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Le suicide est plus répandu que les homicides aux États-Unis !

WASHINGTON – Aux États-Unis, les suicides sont plus nombreux que les homicides – et implique le plus souvent l’usage d’armes à feu – cependant, la perception du public est tout le contraire. Selon les auteurs d’une nouvelle étude, les reportages, les films et les émissions de télévision peuvent faire croire que le risque d’homicide par balle est plus élevé. Il existe pourtant un écart important entre ces idées reçues et la réalité, ce qui augmente le risque lié à la possession d’armes à feu.

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La présence d’une arme à feu augmente le risque de suicide

Le suicide est plus répandu que les homicides aux États-Unis !Une recherche inédite, menée par l’Université de Washington, l’Université Northeastern et l’Université Harvard, s’est penchée sur la perception du public de la violence armée et des principales causes de décès aux États-Unis. L’étude, publiée le 30 octobre 2018 dans les Annals of Internal Medicine (DOI : 10.7326/M18-1533), vise à faciliter les discussions publiques au niveau national sur la possession et la détention d’armes à feu.
« Cette étude montre que dans le cas des morts violentes, la majorité des adultes américains ne savent pas comment les gens meurent », a déclaré Erin Morgan, auteure principale et doctorante au Département d’épidémiologie de l’École de santé publique de l’Université de Western Ontario. « Le fait de savoir que la présence d’une arme à feu augmente le risque de suicide et que le suicide par arme à feu est beaucoup plus courant que les homicides commis avec une arme à feu peut amener les gens à se demander si la possession d’une arme à feu ainsi que sa détention sont vraiment les options les plus sûres pour eux et leur foyer.

Un manque crucial de connaissance sur les causes fréquentes de décès

Pour analyser les perceptions du public à l’échelle nationale, les chercheurs ont utilisé les données d’enquête de la National Firearms Survey de 2015, une enquête en ligne menée auprès de près de 4’000 adultes américains. Dans ce sondage, on a demandé aux personnes enquêtées de classer les causes fréquentes des décès violents dans leur état au cours de la dernière année. Les données ont ensuite été comparées au nombre officiel de décès dans chaque État. Les résultats indiquent que, bien que le suicide soit plus courant que l’homicide dans les 50 États, la majorité des participants l’ignorait.

« Les causes fréquentes signalées par les personnes interrogées ne correspondaient pas aux données de l’État lorsque nous les avons comparées aux statistiques de l’état civil », a dit Mme Morgan. « L’incohérence entre les causes réelles et ce que le public perçoit comme étant des causes fréquentes de décès indique une lacune dans les connaissances et implique qu’une éducation supplémentaire peut être utile dans ce domaine.

Les chercheurs affirment qu’il est essentiel d’informer les gens sur les risques réels. Si les gens croient que l’homicide est le principal risque, par exemple, ils peuvent acheter une arme à feu pour se protéger. Avec une meilleure compréhension de ce risque élevé de suicide, les gens peuvent être moins enclins à détenir des armes à feu.

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Une influence importante des médias

Pour Mme Morgan et ses collègues, cette formation sur les risques liés aux armes à feu doit s’étendre jusqu’aux industries des médias et du divertissement. « En faisant en sorte que les médias et d’autres réseaux de communication permettent de poursuivre les discussions sur le suicide, nous, en tant que société, pouvons avoir une conversation plus éclairée sur la prévention du suicide », dit-elle.

Pour mieux comprendre la situation, l’équipe a cherché à en apprendre davantage sur la façon dont les gens forment leurs perceptions de la violence armée, et ce, afin de commencer à changer ces croyances. « Nous savons qu’il s’agit d’un mélange de communication de masse et de communication individuelle, mais qu’est-ce qui amène vraiment les gens à tirer ces conclusions ? Si elles pensent que le taux d’homicide est vraiment élevé parce que c’est ce qui est montré aux nouvelles et dans les émissions de télévision fictives, alors c’est l’occasion de commencer à donner une image plus réaliste de ce qui se passe vraiment », ajoute l’auteure.

