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L’épidémie de grippe est finalement terminée en Suisse

L’épidémie de grippe est finalement terminée en SuisseBERNEPour la première fois depuis 15 semaines la grippe a passé en dessous du niveau du seuil épidémiologique. Avec 47 suspicions de grippe pour 100’000 habitants, le seuil épidémiologique n’est plus atteint lors de la 14ème semaine de l’année, selon des informations publiées sur le site Internet de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). L’épidémie de grippe est sur la pente descendante.
Par rapport à la semaine passée avec 99 cas, le nombre de personnes souffrant de la grippe a beaucoup diminué. En Suisse le seuil épidémiologique de la grippe se situe à 68 cas de suspicions du virus influenza pour 100’000 habitants pour la saison 2017/2018. Ces résultats de 47 consultations médicales pour 100’000 habitants pendant la 14ème semaine de l’année 2018 proviennent de l’observatoire de la grippe Sentinelle.

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L’épidémie de grippe est finalement terminée en Suisse

L’observatoire de la grippe Sentinelles distingue 6 régions géographiques en Suisse. Les régions 1 (GE/NE/VD/VS) et 2 (BE/FR/JU) concernent les cantons romands. Actuellement, plus aucune région de Suisse romande n’est touchée par l’épidémie de grippe. La région 1, c’est-à-dire les cantons de Genève, Neuchâtel, Vaud et Valais, recense 35 examens médicaux pour 100’000 habitants, soit moins que la moyenne nationale.  La région la plus touchée avec 59 cas est la région 2, soit les cantons de Berne, Fribourg et Jura. Mais comme on peut le constater, même la région la plus touchée de Suisse se situe en dessous du seuil épidémiologique.

L’épidémie de grippe est finalement terminée en Suisse

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Les jeunes un peu plus touchés

L’observatoire de la grippe Sentinelles distingue également 5 groupes d’âge, les personnes âgées de 0 à 4 ans (bébés et petits enfants), de 5 à 14 ans (enfants et jeunes adolescents), de 15 à 29 ans (jeunes), de 30 à 64 ans (adultes) et celles de 65 ans ou plus (seniors). Le groupe d’âge le plus touché avec 60 cas sont les jeunes et le groupe d’âge le moins touché avec 13 cas sont les bébés et petits enfants. Pendant cette saison, le pic de l’épidémie a été atteint pendant la 4ème semaine de l’année.

12 Avril 2018 – Sources : OFSP. Par Xavier Gruffat, pharmacien. Crédits photos et infographies : Fotolia.com et Pharmapro.ch. Technologie : Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch) et Pharmapro Sàrl

EDITORIAL – Les politiciens et journalistes de gauche sont souvent plus fiers et arrogants, découvrez pourquoi

EDITORIAL

Niveau-3-polemique-romanvie

Dans une vision chrétienne du monde, chaque être humain est pécheur. La règle vaut autant pour les politiciens et journalistes de gauche (ou progressistes) que de droite (ou conservateurs). Un politicien ou journaliste de droite n’a souvent rien d’un saint, ils pensent souvent à l’argent pour bien faire marcher le système capitaliste. Par contre, les politiciens ou journalistes de gauche eux ont souvent moins d’intérêt pour l’argent, mais leur combat est plus idéologique avec pour objectif principal un meilleur partage des richesses et des causes moins nobles comme le droit au suicide assisté par exemple en Suisse. 

Pour résumer et simplifier l’idéologie de droite, l’idée est qu’il faut en premier créer des richesses avant de les redistribuer. Romanvie.ch partage cette vision du monde. La gauche a elle tendance à souvent ne pas trop se soucier de savoir comment créer de la richesse, un exemple extrême est le Venezuela qui est objectivement un pays tout au fond du trou. Il est évident qu’il y a aussi plusieurs droites, certaines plus centristes en Suisse comme le PDC et dans une moindre mesure le PLR. L’UDC est lui bien sûr une droite dure. La droite n’est pas parfaite et je suis le premier à le reconnaître.

L’arrogance de  la gauche, identité 

Comme les politiciens et journalistes de gauche ont souvent peu ou pas beaucoup d’argent, la seule chose qu’ils ont est leurs idées. On peut dire que leurs idées progressistes sont leur identité. C’est pourquoi il est souvent plus rare, selon moi, d’entendre un politicien ou journaliste de gauche affirmer simplement qu’il a tort. Pour un politicien ou journaliste de droite qui ont parfois aussi de l’argent, même si moins pour les journalistes que politiciens, reconnaître une erreur est probablement plus facile car leur identité est moins construite seulement sur leurs idées mais aussi sur leur compte en banque ou patrimoine. Perdre la face pour un politicien ou journaliste de gauche est difficile, très difficile. On pourrait aussi dire pour simplifier que les politiciens de droite cherchent l’argent et les politiciens de gauche la gloire. Il est évident que c’est une règle plutôt générale avec aussi des exceptions.

