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EDITORIAL : Liberté, du suicide assisté (Exit) à la caisse maladie

MONTREUX Quel lien est-ce qu’il y a entre le suicide assisté (comme l’organisation d’aide au suicide Exit) et les caisses maladie ? Si on pousse le concept de liberté individuelle très loin, le suicide assisté est probablement l’un de ses plus grands aboutissements. Tout comme le casino ou l’avortement, la Suisse a décidé d’adopter une politique qu’on pourrait qualifier de libertaire. Autrement dit, jusqu’à un certain point, chacun est libre de faire ce qu’il veut. Notons que l’avortement pose davantage de problème intellectuel, vu qu’on tue l’enfant à naître. Si on reste sur le suicide assisté, l’état tolère qu’on se tue soi-même. Personnellement je suis contre le suicide assisté, mais admettons que démocratiquement les Suisses tolèrent des associations comme Exit, à nous les conservateurs de reconnaître notre défaite mais aussi de suivre la logique des progressistes. 

Maintenant parlons de la caisse maladie et de son côté obligatoire en Suisse concernant l’assurance de base. Pour un nombre important de Républicains américains, à la différence des Démocrates et en particulier Obama (d’où le nom d’Obamacare), l’assurance maladie ne devrait pas être obligatoire au nom de la liberté. Cela signifie que si une personne n’est pas assurée puis souffre par exemple d’un cancer, elle devra se débrouiller pour payer par elle-même, par ses proches, des institutions comme des églises ou se rendre éventuellement à l’étranger dans un pays plus pauvre pour se soigner. Puis dans le pire des cas, peut-être qu’elle va mourir faute de bons soins. L’état si on suit la logique n’a pas être paternaliste ou protecteur.

Paradoxe suisse 

En Suisse, d’un côté les habitants veulent la liberté du suicide assisté mais refusent la liberté de ne pas souscrire à une caisse maladie.

Personnellement j’y vois un paradoxe, car d’un côté les Suisses veulent être sans paternalisme et laisser une liberté totale à un être humain de se suicider (par Exit) et de l’autre ils ont un côté paternaliste à obliger chaque Suisse de s’assurer pour l’assurance de base. Il me semble qu’il y a un manque de logique et que la Suisse devrait vivement commencer à débattre de ces grands sujets complexes comme l’avortement, le suicide assisté ou la liberté de souscrire à une caisse maladie. Je pense que la solution la plus simple et logique serait d’interdire le suicide assisté ou alors de suivre une logique libertaire et de ne pas obliger de s’assurer à une assurance maladie de base.

Le 23 juin 2017. Par Xavier Gruffat (pharmacien suisse, dipl. EPF Zurich, propriétaire et fondateur du site leader sur la santé en Suisse romande www.creapharma.ch)

Théologie : mieux comprendre l’Evangile de Marc

La Bible compte 4 Evangiles, ceux de Matthieu, Marc, Luc et Jean. L’Evangile de Marc est le plus court avec un style littéraire qui valorise l’action du ministère de Jésus et peu de parole et dialogue. Ce livre couvre environ 3 ans de la vie de Jésus. On estime que l’Evangile de Jean a été écrit environ en l’an 60 après J.-C. par un associé de Pierre, Jean Marc. 

L’Evangile de Marc compte 16 chapitres, par comparaison celui de Jean en a 21, de Matthieu 28 et de Luc 24.

Chapitres 1 à 10

L’Evangile de Marc commence lorsque Jésus est adulte avec la prédiction de Jean-Baptiste qui baptisait d’eau notamment dans le fleuve du Jourdain. Jean-Baptiste explique qu’il baptiste d’eau mais que Jésus baptisera d’Esprit Saint. La fin du chapitre 1 et le chapitre 2 citent en particulier des miracles de Jésus, notamment d’un lépreux et d’un jeune paralytique. La chapitre 3 parle surtout du choix des 12 apôtres pour le ministère de Jésus. Le chapitre 4 commence avec une parabole, celle du semeur, suivie de la lampe. Il est intéressant de noter que l’Evangile de Jean, à la différence de Marc, ne mentionne aucune parabole. Les chapitres 5, 6, 7 et 8 abordent de nombreux thèmes avec notamment plusieurs miracles (ex. Multiplication des pains). Le chapitre 9 aborde notamment la Transfiguration (apparition d’Elie et Moïse) et la Guérison d’un démoniaque. La chapitre 10 parle en particulier du divorce, des petits enfants, du jeune homme riche et de l’annonce de sa mort et résurrection.

