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Roche : nouveau feu vert aux USA pour le diagnostic du cancer par IA

GENEVELe géant pharmaceutique suisse Roche a décroché un nouveau feu vert aux Etats-Unis pour son dispositif de diagnostic numérique piloté par IA pour le cancer du poumon. Le Ventana TROP2 (EPR20043) obtient le statut de percée thérapeutique de la part du gendarme américain du médicament (FDA).

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Roche : nouveau feu vert aux USA pour le diagnostic du cancer par IA

Ce dispositif de diagnostic et de prescription est un test d’immunohistochimie (IHC) combiné à un algorithme de pathologie numérique pour déterminer le traitement du patient, peut-on lire dans le communiqué diffusé mardi.

L’appareil utilise une analyse d’image basée sur l’intelligence artificielle (IA) “avec un niveau de précision diagnostique impossible à atteindre avec les méthodes manuelles traditionnelles”, souligne le groupe.

L’algorithme est basé sur la plateforme de pathologie assistée par ordinateur “Quantitative Continuous Scoring” (QCS) développée par le concurrent AstraZeneca.

L’appareil analyse des images de cancers du poumon non à petites cellules (CPNPC) colorés par TROP2 afin de calculer un score TROP2 quantitatif. Un pathologiste qualifié est chargé de vérifier la qualité de la coloration et de l’image, ainsi que la sensibilité et la précision de la détection des tumeurs, en conjonction avec l’examen histologique, les informations cliniques pertinentes et les contrôles appropriés.

Suite à l’évaluation du pathologiste, l’algorithme TROP2 détecte indépendamment les cellules tumorales et génère des mesures associées de l’intensité de la coloration TROP2 IHC dans la membrane et le cytoplasme pour calculer le score du rapport membranaire normalisé. L’algorithme classe ensuite le statut TROP2 comme positif ou négatif sur la base du seuil NMR prédéfini.

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Le 29 avril 2025. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Suède : trois morts dans une fusillade

STOCKHOLMTrois personnes ont été tuées dans une fusillade mardi soir à Uppsala, à une soixantaine de kilomètres au nord de Stockholm, a annoncé la police suédoise, nouvelle épisode de violence meurtrière dans le pays nordique.

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“Trois personnes sont mortes mais leur identité n’est pas confirmée pour l’instant”, a dit Magnus Jansson Klarin, porte-parole de la police de la ville à l’AFP.

“Nous avons reçu des informations faisant état d’une personne masquée sur un scooter, nous vérifions ces informations”, a-t-il ajouté.

Selon plusieurs médias, la fusillade serait intervenue dans un salon de coiffure du centre de la ville, des témoins évoquant plusieurs coups de feu.

Suède : trois morts dans une fusillade

Guerre des gangs

La police n’était pas en mesure de dire qu’il s’agit d’un nouvel épisode lié à la guerre des gangs qui sévit depuis plusieurs années dans le pays.

Elle a indiqué qu’elle avait reçu peu après 17h00 “des appels de personnes qui ont entendu de fortes détonations évoquant des coups de feu dans le centre d’Uppsala”.

“C’est un quartier assez tranquille en général. Je fais mes courses ici tous les jours”, raconte à l’AFP Elias Sundgren, un étudiant en informatique à l’université d’Uppsala.

Des policiers en uniforme ont établi un périmètre de sécurité pour bloquer l’accès aux riverains empêchés de rentrer chez eux. Un drone survole la zone.

“Ce que nous savons pour l’instant, c’est qu’il n’y a aucun danger pour la population”, a précisé le porte-parole de la police.

“Entre 100’000 et 150’000 personnes sont attendues demain à Uppsala pour Valborg, et il y a déjà beaucoup de monde ici aujourd’hui”, a-t-il déclaré, faisant référence aux traditionnelles célébrations de la Walpurgis, qui ont lieu le 30 avril. “Les gens ne doivent pas avoir peur de venir demain”.

Le ministre de la Justice, Gunnar Strömmer, a qualifié l’événement “d’extrêmement grave” auprès de la chaîne publique SVT.

Dans la guerre des gangs, les auteurs sont de plus en plus souvent des adolescents qui sont engagés comme tueurs à gages parce qu’ils ont moins de 15 ans, l’âge de la responsabilité pénale en Suède.

