habitants) et a une économie très tournée sur les start-up avec l’innovation et les Etats-Unis. De plus, au niveau politique Israël est traversé par des courants progressistes (libéraux) et conservateurs, parfois très conservateurs avec les juifs orthodoxes. Il est vrai toutefois que la Suisse, à part quelques milliers d’évangéliques et catholiques conservateurs, reste assez éloignée des orthodoxes juifs et a plus un conservatisme qu’on peut qualifier de “light”. Mais c’est ce mélange complexe qui fait d’Israël un pays intéressant à étudier, car comparer les 330 millions d’habitants des Etats-Unis ou même le presque 70 millions de Français avec la petite Suisse fait souvent peu de sens. Bref, notre exemple de société comme source d’inspiration peut être Israël. En plus n’oublions pas qu’il y a de nombreux musulmans et chrétiens dans ce pays du proche Orient, ce qui se rapproche de la Suisse en terme d’immigration. Israël compte en 2019 environ 75% de Juifs, mais une partie ne se considère pas comme religieuse. Comme certains Français qui se disent catholiques sans presque ne jamais aller à l’église. 

Libéraux

A Tel-Aviv notamment, on trouve un nombre élevé de familles LGBT+ et une partie significative de la population peu religieuse. La ville est connue pour ses nombreuses start-ups. L’avortement est légalisé en Israël. Tel-Aviv représente si on résume et simplifie la partie progressiste du pays. A Jérusalem par contre, on compte davantage de personnes très religieuses et donc une vision plus conservatrice parfois “biblique” du monde.

Orthodoxes

Un peu moins de 10% (9% pour être précis) de la population d’Israël se définit comme très religieuse ou ultra-orthodoxe. Ces Juifs ont une vision bien sûr plus conservatrice de la société et influencent sur le gouvernement actuel de droite.

Mariage et transports publics

Bien qu’Israël se définisse comme un pays moderne ou libéral sur certains aspects comme on l’a vu plus haut, il n’existe pas de mariage ou divorce civil dans ce pays. De plus, le samedi (sabbat), il n’y a pas de transports publics.

Lire aussi : La nouvelle grande amitié entre les évangéliques et juifs orthodoxes américains

Article écrit le 6 janvier 2019. Par Xavier Gruffat. Sources : The Wall Street Journal, Folha de S.Paulo. Crédit photo : Adobe Stock

Série sur le péché dans le Christianisme (partie 1)

Série sur le péché dans le Christianisme 

Le péché fait partie intégrante de notre société moderne basée premièrement sur la tradition judaïque puis en partie chrétienne pendant ces 2000 dernières années. Par exemple le droit avec le système de prison repose notamment sur le concept de péché. Mais pour les Chrétiens le péché représente bien plus et s’avère un fondement théologique très important. Parfois il peut devenir une véritable obsession comme cela a été le cas de Martin Luther il y a plus de 500 ans qui n’avait aucune assurance d’être sauvé (vie éternelle) malgré une tentative pour le moine allemand de pécher le moins possible. Car comment être en paix avec Dieu alors que tous les jours on se tourne (nouveau) pécheur par nos actes ou par omission ? L’Apôtre Paul, si influent dans le christianisme en écrivant un tiers du Nouveau Testament, rappelle dans le chapitre 3 de l’Epitre aux Romains en citant le Psaumes 14 (versets 1 à 3) qu’il n’y a pas de juste même pas un seul. Clairement chacun des presque 8 milliards d’êtres humains est pécheur. Dans cette série d’articles essayons de mieux comprendre le péché en abordant plusieurs aspects de la tradition judéo-chrétienne en partant du péché originel, en abordant les 7 péchés capitaux en passant par Martin Luther et des grands artistes comme Jérôme Bosch (El Bosco en espagnol), à Lucifer jusqu’au rôle central de la sexualité, de l’argent et surtout de l’orgueil. La grande question qui reste en partie sans réponse est pourquoi choisit-on souvent l’option de pécher, c’est-à-dire de commettre une erreur, alors qu’on peut/pourrait faire le bon choix (ex. dire la vérité au lieu de mentir, aimer au lieu de détester, avoir un désir pour le conjoint plutôt qu’une personne externe) ? 

