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Les bébés se souviennent plus qu’on ne croit, selon une étude

WASHINGTONLes premières années de la vie sont une période d’apprentissage intense, mais les êtres humains ne s’en souviennent généralement pas, phénomène connu sous le nom d’amnésie infantile. Cependant, une étude publiée jeudi dans Science montre que les bébés forment bel et bien des souvenirs.

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La question reste toutefois de savoir pourquoi ces souvenirs sont difficilement accessibles plus tard dans la vie. “J’ai toujours été fasciné par ce mystérieux trou que nous avons dans notre histoire personnelle”, déclare à l’AFP Nick Turk-Browne, professeur de psychologie à Yale et auteur principal de l’étude.

Vers l’âge d’un an, les enfants sont des apprenants extraordinaires. Ils acquièrent le langage, marchent, reconnaissent les objets, les liens sociaux… “Pourtant, nous ne nous souvenons d’aucune de ces expériences”.

Sigmund Freud, père de la psychanalyse, estimait que les premiers souvenirs sont rendus inaccessibles à la conscience par un mécanisme de refoulement. Mais selon les théories modernes, c’est plutôt l’hippocampe, partie du cerveau essentielle pour la mémoire épisodique et qui n’est pas complètement développée durant la petite enfance, qui est en cause.

Les scientifiques se sont fondés sur des études comportementales antérieures montrant que les bébés, qui ne peuvent pas verbaliser leurs souvenirs, ont tendance à regarder plus longtemps les objets qui leur sont déjà familiers, dont ils se souviennent.

Parallèlement, des études récentes sur l’activité cérébrale menées sur des rats ont montré que les engrammes – configuration de cellules qui stockent les souvenirs – se forment chez les jeunes rats mais deviennent inaccessibles avec le temps.

Les bébés se souviennent plus qu'on ne croit, selon une étude

Tétines et peluches

Mais il était impossible jusqu’ici d’observer des bébés, rétifs à rester tranquilles dans un appareil d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle cérébrale (IRMf), lequel suit le flux sanguin pour voir en quelque sorte l’activité cérébrale.

Pour surmonter l’obstacle, l’équipe de Nick Turk-Browne a employé des techniques que son laboratoire a affinées au fil du temps: tétines, animaux en peluche, maintien des bébés avec des oreillers, motifs psychédéliques en arrière-plan pour garder l’attention des enfants.

Les chercheurs ont mené des centaines de sessions pour compenser le fait que nombre d’images étaient floues malgré tout. Au total, 26 bébés, âgés pour moitié de moins d’un an et pour l’autre de plus d’un an, ont pris part à l’expérience consistant à scanner leur cerveau.

Dans un premier temps, des images de visages ou d’objets leur ont été montrées. Plus tard, une image déjà vue leur a été montrée en même temps qu’une nouvelle. “Nous avons mesuré le temps passé à scruter les images connues, et c’est notre étalon pour appréhender leur souvenir de l’image en question”, dit le chercheur.

Souvenirs enfouis

En examinant l’activité cérébrale face à un souvenir, les scientifiques ont confirmé que l’hippocampe était actif dans l’encodage de la mémoire dès le plus jeune âge.

C’était le cas pour 11 des 13 enfants de plus d’un an mais pas pour ceux âgés de moins d’un an. Ils ont également constaté que les bébés les plus performants en matière de mémorisation présentaient une plus grande activité de l’hippocampe.

“Ce que nous pouvons conclure de notre étude c’est que les bébés ont la capacité d’encoder des souvenirs épisodiques dans l’hippocampe à partir d’environ 12 mois”, souligne Nick Turk-Browne.

Mais le mystère règne toujours quant au devenir de ces premiers souvenirs. Peut-être ne sont-ils jamais entièrement consolidés dans le stockage à long terme ou peut-être sont-ils présents mais deviennent inaccessibles. Nick Turk-Brown penche pour la seconde hypothèse et dirige une nouvelle étude visant à déterminer si les bébés, les jeunes enfants et les enfants reconnaissent des images vues précédemment.

Les premiers résultats suggèrent que les mémoires persistent peut-être jusqu’à l’âge de trois ans avant de s’estomper. Le chercheur aimerait beaucoup savoir si des fragments pouvaient être réactivés plus tard dans la vie.

