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La nouvelle grande amitié entre les évangéliques et juifs orthodoxes américains

NEW YORKLes évangéliques représentent une force considérable aux États-Unis avec 24% de la population, selon le très renommé institut Pew Research Center. Environ 80% des évangéliques qui ont voté en 2016 à l’élection présidentielle ont donné leur vote à Trump, c’est-à-dire au parti Républicain (droite conservatrice). Au Brésil également, les évangéliques ont clairement contribué au succès de Bolsonaro et il a annoncé en novembre 2018 qu’il devrait déplacer l’ambassade brésilienne de Tel Aviv à Jérusalem ces prochains mois ou années. Pour résumer et probablement un peu simplifier, les évangéliques voient les juifs davantage comme le peuple élu, choisis par Dieu avec tous les chrétiens, que les protestants, catholiques ou orthodoxes qui sont en général plus neutres face aux juifs et à Israël. Une interprétation de la Genèse (Chapitre 3, verset 12) est un probable élément du soutien des évangéliques à Israël :  « Je bénirai ceux qui te béniront et je maudirai ceux qui te maudiront, et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. »

Juifs orthodoxes 

Les juifs orthodoxes américains, la branche la plus conservative du judaïsme, sont eux beaucoup moins nombreux représentant moins de 1% de la population américaine totale. Mais leur faible poids démographique est compensé par l’influence qu’ils ont en Israël ainsi que sur les juifs conservateurs américains mais qui ne sont pas orthodoxes. Sans compter que les juifs orthodoxes américains, tout comme ceux d’Israël font beaucoup d’enfants et leur poids dans la communauté juive américaine, actuellement d’environ 10%, devrait continuer à augmenter. Selon le Pew, les juifs orthodoxes pourraient un jour devenir la majorité des juifs affiliés aux États-Unis.

Nouvelle amitié 

Dans un article très intéressant datant du 7 septembre 2018 du journal conservateur américain The Wall Street Journal (WSJ), proche des Républicains (le principal propriétaire du journal, Murdoch, possède aussi Fox News), l’auteur mentionne ce rapprochement entre les évangéliques américains et les juifs conservateurs et surtout orthodoxes. Cela n’a pas toujours été le cas, car à une certaine époque notamment à la fin du siècle dernier les juifs orthodoxes avaient un peu peur des évangéliques qui cherchaient trop à les évangéliser, actuellement ils semblent plutôt faire la sourde oreille à ce sujet et préfèrent voir les points positifs notamment en ce qui concerne le soutien total à Israël. Il faut savoir que les juifs américains votent en majorité pour le parti Démocrate. En effet, la plus grande partie des presque 6 millions de juifs américains sont libéraux ou plutôt progressistes. Les juifs libéraux ont plutôt une mauvaise image des évangéliques, selon l’article du WSJ. Mais à la différence des libéraux, les juifs orthodoxes votent en majorité pour les Républicains. Le GOP (synonyme du parti Républicain) est clairement en train de trouver un nouvel électorat.

Ambassade américaine

Les évangéliques américains défendent plus Israël que les juifs libéraux, le déplacement de l’ambassade américaine en 2018 de Tel-Aviv à Jérusalem en est la preuve. On sait en effet que les évangéliques, à commencer par le vice-président M. Pence, ont fortement pesé sur le choix pris par Donald Trump.  L’ambassadeur David Friedmann a déclaré au moment de l’inauguration de l’ambassade à Jérusalem que les évangéliques : “supportaient Israël avec une plus grande ferveur et dévotion que beaucoup de personnes de la communauté juive.”

Valeurs en commun

Les évangéliques et juifs orthodoxes partagent certaines valeurs comme l’influence de la foi dans la culture y compris au niveau de l’enseignement des enfants et sont attachés à une liberté de culte sans intrusion de l’état. L’auteur de l’article du WSJ conclut que les juifs orthodoxes et évangéliques sont désormais des très bons amis.

Article mis à jour le 25 novembre 2018. Par Xavier Gruffat. Sources : Pew Research Center, The Wall Street Journal, Folha de S.Paulo. Crédit photo : Adobe Stock

EDITORIAL – Nous les conservateurs avons perdu dimanche, oui mais…

Nous ou plutôt “nous” (lire ci-dessous pour mieux comprendre) de la grande famille des conservateurs suisses, qui inclut surtout les catholiques, protestants et évangéliques conservateurs ainsi que des athées patriotes, avons perdu ce dimanche mais personnellement je ne suis pas trop en souci. En effet, l’initiative dite pour l’autodétermination des peuples a été refusée ce dimanche 25 novembre 2018. 