Triste exemple de Lula

Lula est sans doute le politicien de gauche vivant le plus célèbre au monde, Obama disait qu’il était “le politicien vivant le plus aimé”. Dans son procès brésilien et par rapport à toutes les affaires de corruption de son ex-gouvernement, je ne l’ai jamais entendu regretter ou dire qu’il avait tort. C’est fort dommage car faire un  mea-culpa pourrait permettre de lui pardonner certaines fautes qu’il a clairement commises, notamment l’omission de ne rien avoir vu ou avoir voulu voir par rapport à la corruption généralisée au Brésil.

Sarkozy

Il est vrai que l’exemple de Nicolas Sarkozy pourrait être un contre- exemple à mon éditorial, il ne semble pas non plus avoir fait un quelconque mea culpa sur d’éventuelles affaires de corruption actuellement jugées en France. Néanmoins, j’ai quand même l’impression que nous peuple de droite qui valorisons plus l’argent avons plus de facilité à reconnaître nos erreurs, c’est peut-être effectivement plus facile quand notre identité n’est pas totalement liée à nos idées. Et pour les plus Chrétiens d’entre nous, n’oublions pas qu’un nouveau Chrétien (lire Evangile de Jean notamment) doit avoir une identité en Christ, pas dans l’argent ou dans les idées de gauche ou de droite.

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Le 11 avril 2018. Par Xavier Gruffat (fondateur du site Romanvie.ch, XG réside au Brésil. Il a habité par le passé en Californie et en Suisse).

7,5% des Suisses sont pauvres, selon l’OFS

NEUCHÂTEL En 2016, 7,5% de la population suisse étaient touchées par la pauvreté en termes de revenu, soit environ 615 000 personnes, dont 140 000 exerçaient une activité professionnelle. Si la plupart des personnes touchées par la pauvreté retrouvent au bout d’un an un revenu supérieur au seuil de pauvreté, environ 1% de la population peut être considérée comme durablement pauvre. En Europe, la Suisse fait partie des pays où la part des personnes durablement à risque de pauvreté est la plus faible. Ces résultats proviennent de l’enquête sur les revenus et les conditions de vie (SILC) et de la nouvelle publication de l’Office fédéral de la statistique (OFS) sur la «La dyamique de la pauvreté en Suisse».

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En 2016, environ 615 000 personnes, soit 7,5% de la population résidante permanente vivant dans un ménage privé, étaient touchées par la pauvreté en termes de revenu. Le taux de pauvreté de la population active occupée était de 3,8%. Comme les années précédentes, la pauvreté a touché surtout les personnes vivant seules, les personnes vivant dans un ménage monoparental avec des enfants mineurs, les personnes sans formation postobligatoire et celles vivant dans un ménage sans aucune personne active occupée. Par rapport aux années 2014 (6,7%) et 2015 (7,0%), le taux de pauvreté de la population totale présente une tendance à la hausse, qui est cependant comprise dans la marge des fluctuations statistiques.

Environ 1% de la population est touchée durablement par la pauvreté

Grâce aux nouvelles données longitudinales de l’enquête SILC, dans laquelle les mêmes ménages sont interrogés pendant quatre années de suite, on a pu étudier pour la première fois combien de temps les personnes vivant en Suisse sont touchées par la pauvreté en termes de revenu. De 2013 à 2016, 12,3% de la population a été touchée au moins une fois par la pauvreté au cours des quatre années considérées. Sur quatre ans, on compte donc nettement plus de personnes touchées par la pauvreté que ne le laisse apparaître le taux de pauvreté annuel.

Pour la plupart d’entre elles, la pauvreté est une expérience passagère: 7,7% de la population ont été en situation de pauvreté une année sur quatre, 2,5% deux années sur quatre, 1,2% trois années sur quatre et 0,9% pendant les quatre années considérées. La majeure partie des personnes touchées a donc retrouvé assez rapidement un revenu supérieur au seuil de pauvreté.

La part des personnes durablement à risque de pauvreté est l’une des plus faibles d’Europe

Pour comparer la situation de la Suisse avec celle d’autres pays, on considère le taux de risque de pauvreté, notion couramment employée au plan international. En 2016, ce taux était en Suisse de 14,7%, soit, comme les années précédentes, au-dessous de la moyenne de l’Union européenne (17,3%). La Suisse fait partie des pays où la part des personnes durablement à risque de pauvreté est la plus faible: 4,2% de la population ont été à risque quatre années sur quatre (moyenne européenne: 8,1%). La Suisse fait partie également des pays européens les mieux placés en termes de ressources matérielles: le taux de privation matérielle, qui traduit l’absence, pour des raisons financières, d’au moins trois éléments parmi neuf définis au niveau européen, était en Suisse de 5,3% (moyenne européenne: 15,7%).

