SAO PAULO – Quand on consomme de la drogue en Suisse (surtout cocaïne), le sang a souvent coulé en Amérique latine comme au Mexique ou au Brésil. Dans un reportage de la chaîne brésilienne Record TV diffusé le 5 mars 2017 (l’entreprise qui édite Romanvie.ch est partenaire de ce média), les journalistes ont montré les risques que prennent les magistrats brésiliens lorsqu’ils enquêtent sur les affaires liées au crime organisé. Il y a quelques années, une juge a été tuée par balle dans l’état de Rio de Janeiro.  

Le “far-west”

Seulement à Rio de Janeiro, au moins 15 juges sont actuellement menacés de morts et ont souvent droit à une protection rapprochée 24 sur 24. Selon plusieurs juges interrogés par la TV Record, les menaces sont permanentes. Le problème est qu’assurer une sécurité 24 heures sur 24 au travail, à la maison et dans les déplacements coûte cher. On peut le voir avec les coûts très élevés de la sécurité de Donald Trump, par exemple lorsqu’il se rend à sa résidence en Floride.

Le problème qu’encontre beaucoup de ces juges brésiliens est que lorsque le risque de menaces de mort diminue, la protection armée peut s’arrêter. C’est à ce moment que les magistrats commencent à se sentir menacés. C’est le cas du juge M. Rios dans le nord du Brésil qui vit dans une petite chambre loin de sa famille afin de garantir sa propre sécurité, car sa sécurité personnelle 24 h. sur 24 a été retirée selon décision judiciaire.

Drogue et corruption

Dans le Mato Grasso, un état riche à cause des matières premières (ex. soja) une juge a contribué à mettre l’ancien gouverneur de l’état en prison. Les menaces sur la juge sont permanentes et elle doit être en permanence entourée de gardes du corps. En plus d’affaires de corruption, la juge enquête sur d’importantes affaires de trafic de drogue avec la Bolivie voisine. Le reportage de la TV Record la montre par exemple lorsqu’elle se rend chez le coiffeur accompagnée de 3 agents de sécurité très bien armés pour la protéger de toutes sortes de menaces (politique, corruption, drogue).

La mort et le GPS

Le Brésil est clairement l’un des pays les plus violents au monde avec plus de 50’000 homicides par année. Ces derniers mois et années, plusieurs touristes (Italiens, Argentins) et Brésiliens ont perdu la vie ou ont été blessé en se rendant par erreur dans des favelas en utilisant un GPS. Pendant le récent carnaval (2017), une femme Argentine a été sérieusement blessée en voulant se rendre avec son conjoint et un couple d’ami dans un endroit touristique (le Christ Roi). Le GPS (Google Maps) les a fait rentrer dans une favela ultra-violente et liée au trafic de drogue, les trafiquants ont tiré sur la voiture de location et l’ont blessée.

Le 6 mars 2017. Par Xavier Gruffat (spécialiste du Brésil). Source : Record TV

MONTREUX – Les médias progressistes et libéraux occidentaux semblent très fâchés de voir Donald Trump et son administration appliquer la loi concernant le renvoi de personnes en situation illégale. Laissons cette problématique de côté pour se concentrer en particulier sur la Suisse, car nous aussi avons des problèmes. Parlons par exemple du cannabis. Je ne suis ni juriste ni avocat, mais à ce que je comprends le cannabis est théoriquement interdit à la consommation en Suisse. Cela signifie qu’il est également illégal de faire du trafic de cette drogue.

10’000 francs, 100’000 francs ?

Dans les faits, la police suisse probablement sous la direction du pouvoir politique et juridique reste très discrète dans la chasse aux trafiquants, de temps en temps la police communique sur le séquestre d’une culture indoor de chanvre comme cela a été le cas début mars 2017 à Vallorbe (VD). Mais prenons un exemple, un individu qui vend du cannabis pour 100 francs par mois à 2 ou 3 amis, pensez-vous qu’il risque une amande ou de la prison ? Très probablement il ne sera pas inquiété. Maintenant imaginons qu’il commence à vendre pour 1000 francs par mois à 20 amis, sera-t-il inquiété ? Là aussi probablement qu’ il ne risque pas grand chose. Et à 10’000 francs par mois, n’oublions pas qu’un tel trafiquant ne paye ni TVA, ni impôts sur le revenu et encore moins d’AVS, risque-t-il de voir la police débarquer chez lui ? Peut-être. Et à 100’000 francs de trafics ? Il est possible que certains individus, par exemple les voisins, commencent à devenir jaloux et les autorités risquent de l’interpeller.

Arbitraire 

Vous comprenez le problème ? Si la loi n’est pas appliquée, on est clairement dans l’arbitraire. Pourquoi un trafiquant de drogue est-il interpellé et pas un autre ? Sur quoi se base l’intervention ? Peut-être que ce trafiquant a commis un vole à un notable de la ville ou du village, à ce moment cela pourrait être une raison de l’arrêter ?

