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EVANGELISATION – “The Chosen” (“L’Elu”), la série biblique à grand succès, de Netflix à YouTube

La série The Chosen (en français, L’Élu ou Les Élus) est une série télévisée américaine diffusée à partir du 24 décembre 2017 et retraçant la vie de Jésus-Christ. Une des caractéristiques notables de cette série est que son financement s’est effectué à travers une opération de financement participatif. La série est surtout visualisée sur les téléphones portables, grâce à une application dédiée (The Chosen). Mais son entrée sur des plateformes comme Netflix ou Amazon Prime garantit aussi une visualisation importante sur les téléviseurs. La série compte plusieurs saisons, avec actuellement 26 épisodes au total. Le créateur est réalisateur de la série est l’Américain Dallas Jenkins de religion évangélique. Jonathan Roumie – son père est égyptien – est l’interprète à succès du rôle principal, Jésus Christ.

Enorme succès, jusqu’à Netflix

Au début, The Chosen a été financé de façon participative par les évangéliques, mais désormais la série qui compte 4 saisons est diffusée notamment sur Netflix (depuis décembre 2022) et Amazon Prime. Cela semble garantir des revenus supplémentaires pour financer d’éventuelles prochaines saisons. La série est aussi lancée dans les cinémas américains avant une sortie sur son application. En 2021 cela a permis aux producteurs de gagner 13,5 millions de dollars en entrées.

Basé sur les 4 Evangiles, mais…

La série est basée sur les 4 Evangiles (Matthieu, Marc, Luc et Jean) mais le créateur de la série a développé pour sa série de nouvelles histoires et personnalités. Par exemple Thomas a une entreprise de vin, mais cet aspect ne se trouve pas dans La Bible. Toutefois, selon des consultants en théologie, ce n’est pas une hypothèse improbable.

France

En France, huit épisodes de la série sont diffusés en décembre 2021 sur la chaîne C8. La première soirée (4 épisodes) aurait attiré près de 500’000 téléspectateurs, comme l’explique la page Wikipedia en français consacrée à cette série.

108 millions de specateurs dans le monde

Dans The Economist du 11 février 2023, on apprend qu’environ 110 millions de personnes auraient vu la série sur l’application gratuite The Chosen, selon Neal Armon de Angel Studios (à l’origine de cette série). Mais beaucoup d’autres personnes auraient vu la série sur d’autres plateformes comme Netflix. Bref, il est possible que bien plus de 100 millions de personnes aient regardé à au moins un moment cette série. Dallas Jenkins estime en fait à presque 500 millions de vues de sa série.

News mise à jour le 8 avril 2024. Par Xavier Gruffat. Sources : Wikipedia, Estadão (article du New York Times), The Economist.

VIDEO – Comment avons-nous obtenu la Bible ?

Romanvie.ch est heureux de vous présenter sa toute nouvelle vidéo sur notre chaîne YouTube : Comment avons-nous obtenu la Bible ? De ses débuts au Moyen-Âge.

La Bible est de loin le livre le plus vendu au monde, mais comment est-elle née ? Quelle est l’origine de la Bible ? Dans cette vidéo nous amenons de nombreuses réponses.

Et surtout, quelles sont les langues originales de la Bible ? Pourquoi est-ce qu’il y a plusieurs traductions différentes, y compris dans une même langue (ex. français) ?

Bible protestante

La Bible protestante compte 66 livres écrits par environ 40 auteurs différents sur une période de 1600 ans. L’Ancien Testament a été écrit dans un premier temps en très grande partie en hébreux. Mais il y a eu une fameuse traduction de l’Ancien Testament en grec, appelé Septante. La Bible hébraïque s’appelle Tanakh. Le Nouveau Testament a été écrit presque en intégrité en grec, en grec populaire appelé koinè.