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Le 21 mars 2025. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Affaire Dittli : les partis saluent la réponse du Conseil d’Etat, sauf Le Centre

LAUSANNERetirer les finances à la conseillère d’Etat Valérie Dittli était nécessaire, estiment la plupart des partis vaudois. Ils critiquent les actions de la ministre centriste, épinglée dans un rapport externe, et espèrent que le Conseil d’Etat retrouve une certaine sérénité.

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Le PLR Vaud, qui a largement contribué en 2022 à faire élire Valérie Dittli avec la coalition de l’Alliance vaudoise, se montre particulièrement critique. Il parle d’une “profonde consternation” face aux “graves dysfonctionnements” révélés par le rapport réalisé par Jean Studer. Le premier parti cantonal constate “une rupture de confiance” à l’égard de Mme Dittli, laquelle a “excédé ses compétences de manière évidente” et “pas respecté le cadre légal”.

Dans ces conditions, les libéraux-radicaux disent “saluer” la réactivité du gouvernement – où siègent trois de leurs représentants – et sa décision de confier les finances à sa ministre Christelle Luisier. “La situation ne pouvait demeurer en l’état. Cette décision permettra au Conseil d’Etat de retrouver le calme nécessaire à la bonne marche du Canton”, juge Florence Bettschart-Narbel, présidente du PLR Vaud.

Du côté de l’UDC, Cédric Weissert, chef du groupe au Grand Conseil, espère aussi que la publication de ce rapport et le remaniement des départements apporteront “de la sérénité” au sein du Conseil d’Etat. Il ajoute qu’il fallait une “action rapide” et que la transmission des finances à Mme Luisier constitue sans doute “la meilleure solution” pour “préserver l’Etat et ses finances”.

Même s’il affirme “ne pas être dupe”, le député UDC espère désormais que le gouvernement va “prendre de la hauteur” et “se montrer uni” pour répondre aux enjeux importants du canton.

Affaire Dittli : les partis saluent la réponse du Conseil d'Etat, sauf Le Centre

Cadeaux aux “super riches”

A gauche, le PS se dit “très choqué” par les conclusions du rapport et de “l’ampleur” des dysfonctionnements. “La demande d’annulation de taxation fiscale d’ultra-riches, en lien avec le bouclier fiscal, est très grave et très injuste”, commente Romain Pilloud, président du PS Vaud.

Il salue la décision “courageuse” du Conseil d’Etat d’avoir pris “la mesure la plus forte et la sanction la plus lourde possible”, soit de retirer des prérogatives à un membre du gouvernement. “C’est tout à son honneur”. Il se dit, en revanche, “étonné et inquiet” des réfutations de Mme Dittli.

Du côté des Vert-e-s, sa cheffe de groupe Rebecca Joly estime que les conclusions du rapport sont “graves” et que le retrait des finances du département de Mme Dittli constitue “une sage décision”. Selon elle, l’ambiance au sein du gouvernement restera sans doute “compliquée”, mais “cela ne va pas empêcher l’Etat de fonctionner”.

Les Vert’libéraux estiment, eux, que cette affaire prouve que “la concorde entre les sept membres de l’exécutif cantonal n’est qu’une façade”. Pour eux, la réorganisation des départements “ne démontre aucunement une volonté commune d’agir de façon concertée et collégiale.” Ils disent craindre “que le chaos continue de régner au sein de nos institutions”.

Ensemble à gauche et le POP disent prendre acte “avec satisfaction” de la décision de retirer les finances à Mme Dittli, laquelle a “outrepassé ses fonctions au profit direct des super riches”. La gauche radicale s’empresse d’ajouter qu’elle n’accorde “aucune confiance” dans la nouvelle cheffe des finances et dans le Conseil d’Etat actuel “pour limiter les privilèges fiscaux dont profitent les multimillionnaires”.

“Elle va se relever”

Face ces nombreuses critiques, le Centre Vaud a logiquement pris la défense de sa ministre. Son président Ludovic Paschoud juge ainsi “disproportionnée” la décision du Conseil d’Etat d’enlever les finances à Valérie Dittli, même s’il dit comprendre qu’une réaction s’imposait. Du rapport Studer, il retient surtout que la désormais ex-grande argentière a été “fortement entravée dans son action”.

Le président du Centre Vaud reconnaît que Valérie Dittli est dorénavant “isolée” au sein du Conseil d’Etat. “Mais ce n’est pas la première fois qu’elle est bousculée. C’est une battante et elle va s relever”, assure-t-il.