Médias

Tout d’abord, comment gagner avec des médias progressistes comme SSR, Tamedia, Ringier et NZZ dans une moindre mesure (NZZ est plus libérale que progressiste) ? Pensez que dans l’hyper-progressiste Suède selon un récent sondage du Pew comme Romanvie.ch en a parlé seulement 3% des Suédois sont contre l’IVG, ils doivent vraiment avoir des médias dignes de l’URSS. Par exemple les arbres sont des âmes sensibles mais pas les fœtus… À l’inverse, 85% dés Géorgiens (pays pas état) sont contre l’IVG, les médias de ce pays doivent être l’inverse de la Suède. Bref, il n’y a aucun doute qu’en démocratie les médias ont un rôle très important sur l’opinion publique. Même si on peut aussi avoir un débat sans fin sur l’oeuf ou la poule, parce qu’un peuple est progressiste comme la Suède, alors les médias sont progressistes…

Initiative pas très claire

Deuxième point, comme conservateur j’ai voté non sans trop de conviction à cette initiative, car je n’ai pas eu vraiment le temps de l’étudier et peut-être aussi car les médias progressistes ou libéraux n’ont pas été enchantés de cette initiative comme la NZZ (mon média suisse de référence), alors je me suis dis que je devais être “conservateur “ (une autre définition ici, suivre le Conseil Fédéral) en votant non.

David contre Goliath

Bref, même si j’ai voté non je reste bien sûr conservateur avec une sympathie pour l’UDC et Blocher. Mais nous conservateurs devons commencer à plus nous unir, créer des médias comme Romanvie.ch que je développe tous les jours ou presque, faire remonter le pouvoir d’institutions de la société civile comme les églises et nous arriverons à avoir la majorité en Suisse pour gagner les batailles à venir des conservateurs. N’oublions jamais que la politique est faite de forces, que les forces conservatrices soient avec nous. Une défaite dans une guerre sans fin contre les progressistes ne doit surtout pas nous faire douter. Qui a gagné à la fin ? David ou Goliath ? Le progressisme est comme un géant prêt à s’écrouler. Bien sûr d’autres géants progressistes et libéraux vont toujours être devant nous.

Nous aurons de belles victoires futures qui devraient rassembler les conservateurs et pas forcément les diviser comme l’initiative sur l’autodétermination des peuples. Je pense notamment à une immigration contrôlée, une police plus forte et le rôle du christianisme dans les valeurs de notre magnifique pays qui s’appelle la Suisse.

Le 26 novembre 2018. Version de 16h50. Par Xavier Gruffat (Romanvie.ch)

7,5 milliards de francs dépensés par les Suisses pour les médicaments en 2017

ZURICH – Aujourd’hui (26.11.2018), Helsana publie l’édition 2018 de son rapport sur les médicaments. Elle permet ainsi une meilleure compréhension du marché suisse des médicaments et de son évolution, tant au niveau des quantités que des coûts. L’analyse montre que les coûts des médicaments atteignent de nouveaux sommets. L’édition de cette année propose une partie générale, mais aussi des analyses sur les innovations véritables et présumées, la remise de médicaments dans le domaine ambulatoire et la couverture vaccinale des enfants.

En 2017, les dépenses pour les médicaments à la charge de l’assurance de base ont augmenté d’un demi-milliard de francs. Elles s’élèvent désormais à plus de 7,5 milliards de francs. 75 % de tous les assurés ont acheté des médicaments à la charge de l’assurance de base. La part des personnes achetant des médicaments était la plus élevée dans le canton de Genève et la moins élevée dans les cantons de Thurgovie, d’Appenzell Rhodes-Intérieures et d’Appenzell Rhodes-Extérieures. Les coûts les plus élevés par médicament concernaient l’immunosuppresseur et blockbuster Remicade avec 128 millions de francs.

Dans la cinquième édition du rapport, les auteurs de l’Hôpital universitaire de Bâle (USB) et de l’Institut de médecine pharmaceutique de l’université de Bâle (ECPM) se sont focalisés sur les thèmes des innovations dans l’approvisionnement en médicaments, sur la remise ambulatoire de médicaments et sur la couverture vaccinale des enfants.

Médicaments nouvellement lancés : les vraies innovations sont rares

De nouveaux produits sont commercialisés chaque année sur le marché des médicaments. Mais tous ces produits ne sont pas réellement innovants. L’édition 2018 du rapport sur les médicaments montre que seuls 5 % des préparations nouvellement autorisées entre 2014 et 2017 étaient des préparations avec de nouveaux groupes de substances actives et 7 % étaient des préparations avec une nouvelle substance active d’un groupe de substances actives déjà connu. Les 88 % restants étaient des préparations de substances actives connues. Ces préparations nouvellement admises sont soit des génériques, soit il n’y a que des modifications mineures de la recette ou un changement de nom. La seule véritable innovation constatée récemment était constituée de préparations pour le traitement de l’hépatite C ; ces médicaments offrent d’importants avantages supplémentaires par rapport à la thérapie existante. Cela se reflète également dans leurs coûts : on relève les chiffres d’affaires totaux les plus élevés de 2014 à 2017.

En moyenne, les Suisses achètent 8 substances actives par an

Un chapitre dédié décrit l’approvisionnement en médicaments dans le domaine ambulatoire et les fournisseurs de prestations impliqués en Suisse. En moyenne, les Suisses ont acheté huit substances actives par an. En moyenne, 4,3 fournisseurs de prestations ambulatoires différents étaient impliqués. Les pharmacies (50 %) sont le canal de distribution le plus demandé, suivies par les médecins de premier recours (26 %), les services ambulatoires hospitaliers (11 %), et les spécialistes (10 %). Dans le segment à prix élevés, les parts des achats par correspondance, auprès des spécialistes ou dans des services ambulatoires hospitaliers ont augmenté.