Le 4 octobre 2023. Par Xavier Gruffat

Sondage – Le 75% des Suisses ne s’intéressent pas au langage inclusif (non sexiste)

ZURICHSeul un quart de la population suisse estime que le débat sur le langage non sexiste est important. De même, peu de gens y font attention au quotidien. Parallèlement, des termes comme “tête de nègre” sont toujours largement répandus.

La question de l’égalité des sexes et le débat autour des notions de “cancel culture” et de “woke” ne semblent intéresser qu’une petite minorité de personnes en Suisse. Selon un sondage publié lundi par Tamedia et 20 Minuten, ces thèmes sont loin de faire partie des problèmes les plus urgents pour la majorité des Helvètes.

Seuls 18% des personnes interrogées considèrent l’égalité comme le problème le plus important et seulement 13% pour le sujet de la “culture de l’effacement” et du “woke”. En revanche, les coûts de la santé, la prévoyance vieillesse ou les changements climatiques figurent en haut du tableau des préoccupations. A 28%, les femmes considèrent l’égalité comme plus urgente que les hommes (10%).

Sondage - Le 75% des Suisses ne s'intéressent pas au langage inclusif (non sexiste)

Langage non sexiste peu accepté

Le débat sur le langage non sexiste ne fait pas non plus partie des priorités des personnes vivant en Suisse. Il s’agit de l’utilisation de formes d’écriture qui incluent également les femmes et les personnes non binaires.

Seuls 23% les considèrent comme importantes ou plutôt importantes. Ici aussi, les femmes (27%) sont nettement plus nombreuses que les hommes (14%) à se préoccuper de cette thématique. En résumé, une petite minorité des personnes interrogées (24%) veille à un langage respectueux des genres. Les trois quarts ne s’en préoccupent pas ou plutôt pas.

L’utilisation d’un langage respectueux de l’égalité des sexes dans les médias ou lors d’interventions publiques est mieux acceptée: 30% y sont tout à fait ou plutôt favorables. Mais 68% des Suisses rejettent totalement ou partiellement un langage respectueux de l’égalité des sexes, dans ce domaine également.

Le masculin générique priorisé

La situation est pratiquement la même dans le monde du travail et dans la vie quotidienne privée: seuls 22% sont favorables à l’utilisation d’expressions non sexistes, 75% les rejettent partiellement ou complètement.

La moitié des personnes interrogées utilisent toujours ou souvent le masculin générique, c’est-à-dire la forme masculine pour désigner des personnes ou des professions, même s’il ne s’agit pas uniquement d’hommes. Même chez les femmes, ce chiffre s’élève à 45% (54% chez les hommes). Cette forme est rarement ou jamais utilisée chez 25% des femmes et 15% des hommes.

“Mademoiselle” de moins en moins usité

Parallèlement, des termes problématiques sont loin d’avoir disparu du langage courant. 46% des personnes interrogées disent encore souvent parler de “tête de nègre” et considèrent que ce terme n’est pas problématique. Le 18% des sondés n’utilisent ce mot que dans un contexte particulier.

L’expression “pays du tiers-monde” ne choque pas le 60% des personnes interrogées. Idem à 74% pour le mot “infirmière” et à 73% pour “hôtesse de l’air”, deux termes désignant des professions encore considérées comme “féminines”.

En revanche, le terme “Mademoiselle” n’est plus utilisé que par un quart des sondés et celui de “yougo” que par 19% de la population helvétique.

Selon l’enquête, les hommes utilisent en général plus souvent ces expressions et les considèrent comme moins polémiques que les femmes. Ces termes font moins débat à la campagne que dans les villes, précise l’étude.

L’enquête a été réalisée fin mars en collaboration avec l’institut Leewas auprès de 30’754 personnes de toute la Suisse, avec une marge d’erreur de +/- 1 point de pourcentage.