Le 12 novembre 2018. Par la rédaction de Romanvie. Sources : Communiqué de presse de l’étude (en anglais). Référence : Annals of Internal Medicine (DOI : 10.7326/M18-1533). Crédit photo : Adobe Stock

EDITORIAL – Politiciens, dormez plus et travaillez moins

L’homme le plus riche du monde, Jeff Bezos, a expliqué dans une conférence à Washington D.C. il y a quelques mois qu’il dormait 8 heures par nuit et travaillait assez peu chaque jour. Les décisions importantes, en tout cas dans un meeting d’entreprise, étaient prises entre 10 heures et le repas de midi. Selon lui prendre 3 décisions importantes par jour était suffisant. Le soir il rentrait assez tôt chez lui (avant 18h si on lit entre les lignes). On dirait que cela lui réussit vu le succès phénoménal de sa société Amazon ou même du Washington Post.

Politiciens ?

Appliqué à la politique il y a probablement des leçons et principes à en tirer. On sait que beaucoup de politiciens comme Macron et Trump dorment très peu (moins de 5 heures par nuit) et on le voit ces derniers jours ils semblent très stressés. Macron a même eu un gros coup de fatigue en octobre, comme l’ont raconté les médias. L’idée de Jeff Bezos de privilégier la qualité à la quantité me paraît très intéressante. Toutes les décisions non stratégiques ou importantes sont prises par des cadres d’un niveau hiérarchique inférieur.

Imaginez par exemple que l’administration fédérale travaille 2 millions d’heures par année et le Conseil Fédéral au complet 20’000 heures. Cela fait seulement 1% des heures travaillées. Ainsi si un Conseiller Fédéral travaille plusieurs heures en moins (ou plus) par semaine, cela ne va pas changer grand chose si des employés l’aident dans son travail. Avec moins de stress et plus de sommeil les 7 Conseillers Fédéraux pourront très probablement prendre de meilleures décisions pour l’avenir de la Suisse. Jeff Bezos a bien compris les mathématiques, aux politiciens de suivre la même logique. Attention, je ne dis pas que l’administration fédérale doit moins travailler, je parle ici seulement des 7 Conseillers Fédéraux.

Le 13 novembre 2018. Par Xavier Gruffat (journaliste non diplômé).

EDITORIAL – Le manque d’intelligence d’Emmanuel Macron face à Trump

Comme blogueur ou journaliste, on ne sait probablement que 50% de ce qui se passe vraiment en coulisse. Les autres 50% (c’est une évaluation) sont des forces occultes (services secrets – il faut bien qu’ils travaillent, diplomatie, franc-maçonnerie, milliardaires qui possèdent des médias, groupes religieux) mais essayons d’analyser on va dire les 50% qu’on connaît. Vu de l’extérieur on a vraiment l’impression qu’Emmanuel Macron, président de la France, a provoqué le président Américain Donald Trump ces derniers jours avec son idée d’armée européenne. Tout indique que les Américains payent bien plus pour l’OTAN que les pays européens membres de cette organisation. 

Ce qui est très étonnant est le timing, on dirait aussi que Trump n’était pas vraiment au courant, sinon il ne l’aurait peut-être pas mal pris comme on l’a vu ce mardi 13 novembre sur Twitter avec selon les médias 3 Tweets assez violents contre Macron.

Pas de psychanalystes à l’Elysée ?

Toute personne intelligente comprend que M. Trump a une personnalité un peu particulière, il faudrait donc en premier le comprendre d’un point de vue psychologique. Il peut être très susceptible mais dans le fond je ne pense pas qu’il soit plus méchant qu’un Américain moyen, Français moyen ou Suisse moyen. On a toujours les politiciens qu’on mérite. Donald Trump fait la politique de façon différente, au feeling, sans toute cette hypocrisie de la diplomatie globalisée. Bien sûr parfois il exagère et manque de contrôle de soi. Je pensais qu’Emmanuel Macron avait justement bien compris sa personnalité, pourquoi le provoquer si directement sur le concept de nationalisme ?