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Le 21 mars 2025. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Pas de changement du système de retraite pour l’instant

BERNELe National ne veut pas chambouler le système de retraite pour l’instant. Il a refusé de donner suite mercredi, par 99 voix contre 90, à une initiative parlementaire de Céline Amaudruz (UDC/GE) demandant d’abandonner l’âge fixe de la retraite pour prendre en compte les années de cotisation.

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Le texte de la Genevoise proposait de compter les années de cotisation dès 17 ans pour autant qu’elles proviennent d’un véritable emploi. La législation actuelle fixe l’âge légal de retraite à 65 ans, soit 44 années après le début l’obligation de cotiser qui commence le 1er janvier suivant l’âge de 20 ans révolus.

Cette proposition permettrait à des travailleurs ayant commencé à travailler tôt dans la vie de toucher plus vite une rente AVS pleine, dès 62 ans. Cela concerne notamment les professions pénibles. Il s’agit de justice sociale, a relevé Mme Amaudruz. Cela revaloriserait aussi la formation duale.

La majorité a préféré attendre les explications du Conseil fédéral à sa demande de prendre en compte la durée de l’activité professionnelle pour fixer l’âge de la retraite. Un rapport est prévu dans le cadre des travaux de la prochaine réforme de l’AVS. Cette initiative arrive au mauvais moment, a estimé Valérie Piller-Carrard (PS/FR) pour la commission.

Certains soulignent en outre que la pénibilité au travail n’est pas forcément liée à une entrée précoce sur le marché du travail. Et les personnes avec des lacunes de cotisation pourraient être disproportionnellement pénalisées.

Pas de changement du système de retraite pour l'instant

UDC et PLR pour

Le texte de la Genevoise prévoyait que les années de cotisation entre 18 et 21 ans ne soient prises en compte que si le salaire des personnes atteint au moins 120% de la rente simple maximale AVS. Avec un tel seuil, peu de personnes qui commencent à travailler tôt pourraient au final partir à la retraite plus tôt, les rémunérations pendant l’apprentissage et en début de carrière étant généralement basses, a relevé Thomas Rechsteiner (Centre/AI) pour la commission.

L’UDC et le PLR estimaient au contraire que l’initiative permettrait de flexibiliser l’âge de départ à la retraite tout en permettant de prendre en compte la pénibilité du travail. Le texte laissait aussi assez de marge de manoeuvre pour définir un système qui tienne en compte différents parcours de vie, en ajustant notamment au mieux la durée de cotisation de référence ou les montants de cotisation minimaux.

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Le 19 mars 2025. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Vifs échanges entre Dacca et Washington sur la liberté religieuse

DACCALe gouvernement provisoire du Bangladesh a vivement dénoncé mardi les propos “trompeurs” de la cheffe du renseignement américain Tulsi Gabbard. L’Américaine a déploré la “persécution” des minorités religieuses dans le pays à majorité musulmane.

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De passage en Inde, Mme Gabbard a déclaré que “les malheureuses et répétées persécutions, tueries et violations des droits des minorités religieuses (…) constituent une préoccupation majeure du gouvernement américain”.

“Les discussions débutent seulement entre l’administration du président (Donald) Trump et le gouvernement du Bangladesh mais ces questions restent inquiétantes”, a-t-elle ajouté lors d’un entretien à la télévision privée indienne NDTV.

“Le président Trump est déterminé à dénoncer partout l’idéologie qui nourrit le terrorisme islamiste”, a insisté la directrice nationale du renseignement (DNI), ajoutant que cette idéologie “affecte à l’évidence les autres religions”.

Vifs échanges entre Dacca et Washington sur la liberté religieuse

Combat contre l’extrémisme

Le gouvernement dirigé par le prix Nobel de la paix Muhammad Yunus a dénoncé en retour des propos “trompeurs et préjudiciables à l’image et à la réputation du Bangladesh”. Notre pays “est réputé pour sa pratique inclusive et pacifique de l’islam et a accompli des efforts remarquables dans son combat contre l’extrémisme et le terrorisme”, a affirmé un porte-parole.

“Les responsables politiques et les personnalités publiques devraient fonder (…) leurs déclarations sur des faits et prendre garde de ne pas renforcer les stéréotypes, nourrir les peurs ou alimenter les tensions”, a-t-il ajouté dans une déclaration.

Le gouvernement de Muhammad Yunus dirige le pays depuis la chute en août dernier du régime de l’ex-Première ministre Sheikh Hasina, après des semaines d’émeutes meurtrières.

Violences contre les femmes

Cible de la répression féroce de l’ancien régime, les islamistes sont réapparus ces derniers mois sur la place publique au Bangladesh.