La couverture vaccinale est trop faible à l’aune du Plan de vaccination suisse

Dans une autre analyse, les auteurs ont présenté la situation en matière de vaccination en Suisse pour les enfants de 13, 25 et 37 mois après la naissance. Il s’est avéré que la couverture vaccinale était encore trop faible, à l’aune du Plan de vaccination suisse. Dans aucun canton, les couvertures vaccinales ciblées de ≥ 95 % n’ont été atteintes pour la troisième vaccination contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’Haemophilus influenzae de type b et la poliomyélite chez les enfants de 25 mois après la naissance. La proportion d’enfants non vaccinés a été la plus élevée dans le canton d’Appenzell Rhodes-Intérieures avec 14,2 %, suivi par Appenzell Rhodes-Extérieures (10,1 %) et Nidwald (10,0 %). Les enfants ont été le plus souvent vaccinés dans les cantons de Bâle-Ville, Genève et Bâle-Campagne.

Le 26 novembre 2018. Source : communiqué de presse de Helsana.

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La Ville de Sion présente un budget 2019 équilibré

SION – Le projet prévoit un excédent de revenus de 0,5 million de francs et des investissements autofinancés à 90,3% pour la ville de Sion (VS). Il sera analysé par le conseil général lors du plenum du 18 décembre prochain. 

Le projet de budget 2019 qui sera analysé par le conseil général lors du plenum du 18 décembre prochain est à l’équilibre. Il présente un excédent de revenus de 0,5 million de francs et des investissements autofinancés à 90,3%. Le total des charges s’élève à 233,23 millions de francs (+ 5,8 millions par rapport au budget 2018). Le total des revenus atteint 233,73 millions de francs (+ 6,05 millions).
« Nous avons une très bonne maîtrise des charges de fonctionnement et notre marge d’autofinancement atteint 23,3 millions de francs», relève Philippe Varone, président de Sion.

Des recettes fiscales en augmentation

Selon les projections du service des finances, les recettes fiscales devraient légèrement augmenter l’an prochain. Ces dernières s’élèvent à quelque 124 millions, supérieures de 2 millions aux comptes 2017 et de 0,75 million au budget 2018. La bonne conjoncture actuelle, l’augmentation du nombre de contribuables
et l’absence de nouveaux allègements fiscaux depuis la taxation fiscale 2015, expliquent cette progression des recettes.

Le budget 2019 bénéficie également une rentrée financière particulière. Suite à la décision de vendre les parcelles de l’ancienne voirie, la rubrique « Produits exceptionnels, plus-values », qui enregistre les bénéfices réalisés sur les ventes de terrain du patrimoine financier, a été augmentée de 4,45 à 6,45 millions. A relever que cette vente s’effectuera sur deux exercices.

Perte prévue sur le marché de l’électricité

En revanche, le budget 2019 prévoit, pour la première fois, une perte de quelque 500 000 francs sur l’activité achat-vente d’énergies de partenaires. Cette perte est liée aux variations du prix de l’électricité. La plus grande partie de l’énergie produite par nos sociétés partenaires est valorisée, sur le marché de l’électricité, 3 ans avant sa production effective. Par conséquent, l’électricité produite en 2019 sera vendue aux prix arrêtés en 2016, au moment où ils étaient au plus bas. Le prix de l’électricité ayant sensiblement
augmenté depuis 2016, ce centre d’activité devrait générer à nouveau des bénéfices dès 2020.
A l’instar d’autres villes de petites et moyennes tailles, Sion note une augmentation du nombre des ménages précarisés. Si le taux d’aide sociale est inférieur à la moyenne des villes suisses (3,5% en 2016,
pour une moyenne de 6,5%), Sion enregistre une forte progression des charges en 2018 (+ 20% après 8 mois). Cette évolution pourrait bien se confirmer en 2019.

Haut niveau d’investissements maintenu

En 2019, la Ville va maintenir un haut niveau d’investissement. Le total des dépenses d’investissements se monte à 31,28 millions, celui des recettes d’investissements à 5,48 millions. Les investissements nets s’élèvent donc à 25,80 millions, inférieurs de 2,83 millions au budget 2018.

La marge d’autofinancement s’élève à 23,3 millions (- 0,64 million par rapport au budget 2018). Cela permet à la Ville de financer 90,3% des investissements prévus. Le solde, soit 2,51 millions, est couvert par le recours à l’emprunt. Fin 2019, l’endettement net cumulé de la Ville de Sion s’élève à 84,76 millions.
Grâce à un excédent de revenus de 500 000 francs sur le compte de fonctionnement, la fortune évolue de manière positive et se monte à Fr. 163,57 millions au 31 décembre 2019.

Un équilibre financier confirmé
Les indicateurs financiers de l’Etat du Valais attestent de la situation financière équilibrée de la Ville de
Sion et confirment qu’elle est en mesure de faire face à ses engagements. L’analyse laisse apparaître :
– Un bon degré d’autofinancement de nos investissements (90,3% / 4 points)
– Une capacité d’autofinancement satisfaisante (10,3% / 3 points)
– Un taux des amortissements ordinaires suffisant (10,2% / 5 points)
– Un endettement net faible (Fr. 2’422.- par habitant / 5 points)
– Un très bon taux du volume de la dette brute (134,5% / 5 points)
« Le budget 2019 est à l’équilibre. Nous devons toutefois faire preuve de vigilance, notamment par rapport aux conséquences que pourrait avoir la révision de la fiscalité des entreprises (PF 2017). L’augmentation des demandes d’aide sociale et le coût croissant des charges de centralité et des charges particulières sont également des points qui nous inquiètent », souligne Philippe Varone.