La police suédoise a indiqué en janvier que le nombre de fusillades avait diminué en 2024 pour la deuxième année consécutive, avec 296 fusillades, soit une baisse de 20 % par rapport à l’année précédente.

La Suède a été par ailleurs choquée par la fusillade de masse intervenue le 4 février quand Rickard Andersson, 35 ans, est entré dans le centre de formation pour adultes Campus Risbergska, dans la ville d’Örebro, et avait abattu 10 personnes avant de retourner son arme contre lui. Son mobile est toujours inconnu.

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Le 29 avril 2025. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Le conclave qui élira le futur pape débutera le 7 mai

CITE DU VATICANMaîtres des horloges vaticanes depuis la mort du pape François il y a une semaine, les cardinaux réunis à Rome ont fixé au 7 mai la date du début du conclave, chargé de lui élire un successeur tout en évoquant les “défis” qui attendent le futur chef des 1,4 milliard de catholiques.

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L’annonce de la date du conclave a été faite lundi par le Vatican au terme d’une cinquième “congrégation générale”, soit une réunion préparatoire privée, à laquelle ont pris part environ 180 cardinaux, dont plus de 100 cardinaux électeurs.

Ils y ont notamment évoqué “les qualités” du futur pape pour répondre aux “défis” auxquels l’Eglise est confrontée, parmi lesquels “l’évangélisation, le rapport avec les autres confessions, la question des abus (sexuels)”.

Les cardinaux pouvant élire un successeur au pape François, décédé le 21 avril à 88 ans, sont au nombre record de 135, ce qui correspond à ceux âgés de moins de 80 ans, mais le Vatican n’a jusqu’ici pas confirmé s’ils seront tous présents au conclave.

L’incertitude plane notamment sur la participation du cardinal italien Angelo Becciu, condamné fin 2023 par un tribunal du Vatican dans un vaste procès pour fraude financière, et qui s’était vu retirer par le pape François les prérogatives accompagnant son titre de cardinal. Il n’est pour l’heure pas comptabilisé comme électeur dans les statistiques officielles du Saint-Siège.

Le 7 mai au matin, les cardinaux prendront part à une messe solennelle dans la basilique Saint-Pierre. Après quoi, au cours de l’après-midi, les électeurs rejoindront la chapelle Sixtine.

Le conclave qui élira le futur pape débutera le 7 mai

Fumée noire ou blanche

Le scrutin, organisé dans le plus grand secret, prévoit ensuite quatre votes quotidiens, deux le matin et deux l’après-midi. Les deux derniers conclaves, en 2005 lors duquel Benoît XVI avait été élu, et en 2013 pour le pape François, avaient duré deux jours.

D’ici le début du conclave, tous les cardinaux continueront de se réunir à huis clos en “congrégations générales” pour échanger sur le profil du futur pape et les priorités pour l’avenir de l’Eglise catholique.

Les Musées du Vatican ont annoncé sur leur site la fermeture de la chapelle Sixtine pour les besoins des préparatifs, qui incluent l’installation d’une cheminée sur le toit.

Cette dernière, visible par les fidèles depuis la place Saint-Pierre, émet une fumée noire si aucun pape n’a été élu et une fumée blanche en cas d’élection, par ajout de produits chimiques. Les deux tiers des voix des votants sont nécessaires pour désigner un pape, dont le nom sera annoncé “urbi et orbi” à l’issue du conclave.

Si plusieurs cardinaux sont présentés comme favoris (“papabili”) par la presse italienne et internationale, ce conclave s’annonce particulièrement ouvert.

“Je crois que si François a été le pape des surprises, ce conclave le sera aussi”, prévient le cardinal espagnol José Cobo, dans le journal El Pais.

Pour John L. Allen Jr, rédacteur en chef du journal catholique en ligne Crux et auteur de nombreux ouvrages sur le Vatican, les cardinaux, même s’ils se connaissent mal, auront à coeur de ne pas faire durer les débats, afin d’offrir l’image d’une Eglise unie.

Eglise polarisée

Patrizia Spotti, une Italienne de 68 ans, espère que le prochain pape “sera comme François une personnalité ouverte à tous”, dans une période “difficile” pour le catholicisme avec des églises qui “sont vides”, témoigne-t-elle auprès de l’AFP.