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Le « péché originel »

L’Apôtre Paul définit clairement le péché original au chapitre 5 verset 12 des Romains en faisant un parallèle entre le premier homme Adam et Jésus-Christ : « … de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort a passé sur tous les hommes, parce que tous ont péché… » La première femme Eve, sous l’influence du serpent (diable, surtout en théologie chrétienne et moins judaïque) a mangé le fruit défendu et a convaincu Adam de faire de même. Dans Genèse chapitre 2 verset 17 on peut lire : « …mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.» Il s’en est suivi l’entrée du péché dans le monde avec pour principale finalité de chaque être humain la mort, c’est ce qu’on nomme « péché originel ».  Pour les Chrétiens, le seul moyen de lutter contre le péché originel afin d’avoir la vie éternelle est de croire en Jésus-Christ, mort sur la croix pour nos péchés et qui nous justifie (sauve) en nous faisant miséricorde. Paul dans Romains chapitre 7 verset 24 explique : « Malheureux que je suis ! Qui me délivra de ce corps de mort ? Grâce soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre seigneur ! » Autrement dit, Jésus-Christ comme Sauveur met fin au cycle commencé par Adam.

Tradition judaïque

L’intellectuel brésilien Leonardo Karnal explique dans l’un de ses livres parlant justement du péché que dans la tradition judaïque dite interprétative (Midrash), Dieu se présente dans les premiers chapitres sur la Création (Genèse dans La Bible) avec des attributs de miséricorde et de justice. L’équilibre de ces 2 attributs divins s’avère important, car si Dieu était seulement miséricorde (Midat Harachamim) il y aurait beaucoup trop de pécheurs et si Dieu était seulement justice (Midat Hadin) personne ne pourrait survivre. Dans le Psaumes 130 verset 3, on peut lire : « Si tu gardais (le souvenir) des fautes, Éternel, Seigneur, qui pourrait subsister ? » L’Ancien Testament narre par exemple dans le livres des Juges la désobéissance du peuple juif, ce qui pousse Dieu à prendre des mesures. Il s’en suit des cycles d’orgueil et d’oubli de Dieu avec pour conséquence une punition divine puis ensuite une repentance et un retour progressif à Dieu. Comme le relève Etienne Lhermenault, Dieu a une volonté de sauver son peuple (les Juifs) de ses péchés.

Martin Luther

Un peu plus proche de nous, l’histoire de Martin Luther est intéressante. Ce désormais célèbre prêtre catholique à l’origine puis par la suite à la base de la fondation du protestantisme souffrait tout au fond de son âme. Car malgré tous ses efforts, comme le fait de jeûner de façon agressive, il n’avait aucune garantie d’être sauvé, c’est-à-dire d’avoir la vie éternelle. En lisant notamment l’Epitre aux Romains, il a compris que seulement la foi permettait d’être sauvé. Les oeuvres n’ont aucun impact direct mais sont pour résumer la conséquence de la foi. Dieu nous justifie par la foi en Jésus Christ puis pas sa grâce divine. Ces 2 concepts – Sola Fide (seulement la foi) et Sola Gratia (seulement la grâce) – ont ensuite été l’un des piliers du protestantisme (avec aussi l’importance des écritures  – Sola Scriptura – et d’autres aspects) puis des mouvements évangéliques modernes. Lire davantage à ce sujet

Leonardo Karnal affirme dans un de ses livres, non sans humour, que le péché est la seule création originale de l’homme.

Suite dans un prochain article

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Article mis à jour le 5 janvier 2019. Par Xavier Gruffat (fondateur de Romanvie.ch). Sources & Références : « Pecar e Perder » de Leonado Karnal, Editions Harpers Collins – La Bible, Nouvelle Version Segond Révisée, The Complete Guide to the Bible, Stephen M. Miller, Editions Barbour.
Crédits photos : Fotolia.com

Bolsonaro a pris ses fonctions à Brasilia sous très haute sécurité

SAO PAULO Le nouveau président élu du Brésil Jair Bolsonaro a pris ses fonctions le mardi 1er janvier 2019 dans la capitale brésilienne Brasilia. Vers 14h20 (heure de Brasilia, 17h20) Jair Bolsonaro a quitté la résidence officielle Granja do Torto dans un convois de voitures blindées qu’il occupait dans le nord de Brasilia pour rejoindre la cathédrale à Brasilia. Bolsonaro était notamment accompagné de sa femme Michelle. Les quatre grandes télévisions ou networks brésiliens ont transmis en direct, en tout cas à 15h19 (heure de Brasilia) la cérémonie de prise de fonction, soit la TV Globo, TV Record, SBT et Band. 

La sécurité pour cette prise de fonction à Brasilia était à son maximum, à cause de menaces terroristes reçues en décembre 2018. De plus, Bolsonaro a été victime d’un attentat au couteau en septembre 2018 pendant la campagne présidentielle.