Chapitres 11 à 16
Les chapitres 11 à 16 se concentrent sur la mort et la résurrection de Jésus à Jérusalem. On peut lire aussi une parabole comme celle des vignerons au chapitre 12. Mais la plupart de ces chapitres parlent du jour avant la mort de Jésus ainsi que du Vendredi Saint. Le chapitre 16 termine le livre de Jean sur la Résurrection et l’ascension de Jésus-Christ. On peut y lire que les 3 femmes Marie-Madeleine, Marie mère de Jacques et Salomé se sont rendues au tombeau de Jésus et l’ont trouvé ouvert et ont été informées par un homme vêtu d’une robe blanche que Jésus (de Nazareth) était ressuscité. Au verset 15, Jésus dit : “Allez dans le monde entier et prêchez la bonne nouvelle  à toute la création.”

Le 11 juin 2017. Par Xavier Gruffat. Sources : La Bible (Nouvelle version Segond révisée), “The Complete Guide to the Bible”, de Stephen M. Miller.

Deux ingrédients scientifiques pour faire durer le couple

« Jusqu’à ce que la mort nous sépare », telle est la promesse que les couples se donnent mutuellement le jour de leur mariage. Au moment où ils prononcent cette phrase, les couples ont encore la certitude qu’ils passeront le reste de leur vie ensemble. Ce sont les aléas de la vie, qui peuvent parfois les conduire vers la séparation. Un couple de psychologues, John et Julie Gottman, ont réalisé une étude approfondie sur le sujet en 2015. Le résultat de leur étude vous est des plus étonnants.

Un laboratoire de l’amour pour étudier le comportement des couples

Deux ingrédients scientifiques pour faire durer le couplePour mener à bien leur étude, ces deux psychologues ont créé ce qu’ils appellent « le laboratoire de l’Amour » pour y accueillir 130 couples mariés. Pendant une journée, ils ont observé ces couples s’atteler à leurs activités quotidiennes : préparation des repas, ménage, etc. Au fil de leurs observations, les scientifiques ont classé les couples en deux grandes catégories : les « masters » ou « experts » et les « disasters » ou « désastres ». Au bout de six ans, ils ont à nouveau rappelé ces couples et ont constaté que les masters sont restés ensemble, et se sentent épanouis et heureux. Les disasters sont divorcés ou malheureux en ménage. Les psychologues ont conclu que si les « masters » sont restés ensemble et se sentent encore heureux en ménage, c’est surtout parce qu’ils ont su faire preuve de gentillesse et de bienveillance envers leur conjoint !

La gentillesse et la bienveillance, les secrets de la longévité du couple

Selon les résultats de cette étude, il suffirait donc d’être bienveillant et gentil envers son partenaire pour préserver le bonheur du couple. Cela semble plus facile à dire qu’à faire ! Pris dans la routine du quotidien, exacerbés par les différentes obligations de la vie familiale, sociale et professionnelle, les amoureux deviennent, parfois involontairement. Voici quelques conseils qui pourraient vous aider à vivre cette gentillesse et bienveillance au quotidien.

Parlez avec gentillesse

Deux ingrédients scientifiques pour faire durer le coupleLa manière dont vous vous adressez à votre conjoint(e) affecte la qualité de votre relation et sur le long terme, sa durée. Si à chaque fois que vous vous adressez à votre partenaire, vous adoptez un temps agressif ou directif, il sera blessé, et quand la blessure est trop importante, le lien finit par se casser. Mettez-vous à la place de l’autre. Au bureau, par exemple, si vos supérieurs ou vos collègues ne vous parlent que sur un ton autoritaire et plein d’agressivité, que ressentirez-vous ? Ne seriez-vous pas frustré et tenté au final de chercher un autre lieu de travail où vous vous sentirez mieux, moralement ? Votre conjoint ressent la même chose quand vous manquez de gentillesse. Dès à présent, changez votre ton et choisissez avec soin vos mots pour ne pas blesser inutilement votre partenaire. Entre le fait de dire « tu peux sortir la poubelle, s’il te plait ? » et « pourquoi tu n’as pas sorti la poubelle ? Mais à quoi tu penses, vraiment ? », il y a une grande différence.