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10 avril 2018 – Source : Communiqué de presse de l’OFS. Crédits photos et infographies : Fotolia.com et Pharmanetis Sàrl 

Le pape François met sur un pied d’égalité la prise en charge des migrants et la lutte contre l’avortement

Qu'est-ce que Pâques pour les Chrétiens ?NEW YORK Le pape François a déclaré dans un important document publié par le Vatican le lundi matin 9 avril 2018 la mise sur un pied d’égalité la prise en charge des migrants et la lutte contre l’avortement. Ce positionnement subtil permet de trouver un bon équilibre entre les branches plus conservatrices et progressistes de l’Eglise catholique. Pour résumer et probablement simplifier, les conservateurs sont attachés surtout à des valeurs morales du christianisme sur la sexualité, la vie et d’autres thèmes “bio-médicaux”. Les progressistes, qui sont plus proche des milieux de gauche, mettent plus l’accent sur la lutte contre la pauvreté, la répartition des richesses et l’accueil des migrants. 

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Relativisme

Comme le relèvent les deux grands journaux de New York (The New York Times classé à gauche ou progressiste selon l’analyse américaine et The Wall Street Journal classé à droite ou conservateur selon l’analyse américaine) le 9 avril 2018 et probablement les 2 journaux les plus influents au monde, le pape François veut par ce document lutter contre un certain relativisme. En effet, certains milieux conservateurs estiment par exemple que l’accueil des migrants est un sujet secondaire par rapport aux thèmes “bio-médicaux” comme l’avortement. Autrement dit, ils relativisent le dossier sur la migration. Mais le pape François estime qu’il est possible de lutter contre les 2 fronts. Comme le relève le WSJ, il s’agit d’une critique à moitié cachée du relativisme moral associé aux enseignements du pape Benoît (Benedict en anglais), le pape avant François.

Sujet de division, avortement

L’avortement est l’un des thèmes qui divise le plus les lignes conservatrices (en général contre l’avortement) et progressiste-libérale-libertaire (en général pour laisser le libre choix à la mère). Les grands médias suisses comme Tamedia, Ringier, NZZ et SSR (ex. RTS) sont tous d’influence libérale-progressiste et donc en faveur de l’avortement ou plutôt du libre choix (pro choice, à l’opposé donc du mouvement pro life). C’est pourquoi pour un citoyen Suisse le thème de l’avortement est très peu présent dans les médias, à la différence par exemple des Etats-Unis. Mais rappelons qu’environ la moitié des pays du monde (presque tous les pays musulmans et la majorité des pays d’Amérique latine) interdisent l’avortement. Une autre moitié autorise l’avortement. En France il existe même une loi, selon nos informations, qui interdit le débat sur l’avortement (appelé d’ailleurs de façon subtile IVG) montrant que la France n’est pas un pays totalement libre. Notons qu’il existe des nuances, par exemple le Brésil autorise l’avortement seulement dans certains cas particuliers (hydrocéphalie chez l’enfant à naître par exemple, risque de vie pour la mère). En Argentine, pays d’origine du pape François, le débat sur l’avortement semble resurgir selon un article récent de LA NACION, l’un des deux plus grands journaux argentins.

Le risque de devenir une ONG ?

Le WSJ relève une phrase intéressante du pape François qui a averti des dangers de rechercher des changements sociaux tout en négligeant la prière et la lecture de la Bible. Ces 2 dernières habitudes sont plus ou moins les fondements des milieux évangéliques. Le grand risque pour l’église Catholique (Romanvie.ch en a parlé dans un éditorial), mais aussi d’autres dénominations chrétiennes, est de devenir une grande ONG vidée de son sens. Dans le WSJ le pape explique un sérieux risque pour l’église Catholique et le christianisme en général  : “Le christianisme devient ainsi une sorte d’ONG dépouillée du mysticisme lumineux.” C’est une critique que l’apôtre Paul dans ses lettres faisait déjà aux premiers chrétiens.