Cathédrale 

Vers 14h50 (heure de Brasilia), Bolsonaro est arrivé dans la cathédrale de Brasilia (photo ci-dessous). Dans ce pays à majorité catholique mais avec une montée en puissance des évangéliques et athées, se rendre dans la cathédrale de la capitale fédérale est une habitude des présidents lors de la prise de fonction qui semble pour le moment ne pas faire polémique dans ce pays pourtant théoriquement laïc. Jair Bolsonaro est catholique mais sa femme Michelle est évangélique pratiquante. Jair Bolsonaro s’est fait baptisé en Israël dans le fleuve du Jourdain par un pasteur. Les plus de 30% d’évangéliques brésiliens ont voté en majorité pour Bolsonaro, dans la même logique que les évangéliques américains ont élu en grande partie Trump, en soutenant un agenda conservateur.

Vers 18h00 (heure de Brasilia) il a défilé dans une Rolls-Royce avec le toit ouvert sur quelques dizaines de mètres avec sa femme Michelle. La sécurité militaire et de police était à son maximum. Son fils était aussi dans la voiture.
A 18h09 (heure de Brasilia), au congrès national Bolsonaro a promis qu’il allait respecter la constitution.

Discours conservateur

Dans son discours officiel donné vers 18h15, Bolsonaro a rendu hommage à Dieu et aux valeurs conservatrices de la famille comme base d’une culture judéo-chrétienne, en s’opposant notamment aux théories du genre. Son ton était ferme et presque militaire, comme s’il était en campagne. Il a affirmé : “Je me mets devants toute la Nation, aujourd’hui, comme jour où le peuple a commencé à se libérer du socialisme, de l’inversion des valeurs, du gigantisme de l’état et du politiquement correct.”

Opinion favorable

Selon un sondage de la Folha de S.Paulo publié le 1er janvier 2018, la majorité des Brésiliens, 65%, sont optimistes en ce qui concerne Bolsonaro en estimant que son gouvernement sera excellent ou bon. La gauche est toutefois très remontée contre ce gouvernement conservateur.

Présence du 1er Ministre Israélien

Le 1er Ministre israélien Netanyahu est l’un des rares chefs d’états de première importance à être présent à la prise de fonction de Bolsonaro le 1er janvier 2019. Le 30 décembre 2018 à Rio de Janeiro, Netanyahu a affirmé dans un événement organisé dans un hôtel devant des pasteurs que les évangéliques étaient les meilleurs amis d’Israël. Cela dit, dans un séminaire à Sao Paulo qui s’est tenu fin 2018, l’intellectuel juif français Bernard-Henri Lévy (BHL) classé à gauche et proches des courants libéraux s’est montré violemment critique envers Bolsonaro en estimant qu’il était un danger pour les juifs. Comme quoi, une certitude qu’on a avec Bolsonaro est qu’il divise et ne laisse pas beaucoup de monde indifférent. D’autres chefs d’états ont marqué leur présence comme les présidents de l’Uruguay, du Portugal ou du Chili mais pas de l’Argentine. Romanvie.ch n’a pas pris connaissance d’une délégation de politiciens suisses.

Trump

Le président américain Trump a félicité le 1er janvier 2019 Bolsonaro, parfois appelé en France de “Trump des Tropiques”, pour son super discours.

Le 2 janvier 2019. Version de 16h29 (heure suisse) du 2 janvier 2019. Par Xavier Gruffat. Sources : Folha ds S.Paulo, TV Globo, Gospel Primem, Le Figaro. Crédits photos : Xavier Gruffat (Romanvie.ch).

Valais central : Plusieurs personnes blessées durant la nuit de la St-Sylvestre.

Durant la nuit, plusieurs personnes ont été blessées suite à l’explosion d’un pétard à l’intérieur d’un café à Evolène. A Erde, un jeune homme a été grièvement blessé suite à une chute de plusieurs mètres.

Valais central : Plusieurs personnes blessées durant la nuit de la St-Sylvestre.
Peu après minuit, un jeune homme âgé de 17 ans domicilié à Martigny, a fait une chute de plusieurs mètres dans un talus à Erde. Gravement blessé, il a été transporté par ambulance à l’hôpital de Sion.
Vers 04h00 ce matin, l’utilisation d’un engin pyrotechnique a fait plusieurs blessés à l’intérieur d’un établissement à Evolène. Ces personnes ont été touchées à des degrés différents par les éclats. Elles ont été acheminées dans les différents hôpitaux du canton pour y recevoir des soins. Leurs pronostics vitaux ne sont pas engagés.
Pour ces deux événements, le Ministère public a ouvert une enquête.
Source : Communiqué de la Police valaisanne. Le 02 janvier 2019.