Samedi, plus de 400’000 personnes ont honoré la mémoire du premier pape sud-américain de l’Histoire, que ce soit lors de la messe place Saint-Pierre au Vatican – en présence de dizaines de chefs d’Etat – ou au passage de son cortège funèbre dans les rues de Rome.

Pour les experts, la capacité du futur pape à unir l’Eglise dans un contexte géopolitique de plus en plus fracturé pourrait être un élément décisif, plus que sa nationalité.

Si François – qui a choisi 80% de ceux qui éliront son successeur, en donnant davantage de poids à l’Afrique et à l’Asie – a laissé l’image d’un pape réformiste au franc-parler, rien ne dit que le prochain souverain pontife s’inscrira dans la même ligne, préviennent des experts.

“Je pense plutôt que nous aurons un mélange de continuité et de changement”, prédit John L. Allen Jr.

Le pape François était très différent de son prédécesseur Benoît XVI, un intellectuel allemand peu à l’aise en public qui lui-même contrastait avec le charismatique, sportif et immensément populaire pape polonais Jean-Paul II.

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Le 28 avril 2025. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Rougeole : près de 500 cas en 2024 en France

PARISUne flambée de rougeole accentuée: la France a enregistré près de 500 cas en 2024, quatre fois plus qu’en 2023, indique lundi Santé publique France, tout en notant que ce niveau reste encore limité comparé à l’avant-Covid.

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“Parmi les cas suspects de rougeole survenus entre le 1er janvier et le 31 décembre 2024, 483 cas de rougeole, dont 84 importés, ont été déclarés en France entière”, selon le bilan annuel. Si 62 départements métropolitains ont recensé au moins un cas, aucun cas n’a été signalé Outre-mer.

Rougeole : près de 500 cas en 2024 en France

Depuis 2023, une recrudescence des épidémies de rougeole s’observe dans le monde après plusieurs années de baisse de la couverture vaccinale contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR). Elle s’est accentuée en France l’an dernier, avec un nombre de cas et une incidence multipliés par quatre.

Le nombre de cas reste cependant “encore limité par rapport à la moyenne des années antérieures à la pandémie de Covid-19 (moyenne de 2024 cas chaque année sur 2017-2019)”, a noté Santé publique France.

La maladie a entraîné des hospitalisations pour près d’un tiers des cas (144), surtout des enfants de moins de cinq ans et des adultes de plus de 30 ans. Elle a été associée à une complication, principalement de type pneumopathie, pour 66 personnes, souvent de plus de 30 ans. Aucun décès n’a été rapporté.

Parmi les 300 cas éligibles à la vaccination (âgés d’au moins un an et nés depuis 1980) et au statut vaccinal renseigné, près des deux tiers (64%) n’étaient pas vaccinés contre la rougeole, 15% l’étaient avec une dose, 18% avec deux et 3% avec un nombre de doses inconnu, détaille SpF. Et près d’un tiers des cas déclarés en 2024 (157) étaient soit importés, soit liés à une importation.

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Le 28 avril 2025. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Centre: les candidats à la succession de Gerhard Pfister

BERNELes personnalités souhaitant succéder à Gerhard Pfister à la présidence du Centre ont jusqu’au 28 avril pour s’annoncer. Le point sur les candidatures. M. Pfister a annoncé au début janvier sa démission pour la fin juin.

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Les candidats déclarés

PHILIPP MATTHIAS BREGY: Le chef du groupe parlementaire du Centre a officialisé sa candidature le 2 avril dans une interview au Blick. Conseiller national depuis 2019, le Haut-Valaisan estime que le passage de chef de groupe à président de parti est une chance pour la formation: “il assure la stabilité, car j’assume déjà une tâche de direction à Berne”, a déclaré l’avocat de 46 ans.

Centre: les candidats à la succession de Gerhard Pfister

Ils n’ont pas encore pris de décision

VINCENT MAITRE: Le conseiller national genevois n’a pas encore pris sa décision quant à une candidature, a-t-il indiqué à Keystone-ATS. Il se laisse jusqu’au délai du 28 avril pour se décider. Cet avocat de 44 ans est membre de la présidence du parti et siège depuis 2019 au National.

NICOLE BARANDUN: Interrogée par la radio alémanique SRF, la conseillère nationale zurichoise avait affirmé ne dire “ni oui, ni non” à une candidature. Nicole Baradun siège depuis 2023 au National et préside depuis 2011 la section zurichoise du parti. Elle espère qu’une femme manifestera son intérêt pour le poste.