Par conséquent, soit Macron a vraiment une stratégie qui devrait mener à un affrontement avec les Etats-Unis ou alors il voulait montrer son pouvoir. Sauf que désolé mais la France a 68 millions d’habitants et les Etats-Unis 330 millions, et en plus un Américain moyen est passablement plus riche qu’un Français moyen (PIB par habitant). Probablement que Macron n’a pas très bien compris qui était le plus fort…D’ailleurs avez-vous déjà vu un Conseiller Fédéral critiquer directement les Etats-Unis ? Très rarement, en Suisse on connaît bien les mathématiques, parfois mieux qu’en France.

Le 13 novembre 2018. Par Xavier Gruffat (journaliste non diplômé). Source primaire : La Nacion (Argentine).

La bonne et surprenante décision de la nouvelle directrice de la TV et radio alémanique (SRF)

A l’heure où beaucoup de médias de gauche et du centre en Occident traitent les conservateurs de tous les noms, notamment de nazi (utilisé de façon anachronique), la nouvelle directrice de SRF  (TV et radio alémanique) Nathalie Wappler a pris une décision surprenante et courageuse pour la Suisse. Dans une interview accordée ce week-end à la NZZ, reprise par l’agence de presse suisse ATS, elle a affirmé que les journalistes de SRF ne devraient plus faire de journalisme d’opinion mais privilégier un journalisme de faits. 

Mme Wappler aimerait éviter que les journalistes traitent parfois dans leurs éditoriaux (qui dans certains cas ne le sont pas) les politiciens UDC avec des noms peu glorieux comme Stumpenraucher (fumeurs de cigares bas de gamme). Ainsi les Suisses allemands ne devraient plus écouter comme à Forum de la RTS en octobre 2018 une bonne dizaine de minutes d’acharnement sur Bolsonaro, sans avoir aucun conservateur (comme moi journaliste qui vis au Brésil) pour tenir tête. Cela part d’une bonne idée pour éviter un kulturkampf toujours plus violent dans nos sociétés polarisées. On verra si pratiquement elle arrivera “tenir” en place les nombreux journalistes de SRF. Peut-être que ne plus pouvoir critiquer Trump ou Blocher va devenir intenable ?

Cette a dame a selon moi une vision correcte de la Suisse et je pourrais la voir au Conseil Fédéral un jour, rappelons-nous bien de son nom. Ou alors dans quelques années elle pourrait être la nouvelle directrice de RTS. Aussi quelque chose de positif pour les Romands.

Par Xavier Gruffat. Le 12 novembre 2018. Sources primaires : NZZ, ATS

Campagne de prévention : « MADE VISIBLE »

Campagne de prévention : « MADE VISIBLE »VALAISLe 15 novembre 2018 se tiendra la 12ème édition de la journée nationale de la lumière. Cette action est un rappel aux piétons et autres usagers des deux roues de l’importance d’être bien visible, particulièrement au crépuscule et de nuit. Chaque année des personnes sont blessées ou perdent la vie du fait qu’elles n’ont pas été vues à temps. Cette journée est placée sous le slogan « MADE VISIBLE ».

Des actions préventives seront menées sur l’ensemble du canton par la Police cantonale et les polices municipales, notamment aux abords des stades sportifs et des gares. Des brassards, des badges et des catadioptres autocollants seront distribués, principalement aux piétons et aux cyclistes. L’accent sera également porté sur les personnes âgées afin de les rendre attentives sur l’importance d’être vues. En présence d’un usager visible, la manoeuvre de freinage réalisée à temps peut permettre d’éviter l’accident.

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Nous sommes tous concernés !

Les conducteurs de véhicules à moteur qui circulent à une allure adaptée à la situation, avec des phares propres, en parfait état et des vitres bien dégagées, contribuent grandement à la prévention des accidents. L’obscurité, les mauvaises conditions météorologiques fatiguent la vue. Il est dès lors également conseillé de faire régulièrement contrôler son acuité visuelle.

Les cyclistes veilleront, en plus des catadioptres prescrits, à circuler avec un bon éclairage. Les réflecteurs pour rayons améliorent efficacement la visibilité latérale.

Les piétons veilleront à porter des habits clairs. Les accessoires réfléchissants sont particulièrement efficaces lorsqu’ils sont situés sur des parties du corps en mouvement (brassard réfléchissant au bras ou à la cheville. Etre visible de jour comme de nuit est important, surtout lors de déplacements aux abords de la chaussée ou lors de la traversée de celle-ci. Avant de vous engager, assurez-vous que les autres usagers ont remarqué votre présence.