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9 avril 2018 – Sources : The Wall Street Journal, The New York Times, LA NACION (Argentine). Par Xavier Gruffat (Fondateur de Romanvie.ch). Xavier Gruffat étudie la théologie comme hobby depuis 2016. Crédits photos et infographies : Fotolia.com et Pharmanetis Sàrl 

L’épidémie de grippe en Suisse est toujours à un niveau épidémiologique

L’épidémie de grippe en Suisse est toujours à un niveau épidémiologiqueBERNELe nombre de personnes souffrant de grippe en Suisse continue de diminuer mais reste encore au-dessus du seuil épidémiologique. Avec 99 suspicions de grippe pour 100’000 habitants, le seuil épidémiologique continue à être dépassé durant la 13ème semaine de l’année, selon des informations publiées sur le site Internet de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). L’épidémie de grippe est sur la pente descendante.
Par rapport à la semaine passée avec 132 cas, le nombre de personnes souffrant de la grippe a passablement diminué. En Suisse le seuil épidémiologique de la grippe se situe à 68 cas de suspicions du virus influenza pour 100’000 habitants pour la saison 2017/2018. Ces résultats de 99 consultations médicales pour 100’000 habitants pendant la 13ème semaine de l’année 2018 proviennent de l’observatoire de la grippe Sentinelle.

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Région nord-est

L’épidémie de grippe en Suisse est toujours à un niveau épidémiologique

L’observatoire de la grippe Sentinelles distingue 6 régions géographiques en Suisse. Les régions 1 (GE/NE/VD/VS) et 2 (BE/FR/JU) concernent les cantons romands. Actuellement, seulement la région 2 (BE/FR/JU) est touchée par l’épidémie de grippe en Suisse romande. La région 1, c’est-à-dire les cantons de Genève, Neuchâtel, Vaud et Valais, recense 66 examens médicaux pour 100’000 habitants, soit moins que la moyenne nationale. La région la plus touchée avec 150 cas est la région 5 (nord-est), comme le canton de St-Gall.

L’épidémie de grippe en Suisse est toujours à un niveau épidémiologique

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Bébés les plus touchés

L’observatoire de la grippe Sentinelles distingue également 5 groupes d’âge, les personnes âgées de 0 à 4 ans (bébés et petits enfants), de 5 à 14 ans (enfants et jeunes adolescents), de 15 à 29 ans (jeunes), de 30 à 64 ans (adultes) et celles de 65 ans ou plus (seniors). Le groupe d’âge le plus touché avec 130 cas sont les bébés et petits enfants et le groupe d’âge le moins touché avec 66 cas sont les seniors. Pendant cette saison, le pic de l’épidémie a été atteint pendant la 4ème semaine de l’année.

08 Avril 2018 – Sources : OFSP. Par Xavier Gruffat, pharmacien. Crédits photos et infographies : Fotolia.com et Pharmapro.ch. Technologie : Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch) et Pharmapro Sàrl

EDITORIAL – Un éditorialiste ou journaliste n’a pas la légitimité d’insulter un groupe (ex. chrétiens)

EDITORIAL

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Certains éditorialistes, qui sont souvent des journalistes, font parfois preuve d’une arrogance et méchanceté extrême, surtout dans les journaux progressistes et libéraux. Pour lire beaucoup la presse occidentale (Etats-Unis, Brésil, Argentine, France, Suisse), je suis tombé cette semaine sur un éditorialiste réagissant à la supposée phrase du Pape François estimant que l’enfer n’existe pas. Sans rentrer dans trop de détail, cet éditorialiste athée a défendu que Dieu n’existe pas et que si on veut toute personne qui croit en Dieu est “stupide”, pour simplifier un peu ses propos qui se marient bien avec le journal progressiste pour lequel il écrit. Selon lui, la religion est une invention de l’homme et l’Eglise Catholique ferait bien d’arrêter de croire en Dieu. Mais pour des raisons que j’ignore il défend un rôle social voire humanitaire à l’Eglise Catholique mais seulement si l’institution est vidée de son sens. En gros, il recommande au Pape François de ne plus croire en Dieu. L’Eglise Catholique devenant alors une ONG presque comme une autre. Cet éditorial est paru en page 2 du plus influent journal brésilien, Folha de S.Paulo, et signé par Hélio Schwartsman. Rappelons que malgré l’augmentation massive du nombre d’évangéliques, le Brésil reste le plus grand pays catholique au monde, en tout cas officiellement. 

Lire aussi : Le pape François met sur un pied d’égalité la prise en charge des migrants et la lutte contre l’avortement

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Ce qui m’a choqué, et d’autres éditorialistes par exemple en Suisse du Matin Dimanche l’ont fait par le passé en s’attaquant non pas à l’Eglise Catholique mais à une autre cible facile soit les environ 700 millions d’évangéliques de notre planète, est le ton arrogant de leur message. Ce que ces éditorialistes doivent comprendre est que si un grand journal donne accès à une vaste audience, ils doivent montrer un certain respect pour les groupes de personnes. Dans une démocratie saine comme en Suisse, chacun est libre de s’exprimer mais l’éditorialiste n’est pas légitimé à véhiculer des idées violentes et agressives par exemple envers les Catholiques et Evangéliques. Dans ce cas on peut aussi parler d’ingérence, car seulement les Catholiques, et non pas les athées, ont le droit et le devoir de définir ce qu’est l’Eglise Catholique (la place de l’enfer, du paradis, de Dieu, de Jésus, de la Vierge Marie).