Le pouvoir de la gratitude : 3 étapes clés vers le bonheur

Le pouvoir de la gratitude : 3 étapes clés vers le bonheurQue faut-il pour être heureux ? Existe-t-il des ingrédients secrets que nous devons connaître pour que notre vie soit réellement accomplie et comment vivre en permanence ce sentiment de bien-être et de satisfaction qui traduit le bonheur ? Les psychologues sont nombreux à formuler des théories pour nous aider à goûter à l’expérience d’une vie heureuse, mais est-ce qu’il en faut toujours autant pour se sentir bien et apprécier la vie telle qu’elle se présente à nous au quotidien ? Voici 3 étapes clés qui vous feront découvrir le bonheur grâce au pouvoir de la gratitude.

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1.  Soyez sensible aux plus petits bonheurs

Le bonheur est souvent défini comme un accomplissement de soi, un sentiment de satisfaction générale face à une vie qui a du sens et dans laquelle on a retrouvé sa place et sa raison d’être. Lorsqu’on se met en quête de ce bonheur parfait et sans nuages, le défi semble toujours difficile à réaliser, car pour aboutir à un état de plénitude complète et durable, il faut souvent franchir un long chemin parfois parsemé d’embûches. Certains baissent les bras et pensent que le bonheur et insaisissable tandis que d’autres continuent à persévérer dans l’espoir de goûter un jour à cette oasis de bonheur. Une telle quête est indéniablement louable et certains auteurs comme Spinoza le dit d’ailleurs « Tout le but de la vie, c’est que la joie prenne toute la place ».

Cependant, le bonheur n’a de dimension que celle que nous lui accordons. Si pour certains, le bonheur suprême est fondé sur le confort matériel, pour d’autres il est nourri par le partage et le don de soi. Et justement, savoir porter notre regard sur toutes les choses qui se passent dans notre vie quotidienne et donner de la mesure à celles qui nous font du bien, aussi minimes soient-elles est une excellente façon d’être heureux. La grâce de vivre une nouvelle journée en plus, de voir le soleil se lever et sentir ses rayons caresser notre peau, le plaisir de partager un repas en famille ou un café entre amis, de goûter à ce petit délice à laquelle on n’a pas su résister, de ne pas être arrivé en retard malgré les embouteillages, d’avoir rencontré une personne qui nous a souri, d’avoir de beaux enfants, d’avoir du travail, de manger à notre faim, d’avoir réussi une recette, d’avoir monté un meuble tout seul, d’avoir écrit cet article…, voilà autant de petits bonheurs que la vie nous offre tous les jours. Si nous sommes attentifs à ces petites choses qui nous font du bien, nous sommes sur la bonne voie, le bonheur est à portée des mains.

2.  Soyez reconnaissant pour chaque chose

Chercher le bonheur dans l’absolu nous expose au risque de le perdre ou de ne jamais le trouver. L’un des secrets d’une vie heureuse est de savoir trouver le bonheur dans chaque chose. Si nous avons de la gratitude pour ce soleil qui brille pour nous chaque jour sans que nous n’ayons à payer une facture, pour toutes les personnes qui nous entourent et qui nous aiment, pour nos cheveux qui ont poussé de quelques centimètres, pour nos plantes qui ont fleuri, pour un travail bien fait, pour chaque petite chose de notre vie, cette gratitude a le pouvoir de changer notre vie, notre regard, notre état d’esprit et nous procurer un bien-être et un bonheur authentique à vivre au quotidien.

Avoir de la gratitude envers Dieu, envers les autres et reconnaître nos petits exploits de tous les jours nous apporte de la joie. Le bonheur est là maintenant, dans notre présent, et c’est maintenant que nous devons aller le chercher pour le vivre pleinement. Attention, une vie heureuse et pleine de gratitude n’est pas une vie sans malheur, sans souffrance et sans difficulté. Notre capacité à apprécier les petits bonheurs nous offre la force de vivre dans l’imperfection, car c’est ça la réalité, le plaisir et les difficultés, voire les douleurs, cohabitent ensemble et nous devons y faire face avec courage pour atteindre nos objectifs et continuer à avancer.

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3.  Exercez-vous à être heureux !

Si le bonheur est un sentiment, pourquoi avoir besoin de s’exercer puisque cela doit apparaître tout seul et naturellement ? Oui, le bonheur est un sentiment de satisfaction et de bien-être, mais si nous n’avons pas l’habitude d’apprécier les petits bonheurs de la vie, si nous n’avons pas encore l’habitude de sourire à la vie et d’avoir de la gratitude pour ces petits instants de félicité qu’elle nous offre au quotidien, il est nécessaire de nous exercer avant que cela ne devienne une habitude et une façon de vivre. Pour expérimenter le pouvoir de la gratitude dans notre vie, les psychologues et les chercheurs nous conseillent de nous exercer en tenant un petit livret du bonheur. Il s’agit d’un carnet dans lequel nous pouvons écrire tous les jours 3 choses, et pourquoi pas plus d’ailleurs, qui nous fait plaisir au quotidien et de les lire juste avant de dormir. Il apparaît que cela aide à améliorer le sommeil, mais cet esprit positif procure également le bonheur grâce au regard nouveau que nous portons sur la vie et ce qui nous entoure.