Ils ne se sont pas exprimés

MARIANNE BINDER-KELLER: La conseillère aux Etats argovienne ne s’est pas encore exprimée sur une éventuelle candidature. Membre de la présidence du parti, Marianne Binder-Keller, 66 ans, est passée en 2023 du Conseil national à la Chambre des cantons.

Ils ont renoncé

RETO NAUSE: Le conseiller national bernois était l’un des premiers à avoir manifesté son intérêt pour le poste. Il a toutefois renoncé à la mi-avril, disant laisser la place à Philipp Matthias Bregy. Agé de 54 ans, Reto Nause siège depuis la fin 2024 au National, après avoir été durant seize ans membre de l’exécutif de la ville de Berne. Il a également été secrétaire général de l’ancien PDC Suisse de 2001 à 2008.

ISABELLE CHASSOT: La conseillère aux Etats fribourgeoise a déclaré dès le mois de janvier à Radio Fribourg qu’elle n’était pas intéressée par la fonction, même si elle a été approchée de “façon informelle”. Elle entend se consacrer sur son travail quotidien de sénatrice, affirme celle qui a présidé la commission d’enquête parlementaire (CEP) sur Credit Suisse. Pour la Fribourgeoise de 60 ans, concilier son mandat de sénatrice et la présidence du parti n’est pas envisageable.

ELISABETH SCHNEIDER-SCHNEITER: La conseillère nationale de Bâle-Campagne Elisabeth Schneider-Schneiter a exclu mi-avril de se porter candidate. Le Centre Suisse a besoin à la présidence d’une personnalité qui puisse se concentrer pleinement sur les affaires politiques, la stratégie du parti et la présence cantonale et nationale. Elle souhaite toutefois continuer à assumer avec “force et conviction” ses responsabilités en matière de politique étrangère et d’économie, a expliqué la femme de 61 ans pour justifier son refus.

YVONNE BÜRGIN et SIMON STADLER: La conseillère nationale zurichoise et actuelle vice-présidente du Centre Suisse, Yvonne Bürgin, et le conseiller national uranais Simon Stadler, qui avaient envisagé la coprésidence du parti, ont renoncé “après mûre réflexion” à leur candidature. Mme Bürgin se dit intéressée par la présidence du groupe parlementaire dans la Berne fédérale, qui deviendrait libre si l’actuel président du groupe parlementaire Philipp Matthias Bregy était élu à la présidence du parti. Simon Stadler veut continuer à se concentrer sur son travail au sein de la commission des finances et de la commission des transports, qui traitent de thèmes importants pour Uri.

MARTIN CANDINAS: Pour le conseiller national grison, une candidature n’entre absolument pas en ligne de compte. Martin Candidas, 44 ans, siège depuis 2011 au National, une chambre qu’il a présidée en 2022/2023. Il a aussi été membre de la présidence du PDC Suisse de 2012 à 2021.

BENEDIKT WÜRTH: Le sénateur st-gallois n’est pas intéressé par le poste de président de parti. Il n’en a pas le temps, a expliqué cet avocat de 57 ans. Ancien membre du gouvernement de son canton, M. Würth est conseiller aux Etats depuis juin 2019.

LUKAS ENGELBERGER: Le ministre de la santé de Bâle-Ville estime que la présidence d’un parti national n’est pas compatible avec ses fonctions de conseiller d’Etat. Réélu en novembre au gouvernement cantonal, M. Engelberger s’est notamment fait connaître au niveau national lors de la pandémie de Covid-19, en tant que président de la conférence des directeurs cantonaux de la santé.

STEFAN MÜLLER-ALTERMATT: Le conseiller national soleurois a expliqué au Blick que sa situation familiale, avec de jeunes enfants, n’est pas compatible avec un poste de président de parti. Il estime aussi avoir joué son rôle dans la politique du parti en tant qu’ancien membre de la présidence du PDC. Il souhaite désormais se concentrer sur les dossiers de fond.

CHRISTINE BULLIARD-MARBACH: La conseillère nationale fribourgeoise n’a aucun intérêt pour le poste, a-t-elle affirmé aux Freiburger Nachrichten. La parlementaire de 65 ans, qui siège sous la Coupole depuis 2011, estime également que le parti dispose de suffisamment de candidats plus jeunes qu’elle.