C’est pourquoi, tout comme avec les personnes en situation illégale, il est important de toujours appliquer la loi tout en respectant bien sûr la dignité de chaque être humain. Et si on n’est pas d’accord avec la loi, il suffirait de la changer. Les autorités doivent commencer à travailler et respecter les lois de notre pays, sinon c’est clairement la porte ouverte à l’arbitraire.

C’est probablement une raison parmi d’autres pourquoi de plus en plus de personnes votent envers les “extrêmes”, car beaucoup de personnes comme moi n’apprécions pas du tout ce laxisme.

Mis à jour le 3 mars 2017. Par Xavier Gruffat. Photo: Fotolia.com
Remarque : idée originale de X.Gruffat, pas copié d’un autre média.

Lire aussi : Séquestre d’une culture indoor de chanvre et d’une septantaine de reptiles à Vallorbe

VALLORBE – Les gendarmes de Vallorbe, appuyés par les conducteurs de chiens de la brigade canine, sont intervenus le 1er mars 2017 dans une maison individuelle, où ils ont  découvert 205 plants de chanvre, 2,7 kg de produits cannabiques, 75 grammes de graines, mais aussi plus d’une septantaine de reptiles. Le matériel et les plants ont été saisis et les animaux séquestrés préventivement.

Mercredi 1er mars 2017, suite à des investigations menées par les gendarmes du poste de Vallorbe, les intervenants ont procédé  à la perquisition d’une habitation, sur mandat du procureur. Ils ont constaté la présence d’une culture indoor, où ils ont découvert 205 plants de chanvre, 2,7 kg de déchets de cannabis, 75 grammes de graines de chanvre, ainsi que tout le matériel nécessaire à sa culture indoor. Le locataire de cette habitation, un ressortissant suisse de 29 ans, a été interpellé. Au terme de son audition, le procureur en charge de l’instruction a demandé sa mise en détention provisoire auprès du Tribunal des mesures de contraintes.

Au sous-sol de l’habitation, de nombreux reptiles ont été découverts. Ces 48 serpents, 26 geckos, 2 tortues et 1 scorpion étaient détenus dans des conditions ne respectant pas la législation fédérale sur la protection des animaux. Le vétérinaire cantonal a ordonné le séquestre préventif de l’entier des animaux. Ils appartiennent au locataire et à un ressortissant suisse de 31 ans résidant momentanément à cet endroit. Ce dernier a été entendu par les gendarmes, puis laissé aller.

Sous la responsabilité du procureur du Ministère public du Nord vaudois, les investigations se poursuivent afin de déterminer l’entier de l’activité délictueuse des prévenus. Elles sont menées par les gendarmes du poste de Vallorbe, en collaboration avec les inspecteurs de la police de sûreté.

Le 02 mars 2017. Sources : Communiqué de la Police Cantonale Vaudoise. Photos d’illustrations : Police Cantonale Vaudoise

Lire aussi un éditorial de Xavier Gruffat (éditeur du site Romanvie.ch) sur l’application de la loi en Suisse, y compris avec le cannabis.

BERNE – Le nombre de personnes souffrant de grippe en Suisse continue de diminuer mais reste encore légèrement au-dessus du seuil épidémiologique. Avec 76 suspicions de grippe pour 100’000 habitants, le seuil épidémiologique continue à être dépassé durant la 8ème semaine de l’année, selon des informations publiées sur le site Internet de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). L’épidémie de grippe est clairement sur la pente descendante.

Par rapport à la semaine passée avec 136 cas, le nombre de personnes souffrant de la grippe a passablement diminué. En Suisse le seuil épidémiologique de la grippe se situe à 64 cas de suspicions du virus influenza pour 100’000 habitants pour la saison 2016/2017.
Ces résultats de 76 consultations médicales pour 100’000 habitants pendant la 8ème semaine de l’année 2017 proviennent de l’observatoire de la grippe Sentinelle.
En comparaison avec la même semaine de l’année passée, avec un niveau épidémiologique plus ou moins similaire la saison dernière, le niveau de la grippe est à un niveau passablement plus bas.
Le nombre de personnes souffrant de la grippe l’année passée à la même période était de 278 cas pour 100’000 habitants.
L’observatoire de la grippe Sentinelles distingue 6 régions géographiques en Suisse. Les régions 1 (GE/NE/VD/VS) et 2 (BE/FR/JU) concernent les cantons romands.

Actuellement, seulement la région 2 (BE/FR/JU) est touchée par l’épidémie de grippe en Suisse romande.

Le sud, toujours la région la plus touchée

La région 1, c’est-à-dire les cantons de Genève, Neuchâtel, Vaud et Valais, recense 51 examens médicaux pour 100’000 habitants, soit moins que la moyenne nationale.

La région la plus touchée avec 136 cas est la région sud.

L’observatoire de la grippe Sentinelles distingue également 5 groupes d’âge, les personnes âgées de 0 à 4 ans (bébés et petits enfants), de 5 à 14 ans (enfants et jeunes adolescents), de 15 à 29 ans (jeunes), de 30 à 64 ans (adultes) et celles de 65 ans ou plus (seniors). Le groupe d’âge le plus touché avec 170 cas sont les bébés et petits enfants et le groupe d’âge le moins touché avec 37 cas sont les seniors.