La colère, la contrariété et les émotions négatives influencent nos émotions et notre perception de la vie. Cette méthode nous permet de prendre conscience du fait que la journée, la semaine, le mois, l’année, bref, l’ensemble de notre vie n’est pas si mauvais que cela. Il y a de nombreux petits bonheurs auxquels nous avons eu le plaisir de goûter et donc tout ne va pas si mal. La gratitude nous procure du bien-être, mais plus encore nous aide à voir les choses de manière positive et d’être plus généreux envers les autres. Si la gratitude nous fait du bien, elle apporte aussi du bonheur à nos proches, une raison de plus pour tenter l’expérience !

Par la rédaction de Romanvie.ch. Article mis à jour le 1er janvier 2019. Photo illustration : Fotolia.com

ESSAI – Pourquoi ou plutôt pourquoi ne pas s’abonner à un journal en 2018 ? Quelques pistes de réflexions

CONTENU EXCLUSIF ROMANVIE.CH

NEW YORK/SAO PAULOCes jours je me suis posé la question, pourquoi s’abonner à un journal papier ou online (en ligne) ou plutôt pourquoi ne pas s’abonner ? Il se trouve que j’habite la plupart du temps à Sao Paulo au Brésil, plus grande ville de l’Occident “chrétien”. Dans ce pays très peuplé, paradoxalement très peu de personnes lisent un journal et encore moins sont abonnés, probablement 1% ou moins de la population est abonnée à un journal. Le très puissant Editor Abril, qui édite notamment le magazine Veja (tiré à plus d’un million d’exemplaires il y a quelques années) est entré en faillite en 2018 et a été vendu en décembre 2018 pour mois de 30’000 francs, un montant symbolique, à une société spécialisée dans le redressement d’entreprises. En 2011 Abril faisait plus d’un milliard de dollars (3,15 milliards de Reais) de chiffre d’affaires avec presque USD 100 millions de bénéfices (183 millions de Reais) et en 2017 ce chiffre est tombé à moins de 300 millions de dollars (976 millions de Reais) de chiffre d’affaires et une perte colossale de presque 100 millions de dollars (332 millions de Reais). Fin 2018, le groupe avait une dette accumulée de 1,6 milliard de reais (au cours du 25 décembre 2018 environ 450 millions de francs suisses ou dollars américains). Le temps est très mauvais dans les médias brésiliens.
Je lis tous les jours le journal Folha de S.Paulo mais je ne suis pas abonné, je l’achète au numéro ou le lis dans les cafés. Bien sûr la culture brésilienne n’a pas grand chose à voir avec la culture suisse ou française. Cela dit, selon des informations que je dispose le nombre d’abonnés aux journaux en France a beaucoup diminué ces dernières années, merci Internet et Netflix. 

Beaucoup trop d’informations, Awareness

Ce que j’aime comme intellectuel est d’essayer de comparer les époques, j’ai 39 ans. Lorsque j’avais 10 ans, en 1989 il existait je crois encore un journal à Montreux (Suisse) où j’ai grandi, appelé La Presse Riviera Chablais. Je me rappelle que je le lisais, en tout cas le sport avec le football et les dessins de presse rigolos. A cette époque, soit il y a 30 ans Internet n’existait pas ou de façon embryonnaire, assez peu de personnes avaient le câble et la TV était probablement assez ennuyeuse. Ainsi, les gens par exemple les Montreusiens s’abonnaient à un journal pour passer le temps le soir, se divertir et peut-être s’informer. Mais en aucun cas je pense lire un journal avait une notion de communauté, hors au niveau régional et pour les morts (décès). Peu de gens savaient que le New York Times était plutôt à gauche (progressiste) et le Wall Street Journal plutôt à droite (conservateur). Probablement que cela n’intéressait personne, ce qui comptait était le résultat final à savoir si un politicien de gauche ou de droite était élu. L’orientation politique du journal avait moins d’impact, il faut dire que les journalistes à cette époque étaient bien sûr beaucoup plus conservateurs et moins polémiques. N’oublions pas que quand vous êtes un monopole, vous essayez de plaire un peu à tout le monde. La segmentation n’était pas encore un mot-clé très utilisé dans le marketing. Un concept intéressant en marketing moderne est l’Awareness, c’est-à-dire comment se distinguer dans un “bruit” et une montagne d’informations avec Internet. Les campagnes de Trump et Bolsonaro ont notamment gagné grâce à cette méthodologie. Pour les médias classiques, cet excès d’informations et un vrai cauchemar, car ils n’ont plus le monopole justement de l’Awareness. Ils sont devenus un parmi d’autres, en tout cas si le média n’arrive pas être le meilleur dans son domaine.