Le 22 mai 2023. Source : Keystone-ATS (Romanvie.ch est client de l’agence). Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay

127 mots français utilisés par les Américains et Anglais

CONTENU EXCLUSIF SUR ROMANVIE.CH
NEW YORK – LONDRES – Nous les francophones utilisons beaucoup de termes anglais lorsqu’on parle ou écrit le français, probablement trop, mais il est intéressant de noter que les Américains et Anglais utilisent aussi des mots français, parfois de façon surprenante en oubliant dans certains cas l’accent (notamment grave ou aigu), rappelons qu’en anglais il n’existe en théorie pas d’accents. Ces mots français sont surtout utilisés à l’écrit, moins à l’oral ou alors avec une prononciation bien différente du français. On peut lire ces mots français ou expressions françaises – parfois écrits en italique – dans des journaux, magazines ou livres. On dirait que l’herbe du voisin est toujours plus verte ailleurs ? Le français, c’est chic. Tout en bas de page, comme bonus, découvrez aussi des mots allemands et italiens utilisés par les Anglosaxons. 

Ci-dessous découvrez une liste de mots français lus dans des grands journaux (ex. The New York Times ou The Wall Street Journal), magazines (ex. The Economist, journal le plus influent au monde), médias électroniques TV ou Internet (ex. CNN) ou des livres principalement sur l’économie et le business. Cela signifie que les mots ci-dessous apparaissent en français dans un texte anglais, parfois avec des guillemets, en italique le plus souvent ou écrit normalement (cela signifie que le mot ou terme est presque accepté dans le langage courant). Comme vous le verrez les expressions mélangent souvent le français à l’anglais (ex. en route for). Une utilité pour un journaliste ou écrivain de langue anglaise d’utiliser un terme en français est probablement de renforcer son idée ou concept, comme pour mettre en gras ou en évidence. A la fin en bonus retrouvez aussi quelques mots allemands utilisés en anglais.

A
– a la carte ou à la carte (notez qu’en français il faut bien sûr écrire à la carte, lu dans The Wall Street Journal en janvier 2018, le contexte était un film a la carte utilisant une technologie comme Netflix, lu aussi en janvier 2020 dans le magazine Fortune les mots à la carte)
– à la small and medium business-sized business (le mot français est à la)
– abattoir (lu dans The Economist en juillet 2020, même signification qu’en français)
– absence (lu dans un livre d’économie)
– amuse bouche (entendu dans la saison à succès américaine The Office, saison 7)
– après-ski (remarque : même signification qu’en français)
– au courant (à interpréter ici plutôt et probablement dans le sens “dans l’air du temps” – la phrase était … for the more politically au courant.… lu dans The Wall Street Journal en août 2019. Mais on peut aussi l’interpréter comme “à la mode”, lu dans le Wall Street Journal en octobre 2019)
– austère ou austere (entendu dans la série à succès américaine The Office, saison 7, lu aussi austere – donc sans accent – dans une édition de The Economist de juillet 2022)
– avant-garde ou avant garde (mots utilisés dans une publicité en anglais pour une célèbre montre)

B
– barrette (à comprendre ici comme une barrette pour les cheveux, entendu dans la série à succès américaine The Office, saison 6)
– beau (lu dans The Economist en février 2021, dans un sens “mon beau”, mon partenaire, mon mari, ma femme)
– bête noire (lu dans un livre d’économie datant de 2018 et dans la biographie d’Elon Musk datant de 2023)
– bon vivant (lu dans The New York Times et dans un livre de business)
– bonhomie (lu dans The Economist en septembre 2020, veut dire : bonté du cœur, unie à la simplicité des manières)
– bourgeois manqué (lu dans un livre de business publié en 2017)
– bourgeoisie (lu dans The Economist en août et en octobre 2019)
– buffet (comme en français, buffet d’un restaurant, la prononciation est différente, [befett])
– bulletin
– buzz phrase de jour (expression entière)