PRISKA WISMER-FELDER: La conseillère nationale lucernoise a déclaré à la SRF ne pas être à la disposition du parti. Mme Wismer-Felder siège à la Chambre du peuple depuis 2019.

REGINA DURRER: La conseillère nationale nidwaldienne veut pouvoir continuer à s’engager dans sa vie professionnelle, en plus de la politique. Elle ne veut pas devenir “une politicienne à plein temps”, a expliqué à 20 Minuten celle qui est membre de la direction de l’école professionnelle de Stans.

KARIN STADELMANN: L’association Le Centre Femmes avait évoqué le nom de la ministre cantonale lucernoise au moment de la démission de Gerhard Pfister, aux côtés de ceux de Mmes Bürgin et Roth Pasquier. Karin Stadelmann avait toutefois affirmé à Keystone-ATS qu’il était encore trop tôt pour se prononcer. En tant que membre d’un exécutif, elle estimait disposer des compétences nécessaires. Elle a finalement renoncé.

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Le 27 avril 2025. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Conclave : 135 cardinaux, 70 ans en moyenne, 39% d’Européens

PARISCent trente-cinq cardinaux, âgés en moyenne de 70 ans et majoritairement nommés par le pape François, se réuniront en conclave pour élire son successeur, avec une représentation européenne, et particulièrement italienne, toujours forte mais en baisse.

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Conclave : 135 cardinaux, 70 ans en moyenne, 39% d'Européens

L’âge limite pour être convoqué au conclave étant de 80 ans, 117 cardinaux ne prendront pas part à l’élection du prochain souverain pontife, qui devrait se tenir début mai.

Parmi les cardinaux-électeurs, ceux du Vieux Continent seront les plus nombreux dans la Chapelle Sixtine, avec 53 représentants, soit 39% des électeurs. En 2013, lors du conclave ayant abouti à l’élection du pape François, les cardinaux européens étaient 60 sur 115 (52%).

Après les Européens, suivent les cardinaux asiatiques (23), sud et centraméricains (21), africains (18), nord-américains (16) et océaniens (4), selon les chiffres du Saint-Siège.

L’Italie sera à nouveau le pays le plus représenté dans la délibération, avec 17 participants, un nombre toutefois en baisse par rapport à celui de 28 en 2013.

Les États-Unis (10) et le Brésil (7) complètent le podium des pays comptant le plus de cardinaux participant au conclave. La France et l’Espagne en comptent cinq chacun.

Pays natal du défunt pape François, l’Argentine aura quatre représentants, tout comme le Canada, l’Inde, la Pologne et le Portugal.

La Côte d’Ivoire, avec deux cardinaux-électeurs, sera le seul pays africain à avoir plus d’un cardinal au conclave.

À la liste des 70 pays représentés s’ajoute Jérusalem, d’où se déplacera le patriarche italien de la Ville sainte, Pierbattista Pizzaballa, qui a eu 60 ans lundi.

La moyenne d’âge exacte du conclave est de 70 ans et 4 mois.

Son doyen est actuellement Carlos Osoro Sierra, nommé archevêque de Madrid (Espagne) en 2014 par le pape François. Il aura 80 ans le 16 mai.

Son benjamin est l’archevêque de Melbourne (Australie), Mykola Bychok, âgé de 45 ans, 2 mois et 69 jours, élevé à la pourpre cardinalice par le dernier pontife en décembre.

Au total, sur les 135 cardinaux convoqués au conclave, 108 ont été élevés à ce rang par le pape François: 40 en Europe, 20 en Asie, 19 en Amérique centrale et du sud, 15 en Afrique, 10 en Amérique du Nord et 4 en Océanie. Benoît XVI en avait désigné 22, et Jean-Paul II, cinq.

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Le 23 avril 2025. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Novartis et Sanofi demandent à relever les prix des médicaments

BALELes géants de la pharma Novartis et Sanofi demandent des prix plus élevés pour les médicaments en Europe. Dans une lettre ouverte publiée mercredi dans le quotidien britannique Financial Times, ils estiment que l’Union européenne (UE) devrait adapter ses prix pour atteindre un niveau plus proche de celui des Etats-Unis.