Façon de communiquer

Il est évident que dans une démocratie libre comme la Suisse, chacun a le droit de dire ou écrire qu’il ne croit pas en Dieu, mais il y a une façon de le faire. Si je suis éditorialiste, je peux écrire ainsi : “Selon mon analyse ou expérience Dieu n’existe pas, mais je respecte bien sûr ceux qui ont une pensée contraire à ma vision du monde.” Ce qui est détestable est lorsque l’éditorialiste fait un jugement de valeur en disant par exemple que les Catholiques ou Evangéliques sont ringards avec leurs théories conservatrices et que lui, l’éditorialiste qui détient la vérité, est tellement supérieur aux Chrétiens, tellement plus intelligent.

A titre personnel, je pense que tout groupe de personnes sur cette terre doit être respecté (ex. Musulmans, homosexuels, Français, Suisses…). Un éditorialiste qui utilise une plateforme de grande influence comme un journal ne devrait pas insulter un groupe de personnes, surtout parce qu’il s’agit d’une communication unidirectionnelle et non d’une conversation. Je demande donc clairement un peu de respect pour tous les éditorialistes qui s’expriment à une grande (ou même petite) audience.

Lire aussi : Le pape François met sur un pied d’égalité la prise en charge des migrants et la lutte contre l’avortement

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Mis à jour le 8 avril 2018. Par Xavier Gruffat (fondateur du site Romanvie.ch, XG réside au Brésil. Il a habité par le passé en Californie et en Suisse). Correction du texte : Christine Gruffat. Crédit photo: Fotolia.com

EDITORIAL – Luxe et répartition des richesses, le grand paradoxe de la Suisse

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sexy woman with blond hair in bright pink dressMONTREUXLa Suisse est un pays très égalitaire en comparaison internationale, c’est-à-dire que la différence de revenus entre les salaires de la classe populaire ou ouvrière et les cadres ainsi que les professions libérales bien rémunérées comme les médecins (généralistes), cadres et avocats et d’un facteur 5 environ (c’est-à-dire entre 4’000.- et 20’000.- de salaire par mois). Sans compter que les personnes gagnant plus de CHF 5’000.- par mois doivent payer un montant élevé et progressif d’impôts sur le revenu, ce qui abaisse le coefficient de Gini (lire ci-dessous). La conséquence est clairement une classe moyenne forte et nombreuse en Suisse. Même si on parle beaucoup de la classe moyenne américaine qui est bien sûr beaucoup plus grande vu la taille des Etats-Unis (330 millions d’habitants), en proportion la Suisse a une plus grande classe moyenne que les Etats-Unis.
Dans beaucoup de pays du monde et notamment les “émergents” comme les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) avec surtout les 2 pays les plus inégalitaires au monde que sont le Brésil et l’Afrique du Sud, la réalité est bien différente avec une différence de salaire entre le salaire minimum et celui des cadres ainsi que du patronat approchant souvent un facteur 20, voire 50. 

Coefficient de Gini

On peut utiliser l’indice ou coefficient de Gini, incluant des valeurs comprises entre 0 et 1, pour évaluer la répartition des salaires dans un pays ou région. Lorsque l’indice est proche de 0, le pays est totalement égalitaire et lorsqu’il se trouve proche de 1 le pays est totalement inégalitaire. La Suisse a un coefficient de Gini proche de 0.3, les Etats-Unis 0.378, un pays plutôt égalitaire comme la Finlande 0.259 et des pays plutôt inégalitaires comme le Mexique de 0.476 ou le Brésil d’environ 0.5. D’autres pays émergents du BRICS comme la Russie, la Chine et surtout l’Inde ont un coefficient de Gini élevé, bien plus haut que la plupart des pays d’Europe et même des Etats-Unis. Il faut relever que le calcul de ce coefficient n’est pas facile à obtenir, car il dépend aussi de la redistribution des impôts. Par exemple en Russie avec une flat tax (impôt sur le revenu en pourcentage plus ou moins égal pour tous les salaires) le coefficient de Gini restera plus ou moins le même avec les corrections après impôts, dans des pays comme la Finlande qui impose beaucoup pour redistribuer l’argent parmi la société et notamment les classes moins favorisées, le coefficient de Gini aura tendance à baisser après la correction fiscale.