Concept d’appartenance, la secte

En 2018, justement avec tellement de sites d’informations, de médias sociaux comme Twitter, Facebook ou Instagram (pour les dessins, photos ou infographies) ou de TV sur le marché, les journaux imprimés ont beaucoup perdu de raison d’être. Autrement dit, on ne lit presque plus un journal pour se divertir ou s’informer. Pourquoi ? Si vous parlez anglais vous pouvez vous informer sur CNN ou FoxNews, si vous parlez français sur Le Figaro ou Le Monde pour les articles gratuits, en Suisse le 20 Minutes ou j’espère ce site Romanvie.ch. Il y a une telle abondance d’offres. Repartons en arrière à Montreux en novembre 1989. A cette époque vous n’aviez que quelques journaux pour vous informer. S’abonner faisait clairement sens, par manque de choix. Alors une question qu’on peut se poser, qui s’abonne encore aux journaux en 2018 à part des journalistes comme moi (je suis abonné forcément au Wall Street Journal) ? Mon hypothèse est que des journaux comme Le Temps et son éditeur Ringier l’ont bien compris, c’est pourquoi ils provoquent toujours plus et essaient d’être absolument anti-conservateur. Il savent que le lectorat conservateur dont je fais partie est totalement perdu, jamais je ne m’abonnerai au Temps. Mais par contre l’électorat progressiste qui a une certaine haine des conservateurs peut s’abonner, cela devient une sorte de raison d’être de soutenir un journal qui déteste le conservatisme. Un peu comme un club, comme une secte ou si je suis plus poli comme une religion. Les journaux en 2018 ne sont plus vraiment là pour informer mais reviennent à des journaux politiques comme dans les années 1920 ou 1930 en Suisse fortement marqués à gauche ou à droite, conservateur ou progressiste. Le journalisme redevient un combat, une guerre idéologique. Notez que je ne parle pas ici de journaux dits supra-régionaux comme en Valais Le Nouvelliste qui à mon avis fait un bon travail et sert une communauté régionale (le Valais romand).

Dommage…

Au fond c’est dommage, car avec cet état de fait les journaux comme Le Temps deviennent toujours plus illisibles en tout cas pour un conservateur comme moi, loin de la réalité, totalement partial. Bien sûr si on est objectif les journaux conservateurs comme The Wall Street Journal ou Le Figaro eux aussi ont des biais par exemple sur l’environnement ou la pauvreté. Bref, pour être bien informé en 2018 il faut lire de nombreux journaux, Le Figaro et Le Monde, Le Wall Street Journal et Le New York Times ou en Amérique latin la Folha de S.Paulo, la vérité étant probablement au centre. Maintenant peu de gens ont l’envie, le temps et l’argent de s’abonner à plusieurs journaux. Cela ne devrait pas aider les journaux à avoir plus d’abonnés.

Nains face à Netflix

Il est vrai qu’autant le New York Times et le Wall Street Journal sont des exceptions avec beaucoup d’abonnés surtout dans le digital, mais le New York Times le reconnaît, comparé à Netflix ce journal est un nain. Car même si on parle de 3 millions ou plus d’abonnés au NYT (print et digital), c’est rien ou peu pour une population américaine de plus de 300 millions de personnes et comparé au plus de 100 millions d’abonnés à Netflix. Sans compter que beaucoup d’abonnés au NYT sont des non Américains comme des Allemands qui lisent l’anglais et apprécient cette vision progressiste du monde.
Il y a aussi le fait que ces deux journaux new-yorkais (NYT et WSJ) comptent plus de 1000 journalistes à plein temps, certaines sources parlent de 2000 journalistes pour le Wall Street Journal, premier journal aux Etats-Unis en terme de tirage, et de 1500 pour le New York Times. Avec une équipe de 100 journalistes, il est très difficile de rivaliser avec eux.

Réinvention 

Bref, les médias actuels sont plutôt morts ou condamnés à rester en niche, car si c’est pour devenir une religion, les puissantes églises évangéliques ou bien sûr l’église catholique font bien mieux le job. Je ne dis pas que les médias doivent s’arrêter ou disparaître, mais il faudra probablement qu’on repense tous le modèle, notamment le rôle du journaliste qui ne doit pas devenir un prêtre ou pasteur en prêchant toujours “la” bonne nouvelle. Vive un renouveau médiatique peut-être plus neutre, plus dynamique et plus beau (plus d’infographies, de design). Car au fond, presque personne nous lit ou en tout cas ne paye pour nous lire, à nous journalistes de nous remettre en question. Rapidement et efficacement !