Soyez à l’écoute de l’autre

Se montrer bienveillant, c’est aussi savoir écouter l’autre. Même si les déboires de la collègue de bureau Mélanie ou du pote Jérôme vous importent peu, prenez le temps de les écouter si votre mari ou votre femme souhaite les partager avec vous. Montrez-vous attentifs aux ressentis de votre partenaire. S’il vous reproche quelque chose ou s’il aspire à quelque chose, essayez d’y faire attention, et discutez-en. Nous ne le dirons pas assez, mais la communication est d’une grande importance dans la vie du couple.

Attardez-vous sur le côté positif de votre conjoint

En épousant votre mari ou votre femme, vous saviez que ce n’était pas un être parfait, qu’il ou elle avait aussi des défauts. Tout comme au tout début de votre relation, ne vous attardez pas trop sur ces défauts. Portez plutôt votre attention sur les qualités, celles-là même qui vous ont fait succomber. Le fait de rappeler à votre époux continuellement, à chaque moment de colère ou de dispute, ses défauts et ses faiblesses entachera inutilement votre relation. Et quand vous vous sentez las et parfois irrité de l’attitude de votre conjoint, rappelez-vous de ce que Paul a écrit dans son premier épitre aux Corinthiens, « L’amour pardonne tout, il croit tout, il supporte tout. L’amour ne meurt jamais » (1 Corinthiens 13 : 7-8).

Soyez reconnaissant

Deux ingrédients scientifiques pour faire durer le coupleNous sommes parfois prompts à critiquer et pourtant si avares en compliments. Nous sommes prêts à relever ce qui nous manque dans notre relation de couple, mais nous oublions (trop) souvent de remercier nos partenaires pour ce qu’ils font pour nous et les efforts qu’ils fournissent au quotidien. Au fil du temps, cette absence de gratitude crée de la frustration et éteint peu à peu la flamme de l’amour. Désormais, montrons-nous reconnaissant envers celui ou celle qui partage notre vie. L’expression de la gratitude ne signifie pas toujours combler l’autre de cadeaux. Elle se reflète aussi bien dans de petites attentions quotidiennes qu’à travers des compliments. Un « merci chérie, c’est délicieux ! » fera sûrement plaisir à votre femme qui a passé la matinée en cuisine. Un « comme c’est joli ! » plaira à votre mari qui vous a posé cette étagère que vous attendiez tant. Le fait de décharger l’autre d’une de ses taches pendant qu’il est occupé à faire autre chose pour vous et la famille est une manière de témoigner sa reconnaissance.

Adopter de telles attitudes au quotidien n’est pas toujours aisé, mais Dieu nous donne la force et le courage d’y arriver, il nous appartient de partager avec lui le poids de nos fardeaux.

Par Seheno et la rédaction de Romanvie.ch, 02 juin 2017 – Photos illustrations : Fotolia.com

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Montreux : accident mortel de la circulation à Caux

MONTREUX Mercredi 31 mai 2017 dans la soirée, un automobiliste a perdu la maîtrise de sa voiture qui a terminé sa course en bas d’un ravin sur la route de Jaman à Caux, dans les hauts de Montreux. Un des occupants a perdu la vie et les cinq autres, blessés, ont été hospitalisés. Le procureur de service a ouvert une instruction pénale afin d’établir les circonstances et les causes de cet accident.