C
– camaraderie (lu dans deux livres d’économie, lu dans The Economist en juin 2020 et janvier 2021, autrement dit il s’agit d’un nom plutôt courant en anglais)
– carte blanche (lu dans The Wall Street Journal en juin 2020, a la même signification qu’en français. Avoir carte blanche, pouvoir être libre dans ses choix et décisions)
– chagrin (lu sur le site/blog TechCrunch en avril 2019)
– clientele (lu sur le site Techcrunch.com en décembre 2017, notez bien que c’est écrit sans accent, en français ce serait clientèle, lu aussi dans The Economist en avril 2021)
– communiqué (lu dans The Wall Street Journal)
contours (lu en mai 2019 dans le magazine anglais de référence The Economist)
couloir – définition : couloir dans une montagne pour skier (lu dans The Wall Street Journal en février 2018)
– coup d’état ou simplement coup
– coup de grâce (entendu dans un cours de théologie d’une université d’Atlanta, Etats-Unis, via le site Coursera.org)
– crèche (lu dans The Economist en mai 2020, le sens est le même qu’en français, c’est-à-dire l'”école” pour les tous petits enfants)
– cul-de-sac (lu dans The Wall Street Journal en octobre 2017, entendu dans un film américain de 2016)

D
– debut (notez qu’en français il faudrait écrire début, lu dans The Wall Street Journal en mars 2018 et mars 2019), aussi lu ou vu debutant sur CNN en avril 2021 (il manque aussi l’accent, devrait être débutant)
– déjà-vu ou déjà vu
– démodé (lu dans The Economist en décembre 2019, le mot était écrit en italique, démodé, la signification est la même qu’en français : plus à la mode)
– dénouement (lu sur CNN)
– detour (en anglais écrit sans accent, en français ce serait bien sûr détour. Lu dans un cours de théologie, BSF, Texas. La phrase était : … a roadway detour ran you late)
– divorcée (lu dans plusieurs journaux, entendu dans des séries américaines comme The Office ou Mad Men)
– doyen (lu dans The Economist en novembre 2021)

E
– élan (lu dans The Economist en mars 2024)
– émigré ou émigrés (lu dans le Wall Street Journal en septembre 2019, l’article parlait d’émigrés vénézuéliens à Madrid, lu aussi dans le New York Times en août 2021 et dans un livre en anglais : The Greeks)
éminence grise (lu dans un livre de business : “Measure What Matters”)
– en masse (lu dans le New York Times en février 2019, le contexte était une désertion ou non en masse de soldats au Venezuela, lu aussi dans The Economist en mars 2019, mis en italique en masse)
– en passant (entendu dans une série américaine, SUITS, diffusée sur Netflix, en tout cas en 2023)
– en route for (ou simplement en route, lu dans un livre en 2018), en anglais route est aussi utilisé dans le monde de l’aviation (ex. route de New York à Boston, on peut traduire en français par liaison).
– encore (lu sur CBSNews.com en décembre 2017)
– enfant terrible (entendu dans la première saison de Mad Men, série américaine à succès)
– ennui (lu dans un livre en 2018)
– entourage (entendu dans la série à succès The Office, mots prononcés par le personnage Andrew Bernard – lu aussi dans un livre d’histoire anglais : The Greeks)
– entrée (lu dans un livre d’économie, lu aussi dans un magazine de santé américain en février 2022, Prevention, entrée était utilisé dans ce dernier cas au niveau culinaire)
– entrepôt (lu dans le Wall Street Journal du 4 mars 2023, même signification qu’en français, en général en anglais on utilise plutôt le nom de storage ou warehouse)
– esprit de corps (lu dans un livre de business : “Measure What Matters” – esprit de corps signifie loyauté)
– enveloppe
– exposé (lu sur une page Twitter d’un scientifique américain de référence, lu aussi dans The Economist en décembre 2021)