Le 25 décembre 2018 (version de 18h04, heure suisse du 25 décembre 2018). Par Xavier Gruffat (journaliste non diplômé, mais journaliste de coeur et de profession. Toutefois diplômé de l’EPZ Zurich et diplômé MBA, fondateur du site Creapharma.ch en 2003).
Remarque : Xavier Gruffat s’est rendu à New York en mars 2018 pour un séminaire sur les médias, un haut cadre du New York Times avait notamment donné une conférence et avait présenté certains chiffres. D’autres chiffres et sources proviennent de livres et journaux (ex. Folha de S.Paulo, The Wall Street Journal).

6 idées de cadeaux pour un Noël inoubliable

6 idées de cadeaux pour un Noël inoubliableTrouver le cadeau idéal n’est pas toujours une mission facile, surtout à l’approche des fêtes où il faut encore penser au repas, à la décoration, aux enfants et à la famille. Si vous manquez d’inspiration, voici un petit rappel de ce que vous pouvez offrir à vos proches pour leur faire plaisir et pourquoi pas les surprendre ? Attention, le secret du cadeau idéal reste votre connaissance personnelle de chacun. Soyez attentif à ce que les personnes qui vont recevoir votre présent aiment, c’est ce qui apportera la touche d’originalité et d’affection qui démarquera votre cadeau.

1. Un cadeau, une passion

Qu’est-ce qui passionne vos enfants, votre conjoint(e), les membres de votre famille ou vos amis ? Offrez leur quelque chose qui leur permettra de s’adonner dans les meilleures conditions à leurs activités préférées. Qu’ils aiment les fleurs, le dessin,  leur voiture, la photographie, le sport, un film ou une série en particulier… vous ne manquerez pas de trouver quelque chose qui leur plaira ou qui leur manque encore. À vous d’être original et créatif dans vos choix.

2. Un classique, les vêtements

Bien que les vêtements constituent une idée de cadeau assez classique, ils offrent l’avantage de se renouveler selon la tendance et la saison, ce qui vous donne l’occasion de trouver plus facilement la perle rare. Choisissez une pièce en harmonie avec le style vestimentaire et le goût de chacun pour être sûr que votre présent sera utilisé. Mieux encore, offrez quelque chose que la personne souhaite avoir, mais qu’elle n’a pas encore pu acheter pour différentes raisons.

6 idées de cadeaux pour un Noël inoubliable

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3. Les accessoires, toujours utiles

Si vous avez peur de prendre des risques, vous pouvez opter pour les accessoires comme les bijoux, les sacs, les montres, les cravates, les ceintures, les chaussures, les écharpes, les produits cosmétiques… Le choix est très large dans cette option de cadeau de Noël. L’intérêt des accessoires et qu’ils accompagnent des vêtements et des pièces maîtresses et la personne qui les reçoit trouvera toujours l’occasion de les porter. Il faut cependant penser à bien choisir votre cadeau suivant le goût du destinataire et le budget dont vous disposez.

4. Les produits high-tech, dans l’air du temps

Entre téléphone, tablette, ordinateur et divers accessoires high-tech, vous n’avez que l’embarras du choix. Quel que soit votre budget, vous trouverez un produit qui sera utile et qui fera plaisir. Une nouvelle housse plus féminine ou une nouvelle coque plus sportive, suivez votre instinct pour faire le bon choix.

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5. Les cadeaux gourmands, un succès assuré

Les cadeaux gourmands sont toujours appréciés. Quels sont les péchés mignons de vos proches ? Faites-leur plaisir en ce jour exceptionnel et offrez-leur ces gourmandises qu’ils aiment tant. N’hésitez pas à personnaliser le paquet ou à passer une commande spéciale pour mieux surprendre. Macarons, chocolats, kit de fabrication de fromage, fleurs comestibles, coffrets de bières ou de vins,… vous ne risquez pas de décevoir.

6. Les cadeaux à fabriquer soi-même

Eh oui, aimer, c’est aussi offrir quelque chose de vraiment personnel. Offrez votre temps et votre créativité et créez votre propre cadeau. Un objet de décoration, un tableau, un cadre photo, un produit de beauté fabriqué avec des produits naturels et une prise en charge personnelle des soins, une assiette, un verre ou un mug,… il n’y a de limite qu’à votre imagination !

Pour être sûr de faire le bon choix, n’oubliez pas que le meilleur présent est celui que l’on offre avec amour et sincérité, alors bonne chance !