Le 26 novembre 2018. Sources : Communiqué de presse de la ville de Sion.

Brigandage à Nyon – appel à témoin

LAUSANNE Vendredi 23 novembre 2018, vers 16h30, un brigandage a été commis à Nyon. Les auteurs armés, portant des gilets jaunes et des cagoules se sont emparés d’un fourgon transportant des montres de valeur et ont pris la fuite escortés par un autre véhicule muni d’un gyrophare et d’une sirène. Le fourgon a été abandonné peu après la douane de Chavannes-de-Bogis et le chauffeur libéré. Les auteurs n’ont pas été interpellés. La Police cantonale lance un appel à témoin.

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Vendredi 23 novembre 2018, vers 16h30, la centrale d’engagement et de transmission de la Police cantonale vaudoise (CET) était avisée qu’une agression venait de se produire au Chemin de la Vuarpillière 1 à Nyon. A cet endroit, un fourgon transportant un lot de montres était intercepté par des individus armés, portant des gilets jaunes, des cagoules et des tenues du type « assaut ». Ils ont contraint le chauffeur à quitter le volant et à rester à bord du véhicule. Sous l’escorte d’un véhicule foncé muni d’un gyrophare bleu enclenché et d’une sirène, le fourgon a quitté Nyon et s’est engagé sur l’autoroute A1 en direction de Genève avant d’emprunter la sortie de Chavannes-de-Bogis. Après avoir provoqué un accident sans gravité, le fourgon et son escorte ont quitté le territoire suisse par une petite route avant de s’immobiliser du côté français. A cet endroit, le chauffeur du fourgon a été relâché. Le chauffeur du fourgon, fortement choqué, a été pris en charge par les services sanitaires et transporté dans un hôpital de la région.

Le dispositif policier mis en place n’a pas permis d’interpeller les auteurs de ce brigandage.

La Procureure de service a ouvert une enquête et confié les recherches aux inspecteurs de la Police de sûreté vaudoise.

La Police cantonale vaudoise lance un appel à témoin. Les personnes susceptibles de fournir des renseignements, notamment de par leur présence dans la région durant la période susmentionnée, sont priées de prendre contact avec la Centrale d’engagement de la Police cantonale vaudoise  au 021 333 53 33 ou avec le poste de police le plus proche.

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Cet événement a nécessité l’intervention de plusieurs patrouilles de la Gendarmerie et de la Police Nyon Région, de la brigade canine, des gardes-frontières, d’inspecteurs de la police de Sûreté avec l’appui de la Brigade de la police scientifique et de la Brigade de Recherches de Gex.

Le 24 novembre 2018 – État de Vaud – Crédit photo : Adobe Stock

Sierre : 1 personne découverte sans vie dans un appartement – enquête ouverte

SION Dimanche matin, 25.11.2018, suite à un appel parvenu à la centrale d’engagement de la Police cantonale, la Police municipale est intervenue dans un appartement à Sierre. Une personne sans vie a été découverte. Le médecin dépêché sur place n’a pu que constater le décès de la victime.

Sierre : 1 personne découverte sans vie dans un appartement - enquête ouverte

La Police cantonale a procédé à l’arrestation provisoire d’un suspect. L’identification formelle de la victime est toujours en cours. Le Ministère public a ouvert une enquête afin d’établir les circonstances du décès.

Moyens engagés : Police cantonale – Police municipale de Sierre – 144 – Médecin urgentiste – Médecine légale

Source : Communiqué de la Police valaisanne. Le 28 novembre 2018. Crédit photo : Adobe Stock

10 bons gestes pour rester en bonne santé en hiver

10 bons gestes pour rester en bonne santé en hiverCertaines maladies comme la grippe, le rhume, la bronchite ou la gastro-entérite sont plus répandues en hiver. En effet, avec l’arrivée du froid, les virus deviennent plus résistants et le système immunitaire a besoin d’être renforcé pour pouvoir lutter contre les différentes infections auxquelles l’organisme est exposé. De même, il existe certaines habitudes qu’il convient d’adopter pour éviter la propagation des maladies ou pour garder la forme. Voici 10 bons gestes qui vous aideront à rester en bonne santé cet hiver.

1. Renforcez votre immunité

Que ce soit à l’aide d’aliments comme le miel, le citron, l’ail, le gingembre ou le poulet ou en préparant des tisanes ou des décoctions à base de plantes tels l’astragale, l’échinacée, l’aronie ou le ginseng, prenez soin de renforcer votre défense naturelle. Il faut savoir que le froid aide les virus à être plus résistants et donc à se propager plus facilement. En stimulant le système immunitaire, vous aidez votre organisme à mieux lutter contre ces agressions et à rester en bonne santé malgré le froid.

2.  Dormez suffisamment

Bien dormir vous aide à faire le plein d’énergie et à rester en bonne santé. Essayez de dormir suffisamment pour permettre à votre corps de bien récupérer. Outre le fait de procurer l’énergie nécessaire et lutter ainsi plus efficacement contre les maux de l’hiver et la fatigue, un sommeil récupérateur participe à la consolidation de la mémoire.