Mercredi  31 mai 2017, à 19h35, la Centrale d’urgence 144 a été avisée d’un accident de la circulation dans la montagne au-dessus de Caux. Les patrouilles de Police Riviera dépêchées sur place ont découvert le véhicule accidenté à une centaine de mètre en contrebas de la route de Jaman, sur la commune de Caux. Les victimes ont été prises en charge par les policiers, rejoints peu après par les gendarmes. La voiture, une Peugeot 308 noire, se trouvait en bas d’une pente raide, sur le toit, retenue par un sapin, dans le lit d’un ruisseau. Les premiers intervenants ont découvert le corps sans vie d’un homme coincé sous l’avant du véhicule. Les cinq autres victimes ont été prises en charge par les ambulanciers et l’équipage de l’hélicoptère de la REGA. Blessées légèrement, les victimes ont été hospitalisées à Montreux et au CHUV.

Selon les premiers éléments de l’enquête, le conducteur a perdu la maîtrise de sa voiture alors qu’il roulait sur cette route de montagne sinueuse et étroite. Six personnes se trouvaient à bord de la Peugeot 308 au moment de l’accident. L’homme décédé est un ressortissant du Costa Rica de 19 ans, il a été éjecté lors de l’embardée. Les cinq autres victimes sont âgées de 18, 19 et 20 ans, ressortissants du Liban, d’Egypte, d’Allemagne et des Pays-Bas, tous domiciliés à Glion. Leur vie n’est pas en danger.

Les investigations, confiées par le procureur aux spécialistes de l’unité circulation de la Gendarmerie doivent permettre d’établir les causes et les circonstances exactes de cet accident. Cet événement a nécessité l’intervention sur place de 3 patrouilles de Police Riviera, de 3 ambulances Riviera, d’un hélicoptère de la REGA, de 3 patrouilles de la Gendarmerie, du SDIS Riviera, de la colonne de secours du CAS et des spécialistes du GRIMP du SPSL.

Point de la situation

Les investigations menées par la Gendarmerie ont permis d’établir que le détenteur du véhicule était également au volant au moment des faits. Sous l’influence de l’alcool, le conducteur a perdu la maîtrise de sa voiture en raison d’une vitesse inadaptée à la configuration de la route.

Les investigations et les auditions menées par les gendarmes de l’unité circulation sous la conduite du procureur Hervé Nicod à Vevey, ont permis d’établir qu’au moment des faits, le propriétaire de la voiture, un Egyptien de 18 ans, était au volant. Il circulait du col de Jaman en direction de Glion à une vitesse inadaptée à la configuration de la route. Dans un virage prononcé à droite, il a perdu la maîtrise de son véhicule qui a heurté une paroi rocheuse à gauche avant d’être renvoyé vers le bord opposé où il est sorti de la route, pour terminer son embardée 70 mètres plus bas, après avoir fait plusieurs tonneaux. Lors de cet accident, un des occupant, un ressortissant du Costa Rica de 19 ans, a été éjecté, écrasé sous l’avant du véhicule. Il est décédé sur le coup.

Selon les premiers tests effectués sur place, le conducteur était sous l’influence de l’alcool (0,59 mg par litre d’air expirée), tout comme la majorité des autres occupants. Au terme de sa première audition, alors que celles des autres participants et témoins se poursuivaient, le conducteur a quitté la Suisse.

Les investigations, confiées par le procureur aux spécialistes de l’unité circulation de la Gendarmerie se poursuivent afin d’établir formellement les causes et les circonstances exactes de cet accident. Le procureur attend les résultats des analyses afin d’établir formellement l’état physique dans lequel se trouvait les personnes impliquées dans cet accident. Le conducteur pourrait être jugé pour homicide par négligence, conduite en état d’ébriété qualifiée et violation des règles de la circulation.

Article mis à jour le 9 juin 2017. Sources : Communiqué de la Police Cantonale Vaudoise, Photo d’illustration : Romanvie.ch

Brigandage à Clarens (VD), un suspect interpellé

MONTREUX Mardi 23 mai 2017, vers 06h10, un brigandage a été commis dans un kiosque à Clarens, dans la commune de Montreux. En menaçant l’employée avec une arme blanche, un homme s’est fait remettre l’argent de la caisse, ainsi que des cartouches de cigarettes. Le dispositif rapidement mis en place par la Police Riviera et la Gendarmerie vaudoise a permis l’interpellation d’un individu suspecté d’être l’auteur de ce brigandage.