Ce mois de mars, la police a dispersé à Dacca un rassemblement interdit d’un millier d’entre eux. Et les étudiants de la capitale ont manifesté contre la recrudescence des violences faites aux femmes, attribuées aux islamistes.

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Le 18 mars 2025. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Les entreprises suisses sereines face aux taxes de Donald Trump

ZURICHLes droits de douane décrétés par le nouveau président américain inquiètent l’économie suisse à des degrés variables selon le secteur d’activités. Sous l’impulsion de Donald Trump, les nouvelles règles du jeu du commerce mondial risquent de chambouler certaines orientations stratégiques des entreprises et pourraient leur coûter cher.

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Premier pays destinataire des envois helvétiques, les Etats-Unis ont absorbé 18% des exportations suisses l’année dernière. Ils ont constitué le principal débouché de la chimie-pharma, un secteur essentiel pour l’économie suisse, mais qui se montre assez serein.

Pour les géants Roche et Novartis, qui ont d’importants centres de production et emploient des milliers de personnes aux Etats-Unis, la libre fixation des prix sur le marché des médicaments aux Etats-Unis rendrait de toute manière possible des hausses de prix des médicaments.

Produire localement pour le marché américain offre une certaine protection, confirment Lonza, Sika, Galderma ou Clariant. Les effets de nouveaux droits de douane seraient ainsi très limités. Selon la catégorie de produits, chez Clariant, 70 à 90% de ce qui est vendu aux Etats-Unis est fabriqué localement.

Dans l’alimentaire, Nestlé est dans une situation similaire: pour les marchés chinois et américain, 90% des produits sont fabriqués sur place.

Pour Givaudan, la volonté du “made in America” de Donald Trump est déjà appliquée. “Seulement, nous dépendons d’ingrédients nécessaires qui ne proviennent pas uniquement des Etats-Unis”, avait averti le directeur général Gilles Andrier fin janvier. Dans l’éventualité de nouveaux tarifs douaniers, “il faudra les répercuter sur les clients”, avait-il averti.

Straumann ou Alcon font le même constat. Peu exposés grâce à leur production locale, ils pourront être touchés dans leur chaîne d’approvisionnement vu que leurs fournisseurs ne sont pas tous locaux.

“Personne ne sait exactement ce qui va se passer. Aux Etats-Unis, par exemple, nous dépendons du Mexique, et en Europe nous dépendons du coût des intrants américains et, pour être franc, du coût des intrants asiatiques”, avait expliqué fin février le patron d’Alcon, David Endicott.

Dans les medtech, Sonova et Tecan, qui réalisent respectivement 30 et 60% de leur recettes aux Etats-Unis tout en produisant principalement hors du pays, pourraient être plus exposés. Mi-mars, Tecan avait insisté sur l’accroissement des incertitudes outre-Atlantique, avec notamment des coupes budgétaires dans la recherche, décourageant les projets d’investissements de ses clients pour équiper leurs laboratoires.

Des choix de délocalisations pourraient coûter cher. Logitech, qui produit entre 40 et 50% de ses articles en Chine tout en réalisant 36% de ses ventes aux Etats-Unis, selon les estimations de la Banque cantonale de Zurich, pourrait connaître un retour de bâton.

De son côté, SIG a récemment mis en service un nouveau site de production au Mexique. “Nous sommes du bon côté de la frontière”, a défendu Samuel Sigrist, car le coût du travail y est beaucoup plus faible. Même avec l’entrée en vigueur de droits de douane, la stratégie sera pertinente.

Lindt, qui a relevé ses prix en raison de l’inflation des tarifs du cacao, ne devrait pas être touché aux Etats-Unis, la production se faisant localement. Le chocolatier devra toutefois changer son fusil d’épaule pour éviter l’impact de droits de douane de représaille au Canada. Ainsi, certains produits destinés au marché canadien comme les boules Lindor ne proviendront plus des usines Lindt aux Etats-Unis mais directement d’Europe.

Les entreprises suisses sereines face aux taxes de Donald Trump

Le luxe serein

Les entreprises du luxe, en particulier les horlogers, pourraient devoir relever leurs prix dans le cas où les nouveaux droits de douane entreraient en vigueur. Richemont réalise environ un cinquième de ses recettes aux Etats-Unis, tandis que pour Swatch la part dépasse les 10%, selon les estimations de la ZKB. “Pour des produits uniques que les gens veulent avoir, les droits de douane ne sont pas un problème”, avait tenté de rassurer fin janvier le patron de Swatch, Nick Hayek.