F
– facile (synonyme de easy en anglais, entendu dans un cours d’université américaine, concernant la théologie. La signification est la même qu’en français mais la prononciation est à l’anglaise, le i devenait [ai], soit [facaile])
– façade (lu en septembre 2021 dans The Economist), a la même signification qu’en français, mot utilisé dans l’article en question plutôt sous sa forme figurée)
– femme fatale (entendu sur la chaîne américaine de qualité : Smithsonian TV, veut dire ici une femme presque “diabolique”, criminelle)
– fiancee (ici sans accent) ou fiancé (lu dans un magazine américain) ou fiancée
– film noir (lu dans The Wall Street Journal)
– force majeure (lu sur CNN, signifie par exemple que le Covid-19 est une force majeure, par exemple envers les assureurs, donc ne remboursent pas normalement)
– francophone (lu sauf erreur, dans The Wall Street Journal en novembre 2018)

G
– gaffe (a la même signification qu’en français soit une maladresses ou bourde, lu en novembre 2020 dans le magazine anglais de référence The Economist à propos de supposées gaffes de Joe Biden)
– gauche (dans le sens maladroit, lu en avril 2019 dans le magazine anglais de référence The Economist, entendu dans un épisode de Colombo, datant du 20ème siècle)
– gourmand (entendu dans la série américaine à grand succès The Office, dans la saison 6)
– Grande Dame (lu dans The New York Times en décembre 2017 pour qualifier une journaliste quittant la chaîne HBO, notez les majuscules à Grande et Dame)
– grandeur (lu dans un dossier de théologie, BSF, société basée au Texas, lu dans un livre d’histoire anglais : The Greeks)
– grandiose (lu dans un livre d’économie datant de 2018, lu aussi dans The Economist en juin 2020)
– grimace (lu dans un livre de business)

H
– habitat (entendu sur CNN en juillet 2021, même signification qu’en français, utilisé notamment en écologie, un habitat d’un lac…)

I
– idée fixe (lu dans The Economist en novembre 2022)
– idiot-savant (lu en italique dans The Economist en juin 2020, l’article concernait l’intelligence artificielle (AI), parfois qualifiée donc d’idiot-savant)
– impasse (lu dans le Wall Street journal en octobre 2020, article concernant la politique, lu aussi dans un livre de business)
– in lieu (notez qu’en français ce serait au lieu, lu dans The Wall Street Journal en mars 2018)

J
– je ne sais quoi (expression complète, entendu dans un podcast début 2019)
– joie de vivre (lu dans un livre d’économie américain)

L
– largesse (même signification qu’en français, signifie une grande générosité. Lu dans The Economist en mars 2023)
– laissez-faire (lu dans un livre de business publié en 2017 et dans plusieurs éditions de The Economist comme en août 2019, septembre 2021 ou mars 2023. C’est un terme du jargon économique, par exemple le Texas a une politique économique de laissez-faire, c’est-à-dire avec peu d’intervention étatique)
– lèse-majesté (“an act of lèse-majesté”, lu en mai 2019 dans le magazine anglais de référence The Economist)

M
– malaise (lu dans The Wall Street Journal en novembre 2017 et juillet 2020, lu aussi en juillet 2019 dans The Economist)
– Mardi Gras ou mardi gras (lu dans plusieurs journaux comme le Wall Street Journal en mars 2019, mardi gras caractérise le jour du Carnaval)
– marque (lu et entendu sur la chaîne de TV CNN le 22 décembre 2020 concernant la marque Ferrari, marque a la même signification qu’en français, cela dit les Américains et Anglais utilisent plus le terme brand que marque).
– memoire (sans accent à mémoire en anglais, à comprendre plutôt comme autobiographie, par exemple les “memoires de Michelle Obama”, lu dans The Wall Street Journal en décembre 2019)
– métier (lu dans un livre américain sur le journalisme, datant de 2013)
– menagerie (notez que le terme apparaît sans accent)
– milieu (entendu dans une émission YouTube de 2022)