3.  Exposez-vous à la lumière

Sortez autant que possible pour profiter des rayons du soleil. Si le temps ne le permet pas, installez des ampoules spéciales permettant de diffuser une lumière forte (10 000 lux). Une exposition de 20 à 30 minutes par jour, au réveil, vous suffit pour rester de bonne humeur, éviter la dépression saisonnière et équilibrer votre horloge biologique. En effet, le manque de luminosité peut empêcher la baisse de production de mélatonine, l’hormone du sommeil, et entretenir un état de fatigue et de torpeur tout au long de la journée. Sortir vous permet également de maintenir une vie sociale active, ce qui est bénéfique pour votre santé.

4.  Faites le plein de vitamine C

N’hésitez pas à privilégier les fruits et légumes dans votre alimentation quotidienne tout en accordant sa juste place aux aliments riches en vitamine C tels que les crucifères, l’orange, la goyave, les mangues, le poivron, le kiwi ou la pamplemousse. Cet apport régulier vous aide à rester en bonne santé, notamment pendant l’hiver. L’acide ascorbique est connu pour stimuler les défenses tout en réduisant la fatigue. Des études montrent aussi qu’un apport suffisant en vitamine C réduit la durée et la gravité des maladies hivernales comme le rhume.

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5.  Faites du sport

L’exercice physique aide à rester en forme, notamment pendant l’hiver. Il améliore la circulation sanguine, renforce les muscles cardiovasculaires, stimule le système immunitaire, facilite l’absorption d’oxygène, mais contribue aussi à chasser le stress et la mauvaise humeur. Marchez, faites du vélo, du yoga ou de la course à pied, pratiquez des sports d’hiver, bref, ne restez pas passif pour éviter la fatigue et la dépression saisonnière.

6.  Aérez votre intérieur

Il est important de laisser circuler et de renouveler quotidiennement l’air. Ouvrez les fenêtres pendant 15 minutes, de préférence très tôt le matin pour profiter de l’air moins pollué de l’extérieur, et essayez de maintenir une température qui ne dépasse pas 19°C dans les chambres. Si vous ne supportez pas le froid, le mieux est d’ajouter des couvertures plutôt que d’augmenter la température. Si vous n’avez pas eu le temps d’aérer le matin avant 10h, il est préférable d’attendre plus tard le soir pour que la pollution extérieure se résorbe un peu, mais dans tous les cas, des études ont montré que l’air à l’intérieur de la maison était plus pollué que celui qui se trouve à l’extérieur.

7.  Consommez des aliments riches en magnésium

En hiver, le stress peut être accentué par le changement d’horaire, le froid, la grisaille et la fatigue. Pour rester en forme, il est essentiel de fournir à l’organisme un apport suffisant en magnésium. Si vous êtes particulièrement nerveux ou stressé, intégrez les aliments comme les fruits de mer, les oléagineux, le chocolat noir ou les fruits comme la banane à votre menu. Certains spécialistes préconisent même de faire une cure de magnésium avant l’hiver, mais cela n’est pas toujours indispensable si vous ne présentez pas les symptômes d’une carence.

8.  Evitez la carence en zinc

Grâce à son effet immunostimulant, le zinc est souvent préconisé en prévention du refroidissement et des maladies infectieuses comme la grippe, le rhume ou le mal de gorge. Une étude réalisée par l’Université d’Helsinki et publiée en 2017 dans le journal scientifique JRSM Open (DOI : 10.1177/2054270417694291) a montré que la prise de zinc, consommée sous forme de pastille à sucer (en anglais lozenge), diminuait la durée d’un refroidissement de 33%. Les aliments riches en zinc sont la viande de bœuf, les huitres, le germe de blé, les crevettes, les graines de lin, les fruits et légumes frais ainsi que les céréales.

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9.  Lavez-vous régulièrement les mains

Les microbes se transmettent principalement par les mains. Il est donc indispensable de garder une bonne hygiène et de laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon, notamment pendant les moments clés, à savoir : avant de préparer et servir le repas, avant de manger, après être allé aux toilettes, après être sorti dans la voie publique où vous avez certainement touché des objets qui ont été utilisés par d’autres personnes.

10. Humidifiez l’air

Le chauffage diminue le taux d’humidité à l’intérieur de notre logement, ce qui assèche la peau, la gorge et les muqueuses. Ce manque d’humidité favorise les différentes affections comme le rhume ou la grippe et peut même mener à des allergies. Il faut noter que ce n’est pas l’air qui est sec, mais c’est plutôt le taux d’humidité dans la maison qui baisse et qui produit des sensations d’inconfort. Pour humidifier l’air, vous pouvez placer un petit récipient d’eau bouillante dans la pièce pour que la vapeur se diffuse. N’hésitez pas à ajouter quelques gouttes d’huile essentielle dans l’eau pour encore plus de bienfaits. Il est également possible de suspendre des linges humides dans la pièce. Si vous aimez les fleurs, certaines plantes comme les cyclamens ont la propriété d’humidifier l’air.