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Une première en Valais : 2 dates pour tester une expérience de réalité virtuelle !

Grâce à un jeu de réalité virtuelle, les joueurs, devenus piétons, vont vivre une expérience en lien avec la circulation routière.

La population pourra tester ce jeu éloquent aux dates suivantes :

23 novembre 2018 de 17h00 à 20h00 au Centre commercial Manor à Monthey

30 novembre 2018 de 17h00 à 20h00 au Centre commercial Migros à Conthey

Les risques d’accidents impliquant les piétons et les cyclistes sont trois fois plus élevés au crépuscule et de nuit. Ils augmentent jusqu’à dix fois en cas de mauvais temps.

Source : Communiqué de la Police valaisanne. Le 12 novembre 2018. Crédit photo : Adobe Stock

EDITORIAL – Nous les conservateurs sommes là pour durer, ou aimeriez-vous nous tuer ? – “Conversation” entre journalistes

SAO PAULO Nous les conservateurs sommes là pour durer, et cela dans le monde entier, malheureusement pour les journalistes presque tous progressistes en tout cas en Europe occidentale, aux Etats-Unis ou au Brésil. On apprenait début novembre 2018 dans l’émission “C dans l’air” de France 5, qui a d’ailleurs bien changé de ton avec Trump en devenant plus calme, qu’aux Etats-Unis on a pour résumer et simplifier 50% de progressistes (Démocrates) et 50% de conservateurs (Républicains), comme deux camps bien marqués qui se parlent de moins en moins – la fameuse polarisation. Donc une question que je vous pose vous journaliste libéral ou progressiste, que voulez-vous faire de nous ? Nous tuer (pour le moment et Dieu merci plutôt au sens figuré, mais cela pourrait changer), nous réduire au silence, nous humilier ? Vous pouvez le faire ou continuer à le faire, mais n’est-ce pas en opposition avec votre théorie de l’humanisme – d’ailleurs presque entièrement copiée du christianisme – de respecter les gens comme les homosexuels ? Pourquoi alors ne pas nous respecter nous conservateurs ? Car bien sûr au fond vous rêvez d’un monde 100% progressiste, à ce moment vous chercherez d’autres ennemis, mais je le répète juste nous les évangéliques sommes 700 millions de personnes sur cette planète et on est là pour durer. Si je meurs demain, un autre évangélique viendra à ma place, c’est un fait. Sans compter qu’il y a aussi en Occident beaucoup de catholiques conservateurs et même des athées ou agnostiques avec une vision conservatrice du monde.  

Se mettre autour d’une table

Houston ou plutôt Lausanne (où sont les médias romands), on a un problème… Et c’est là où je pense qu’un moyen de résoudre ce problème est de commencer à discuter de tous les thèmes qui font débat dans un certain calme en respectant l’avis de l’autre. Oui messieurs les journalistes du Temps, de Tamedia ou de la RTS, j’ai le droit d’être contre l’IVG comme 95% des Géorgiens (le pays et pas l’état), de penser que Trump n’est pas le diable, que Bolsonaro pourra peut-être être un excellent président pour le Brésil, j’ai le droit de vouloir un jour interdire le casino en Suisse comme le fait justement le Brésil, j’ai le droit de vouloir ou rêver voir interdire le suicide assisté en Suisse, et pourquoi je n’aurais pas le droit de penser comme un conservateur ? Allez-vous continuer à nous humilier jours après jours dans vos colonnes ou émissions ? Et que pensent d’ailleurs les 8 millions de Suisses ? Est-ce que vous leur posez la question si l’agenda des thèmes que vous choisissez leur convient ? Toutes ces questions sont sans réponse malheureusement.
Un site comme Romanvie.ch contribue à remettre un certain équilibre dans les médias suisses mais nous ne pouvons pas faire tout seul ce travail gigantesque. Il faut que le logiciel de pensée commence à changer, qu’on arrête avec tous les tabous du journalisme moderne, ce cancer du politiquement correct.

Et la Suisse allemande ?