Quel lien avec l’industrie du luxe ?

Par définition, les produits de grand luxe comme Rolex, Omega et surtout Hublot ou Patek Phillipe ne peuvent être considérés luxueux que s’ils sont hors de prix pour la grande majorité de la population. Autrement dit, ces montres à plus de CHF 10’000.- pièce sont souvent hors de portée même pour la (petite) bourgeoise suisse, celle-ci gagne bien sa vie avec environ CHF 20’000.- par mois mais une fois enlevé la part des impôts sur la revenu, les frais courants et les réserves, acheter une montre à CHF 50’000.- ne serait pas raisonnable et souvent tout simplement impossible d’un point de vue financier.

Cap sur les émergents

De ce fait, ces montres de luxe sont beaucoup vendues dans des pays avec un coefficient de Gini élevé comme la Chine bien sûr, le Brésil (selon nos informations les Brésiliens n’achètent pas les montres dans leur pays mais plutôt à Miami pour des raisons fiscales), le Mexique,  la Russie ou encore l’Inde. Sans compter de nombreux autres pays qu’on peut classer comme émergents, certes plus petits en population que l’Inde et la Chine mais qui “poussent”, comme plusieurs pays d’Afrique (ex. Nigéria), la Colombie, l’Indonésie, etc. Bien sûr ces montres restent encore bien vendues à la haute bourgeoise américaine et européenne, mais peut-être moins qu’on ne le pense.

Dans tous ces pays émergents, on observe une bourgeoisie très riche ayant les moyens d’acheter ces montres très luxueuses. Sans rentrer dans des problèmes de corruption (autre problème fondamental, notamment en Chine ou au Brésil), souvent fréquents dans ces pays, si un individu est capable d’acheter une montre à 50’000 dollars, c’est soit qu’il profite d’une main d’oeuvre bon marché (ex. 100 dollars de salaire par mois en moyenne au Mexique), qu’il est un grand entrepreneur à succès et grâce aux volumes et effets d’échelle (scaling) a réussi à faire fortune ou est innovant (ex. Bill Gates). Malheureusement, on sait que la majorité des entrepreneurs dans ces pays émergents le sont plus pour la première raison soit sur le dos du peuple en les payant au “lance-pierre” pendant que ces “grands bourgeois” par exemple latinos emmènent toute leur famille deux fois par an à Orlando pour profiter des parcs d’attraction et les Chinois profitent de visiter Paris pour la 3ème fois, bien sûr sans oublier d’acheter quelques montres, sacs de lux et bijoux…

Que faire ?

On peut donc affirmer que l’égalité suisse des salaires, en tout cas dans l’industrie horlogère du luxe, est possible en partie sur l’inégalité mondiale séparant massivement les classes sociales, les riches ayant tellement d’argent qu’une montre de luxe est comme acheter une Swatch pour votre serviteur pendant que le peuple de ces grands pays vit plutôt pauvrement. Faut-il arrêter de produire des montres de luxe ? Probablement non, si ce n’est pas la Suisse qui le fait ce sera un autre pays. Que faire ? La question reste ouverte, mais probablement tout comme pour l’écologie, la problématique de l’inégalité des salaires (relevée avec grand succès par l’économiste français Thomas Piketty dans son livre “Le Capital au XXIe siècle”) passera par une gestion mondiale du problème. Le jour où les ventes des montres de luxe seront en baisse, le monde ira mieux… mais on en est encore très loin vu que les pays émergents représentent plus de 80% de la population mondiale. Autrement dit, il faudrait qu’encore plus de Swatch soient vendues que d’Omega (pour citer 2 marques du même groupe).

Il est important que la Suisse (politiques, médias, etc.) donne peut-être moins d’importance à cette industrie du luxe et privilégie plutôt les sociétés ou organisations capables d’améliorer la vie de ces centaines de millions de personnes dans ces pays émergents ou en voie de développement (en bas de la pyramide sociale), car c’est aussi un marché très lucratif dans le bon sens du terme. Pour un média chrétien comme Romanvie.ch, c’est cela le vrai et unique luxe.
L’avenir de la Suisse passera donc par moins de luxe et plus de focus sur les classes populaires mondiales.

Cette constatation sur la Suisse est aussi valable pour la France, un pays qui valorise beaucoup l’égalité et qui est “championne mondiale” de l’industrie du luxe.