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Novartis et Sanofi demandent à relever les prix des médicaments

Des prix plus élevés stimulent l’innovation et encouragent les investissements dans l’industrie pharmaceutique européenne, argumentent les chefs de Novartis, Vas Narasimhan et de Sanofi, Paul Hudson. La compétitivité des sociétés pharmaceutiques européennes diminue et les incertitudes liées aux droits de douane pèsent sur les incitations à investir dans l’Union européenne.

Les prix des médicaments, qualifiés de faibles dans l’UE, limitent la croissance du secteur et rendent les innovations moins intéressantes, critiquent M. Narasimhan et M. Hudson. Dans le contexte de la menace des droits de douane, et de la concurrence croissante de la Chine, les deux directeurs tirent la sonnette d’alarme, prévoyant des investissements en baisse en Europe.

Les deux directeurs d’entreprise demandent à la commission européenne de fixer un objectif de dépense pour les médicaments et les vaccins et de définir des prix de référence proches des prix nets pratiqués aux Etats-Unis, le cas échéant, adaptés avec des rabais. Selon le gouvernement américain, les prix des médicaments sont presque trois fois plus élevés aux Etats-Unis par rapport aux pays comparables.

La bureaucratie européenne est également pointée du doigt par les deux responsables. Ils demandent l’arrêt des mesures nationales visant à plafonner le volume du marché ainsi que la fin des abaissements de prix dans le cadre de nouvelles indications.

Les Etats-Unis connaissent a contrario un boom des investissements dans l’industrie pharmaceutique. Novartis a ainsi annoncé des investissements de 23 milliards de dollars dans la production et la recherche tandis que Roche veut investir 50 milliards au cours des cinq prochaines années.

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Le 23 avril 2025. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Au moins une heure de plus pour aller à Milan en train cet été

BERNE Les voyageurs qui souhaitent se rendre à Milan cet été via l’axe ferroviaire du Simplon vont devoir faire preuve de patience. Le temps de parcours sera prolongé d’au moins une heure en raison de travaux, annoncent mardi les CFF.

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La compagnie italienne Trenitalia va élargir le corridor de quatre mètres entre Domodossola et Milan. Ces travaux entraînent une fermeture totale du tronçon. Les trains EC ne circuleront pas entre les deux villes du 8 juin au 27 juillet et du 30 août au 13 septembre. Trenitalia mettra des bus de remplacement à disposition, ce qui allonge les temps de parcours et réduit le nombre de places disponibles.

Des travaux sont prévus durant la même période sur la ligne Genève-Brigue (VS). Les trains EC Genève–Brigue–Milan seront majoritairement supprimés, y compris en Suisse, indiquent les CFF dans un communiqué.

Par ailleurs, le nombre d’Eurocity sera réduit. Comme l’année passée, trois trains EC seulement au lieu de quatre circulent en semaine et dans chaque direction sur les lignes Bâle–Berne–Milan et Genève–Brigue–Milan à cause des travaux entre Domodossola et Milan.

Au moins une heure de plus pour aller à Milan en train cet été

Transbordement retardé

Un train EC par direction au départ et à destination de Bâle et un train au départ et à destination de Genève circulent uniquement jusqu’à Domodossola. L’offre reste inchangée le week-end, avec quatre Eurocity sur ces deux lignes.

Les CFF et Trenitalia proposeront des bus supplémentaires de remplacement entre Genève et Milan, avec arrêt intermédiaire à Martigny (VS). Ils prévoient deux liaisons quotidiennes en juin et septembre et trois en juillet.

Selon les CFF, l’offre sur l’axe du Simplon sera réduite “pendant plusieurs années, au moins jusqu’en été 2027”. Pour mémoire, des travaux sont en cours dans le tunnel du Simplon et ont un impact sur l’horaire des trains de ferroutage entre Brigue et Iselle (I). Pendant les travaux, les trains autos BLS circulent toutes les deux heures au lieu de toutes les 90 minutes.

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Le 22 avril 2025. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Mort du pape François à 88 ans : hommage unanime des dirigeants du monde

CITE DU VATICANLes dirigeants du monde entier ont rendu un hommage unanime au pape François après l’annonce lundi par le Vatican de la mort du souverain pontife à l’âge de 88 ans.