Pour bien comprendre l’allemand et le suisse allemand, j’ai étudié à Zurich, la situation en Suisse allemande avec NZZ, SRG, Ringier et Tamedia est exactement la même qu’en Suisse romande. Cela “pue” le progressisme ou libéralisme, en humiliant presque toujours les conservateurs, je ne parle pas ici de la Weltwoche. J’écoutais SF Radio début novembre 2018 sur Echo der Zeit (l’équivalent de Forum de la RTS) et la journaliste basée en Afrique a réussi à dire que les évangéliques étaient plus ou moins les seuls responsables pour la montée de l’homophobie en Afrique, sans jamais citer l’islam. Bien sûr, c’est plus facile de taper sur les chrétiens que musulmans, on va dire que c’est moins risqué pour sa propre vie. Vous notez que dans ma grande bonté je ne cite même pas le nom de la journaliste, je n’aimerais pas qu’il lui arrive quelque chose de mal. Mais son reportage était une pure “fake news” totalement manipulée. Cela dit, la nouvelle directrice de SF va peut-être inverser la logique en étant plus neutre, comme Romanvie.ch en a parlé.

Mon message est simple, au lieu de nous humilier ou de nous ignorer (cela devient toujours plus difficile avec Trump ou Bolsonaro), entrez en conversation avec nous conservateurs sur les idées comme nous n’allons pas disparaître, on est là pour durer. Puis que le meilleur gagne, à la régulière. Car bien sûr parfois nous aussi conservateurs avons des idées qui sont difficiles à appliquer et même parfois mauvaises, mais ayons un vrai débat citoyen.

Nouveau monde

Je rêve d’un monde où conservateurs et progressistes peuvent se parler, se respecter et pourquoi pas même s’aimer. Je rêve d’un monde où chacun a le droit d’être de droite, de gauche ou de centre. Je rêve d’un monde où être chrétien n’est pas un gros mot, ou moi Xavier Gruffat je peux affirmer fièrement que mon livre préféré est La Bible sans être humilié et une personne puisse dire sans être humiliée que c’est Harry Potter. Oui je rêve d’un nouveau monde, ensemble si on fait des efforts on peut y arriver. Mais cela dépend aussi et surtout de vous journalistes progressistes et libéraux de faire preuve de bonne volonté. Car on voit les politiciens romands tombent comme des mouches dès que vous sortez une affaire (parfois à raison d’ailleurs). Désormais le pouvoir en démocratie c’est nous les journalistes qui l’avons en grande partie dans un monde de guerre des idées et surtout de transparence, c’est un fait difficilement contestable.

Mis à jour le 19 novembre 2018 (version 1.5, de 12h47). Par Xavier Gruffat (journaliste non diplômé).

EDITORIAL – Bolsonaro, quand les Français sont devenus loco (crazy)

EXCLUSIF

SAO PAULO Un peu comme Eric Zemmour s’autorise comme juif d’origine d’émettre certains avis par exemple sur le général Pétain (cela dépasse mes connaissances pour savoir s’il a raison ou tort) comme Franco-Suisse je suis aussi autorisé à critiquer la France (en tout cas une certaine France de gauche), surtout quand elle commence à perdre totalement pied. Je suis d’ailleurs sûr que M. Zemmour partagerait mon analyse.  

Ce matin je lis le plus grand site d’information du Brésil, ou 2ème plus grand après Globo (cela varie), qui s’appelle Uol.com.br qui appartient au groupe Folha de S.Paulo. Ils ont environ 500 millions de visiteurs par mois, selon Similarweb.com. Et je découvre un article juste hallucinant produit par RFI (Radio France Internationale) avec le titre suivant : “Je ne mets pas les pieds au Brésil lorsqu’il est au pouvoir” : les touristes renoncent à se rendre au Brésil après l’élection de Bolsonaro. Et grande surprise, à 13h33 (heure suisse ou française) c’est l’article le plus lu du site UOL.com.br. Cet article a été écrit par le journaliste Marcos Lúcio Fernandes le 8 novembre 2018 à 15h17 (heure du Brésil). Il y avait déjà plus de 1000 commentaires et la grande majorité clairement anti-Français. Un commentaire affirmait que les Brésiliens n’allaient plus se rendre en France.

Pourquoi punir tout un peuple ?