N
– naïve (lu dans un livre américain des années 1930, écrit par Dale Carnegie, lu aussi dans The Wall Street Journal en février 2020)
– naïveté (lu dans un livre de business publié en 2017)
– née – par exemple Marion Cecilia Davies – née Douras January 3, 1897 – September 22, 1961 (lu sur Wikipedia)
– nuance (entendu dans un podcast en avril 2019)
– nuisance (lu dans The Economist en février 2021, même sens qu’en français, par exemple un pouvoir de nuisance)

O
– oeuvre (lu dans The Wall Street Journal du 22 septembre 2020, concernant un article sur le chanteur Sufjan Stevens – His oeuvre includes everything from…).

P
– par excellence (lu dans un livre de business : “Measure What Matters”)
– parvenu (lu dans The New York Times en avril 2019, on parle ici d’une personne ou individu, one parvenu, lu aussi dans The Economist en avril 2021, phrase dans un article sur le vin “…parvenu vintages from America’s West coast”)
– passé (lu dans The New York Times) – de façon un peu ironique les Américains utilisent parfois le terme passé et nous le terme has-been.
– petite (lu dans un livre de business de référence, la phrase était petite nose, donc petit nez, on note à tort en anglais le féminin à petite)
– personnel (écouté dans la série américaine à succès The Office, my personnel, comme en français correspond aux employés d’une entreprise)
– pied-a-terre ou pied-à-terre (lu sur un site Internet d’immobilier, notez qu’en français on écrit avec un accent soit pied-à-terre, mais aussi lu une fois en anglais écrit ainsi Pied-à-Terre ou correctement pied-à-terre dans le Wall Street Journal en juin 2020, lu dans un livre sur le journalisme datant de 2013)
– pièce d’art (lu dans un livre de business sorti en 2018)
– piste, dans le mot off-piste skiing ou hors-piste (lu dans The Economist en janvier 2021, dans un article en référence au ski hors-piste)
– plaque (entendu dans la série The Office de NBC, plaque commémorative ex. après avoir gagné à un concours)
– plateau (plateau peut être une notion de géographie comme le plateau tibétain, lu dans The Economist en juillet 2020, cela peut être aussi le plateau d’une courbe, par exemple lors de la pandémie de Covid-19)
– plausible (lu dans The Economist en février 2023, même signification qu’en français, veut dire possible)
– poignant (lu dans The Wall Street Journal en novembre 2021)
– prairie (lu dans The Wall Street Journal en janvier 2020, lu aussi dans The Economist en juillet 2020)
– prêt-à-porter (terme utilisé dans le monde de la mode)
– protégé (lu dans The Wall Street Journal en 2018 et 2020, également au pluriel, protégés- Entendu aussi dans la série américaine à succès The Office)
– provocateur (lu dans The Economist, une édition de janvier 2019, dans un article à propos du président brésilien Bolsonaro)

R
– raconteur (lu dans un livre américain des années 1930, écrit par Dale Carnegie, lu dans un autre livre de journalisme en 2013)
– raison d’être (lu dans un livre de business publié en 2017)
– reconnaissance (lu sur le site CNN.com, en mai 2022)
– rendezvous (lu dans le Wall Street Journal, rendezvous d’astronome sur la station internationale, fin mai 2020)
– repertoire (lu dans un célèbre livre de business et développement personnel, notez que l’auteur ne mentionne pas l’accent sur le premier e, répertoire, il faut comprendre le terme repertoire au sens artistique, ex. le repertoire d’un chanteur ou écrivain).
– reservoir (on constate que le mot est écrit sans accent, en français on écrit réservoir, on peut par exemple entendre ce mot dans la très célèbre chanson de Bruce Springsteen, The River)
– resistance (sans accent, mot utilisé en anglais dans un contexte révolutionnaire, lu dans The Wall Street Journal en septembre 2018)
– resume ou résumé (lu dans des livres et journaux, attention en anglais résumé signifie CV)
– reveries (lu dans le livre Gatsby le Magnifique ou The Great Gatsby, on peut noter qu’il manque le ^, sur l e, cela devrait être rêveries)
– route (lire sous En route ci-dessus, sous lettre E)
– risqué (lu notamment dans un communiqué de presse d’une étude scientifique, sur le site Eurekalert.org ou dans The Economist en septembre 2018)