Le 21 décembre 2018. Article publié de façon originale sur Creapharma.ch, site santé de Romanvie.ch. Par la rédaction de Creapharma.ch (supervision scientifique par Xavier Gruffat, pharmacien).
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Effet de la religiosité ou spiritualité sur le diagnostic du cancer de l’ovaire chez les femmes afro-américaines

Effet de la religiosité ou spiritualité sur le diagnostic du cancer de l'ovaire chez les femmes afro-américainesNEW YORK –  L’examen des données d’une étude cas-témoin multicentrique sur le cancer de l’ovaire chez des Afro-Américaines a révélé que les femmes ayant déclaré des niveaux plus élevés de religiosité/spiritualité avaient une probabilité accrue de cancer ovarien de stade III-IV au diagnostic. Les croyances populaires et culturelles n’étaient pas associées au stade du cancer au moment du diagnostic. Cette étude est publiée le 5 décembre 2018 dans un article paru dans le Journal of Women’s Health (DOI : 10.1089/jwh.2018.7031), une publication de Mary Ann Liebert, Inc. publiée par des pairs.

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Croyances culturelles et retards de diagnostic

Dans l’article intitulé « Effect of Cultural, Folk, and Religious Beliefs and Practices on Delays in Diagnosis in Ovarian Cancer in African American Women », les chercheurs ont examiné si certaines croyances culturelles et populaires, pratiques religieuses et spirituelles perçues étaient associées à des retards dans le diagnostic du cancer de l’ovaire, comme l’indique le stade avancé du cancer au diagnostic ou la durée prolongée des symptômes avant diagnostic. Les croyances culturelles/folkloriques et la religiosité/spiritualité n’étaient pas toujours associées à la durée des symptômes avant le diagnostic.

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« Bien que les croyances culturelles et populaires liées au cancer n’aient pas été associées au stade du cancer dans cette étude, le Dr Moorman et ses collègues ont constaté que ces croyances étaient répandues chez les femmes et ont pu influencer leur décision de chercher un traitement contre le cancer », déclare Susan G. Kornstein, MD, rédactrice en chef du Journal of Women’s Health et directrice générale du Virginia Commonwealth University Institute for Women’s Health, Richmond, VA. « Sensibiliser davantage les médecins aux croyances culturelles et folkloriques liées au cancer, améliorer la communication entre les patients et les fournisseurs de soins au sujet de ces croyances et faire participer les Églises aux interventions d’éducation sanitaire peut mener à de meilleurs résultats ».

Le 14 décembre 2018. Par la rédaction de Romanvie. Sources : Communiqué de presse de l’étude (en anglais). Référence : Journal of Women’s Health (DOI : 10.1089/jwh.2018.7031).

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EDITORIAL – Super, néo, ultra…à ne plus utiliser

SAO PAULO Pour lire beaucoup la presse internationale (Amériques et Europe) mais aussi écouter parfois les radios ou TV je note que la nouvelle manie des journalistes et éditorialistes est de rajouter des préfixes comme néo-, ultra-, hyper-, super-… avant des mots ou concepts. On a par exemple néo-conservatisme (neocon en anglais), hyper-conservateur, ultra-libéral… La liste est sans fin.

Souvent les journalistes utilisent ces mots comme arme, par exemple les journalistes de gauche comme de Libération parlent d’ultra-conservatisme pour un gouvernement contre l’IVG, or environ la moitié des pays du monde notamment musulmans interdisent l’IVG (il y aurait donc la moitié des pays ultra-conservateurs). Ou de néo-conservatisme pour un gouvernement conservateur sur les coutumes liées au christianisme et libéral en économie (comme G. Bush fils ou dès 2019 au Brésil avec Bolsonaro). Le problème est double, le premier humilier un groupe de personnes qui pensent de façon différente n’est jamais une bonne idée, pensons aux “gilets jaunes” en France. Le deuxième problème tout autant important est que sur 100 personnes qui écoutent ou lisent le terme néo-conservatisme, combien comprennent vraiment la définition donnée ci-dessus ?

Bref, les bonnes rédactions – il me semble que les deux grands journaux de New York (The New York Times et The Wall Street Journal utilisent très peu ces termes remplis de néo, ultra et co) – devraient interdire à leurs journalistes et éditorialistes d’utiliser ces termes barbares ou alors au moins rajouter un glossaire. Car cela devient vraiment pénible cette leçon de morale des journalistes qui sans argument se croient malins de rajouter partout des hyper-, super-, mega-, ultra-super-mega…

Le 11 décembre 2018 (Version 1.1, 15h10 heure de Suisse). Par Xavier Gruffat.