Dans la construction, autant Holcim que Schindler produisent sur place pour le marché américain. Mais le fabricant d’ascenseurs a indiqué que certains fournisseurs pourraient relever leurs prix en raison de renchérissement de matières premières et qu’il faudrait alors s’adapter. Du côté de Geberit, la part des recettes réalisées aux Etats-Unis est faible et la production se fait localement.

Le géant de l’électrotechnique ABB s’estime moins vulnérable aux changements politiques, dans la mesure où sur chaque marché, l’entreprise produit “aussi localement que possible”, selon le directeur général Morten Wierod.

De son côté, le spécialiste de la logistique Kühne+Nagel se frotte les mains. Pour le directeur général Stefan Paul, les droits de douane ne sont pas un obstacle. En entraînant des basculement sur certains marchés, ceux-ci rendent la situation plus complexe. Les client ont alors besoin de solutions logistiques étendues, pour lesquelles ils sont disposés à payer plus cher.

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Le 18 mars 2025. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Colis piégés : le suspect arrêté à Genève est bien impliqué

GENEVELe suspect de 61 ans arrêté mercredi dernier à Genève est bien impliqué dans l’affaires des colis piégés, selon le procureur général de la Confédération Stefan Blättler. L’enquête se poursuit toutefois et durera un certain temps.

Colis piégés : le suspect arrêté à Genève est bien impliqué

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“Il faudra maintenant durant l’enquête déterminer sous quelle forme et de quelle manière cette personne est impliquée”, souligne M. Blättler dimanche soir au 19h30 de la RTS. “Nous pouvons pour l’instant partir de l’idée qu’elle a agi seule, même si cela reste aussi à vérifier”.

Il est encore trop tôt pour se prononcer sur les motivations de l’acte du suspect, ajoute le procureur de la Confédération. Le juge du Tribunal des mesures de contrainte a confirmé son état d’arrestation, pour au moins trois mois. La présomption d’innocence s’applique, rappelle Stefan Blättler.

L’affaire des colis piégés secoue Genève depuis plusieurs mois. Un homme et une fille avaient été blessés par des explosions dans des immeubles résidentiels, respectivement en août et en novembre. Le déclenchement d’une arme artisanale s’était aussi produit en avril à Plan-les-Ouates (GE) et une enveloppe piégée avait été découverte en janvier dernier dans un immeuble du centre-ville de Genève.

Selon les médias, ces dispositifs visaient des employés de Patek Philippe, dont le siège est à Plan-les-Ouates.

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Le 16 mars 2025. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Sans surprise, le centriste Martin Pfister reprend la Défense

BERNEElu mercredi au Conseil fédéral, le Zougois Martin Pfister dirigera le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) dès le 1er avril. Le Conseil fédéral s’est réparti vendredi les dicastères.

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Le centriste voulait ce département, a-t-il dit après son élection mercredi. Il devra rapidement faire ses preuves et remettre sur les rails un département en crise. Il devra notamment trouver un nouveau chef pour l’armée et un nouveau chef du renseignement.

Il aura également pour tâche de remettre de l’ordre dans l’entreprise d’armement Ruag. Celle-ci a été une nouvelle fois épinglée par le Contrôle fédéral des finances pour soupçon de fraude, et un manque de pilotage et de gestion.

Sans surprise, le centriste Martin Pfister reprend la Défense

Statu quo

Les six autres conseillers fédéraux restent dans leur fonction. Le doyen du gouvernement, Guy Parmelin (UDC), reste ministre de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR). Beat Jans assure la suppléance du département.

Le Tessinois, Ignazio Cassis, continuera à diriger les affaires étrangères, avec la socialiste Elisabeth Baume-Schneider comme suppléante. Le ministre PLR n’a encore jamais dû affronter le peuple en votation populaire.

Deuxième année pour Beat Jans

La présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter (PLR), tiendra les cordons de la bourse. Comme précédemment, la suppléance du Département fédéral des finances est assumée par Albert Rösti (UDC).

Celui-ci garde les dossiers de l’énergie, de l’environnement et des transports (DETEC), avec le nouvel élu comme ailier. La Jurassienne, Elisabeth Baume-Schneider, continuera à diriger le Département fédéral de l’intérieur (DFI). Elle sera secondée par Ignazio Cassis.

Et Beat Jans entame sa deuxième année à la tête du Département fédéral de justice et police (DFJP). Son suppléant est le ministre vaudois.