On apprend dans cet article que beaucoup, en tout cas certains car on se demande le côté scientifique de l’article de RFI, de Français refusent désormais à se rendre au Brésil, suite à l’élection de Bolsonaro. Notons tout d’abord que cet article est de RFI, donc de la France, ensuite il y a presque que des Français cités. Rappelons aussi que la France ne représente que 1% de la population mondiale, bien sûr son poids est un peu supérieur à un pays bien plus peuplé comme le Nigéria. Ce qui est choquant est que ce genre d’articles peut nuire à l’industrie du tourisme au Brésil, imaginons un petit vendeur de Coca sur une plage de Rio qui verra son chiffre d’affaires diminuer. Qu’est-ce qu’il a à voir avec l’élection de Bolsonaro ? Pourquoi faut-il punir tout un peuple pour une décision démocratique. La gauche a vraiment parfois des problèmes.

Donc quand on lit cet article, il faut comme on dit s’accrocher pour ne pas devenir loco, crazy, fou. On apprend que Mme Corinne Moutout qui est Française s’est jurée de ne jamais mettre les pieds au Brésil quand il [Bolsonaro] sera au pouvoir. Ok, c’est son choix, mais est-ce que cela mérite une telle médiatisation de RFI ? A l’heure des fakes-news, cela s’appelle mettre de l’huile sur le feu. Quand les progressistes n’acceptent pas la défaite contre les conservateurs.

Quelle logique ?

Imaginez la logique, désolé de le dire, totalement stupide des Français (enfin de certains). On ne va pas au Brésil, car il y a un président de droite (et à mon avis pas d’extrême droite, peut-être la campagne était d’extrême-droite, mais le gouvernement pour le moment non). Donc un jour un Français n’ira pas au Salvador, car là-bas les femmes qui avortent peuvent être condamnées jusqu’à 20 ans de prison, ah non c’est trop conservateur. Et surtout quelle hypocrisie, aller en Iran devient cool pour les Français mais selon mes informations les homosexuels sont mal traités dans ce pays, par contre au Brésil je doute qu’un jour un homosexuel ait en prison. Et puis que dire de l’Arabie saoudite ? Il paraît que la France a des contrats avec ce pays, si progressiste et libéral (c’est de l’humour).
Et on peut aussi inverser la logique, un Iranien ou Arabe ne devrait plus se rendre en Suisse ou France, car l’IVG est légalisé. Ou alors la Suisse devrait être boycotée à cause du suicide assisté. Arrêtons avec ce genre de bêtises, voyagez et n’oubliez pas non plus qu’un peuple ne partage pas toujours 100% les idées des dirigeants.
Quand on a la gauche la plus bête du monde et certains médias de gauche, comme en France, il ne faut pas pleurer qu’elle perde. Et un dernier point, avez-vous déjà entendu des gens de droite ou conservateur déconseiller à se rendre au Venezuela ? Non, plutôt le contraire, mais là ce sont les gens de gauche qui ne veulent plus y aller :(.

Le 9 novembre 2018 (version de 15h14). Par Xavier Gruffat.

Éducation : faut-il sanctionner ou non ? Et comment procéder ?

Il fut un temps où une véritable tendance éducative avait surgi préconisant qu’il était temps d’être à l’écoute des enfants. Ces êtres de raison ont besoin de plus de liberté et de compréhension pour aller vers le bon chemin plutôt que d’une autorité stricte et traumatisante. Aujourd’hui, les opinions divergent puisque beaucoup de parents sont déroutés par leurs enfants de plus en plus ingérables et qui ne rêvent que d’une chose, être le centre d’intérêt de la cellule familiale. Même les pédiatres et les psychologues s’accordent à dire que les enfants rois d’aujourd’hui deviendront les adultes tyrans de demain, alors comment faut-il réagir face à cette situation ? Faut-il revenir aux méthodes classiques de la sévérité ou comment trouver le précieux équilibre qui permet à l’enfant d’être épanoui tout en évitant aux parents bien des maux.