Brigandage à Clarens, un suspect interpellé

Mardi 23 mai 2017, vers 06h10, le Centre d’engagement et de transmission (CET) de la Police cantonale était informé qu’un brigandage venait d’être commis dans un kiosque à Clarens. Armé d’un couteau, l’auteur a forcé le personnel sur place à lui remettre le contenu de la caisse, ainsi que des cartouches de cigarettes. Il a ensuite quitté les lieux à pieds. Le dispositif policier mis en place conjointement par la Police Riviera et la Gendarmerie vaudoise a permis d’appréhender peu après un ressortissant iranien de 29 ans fortement soupçonné d’être l’auteur des faits.

Le procureur de service a ouvert une enquête. Après avoir entendu le prévenu, il a demandé sa mise en détention préventive auprès du Tribunal des mesures de contrainte. Les investigations sont confiées à la Police de sûreté, plus particulièrement aux inspecteurs de la Région judiciaire de l’Est vaudois avec l’appui des collaborateurs de la brigade de police scientifique.

Le 24 mai 2017. Sources : Communiqué de la Police Cantonale Vaudoise, Photo d’illustration : fotolia.com

Taux de chômage en baisse à Lausanne en avril

Chômage stable à Lausanne en mars, Renens commune la plus touchéeLAUSANNEDans la commune de Lausanne, le taux de chômage en avril 2017 s’est élevé à 6,6%. En comparaison avec le Canton de Vaud, Lausanne présente un taux de chômage passablement supérieur à la moyenne cantonale. En général, les grandes villes sont plus touchées par le chômage que les petites villes ou villages. 

Par rapport au moins précédent, avec un taux de chômage de 6,9%, le nombre de personnes activement à la recherche d’un emploi a légèrement diminué.

Par rapport à l’année précédente, avec un taux de chômage de 6,7%, le nombre de personnes activement à la recherche d’un emploi a également légèrement diminué.

Si on regarde les autres grandes villes du Canton de Vaud avec plus de 3’000 habitants, la commune la plus touchée par le chômage ce mois avec 6,6% est justement Lausanne.

La moins touchée est Epalinges avec seulement 2,9% de taux de chômage.

Le 23 mai 2017. Par Xavier Gruffat (Romanvie.ch), Photo d’illustration : Fotolia.com – Sources: Statistiques officielles du Canton de Vaud. 

Musique gospel, la vidéo aux 100 millions de vue !

SAO PAULOPeu de musiques atteignent 100 millions de vues sur YouTube. Dans la musique Gospel un tel niveau de succès reste rare malgré le succès croissant de ce genre musical, Hillsong a dépassé les 100 millions de vues avec au moins une vidéo (I Surrender) et il faudra désormais compter sur une vidéo Gospel brésilienne.

La chanson “Ninguém Explica Deus” (personne n’explique Dieu) vient de passer les 100 millions de vue. Rattachée à VEVO, c’est la première fois qu’une vidéo officielle sur VEVO atteint ce chiffre extraordinaire pour un artiste évangélique à travers le monde.

La chanson a été lancée par Sony en décembre 2015. A découvrir ci-dessous.

Source: GospelPrime

Du cannabis en vente dans les pharmacies en Uruguay

MONTEVIDEOLe 2 mai 2017, la loi adoptée en 2013 concernant la vente de cannabis en pharmacie est rentrée officiellement en vigueur et donne la possibilité aux Uruguayens et résidents majeurs de s’inscrire sur un registre national pour retirer du cannabis en pharmacie dès juillet 2017. Le gouvernement uruguayen avait pris la décision fin 2013 d’autoriser la culture, la vente et l’usage de cannabis. Ce pays est devenu le premier état au monde à en contrôler la production et la consommation. L’Uruguay est un petit pays d’Amérique du sud d’environ 3 millions d’habitants situé entre deux grands pays, le Brésil et l’Argentine. L’Uruguay est parfois considéré comme la « Suisse » de l’Amérique latine avec une économie stable, plutôt libérale et basée notamment sur les services financiers. L’Uruguay reste toutefois un pays passablement plus pauvre que la Suisse, si on compare notamment le PIB par habitant en dollars.