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Le 14 mars 2025. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Guerre commerciale et tensions poussent l’or à plus de 3000 dollars

LONDRESL’or a franchi vendredi le palier des 3000 dollars l’once, une première dans son histoire, galvanisé par son statut de valeur refuge face aux inquiétudes géopolitiques et à la guerre commerciale entamée par les Etats-Unis de Donald Trump.

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La dernière menace en date du président américain, sur l’alcool européen, a largement contribué ces dernières heures à faire monter le prix du métal jaune: il a annoncé jeudi vouloir taxer à hauteur de 200% les champagnes, vins et autres alcools de la France et de l’Union européenne (UE) si les tarifs douaniers de 50% annoncés par Bruxelles sur le whisky américain n’étaient pas abandonnés.

L’once d’or a grimpé vendredi jusqu’à 3004,94 dollars. Vers 11h40, elle prenait 3,36% à 2990,20 dollars.

“L’équation reste simple pour l’or: plus les droits de douane sont élevés, plus l’incertitude est grande et plus la demande est forte”, résume Stephen Innes, analyste chez SPI AM.

“Les inquiétudes liées à la croissance” mondiale, qui pourrait être pénalisée par ces surtaxes douanières, “renforce le rôle de l’or comme couverture ultime dans un contexte économique de plus en plus fragile”, estime l’analyste.

L’once d’or avait déjà dépassé jeudi son précédent record de février dans la foulée des nouvelles menaces de Donald Trump.

Le ministre français de l’Economie Eric Lombard a réagi vendredi en dénonçant une “guerre idiote” avec les Etats-Unis.

L’UE avait annoncé mercredi des droits de douane sur plusieurs produits américains, dont le bourbon, les motos ou les bateaux, en représailles aux surtaxes américaines de 25% entrées en vigueur le même jour sur l’acier et l’aluminium.

Guerre commerciale et tensions poussent l'or à plus de 3000 dollars

“Intenable”

“Les doutes sur l’accord de paix entre l’Ukraine et la Russie ont accru l’incertitude” sur les marchés, soutenant là aussi le cours du métal précieux, ajoute Russ Mould, analyste chez AJ Bell.

Vladimir Poutine a souligné jeudi que des “questions importantes” devaient être réglées concernant la proposition des Etats-Unis d’une trêve en Ukraine, Donald Trump souhaitant de son côté qu’elle soit mise en oeuvre sans délai.

Le chef de l’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky a pour sa part mis en garde contre “les paroles très prévisibles et très manipulatrices de Poutine en réponse à l’idée” de ce cessez-le-feu que Kiev a accepté.

Le prix de l’or bénéficie enfin de la demande des banques centrales, qui cherchent à se couvrir des risques grâce à des lingots.

Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie début 2022, les réserves de change de la banque centrale russe détenues à l’étranger avaient été gelées, sous le coup des sanctions internationales. Cette mesure, couplée aux incertitudes actuelles sur l’économie américaine, poussent les banques centrales à se détacher des actifs américains au profit de l’or.

“Partout dans le monde, les banques centrales augmentent leurs réserves d’or en réponse à la structure intenable de la dette américaine et aux inquiétudes croissantes concernant la domination du dollar américain en tant que monnaie de réserve mondiale”, indique Daniela Sabin Hathorn, analyste chez Capital.com.

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Le 14 mars 2025. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

TikTok: plus d’un milliard d’utilisateurs et des revers accumulés

PARIS TikTok, qui pourrait être coupé à partir de jeudi en Albanie, compte plus d’un milliard d’utilisateurs dans le monde mais accumule les revers: l’application est toujours menacée d’interdiction aux Etats-Unis et fait l’objet d’une enquête de l’Union européenne après des soupçons d’ingérence en Roumanie. Tour d’horizon:

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Suspension en Albanie

TikTok ferme pendant au moins un an. Cette suspension a été annoncée fin 2024 par le Premier ministre, Edi Rama, qui a qualifié l’application de “voyou du quartier”.

Une décision prise moins d’un mois après qu’un élève de 14 ans a été tué et un autre blessé lors d’une rixe près d’une école de la capitale Tirana, après un conflit sur les réseaux sociaux.

Sur la sellette aux Etats-Unis

Une loi votée en avril 2024 devait obliger ByteDance, le groupe chinois propriétaire de TikTok, à céder l’application au 19 janvier dernier, sous peine de blocage aux Etats-Unis.