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La sanction dans tous ses états

5 choses à connaître absolument sur les activités extrascolairesLa sanction est souvent vue dans son aspect négatif, c’est-à-dire que sanctionner les enfants semble toujours vouloir dire qu’il faut les punir. Pourtant, ce mot renvoie principalement à deux choses : punition et récompense. Tout comme les études peuvent plus tard être sanctionnées par un diplôme, l’échec peut se traduire par une punition, autrement dit un redoublement ou un repêchage. C’est le même cas pour les enfants, leur accorder plus de liberté ne signifie en aucun cas perdre l’autorité parentale. Il appartient aux adultes de savoir mettre en place dès le plus tôt possible cette faculté de l’enfant à comprendre que toute bonne action mérite reconnaissance et que dans le cas contraire, une punition peut s’imposer à titre de rétribution.

Les sanctions, qu’elles soient positives ou négatives sont donc indissociables de l’éducation. Autant un enfant qui subit un excès de sévérité sera mal dans sa peau, autant un enfant qui manque de repère et ne sait pas mettre une limite à ses actions peut être traumatisé et tomber facilement dans la déviance. Plusieurs versets de la Bible nous rappellent à quel point il est essentiel de corriger les enfants pour qu’ils trouvent le bon chemin. C’est par exemple le cas des Proverbes 29:17 « Quand les méchants se multiplient, le péché s’accroît ; Mais les justes contempleront leur chute. Châtie ton fils, et il te donnera du repos, Et il procurera des délices à ton âme. » Ainsi, sanctionner les enfants en les récompensant pour leurs bonnes actions et en les corrigeant en cas de mauvais comportement fait partie intégrante des rôles des parents. Mais comment procéder pour que ces sanctions soient réellement efficaces ?

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3 choses essentielles pour qu’une sanction soit efficace

Comment faire comprendre efficacement aux enfants que certaines choses sont permises et que d’autres au contraire sont défendues ? Il faut reconnaître que la tâche se révèle ardue, mais voici 3 conseils qui vont vous aider à faire en sorte que la sanction imposée apporte un réel changement.

1. Soyez ferme

Dans la mise en place des règles de vie et disciplines auxquelles les enfants et les jeunes seront soumis, il importe que les sanctions, qu’elles soient bonnes ou mauvaises soient effectives. Une menace perpétuelle, tout comme une promesse sans fin, n’aboutira à rien. L’enfant continuera à vous tenir tête, mais plus encore ils perdre progressivement confiance en vous. Une sanction annoncée doit être respectée.

2. Soyez juste

La notion de justice est très importante lorsqu’on donne une punition ou on récompense un enfant. Pour être accepté, il faut à chaque fois que la sanction soit méritée et proportionnelle au tort ou à la bonne action constatée. Des compliments exagérés ou une punition démesurée risquent de produire l’effet contraire de ce que l’on souhaite obtenir. Trop flatter son égo conduirait l’enfant à croire qu’il est au-dessus de tout, la valeur d’encouragement n’aura plus d’importance pour lui, tandis qu’une sévérité non justifiée lui fera perdre ses repères et le conduira naturellement dans le mauvais chemin et dans un esprit de perpétuelle vengeance. Il est ainsi important de ne pas punir sous la colère, attendez d’être plus calme pour mieux mesurer vos paroles et gestes et pour que l’enfant n’ait pas l’impression que sa punition n’est pas justifiée, mais simplement la conséquence de votre fatigue, de votre stress ou  de votre colère. Attention également à ne pas laisser passer trop de temps entre l’acte et la sanction, plus celle-ci est immédiate, plus elle sera efficace puisque l’enfant pourra prendre conscience immédiatement de ses erreurs.

3. Visez la réparation des erreurs

Chaque sanction doit être instructive pour cultiver les bonnes habitudes. Il ne faut pas instaurer des punitions qui portent atteinte à l’intégrité physique et psychologique de l’enfant. Les parents doivent apprendre à bien doser chaque correction imposée lorsqu’il y a manquement aux règles et valeurs établies. Pensez à des actions comme la restitution du bien en cas de vol, la révélation de la vérité en cas de mensonge, la réparation en cas d’objets cassés ou la réconciliation pour les disputes. Cette manière de corriger l’enfant lui permettra de changer progressivement et de manière autonome son comportement.