Le 23 novembre 2018. Article publié de façon originale sur Creapharma.ch, site santé de Romanvie.ch. Par la rédaction de Creapharma.ch (supervision scientifique par Xavier Gruffat, pharmacien).
Crédit photo : Adobe Stock

5 signes révélateurs d’un couple solide

5 signes révélateurs d’un couple solideVous vous demandez si votre couple est solide. Il existe des signes qui ne trompent pas et qui peuvent vous aider à y voir clair. Tout comme la Bible nous conseille de construire notre foi sur un roc, le couple a besoin de fonder sa relation sur des bases solides qui ne s’effondreront pas malgré les intempéries et les épreuves de la vie. Voici 5 signes qui montrent que votre couple est solide.

1. Les points divergents vous rapprochent

Souvent, avec le temps, certains traits de caractère se dessinent de manière plus évidente que lorsque vous étiez au début de votre idylle. C’est là que vous vous rendez-compte que votre partenaire est un grand désordonné ou qu’il ne prend jamais les choses au sérieux. Ces extrémités risquent de devenir des sources de conflits au sein du couple, notamment si vous n’arrivez plus à vous supporter. Le signe qui montre que votre amour est authentique et solide est votre capacité réciproque à aimer l’autre tel qu’il est. Non seulement pour les qualités qui vous ont séduit, mais aussi pour les défauts qui peuvent vous exaspérer. Si vous vous trouvez au stade du « je ne supporte pas quad elle/il fait cela ou quand elle/il dit ceci », il n’est pas encore trop tard pour revenir doucement en arrière et regarder votre partenaire avec votre cœur et avec un regard bienveillant. Oui, il a des défauts, qui n’en a pas ? Peut-être même beaucoup de défauts, mais il est resté le même, celui qui vous a fait sourire, qui vous a fait les yeux doux, qui vous a séduit le premier jour est toujours là avec vous si vous acceptez d’ouvrir à nouveau vos yeux pour le retrouver et succomber à son charme.

2.  Les hauts et les bas ne vous font pas peur

Loin d’être un long fleuve tranquille, la vie de couple est faite de hauts et de bas. Si vous avez compris cela et que vous acceptez qu’il puisse y avoir des moments merveilleux, mais aussi des moments moins roses, voir totalement gris, dans votre relation et pourtant vous arrivez à les surmonter et à faire valoir votre amour et votre bienveillance l’un envers l’autre, vous faites partie des couples solides. Il n’est pas toujours facile de retrouver le sourire après une dispute, une déception, un mal entendu ou un conflit, vôtre intimité pourra même en subir les conséquences pendant une certaine période, mais une chose est sûre, si vous vous aimez d’un amour vrai, ensemble, vous trouverez toujours le chemin qui vous mène vers l’autre et vers un amour réciproque.

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3.  Vous savez raviver la flamme

Au début, il n’est pas du tout difficile de se laisser consumer dans un amour chaleureux où chacun est attentionné et particulièrement affectueux envers l’autre. Plus le temps passe, certains couples oublient avec la monotonie et les habitudes à quel point cette chaleur est essentielle pour préserver l’amour et entretenir le bonheur dans le foyer. Les couples où les partenaires se sentent en permanence responsables de l’épanouissement de leur couple et qui ne se lassent pas d’y apporter indulgence et empathie entretiennent une relation plus forte. Savoir se renouveler et faire preuve de créativité pour exprimer ses sentiments, tenir ses promesses ou reconnaître ses erreurs sont autant de qualités que vous pouvez cultiver dans votre mariage afin de préserver précieusement le feu de votre amour.

4.  Vous communiquez en toutes circonstances

Comment lui parler lorsqu’il/elle vous a blessé avec ses mots ou ses gestes ? Comment continuer à vouloir communiquer alors que vous portez le poids de la rancune et de la colère ? La communication n’est sûrement pas aisée dans certaines situations et pourtant les couples qui arrivent à prendre du recul et qui cherchent toujours à renouer le contact et à communiquer, même dans les circonstances les plus difficiles sont des couples solides. Il peut parfois être nécessaire d’attendre pour ne pas envenimer les choses, mais le plus dangereux pour votre relation de couple sera la résignation, la peur de s’exprimer sincèrement et surtout le silence. Favorisez la communication, mais essayez de parler à votre partenaire dans un esprit de compréhension et de bienveillance. (Lire aussi : 7 conseils pour critiquer sans fâcher au sein du couple)

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5.  Vous vous valorisez mutuellement

Les couples les plus solides arrivent mutuellement à garder et à renvoyer une image positive de l’autre. Ne pensons pas que c’est difficile puisqu’au début d’une relation, nous avons instinctivement cette attitude. Plus nous aimons une personne et plus les défauts s’effacent au profit des qualités interminables que nous lui trouvons. Malheureusement, le temps inverse souvent ce processus et l’on n’arrive plus à valoriser ce qui est beau chez la personne aimée. Savoir montrer à notre âme sœur qu’à nos yeux il a de la valeur l’aide à avoir confiance en lui, mais aussi à réagir positivement à notre appréciation et à s’améliorer en permanence. Dans un couple, il est essentiel que chacun trouve sa place et qu’il y ait un sentiment d’égalité au niveau des potentiels et des valeurs. Savoir que l’on se mérite efface la différence, la jalousie, le sentiment de mal-être et de déception qui peuvent fragiliser la relation du couple.