Du retard, dès juillet 2017

Du cannabis en vente dans les pharmacies en UruguayLe gouvernement uruguayen situé à gauche sur l’échiquier politique, sous la présidence de José Pepe Mujica de 2010 à début 2015, avait pris la décision de vendre le cannabis en pharmacie. L’actuel Président de l’Uruguay, Tabaré Vásquez situé au centre-gauche, a continué sa mise en œuvre malgré le fait que comme médecin oncologue il soit personnellement opposé à une telle libération. L’idée de base était de commencer à vendre le cannabis en pharmacie pendant l’année 2014 ou au début 2015, mais le gouvernement a affirmé qu’il avait eu besoin de plus de temps pour sélectionner les producteurs (de cannabis). Ce processus a pris du temps et les Uruguayens pourront finalement acheter du cannabis dans les pharmacies uruguayennes qui participent à ce programme en juillet 2017, au moment de la première récolte chez les producteurs.

Vente en pharmacie

La loi adoptée fin 2013 prévoit trois modes d’accès au produit: l’auto-culture, la culture dans des clubs de consommateurs et la vente en pharmacie, sous contrôle public (40 g maximum par mois).

Le gramme de cannabis vendu en pharmacie coûte environ USD 1,30. Toute publicité est interdite et les cultivateurs ou consommateurs, des Uruguayens ou résidents d’Uruguay obligatoirement majeurs (18 ans ou plus), doivent s’inscrire sur un registre national.

L’Uruguay compte 1200 pharmacies, soit un peu moins que les environ 1800 pharmacies suisses, mais seulement 30 pharmacies participent à ce programme pour le moment de distribution de cannabis, selon des informations du journal brésilien de référence Folha de S.Paulo du 2 mai 2017.

Le nombre de pharmacies qui participent à ce programme devrait progressivement augmenter. Dans cette première phase, le gouvernement espère pouvoir commercialiser 400 kg de cannabis.

Prévention des vols

Une pharmacie ne pourra pas avoir plus de 2kg de cannabis qui devra être stocké dans un coffre pour prévenir notamment les cambriolages ou attaques de la part de trafiquant. Les pharmacies commercialisant le cannabis auront notamment un « bouton rouge » qui appellera directement le poste de police le plus proche en cas de vol si un employé de la pharmacie appuie dessus.

Les clubs de consommateurs existent déjà depuis 2014, il y a 38 clubs et environ 6’000 associés. L’auto-culture est également déjà possible. Il est bien sûr possible de consommer du cannabis en Uruguay, en petite quantité, sans aucun risque légal vu que la consommation est autorisée.

Campagne du gouvernement

Le gouvernement uruguayen va procéder toutefois ces prochaines semaines à une campagne d’information mettant en garde sur les risques de consommation du cannabis. En plus du risque de dépendance au cannabis, plusieurs études scientifiques ont notamment montré que le cannabis pouvait favoriser la schizophrénie, en tout cas chez des personnes à risque. La fumée de cannabis augmente aussi le risque de cancer, notamment celui du poumon. La logique devrait probablement suivre celle du tabac, ce dernier est légal mais des campagnes sont souvent menées par les différentes autorités de santé pour dissuader les citoyens de fumer.

Lutte contre les trafiquants

L’objectif de cette vente par l’Etat du cannabis est de priver les narcotrafiquants d’une importante source de revenus, alors que la lutte contre le trafic de drogue coûte environ 60 millions d’euros (73 millions de francs, données de 2013) par an à l’Uruguay. Le but est aussi de limiter les risques liés à la consommation du cannabis et à détourner ses amateurs des dealers et des drogues dures.

Le 2 mai 2017. Par Xavier Gruffat (pharmacien). Sources : Folha de S.Paulo (considéré comme le journal le plus influent du Brésil), ATS, Pharmapro.ch (site leader pour les pharmacies en Suisse).

La police vaudoise élucide la mort violente de Corsier-sur-Vevey

CORSIER-SUR-VEVEYAprès une semaine d’investigations intenses, la victime de Corsier-sur-Vevey a pu être identifiée par les enquêteurs de la Police cantonale vaudoise et les médecins légistes. L’auteur présumé de cet homicide a été mis en état d’arrestation provisoire par la procureure de service. Les investigations se poursuivent afin d’en établir les circonstances exactes.