Mais après une suspension de quelques heures à la date butoir, qui coïncidait avec la prise de fonction de Donald Trump, l’accès à la plateforme a été rétabli.

Le président américain a accordé un délai de 75 jours à ByteDance pour vendre ses activités américaines, jusqu’au 5 avril.

“Nous négocions avec quatre groupes différents, et beaucoup de gens sont intéressés”, a indiqué Trump début mars.

Le réseau social est accusé de permettre aux autorités chinoises de collecter indûment des données sur les quelque 170 millions d’utilisateurs américains revendiqués par la plateforme.

Transfert illégal de données personnelles ?

Pour préserver leurs données, le gouvernement fédéral américain, la Commission européenne ainsi que le Parlement et gouvernement britanniques ont interdit en 2023 le téléchargement et l’utilisation de TikTok sur les appareils professionnels de leurs employés.

Début janvier, six plaintes ont été déposées dans cinq pays européens par des particuliers contre des applications chinoises, dont TikTok, accusées de transférer illégalement les données des utilisateurs vers la Chine.

Campagne d’influence en Roumanie

Mi-décembre 2024, la Commission européenne a ouvert une enquête sur les systèmes de recommandation de TikTok, soupçonnés d’avoir été utilisés pour une “manipulation coordonnée” de l’élection présidentielle en Roumanie, un mois plus tôt.

Le candidat d’extrême droite Calin Georgescu, arrivé à la surprise générale en tête du premier tour, a été accusé par les autorités roumaines d’avoir bénéficié d’une campagne de soutien illicite orchestrée par Moscou, notamment sur TikTok.

L’élection présidentielle a été annulée par la Cour constitutionnelle début décembre, à deux jours du second tour.

Danger pour les ados ?

Le réseau social aux formats vidéos ultra-courts, qui défilent en continu, est plébiscité par les jeunes. Mais ce succès s’accompagne de critiques.

TikTok est régulièrement accusé de cantonner ses utilisateurs dans des silos, via un algorithme opaque, et de favoriser la diffusion de la désinformation et de contenus illégaux, violents ou obscènes.

En Australie, le Parlement a voté fin novembre une loi interdisant l’accès aux réseaux sociaux aux moins de 16 ans, l’une des mesures les plus strictes au monde.

En France, un collectif de sept familles a assigné TikTok en justice, l’accusant d’avoir exposé leurs enfants à des contenus pouvant les pousser au suicide.

L’Assemblée nationale se prononcera la semaine du 11 mars sur la création d’une commission d’enquête sur les effets psychologiques de l’application sur les mineurs.

Au Royaume-Uni, le régulateur de la protection des données a annoncé début mars l’ouverture d’enquêtes visant plusieurs réseaux sociaux, dont TikTok, sur la façon dont ils utilisent les données personnelles des enfants et des adolescents.

Fin décembre, le Venezuela a infligé une amende de dix millions de dollars à TikTok pour sa “négligence” après la mort de trois adolescents ayant relevé un défi dangereux relayé sur la plateforme.

Le réseau social a aussi dû renoncer cette année à un programme, dans son application TikTok Lite, qui récompensait les utilisateurs pour le temps passé devant les écrans, après un lancement teinté de polémiques en France et en Espagne et l’ouverture d’une enquête par Bruxelles qui pointait “des risques graves pour la santé mentale des utilisateurs”.

Menace pour l’ordre public ?

TikTok a été interdit à plusieurs reprises, de façon définitive ou temporaire, lors d’événements violents.

L’application a ainsi été suspendue temporairement par le gouvernement français en Nouvelle-Calédonie en mai, lors d’émeutes meurtrières contre un projet de réforme électorale.

Au Népal, TikTok, accusé de perturber “l’harmonie sociale”, a été interdit entre novembre 2023 et août 2024.

Le réseau social est interdit depuis 2020 en Inde, après des affrontements meurtriers à la frontière avec la Chine.

L’Agence France-Presse (AFP), parmi plus d’une quinzaine d’organisations de fact-checking, est rémunérée par TikTok dans plusieurs pays pour vérifier des vidéos qui contiennent potentiellement de fausses informations.

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Le 12 mars 2025. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Le conseiller d’Etat zougois Martin Pfister élu au Conseil fédéral

BERNELe conseiller d’Etat Martin Pfister remplacera Viola Amherd au Conseil fédéral le 1er avril. Le centriste zougois a obtenu mercredi 134 voix au 2e tour, créant la sensation face au conseiller national st-gallois Markus Ritter. Il vise la Défense.