Confiez votre mariage à Dieu et bâtissez votre relation de couple sur le roc, non sur le sable. Rappelez-vous de ce passage de la Bible dans Matthieu 7.24-27 : « C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison: elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison: elle est tombée, et sa ruine a été grande.

Par Seheno et la rédaction de Romanvie.ch, 15 novembre 2018 – Crédit photo : Adobe Stock

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Fumer du cannabis augmente le risque de schizophrénie chez les personnes vulnérables

De nombreuses recherches montrent qu’il existe une relation entre la consommation de cannabis et l’apparition de la schizophrénie. Bien que l’effet de cette drogue qualifiée de « douce » puisqu’elle ne produit pas d’overdose de THC ou delta-9-TétraHydroCannabinol n’est pas le même chez tous les individus, le risque de rechute et d’aggravation de la maladie chez les sujets déjà malades ou de développer une schizophrénie chez les personnes fragiles reste élevé.

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Un risque accru chez les adolescents

Fumer du cannabis augmente le risque de Schizophrénie chez les personnes vulnérablesChez les adolescents, la consommation régulière de cannabis augmenterait de 2 à 3 fois le risque d’être atteint de schizophrénie. En effet, même si les effets immédiats de cette drogue se limitent généralement aux vomissements et aux nausées, la présence permanente de cannabis dans l’organisme peut favoriser l’apparition de maladie psychiatrique, notamment chez les individus prédisposés, c’est-à-dire qui ont un patrimoine génétique plus sensible au développement de la maladie. Le cannabis n’agit donc pas comme une cause directe, mais plutôt comme un élément déclencheur. Il faut noter que ce risque est d’autant plus important avec la quantité de drogue consommée et l’âge à laquelle le sujet commence à fumer. La consommation de cannabis avant 15 ans constitue ainsi un facteur de risque supplémentaire outre le risque de dépendance et les autres effets indésirables qui en découlent. Une étude publiée dans « The  Lancet » en septembre 2014 (DOI: 10.1016/S2215-0366(14)70307-4) apporte un éclairage sur les conséquences de la consommation de cannabis chez les adolescents.

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Un réel danger pour les malades et les jeunes ayant des antécédents

Environ 40% des patients atteints de schizophrénie seraient des consommateurs réguliers de cannabis. Si une certaine polémique persiste autour de l’existence d’une relation de cause à effet entre ces deux paramètres, des études montrent que la consommation de cette drogue peut être à l’origine du déclenchement des crises qui surviennent généralement à la suite d’une prise de toxique. Fumer du cannabis représente ainsi un réel danger autant pour les patients touchés par la schizophrénie que ceux qui n’ont pas encore développé la maladie, mais qui ont des antécédents personnels ou familiaux. La consommation régulière de cette plante aggrave les troubles et favorise l’évolution de la maladie pouvant aboutir à un handicap mental majeur. Prendre du cannabis en automédication afin de calmer les angoisses risque au contraire d’augmenter plus rapidement l’intensité des symptômes et des crises tout en multipliant les rechutes. Il demeure donc essentiel de sensibiliser les jeunes et les patients atteints de schizophrénie aux risques auxquels ils s’exposent en consommant du cannabis.

Par la rédaction de Romanvie.ch, 09 novembre 2018 – Crédit photo : Adobe Stock

ESSAI – “Gilets jaunes” France vs. Suisse, le danger de l’athéisme pour un pays

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SAO PAULOLa France est un pays toujours plus athée, c’est un fait prouvé par différents sondages comme le Pew Research Center, par exemple le nombre de Français se qualifiant de Catholique est passé sous la barre des 50% (source: Le Monde des Religions), et parmi eux une bonne partie est catholique pour des raisons culturelles. Le but de cet essai n’est pas de débattre de l’existence ou non de Dieu (dialogue de sourds), ni de stigmatiser les athées, mais d’analyser d’un point de vue sociologique et comparatif les enjeux de la religion pour un pays. Ainsi,  dans une France qui croit de moins en moins en Dieu et sans les institutions religieuses, cela ne peut qu’ouvrir un boulevard dangereux pour les politiques ou plutôt contre eux. Au moment du mouvement dit des “gilets jaunes”, cette réflexion peut permettre d’expliquer des différences entre la France ou la Suisse, ou entre la France et les Etats-Unis ou encore le très religieux Brésil. 

L’espérance d’un peuple

Autrement dit, les Français n’ont presque plus que la politique pour résoudre leurs problèmes et surtout espérer, Emmanuel Macron devient un peu  le sauveur (messie, Emmanuel veut dire le Sauveur d’ailleurs, quelle ironie) de la France. Tous les regards se portent sur lui (ou son prédécesseur ou successeur) et c’est très problématique. Il n’existe aucune diversification dans ce pays si centralisé, une règle basique en économie (bourse notamment) et dans la vie en général. Il y a peut-être 70 ans en France, on comptait d’autres autorités fortes dans la société comme l’instituteur, le prêtre, le militaire, etc. La fin du conservatisme et le début avec 1968 du progressisme mène clairement à des problèmes actuellement.
Par exemple, le haut taux de suicide en France (plus de 10’000 par an, bien plus que les morts par accident de la route) est le symptôme également d’un manque d’espérance, la Bolivie ne connaît presque pas de suicide par exemple selon des statistiques qui sont il est vrai compliquées de disposer. Inutile de vouloir toujours donner des raisons psychiatriques (ex. dépression) ou de victimisation, la Bolivie connaît le froid et aussi la pauvreté.