Une femme décédée découverte à Corsier-sur-Vevey

Après la découverte du corps d’une femme dans un conteneur, le vendredi 21 avril 2017 à Corsier-sur-Vevey, les enquêteurs de la Police de sûreté vaudoise, en collaboration avec ceux de la Gendarmerie, ont examiné plusieurs pistes pour aboutir, en fin de journée de mercredi à l’identification de la victime, une femme de 70 ans signalée disparue depuis le 17 décembre 2016 par sa famille. Le lendemain, les analyses ADN ont permis de confirmer formellement son identité.

Durant la semaine, plusieurs personnes ont été contrôlées et les enquêteurs de la Police cantonale ont procédé à leurs auditions et à des perquisitions sous la direction de la procureure responsable de l’enquête. Vendredi, le mari de la victime, un Suisse de 79 ans, a reconnu avoir tué son épouse à leur domicile de Saint-Légier dans des circonstances qui restent encore à établir. Il a ensuite transporté le corps placé dans un conteneur puis l’a abandonné à l’endroit de sa découverte. Il a également simulé sa disparition qui a été annoncée à la Gendarmerie en décembre dernier. L’enquête n’a, à ce stade, pas mis en évidence l’implication d’un tiers dans cet homicide.

La procureure de service a entendu le mari dans la journée de samedi et a demandé sa mise en détention au Tribunal des mesures de contraintes. Les investigations se poursuivent afin de déterminer les circonstances de ce drame familial.

Une vingtaine d’enquêteurs a œuvré quotidiennement depuis la découverte du corps de la victime. Lors des opérations principales, près de 50 personnes ont été engagées, notamment sur les lieux de la découverte ou pour effectuer les opérations d’enquêtes (auditions et perquisitions). La brigade de police scientifique en étroite collaboration avec les experts du Centre universitaire romand de médecine légale a collecté, examiné et analysé des dizaines de prélèvements. La Police cantonale a pu compter sur l’appui de nombreux partenaires dont le CURML, la Protection civile, Police Riviera, les pompiers du SPSL et la colonne de secours du SARO.

Afin de respecter la sphère privée de la victime et de ses proches, la Police cantonale invite les médias et toute autre personne à ne pas révéler son identité, ne plus utiliser sa photographie diffusée le 19 décembre 2016 avec l’avis de disparition et à ne pas archiver cette image.

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Le 29 avril 2017. Sources : Communiqué de la Police Cantonale Vaudoise, Photo d’illustration : Fotolia.com

Une femme décédée découverte à Corsier-sur-Vevey

CORSIER-SUR-VEVEYVendredi 21 avril 2017, en début de soirée, le corps sans vie d’une inconnue a été découvert par un promeneur, dans une zone boisée, à Corsier-sur-Vevey. La Police cantonale vaudoise effectue actuellement différentes investigations pour établir l’identification de cette personne, ainsi que les causes et circonstances de son décès. Les premiers éléments permettent de privilégier la thèse d’une mort violente.

Une femme décédée découverte à Corsier-sur-VeveyVendredi 21 avril 2017, vers 18h30, à Corsier-sur-Vevey, dans une zone boisée, un promeneur signalait avoir découvert un container dans lequel se trouvait le corps sans vie d’une femme. Son décès qui remonte à plusieurs semaines pourrait avoir pour origine une mort violente. Le secteur a été rapidement protégé et les enquêteurs de la Police de sûreté effectuent depuis différentes investigations afin de déterminer les causes et circonstances du décès, ainsi que l’identité de cette personne. Une autopsie a eu lieu au Centre universitaire romand de médecine légale (CURML).

La procureure de service est venue sur place et a ouvert une instruction, qu’elle a confiée aux enquêteurs de la Police cantonale vaudoise, dont les inspecteurs de la brigade police scientifique.

Les examens médicaux-légaux, plus particulièrement ceux d’orthodontie, permettent d’exclure formellement que ce corps soit celui de Mme Marie-José Légeret.

Le 25 avril 2017. Sources : Communiqué de la Police Cantonale Vaudoise, Photo d’illustration : fotolia.com