Mis à jour le 12 mars 2018. Par Xavier Gruffat (pharmacien dipl. EPFZ et dipl. MBA). Il s’agit d’une idée originale de Xavier Gruffat, pas copié d’un autre média. Sources & Références : Folha de S.Paulo, NPR. Photo: © slava_14 – Fotolia

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Le mariage serait un remède aux troubles du sommeil

De nombreuses études l’ont déjà montré, le bonheur en mariage aide à avoir un sommeil de qualité, en particulier chez la femme. Une étude réalisée par l’Université de Pittsburgh a révélé en 2014 qu’un couple, dont la phase de sommeil et la phase de veille coïncident, c’est-à-dire qui arrive à un sommeil synchronisé, était plus heureux en ménage.

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Le partenaire participe à la régulation du sommeil

Le mariage serait un remède aux troubles du sommeilLe sommeil joue un rôle essentiel dans notre qualité de vie puisqu’il nous offre un moment de récupération physique et mentale, nécessaire à notre bien-être. Une mauvaise qualité du sommeil est à l’origine de nombreuses pathologies et peut favoriser le risque de surpoids ou de maladies cardio-vasculaires. Chez le couple, le sommeil est aussi révélateur de complicité et le partenaire avec qui l’on dort participe, avec l’horloge biologique, à réguler le rythme veille-sommeil. Selon cette étude, les couples qui arrivent à adopter les mêmes horaires de veille et de sommeil sont les plus heureux et dont la femme est satisfaite de son mariage. La raison qui pourrait expliquer cette relation serait que les habitudes de sommeil sont aussi influencées par la personne avec qui nous dormons.

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Un mariage heureux : une meilleure synchronisation

Le mariage serait un remède aux troubles du sommeilCette étude a porté sur 46 couples dont les données sur le sommeil ont été recueillies par actigraphie pendant 10 jours. Selon le chercheur, Heather Gunn, auteur principal de la recherche, les couples mariés ont un sommeil plus synchronisé que les individus choisis de façon aléatoire. Ce résultat suggère qu’outre le fait d’être mariés,  la qualité de la relation entre les deux partenaires constitue un facteur important dans ce processus de synchronisation du sommeil.

Par Seheno et la rédaction de Romanvie.ch, 23 février 2018 – Photos illustrations : Fotolia.com

Lire d’autres articles sur la vie de couple sur notre Love Blog

Mieux comprendre le Super Bowl 2018 et ses enjeux

san-francisco-homepage-ACR-2015MINNEAPOLIS  Dimanche aura lieu le 52ᵉ Super Bowl à l’U.S. Bank Stadium à Minneapolis (Minnesota) entre les New England Patriots, avec leur quarterback superstar Tom Brady marié au top-model brésilien Gisele Bündchen, et les Philadelphia Eagles. Le Super Bowl est la finale du football américain, sport peu connu (sauf quelques apparitions dans des films d’Hollywood) et reconnu en Suisse. L’objet de cet article n’est pas de vous informer sur l’événement sportif en lui-même mais plutôt de se concentrer sur ce qu’il représente au niveau économique et social pour une grande partie des Américains, puis indirectement de la Suisse.   

Etats-Unis, loin devant

Les Etats-Unis sont de loin la première puissance économique mondiale (si on exclut l’Union Européenne comme un tout) et contribue de façon importante à la richesse de la Suisse. Rappelons que les sociétés suisses comme Nestlé, Novartis ou Roche font environ 100 milliards de dollars de chiffre d’affaires par année aux Etats-Unis (chacun environ 30 milliards), aucun pays au monde (même la Suisse) n’arrive même “à la cheville des ventes” effectuées dans cet immense pays, le 3ème le plus peuplé au monde avec environ 330 millions d’habitants. Seulement la Chine et l’Inde sont plus peuplés en 2018 mais restent bien plus pauvre en terme de PIB par habitant, surtout l’Inde.

Big Business, grande audience

Parlons de chiffres justement, le Super Bowl organisé par la célèbre NFL devrait avoir une audience TV de plus de 110 millions de personnes en 2018, soit environ un tiers de la population du pays. Selon le Los Angeles Times, l’audience du Super Bowl 2016 était de 112 millions de personnes. En 2015 l’audience était de 114 millions de personnes, selon The Wall Street Journal (TWSJ) du 27 janvier 2016. Autre chiffre impressionnant, les 30 secondes de publicité sur le network NBC qui va retransmettre l’événement en 2018 devrait coûter 5 millions de dollars. Le même prix que l’année passée, en 2017 c’était le network FOX qui retransmettait l’événement.
En 2018, le chiffre d’affaires du Super Bowl pour NBC est évalué à environ 500 millions de dollars.