L’état Providence

Dans des pays beaucoup plus religieux ou spirituels comme les Etats-Unis , le Brésil ou le Mexique (ces 3 pays sont au total plus peuplés que l’Union Européenne), ce sont aussi les églises catholiques et évangéliques qui prennent le relais de l’espérance et de l’Etat Providence. Au Brésil (pays centralisé à Brasilia), des très grandes églises  évangéliques sont un peu des Etats dans l’Etat, en effet chaque fidèle doit (devrait) payer 10% de son salaire à ses églises, il en résulte des temples gigantesques comme celui de Salomon à Sao Paulo (Romanvie en a parlé),  cathédrale moderne. Ces églises jouent un rôle social important et aident en partie les pauvres dans les favelas, donnent de l’espoir au peuple (c’est probablement la chose la plus importante), les socialisent, font sortir les drogués de leur dépendance, etc. Il faut aussi relever que la plupart des grandes églises évangéliques (tendance néo-pentecôtisme) sont liées au capitalisme, de forte influence calviniste, et contribuent aussi à enrichir un pays selon les théories de Max Weber, considéré comme le plus grand sociologue de l’histoire, par certains en tout cas. Bien sûr on pourrait aussi répondre que beaucoup de pasteurs “vendent” du rêve et de l’espoir, mais finalement la publicité et le capitalisme ne font-ils pas pareils ? Une belle Audi ou BMW devraient vous rendre heureux, ce qui fait que le cadre ou entrepreneur travaille tard le soir pour accomplir son rêve matérialiste, part peu en vacances. Notre cerveau fonctionne au rêve, il suffit de voir que la mort de l’acteur (par suicide) de Robin Williams il y a quelques années maintenant avait fait explosé les compteurs du nombre de partage du site Le Monde.fr sur Facebook, jamais un article n’avait été autant partagé (plus de 100’000, en général max. 10’000 likes) selon moi.

Plusieurs couches, Jacques Lacan 

La société brésilienne ou américaine travaillent donc avec plusieurs couches et tout ne repose pas sur l’état “Providence”, les églises jouent un rôle fondamental et pas seulement de façon matériel mais je dirais surtout de façon spirituelle : espoir, espérance, motivation, rêve, envie d’aller de l’avant.  Sans le savoir ces pays sont plus malins que la France. Bien sûr la franc-maçonnerie française, qui a fortement influencé le concept de République française, est fortement responsable de cette situation, d’autres franc-maçonneries ont une vision beaucoup plus détendues avec la religion (ex. USA), Dieu est bien le “Grand Architecte”.
Le psychanalyste Jaques Lacan affirmait aussi dans les années 1970 sur la religion : “Vous n’avez pas encore d’idées ce que sera le retour du religieux.” Comme un prophète, il semble voir ce retour du religieux un jour en France, mais avec une vision critique. Comme intellectuel conservateur je le vois plutôt comme une nouvelle espérance, une “Nouvelle Jérusalem”. D’accord sur le diagnostic mais pas sur la gravité de la maladie ou le traitement.

Selon moi, la France ne pourra pas s’en sortir sans une diversification des pouvoirs, une ouverture vers la spiritualité. L’islam semble poser problème à la République et les évangéliques restent trop peu nombreux (1 à 3% de la population selon les sources, au Brésil les évangéliques ont permis la victoire de Bolsonaro) pour réellement avoir une influence pour ces 20 prochaines années.  Le catholicisme pourrait effectuer un revival (réveil) comme les évangéliques face aux protestants au Royaume-Uni et l’Eglise Anglicane de l’époque, mais cela dépend de beaucoup de paramètres et notamment du Vatican, le Pape actuel semble toutefois aller dans ce sens, remettre la spiritualité au centre. Bref, les solutions sont maigres dans l’Hexagone et on continuera probablement de tout attendre du Président, cela fait peut-être de l’audience (même en Suisse, ex C dans l’air sur France 5) mais n’améliore pas significativement la qualité de vie des Français, ni ne diminue ce terrible taux de suicide. Le mouvement des gilets jaunes peut aussi continuer à prospérer.

Et la Suisse ?

La Suisse, pays de tradition chrétienne et moins séculaire a un système un peu plus complexe et, Dieu merci, diversifié que la France avec notamment un pouvoir beaucoup plus partagé (Cantons surtout) ainsi qu’une démocratie directe. Mais la disparition relative du religieux dans le discours publique, notamment médiatique est aussi dangereux et m’inquiète.  La Suisse, pays à majorité catholique, suivi par les protestants, doit continuer à valoriser toutes les religions, car c’est une chance pour le pays et de façon paradoxale aussi pour les politiciens chrétiens ou athées de ne pas porter tous les espoirs d’un peuple. La Suisse n’a pas de Sauveur ou d’Emmanuel, Dieu merci ! Amen.

Par Xavier Gruffat, mis à jour le 3 décembre 2018.

Sur une idée de Xavier Gruffat, sans influence directe (copycat) d’autres médias sauf pour la partie sur Jacques Lacan.