Mort du pape François à 88 ans : hommage unanime des dirigeants du monde

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AMERIQUE

Etats-Unis

“Que le pape François repose en paix”, a indiqué la Maison Blanche dans un bref message publié sur X. Le vice-président américain JD Vance a adressé ses pensées “aux millions de chrétiens qui l’aimaient”.

Argentine

Le président Javier Millei salue sa “bonté” et sa “sagesse” malgré des “différences mineures” avec lui.

EUROPE

Union européenne

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a estimé que le pape François avait “inspiré des millions de personnes, bien au-delà de l’Eglise catholique, par son humilité et son amour si pur pour les plus démunis”.

Russie

Le président Vladimir Poutine a salué un “dirigeant sage” et un “défenseur constant des hautes valeurs de l’humanisme et de la justice”. Il a souligné que le pape avait “contribué activement au développement du dialogue entre les Églises orthodoxe russe et catholique romaine, ainsi qu’à une interaction constructive entre la Russie et le Saint-Siège”.

Italie

La mort du pape François “nous afflige profondément, parce qu’un grand homme nous quitte”, a réagi lundi la cheffe du gouvernement, Giorgia Meloni.

France

Le président Emmanuel Macron a rendu hommage à celui qui a toujours été “aux côtés des plus vulnérables et des plus fragiles”, adressant “ses condoléances les plus sincères aux catholiques du monde entier”.

Pologne

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a salué “un homme bon, chaleureux et sensible”

Royaume-Uni

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a salué les “efforts inlassables” du pape “pour un monde plus juste”.

Irlande

Le Premier ministre Micheal Martin a qualifié le pape François de “champion de la justice dans le monde moderne” et de défenseur des “pauvres” et des “opprimés”.

Espagne

Le Premier ministre Pedro Sánchez a souligné son engagement “pour la paix, la justice sociale et les plus vulnérables”.

Allemagne

Le chancelier sortant Olaf Scholz a salué un “défenseur des plus faibles” et un “homme de réconciliation”. Le pape François “restera dans les mémoires pour son engagement infatigable” en faveur “des plus vulnérables, pour la justice et la réconciliation”, a écrit son successeur désigné Friedrich Merz.

Hongrie

“Merci pour tout” et “au revoir”, dit le Premier ministre hongrois Viktor Orban

Portugal

Le Premier ministre Luis Montenegro a salué son “héritage unique d’humanisme, d’empathie, de compassion et de proximité avec les gens”.

Suisse

Pour la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter, le pape François “a été un grand leader spirituel et un défenseur infatigable de la paix”, a-t-elle écrit sur X.

Sa chaleur humaine a touché bien plus largement que les seuls milieux catholiques, estime Mme Keller-Sutter. Son héritage demeurera, a-t-elle poursuivi.

MOYEN-ORIENT ET AFRIQUE DU NORD

Israël

Le président Isaac Herzog a salué “un homme de foi profonde et de compassion sans fin”.

Autorité palestinienne

Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a rendu hommmage à “un ami fidèle du peuple palestinien”.

Liban

Le Liban a perdu “un ami cher” et un “fervent soutien”, a réagi le président Joseph Aoun, évoquant une “perte pour toute l’humanité”.

Iran

Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, a présenté ses “condoléances à tous les chrétiens du monde”, ajoutant “prier Dieu Tout-Puissant pour la paix” du pape François.

Egypte

Le président Abdel Fattah al-Sissi a déploré “une perte profonde pour le monde entier”, estimant que François était “une voix de paix, d’amour et de compassion”.

AFRIQUE SUBSAHARIENNE

Union africaine

L’Union africaine a rendu hommage à un “avocat inébranlable de la paix”.

Kenya

Le président William Ruto a rendu hommage à son “engagement indéfectible en faveur de l’inclusion et de la justice”, évoquant “une grande perte pour les fidèles catholiques”.

Ethiopie

Le Premier ministre a rendu hommage à “son héritage de compassion” et “d’humilité”.

ASIE

Inde

Le Premier ministre Narendra Modi a qualifié le pape François de “modèle de compassion, d’humilité et de courage spirituel”.

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Le 21 avril 2025. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Google a monopolisé le marché de la publicité sur internet aux USA

Par Elodie MAZEIN

NEW YORKUne juge fédérale américaine a conclu que Google avait monopolisé le marché de la publicité sur internet, estimant que le géant américain des technologies avait sciemment entrepris une série d’actions anticoncurrentielles et causé des dommages importants à ses clients. Le groupe envisage de faire appel.