S
– sans (lu dans le magazine de santé américain Prevention, en juillet 2020, cela veut dire without, on pouvait lire : sans spleen, au lieu d’écrire without spleen, ils ont écrit sans spleen (spleen voulant dire la rate, un organe du corps humain)).
– savoir faire (lu en italique dans The Economist, en juin 2020)
– siege (entendu dans une série américaine, SUITS, en français on devrait écrire siège. En anglais des Etats-Unisk on pronce sige)
– solitude (lu dans The Economist, en janvier 2021)
– sommelier (lu dans le Wall Street journal en octobre 2020, article concernant la crise dans les restaurants suite à la Covid-19)

T
– tableau ou au pluriel tableaux
– tirade (entendu dans une vidéo en anglais du Canadien Jordan Peterson, vidéo de 2018)
– tour de force (lu sur le compte Twitter du célèbre médecin américain Eric Topol mais aussi fin 2018 sur le blog de Bill Gates)
– triage (terme utilisé comme en français par exemple pour le triage de patients à l’hôpital, entendu sur CNN en mars 2020)

V
– voilà
– vis-à-vis (ou vis-a-vis) (entendu dans un cours d’université américaine, via Coursera.org, lu dans un livre de business)
– voyage (lu notamment dans un document de théologie, BSF, Texas)

Et aussi, des mots proches du français mais avec une orthographe légèrement différente :

C
– connoisseur (en français on écrit bien sûr connaisseur, par exemple un connaisseur -quelqu’un qui connaît – de musique)

Q
– quarantine (en français on écrit quarantaine, donc en anglais le i a disparu, la signification est la même, par ex. : “Un patient souffrant du coronavirus mis en quarantaine”)

Bonus 1 : mots allemands utilisés en anglais des Etats-Unis ou du Royaume-Uni : 
B
– blitzkrieg (guerre éclaire, terme utilisé dans The Economist en novembre 2021)
E
– ersatz (signifie remplaçant, lu dans un livre américain paru en 2018)
K

– kindergarten (signifie jardin d’enfants, le mot aurait été introduit aux Etats-Unis par une allemande installé dans le Wisconsin)
M
– Mittelstand (représente des PME, en général allemandes, mais aussi du Middle West américain en main familiale transmises de générations en générations, comme mentionné dans un article de The Economist paru en juillet 2020).
W
– wanderlust (signifie “plaisir de voyager”, lu dans The Economist en octobre 2021, sur un article concernant les nomades digitaux).
– wunderkind (signifie “enfant génial”, lu dans The Economist en mai 2020 dans un article sur le politicien italien Luigi Di Maio, âgé de 33 ans en mai 2020).

Bonus 2 : mots italiens utilisés en anglais des Etats-Unis ou du Royaume-Uni : 
G
– “gattopardismo” (provient du livre publié pour la première fois en 1958 et du film “Le Léopard” datant des années 1960 avec Burt Lancaster, Alain Delon et Claudia Cardinale, en italien “Il Gattopardo” ou en anglais “The Leopard” de l’écrivain italien Giuseppe Tomasi di Lampedusa. Tancredi, l’un des héros du livre (dans le film joué par Alain Delon) affirme “Si nous voulons que les choses restent les mêmes, tout doit changer”. Le concept “gattopardismo” signifie donc embrasser le changement pour le neutraliser ou au moins le contrôler, comme l’explique The Economist en mai 2020.)

Page mise à jour le 26 mars 2024. Ecrit par Xavier Gruffat.

Lire aussi : les faux-amis entre le français et l’anglais