Par la rédaction de Romanvie.ch, 23 novembre 2018 – Crédit photo : Adobe Stock

Amazon.com et le concept de cluster, deuxième quartier général

WASHINGTON – La société Amazon Inc. basée à Seattle dans l’état de Washington au nord-ouest des Etats-Unis se cherche un second quartier général (second Headquarters). Actuellement Amazon qui compte environ 500’000 employés dans le monde a un seul quartier général justement à Seattle. Mais la firme de Jeff Bezos, de loin l’homme le plus riche du monde, a entamé une procédure il y a plusieurs mois pour trouver un second quartier général. Seattle qui n’est pas une très grande ville se faisait petite. Des dizaines de villes américaines et même Toronto au Canada ont envoyé leurs candidatures. Après un long processus qui semble avoir passionné les journalistes du Wall Street Journal vu le nombre d’articles publiés, tout indique justement selon le WSJ et le New York Times que la ville choisie serait en fait 2 villes.

La plus grande ville du pays New York, avec le quartier du Queens juste en face de Manhattan, et une ville juste à côté de la capitale fédérale Washington D.C. semblent avoir été choisies pour recevoir 50’000 employés ces 20 prochaines années, probablement 25’000 par ville. La bataille entre les villes candidates était rude, car le nombre d’investissements prévu ces 20 prochaines années, 5 milliards de dollars, et surtout 50’000 nouveaux emplois est considérable.

Concept de clusters 

Un article intéressant du New York Times publié en novembre 2018 montre une certaine concentration des richesses aux États-Unis, bien sûr sur la côte ouest avec la Bay Area et Seattle mais aussi toujours plus sur la côte est avec dans ce cas New York et Washington D.C.. Autrement dit, certaines régions du centre ou sud des États-Unis sont un peu négligées. Certains verront un lien avec la politique, c’est surtout ces personnes qui ont voté pour Trump en 2016. Certains économistes pensent aussi que si des milliers de programmeurs, scientifiques ou investisseurs se trouvent au même endroit comme à la Silicon Valley ou à New York cela crée une énergie et dynamique de croissance et innovation. On parle de concept de cluster. Ces sociétés de technologie comme Amazon ont surtout besoin de cerveaux pour programmer et moins de mains comme à l’époque industrielle.

Effet Matthieu

On en revient un peu toujours à l’effet Matthieu (attention Jésus avait bien sûr dit cette phrase qui n’a rien à voir avec l’argent au sens figuré) du Nouveau Testament : “Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on lui ôtera même ce qu’il a.” New York devrait continuer à être le centre du monde avec la Silcon Valley.

Le 8 novembre 2018. Par Xavier Gruffat. Sources : The New York Times, The Wall Street Journal.

Midterm – les protestants et surtout évangéliques ont principalement voté Républicains

WASHINGTON – Un article du célèbre Pew Research Center publié le 7 novembre 2018 relève le vote religieux aux Etats-Unis dans l’élection du midterm du 6 novembre 2018. On apprend tout d’abord que l’électorat blanc évangélique (et born again Christian) a légèrement augmenté par rapport aux autres années, il représente désormais 26% des citoyens. Le même nombre désormais que les catholiques. Il est intéressant de noter que selon des résultats préliminaires d’un sondage sorti des urnes, le National Election Pool (NEP) exit poll, 42% des protestants (non évangéliques) ont voté pour le parti Démocrate contre 56% pour le parti Républicain. Les évangéliques blancs, ce qui exclut les Afro-américains, ont voté à seulement 22% pour les Démocrates et à 75% pour les Républicains. Les catholiques sont eux très partagés, avec 50% qui ont voté pour les Démocrates et 49% pour les Républicains. 

Les non chrétiens plus Démocrates (en moyenne)

Les personnes religieuses (ex. islam) mais qui ne sont pas chrétiennes ou juives ont voté elles à 73% Démocrates et 25% Républicains. De plus, les environ 17% d’Américains – groupe en augmentation – qui ne se dit pas affilié à une religion (athée, agnostiques, etc.) ont eux voté en majorité Démocrates à raison de 70% et 28% Républicains.

Découvrez l’article en entier ici

Le 7 novembre 2018 (édition de 21h02). Par Xavier Gruffat. Source : The Pew Research Center