Autant dire que la qualité des publicités devra être élevée, pour éviter de “jeter de l’argent”. Les annonceurs devront être le plus créatif possible pour créer “le buzz” afin de faire en sorte que la publicité continue d’être très regardée après le Super Bowl, notamment sur Youtube.com et autres réseaux sociaux. L’objectif des annonceurs est de souvent créer l’événement sur Internet.

La 51ème

Il s’agit du 52ème Super Bowl, l’année passée le 51ème Super Bowl s’est déroulé à Houston (TX) et en 2016 pour le 50ème à San Francisco (CA). L’événement est pour les Américains bien plus important qu’une finale de Coupe du Monde de football (soccer) pour nous Européens. Même si un Américain a confirmé à Romanvie.ch que le football (soccer) est de plus en plus apprécié dans le pays de l’Oncle Sam.
Le football américain reste toutefois de loin le sport le plus populaire aux Etats-Unis et rassemble autant les riches que les personnes plus modestes, les noirs que les blancs, les catholiques que les protestants, etc. Bref comme le football en Europe ou au Brésil, presque une deuxième “religion”.

Le 2 février 2018. Par Xavier Gruffat (Romanvie.ch). Sources: The Wall Street Journal, NZZ.ch, The Los Angeles Times, Folha de S.Paulo, USA TODAY

EDITORIAL – « No Billag » – RTS et la stratégie de la flatterie

EDITORIAL - Automatisation et perte d'emploi, n'ayez pas peur !

Deux ingrédients scientifiques pour faire durer le coupleMONTREUXLa RTS et sa maison mère la SSR devraient gagner la partie du « No Billag » si on en croit un sondage récent de Tamedia, autrement dit arriver à contrer l’initiative contre Billag coupant les vives de la SSR. A titre personnel et pour vivre dans un pays de 210 millions d’habitants (Brésil) qui ne compte presque que des médias privés et sont de qualité plutôt médiocres, je suis contre l’initiative « No Billag » et donc en faveur d’un statu-co actuel, car la Suisse avec ces 4 langues et 8 millions d’habitants est beaucoup trop petite pour créer 4 ou même 3 TV ou radios de qualité par un financement purement commercial (publicités). Même dans des énormes pays comme le Brésil, c’est difficile à l’heure du siphonnage de la publicité par Google et Facebook, alors dans une région comme la Romandie 100 fois plus petite que le Brésil une TV privée est tout simplement invivable. Sauf si un milliardaire veut financer pendant des années à perte, mais il a bien mieux à faire de son argent que de prendre une chaîne de TV comme « danseuse » . Pour arriver à ses fins, il est intéressant de noter que la RTS semble utiliser une efficace stratégie de flatterie envers ses confrères journalistes. Dans un langage plus politique, on pourrait y voir du « soft-power» .

La stratégie de la flatterie, à la Cialdini 

Il est fort possible que « No Billag » soit refusé début mars 2018 par les Suisses confirmant la stratégie de communication de la RTS. Si on prend l’émission phare de la radio romande (RTS1) Forum, le nombre de journalistes ou directeurs de Tamedia et Ringier interrogés ces derniers temps (y compris le Forum des Médias, Médialogue) est assez impressionnant. On peut citer une interview sur Forum diffusée le 25 janvier 2018 de Davos du CEO de Ringier, Marc Walder, qui milite d’ailleurs contre l’initiative « No Billag ». Certains journalistes du Temps ou des médias de Tamedia (TDG, 24 Heures) sont aussi régulièrement invités sur les ondes de la RTS, il me semble plus que d’habitude. Cette stratégie de séduction et de flatterie semble bien fonctionner. Quand on est invité dans le principal média romand (car ne nous trompons pas RTS radio et TV ont des budgets bien supérieurs à Ringier ou Tamedia, y compris en terme d’audience), on se sent flatté et il devient difficile d’écrire un éditorial à charge contre son « ami » journaliste de la RTS. Ce sont un peu les théories de psychologie sociale du célèbre Prof. Cialdini, dans ce cas le concept de réciprocité.

Je ne vais pas mettre à flatter la RTS, j’ai d’ailleurs déjà été invité plusieurs fois autant à la TV qu’à la radio même si c’était il y a quelques années déjà, sinon je serai un peu hypocrite. Mais la seule chose que je peux dire est que d’un point de vue stratégique la RTS et la SSR semblent jouer juste. C’est pour le bien d’une Suisse équilibrée entre les régions linguistiques et plus juste en terme de partage des richesses (la chose la plus importante pour un pays, peut-être la seule et unique chose qui compte à la fin).

raisons d'aimer la Suisse

Le 26 janvier 2018. Par Xavier Gruffat (Romanvie.ch – Fondateur de Creapharma.ch et Co-fondateur de Pharmapro.ch et Medpro.ch). Crédit photo : Fotolia.com