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“Je me suis porté candidat pour un siège au Conseil fédéral”, a rappelé le nouvel élu lors d’une conférence de presse. Il a dit qu’il prendrait le département qui lui serait attribué vendredi.

Colonel à l’armée, il a toutefois souligné avoir “de grandes affinités pour les questions de sécurité”. “J’ai envie de conduire le Département de la défense”, a-t-il assuré. Il devra remettre sur les rails un département en crise après de multiples affaires et controverses.

“J’ai un grand respect vis-à-vis du poste et je ferai tout pour défendre la collégialité et l’esprit de consensus. La Suisse sociale et libérale mérite et a besoin d’un Conseil fédéral qui, uni et en équipe, puisse déployer la force de direction nécessaire aujourd’hui.”

Le conseiller d'Etat zougois Martin Pfister élu au Conseil fédéral

Sécurité de la Suisse

Le centriste a répété que la sécurité de la Suisse lui tient à coeur, alors que la politique de sécurité en Europe se transforme. Berne doit trouver son rôle dans cette nouvelle situation géopolitique, tout en préservant son indépendance et sa neutralité.

Il a encore souligné l’importance de la coopération internationale en matière de sécurité. L’interopérabilité des armées, les exercices communs, l’industrie de l’armement: sur tous ces sujets, la Suisse dépend aussi des pays voisins, a-t-il indiqué.

Et le Parlement, lorsqu’il voit les choses de manière pragmatique, le comprend, a affirmé le Zougois. Il s’est dit conscient qu’il va devoir regagner la confiance des parlementaires alors que le Département de la défense (DDPS) est dans la tourmente. “Je sais que je vais devoir fixer des priorités très vite si je reprends le DDPS.”

Juste programme d’économies

Interrogé sur le financement de l’armée, Martin Pfister a avoué que le plan d’économie pourrait ne pas suffire pour couvrir les importantes dépenses de la Confédération, notamment dans l’AVS et dans l’armée. De nouvelles recettes pourraient être nécessaires.

“On verra quelles solutions seront nécessaires”. En ce qui concerne l’armée, cela dépend des besoins réels. Mais en principe, il est juste de respecter le frein à l’endettement. De même, les programmes d’économie et la remise en question des tâches sont justes.

M. Pfister n’a pas voulu faire de promesses sans connaître le dossier, comme il l’a dit en réponse à la question sur la prise en compte de la Suisse romande lors de l’attribution des postes et des sites. “J’ai une affinité avec la Suisse romande, j’y ai longtemps vécu”.

Il trouve important que la Suisse romande soit entendue et impliquée. Plus largement, il faut prendre en compte toutes les régions linguistiques et leurs besoins.

Quant à savoir ce qui lui manquerait le plus en tant que conseiller fédéral, le Zougois a répondu “une certaine liberté de mouvement”. A la question de savoir s’il était le plus grand conseiller fédéral de tous les temps, Pfister, qui dit mesurer 1 mètre 90, a répondu qu’il était peut-être le plus long.

Hors du sérail parlementaire

L’élection semblait encore très ouverte à quelques minutes du scrutin. Toutefois, Martin Pfister a raté la marche au premier tour d’une seule voix, provoquant dans la salle du Conseil national une première surprise.

A l’annonce des résultats, le Zougois a été bruyamment ovationné et salué par une explosion de joie du côté de ses proches en haut de la tribune, pendant que les visages étaient graves du côté de l’UDC, qui soutenait majoritairement Markus Ritter. Ce dernier a obtenu 110 voix.

Martin Pfister a étudié l’histoire à l’Université de Fribourg. Il a siégé au législatif cantonal de Zoug. Depuis 2016, il dirige le département de la santé en tant que conseiller d’Etat et a également présidé le gouvernement cantonal en 2021 et 2022.

L’élection de Martin Pfister le prouve une nouvelle fois: le chemin du Conseil fédéral ne passe pas toujours par le Parlement. Dernier en date, Beat Jans, avait toutefois déjà siégé au National auparavant. Eveline Widmer-Schlumpf, Ruth Dreifuss, Ruth Metzler et Micheline Calmy-Rey sont elles entrées au gouvernement sans avoir siégé sous la Coupole fédérale.

Lire aussi : éditorial à ce sujet du média suisse Le Peuple : https://lepeuple.ch/la-brillante-election-du-candidat-de-la-rts/

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Le 12 mars 2025. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).