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L’administration de Joe Biden avait assigné Google en janvier 2023 devant un tribunal fédéral de Virginie (Est des Etats-Unis), réclamant que le groupe soit contraint de céder des actifs.

Le procès s’est achevé en novembre 2024 par la présentation des conclusions du gouvernement américain et de Google, après trois semaines d’audience sans jury en septembre.

La juge fédérale Leonie Brinkema avait indiqué qu’elle rendrait son jugement dans un délai court et une décision était initialement attendue dès décembre. Elle pourrait faire l’objet d’un appel, voire, ultérieurement, d’une saisine de la Cour suprême.

“Les plaignants ont prouvé que Google avait sciemment entrepris une série d’actions anticoncurrentielles pour atteindre et conserver un pouvoir de monopole dans le serveur de publications publicitaires et dans les marchés d’échanges de publicités sur internet”, a conclu la magistrate, dans une décision de 115 pages rendue publique jeudi.

“Pendant plus d’une décennie, Google a lié son serveur de publication de publicités et les échanges de publicités à travers des clauses contractuelles et une intégration technologique, ce qui a permis à l’entreprise d’établir et de protéger sa position monopolistique dans ces deux marchés”, a-t-elle poursuivi.

Selon elle, le groupe a également “assuré son monopole en imposant des politiques anticoncurrentielles à ses clients et en éliminant des caractéristiques favorables de certains produits”.

Elle a conclu que, ce faisant, Google avait notamment causé des “dommages importants” à ses clients et avait empêché ses rivaux de lui faire concurrence.

Google a monopolisé le marché de la publicité sur internet aux USA

Appel

La juge a donné sept jours aux parties pour lui remettre un calendrier pour la suite de la procédure, afin de déterminer les “remèdes” à cette situation. Elle prononcera ensuite la peine.

Mais l’issue du dossier pourrait au final être déterminée par la nouvelle administration.

Le président Donald Trump avait en effet laissé entendre en octobre qu’il n’était pas favorable au démantèlement de Google, qui pénaliserait les États-Unis sur la scène internationale.

Vers 16h15 GMT, l’action d’Alphabet – maison mère de Google – cédait 1,26% à la Bourse de New York.

Google a indiqué avoir l’intention de faire appel de la décision rendue publique jeudi par une juge fédérale de Virginie (Est des Etats-Unis) qui a estimé que le géant des technologies monopolisait le marché de la publicité sur internet.

“Nous avons remporté la moitié de cette affaire et nous allons faire appel concernant l’autre moitié”, a indiqué Lee-Anne Mulholland, vice-présidente de Google, dans une déclaration transmise à l’AFP. “Nous sommes en désaccord avec la décision du tribunal concernant nos outils d’éditeur”, a-t-elle ajouté.

Inéquitable

Le gouvernement américain avait notamment accusé Google de contrôler le marché des bannières publicitaires sur les sites web, y compris ceux de nombreux médias, et d’en profiter pour pratiquer des prix artificiellement élevés et un partage des revenus inéquitable.

Selon l’accusation, le groupe s’appuyait sur trois logiciels de gestion de la publicité considérés comme incontournables par la majorité des sites internet.

“Google a un triple monopole”, avait fait valoir le représentant du ministère de la Justice, Aaron Teitelbaum, en audience.

L’avocate de Google Karen Dunn avait dénoncé une interprétation erronée du droit par le ministère.

L’entreprise avait affirmé que l’affaire était basée sur une version dépassée d’internet, ignorant le contexte actuel, où les publicités sont aussi placées dans les résultats de recherche, les applications mobiles et les réseaux sociaux.

Dans un autre procès, le jury d’un tribunal fédéral de Washington a reconnu Google coupable de pratiques anticoncurrentielles dans la recherche sur internet.

Il attend toujours que le magistrat statue sur les contraintes à lui imposer.

Les autorités, qui avaient attaqué Google en justice en 2020, ont réclamé qu’il se sépare de son navigateur Chrome. Elles veulent aussi lui interdire de passer des accords avec les fabricants de smartphones pour installer, par défaut, son moteur de recherche.

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Le 17 avril 2025. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).