Pendant cette saison, le pic de l’épidémie a été atteint pendant la 2ème semaine de l’année 2017, plus tôt que l’année passée.

02 mars 2017 – Sources : OFSP. Par Xavier Gruffat, pharmacien. Crédits photos et infographies : Fotolia.com et Romanvie.ch

ZURICH – Une étude zurichoise réalisée sur le long terme a montré l’utilité des substituts à l’héroïne comme la méthadone pour réduire la consommation de drogues illégales. Toutefois, les personnes consommant ces substituts présentent un risque important de devenir avec les années dépendants à l’alcool, comme l’a montré cette étude. Des dommages sur le foie sont particulièrement dangereux.

Efficace
Les thérapies de substitution comme la méthadone et d’autres opioïdes sont efficaces dans la réduction des addictions. En effet, une grande partie de 9’000 personnes dépendantes à l’héroïne du Canton de Zurich suivies entre 1998 et 2014 prenant une thérapie de substitution (ex. méthadone) ont réussi à fortement diminuer leur consommation de drogues illégales. Ce sont les résultats d’une étude sur le long terme réalisée par la Clinique Universitaire Psychiatrique (en allemand Psychiatrischen Universitätsklinik) et l’Université de Zurich.
Oui mais…
L’aspect négatif relevé par cette étude est que beaucoup de ces personnes “sous méthadone” ont vu leur consommation d’alcool augmenter et devenir problématique. Au début de la thérapie, beaucoup de personnes consommant des produits de substitution comme la méthadone buvaient un petit peu d’alcool, mais leur consommation d’alcool a augmenté significativement pendant les 17 ans qu’a duré cette étude. A la fin de l’étude, presque un quart (22,4%) des participants buvaient régulièrement de l’alcool.

Attention au foie

Le scientifique qui a mené cette étude, le Dr Marcus Herdener, explique dans un communiqué de l’étude : “Il semble que cela soit une tendance générale, que dans ce groupe de patients plus d’alcool soit consommé”. Comme beaucoup de personnes dépendantes à l’héroïne souffrent de troubles hépatiques comme l’hépatite B ou C, la consommation d’alcool peut s’avérer particulièrement dangereuse pour le foie.

De plus en plus de personnes dépendantes aux opioïdes meurent de maladies du foie, comme l’ont montré d’autres études dans le passé. Les résultats de cette étude zurichoise sont significatifs : “Ils révèlent qu’il y a encore un grand besoin thérapeutique en ce qui concerne les personnes qui consomment beaucoup d’alcool,” conclut le Dr Herdener.

Cette étude a été publiée dans la revue spécialisée Lancet Psychiatry le 28 février 2017.

Le 2 mars 2017. Par Xavier Gruffat. Sources : communiqué de presse de l’étude en anglais, ATS (news en allemand publiée sur Pharmapro.ch).

Référence de l’étude : Marcus Herdener, Kenneth M. Dursteler, Erich Seifritz, and Carlos Nordt. Changes in substance use in patients receiving opioid substitution therapy and resulting clinical challenges: a 17-year treatment case register analysis. Lancet Psychiatry. February 28, 2017. DOI: 10.1016/S2215-0366(17)30080-9

Des études ont révélé que les personnes mariées sont moins stressées que les personnes célibataires ou qui ont déjà été mariées au cours de leur vie. Une étude effectuée par la Carnegie Mellon University a mis en évidence une cause physiologique à cette influence du mariage sur la santé.

Les personnes mariées sécrètent moins d’hormone de stress

Pendant une période de trois jours non consécutifs, les chercheurs ont prélevé des échantillons de salive auprès de 572 adultes âgés de 21 à 55 ans, en bonne santé. Après avoir mesuré le taux de cortisol présent dans la salive, les chercheurs ont révélé qu’il était moins important chez les personnes non mariées. Cela confirme la croyance que les personnes non mariées subissent plus de stress psychologique par rapport aux personnes mariées. Le stress prolongé est, en effet, associé à un niveau élevé de cortisol dans l’organisme.

Les personnes mariées déstressent plus rapidement

Les résultats des recherches publiées dans le Pscychoneuroendocrinology ont aussi dévoilé que les personnes mariées déstressent plus rapidement que les autres. En effet, en comparant le rythme d’évolution du cortisol de chaque personne, les chercheurs se sont aperçus que le taux de cortisol de l’organisme atteint un pic au moment du réveil et tend à se décliner pendant la journée. Chez les personnes mariées, ce déclin se manifeste plus rapidement que chez les autres individus, ce qui signifie que les personnes mariées sont capables de diminuer plus rapidement leur niveau de stress par rapport aux autres individus célibataires, divorcés ou veufs.

Le mariage influe sur la santé

Les chercheurs avancent aussi que ce faible niveau de cortisol constaté chez les personnes mariées a une incidence sur leur niveau de santé. En effet, si le niveau de cortisol au sein de l’organisme est assez élevé, cela peut interférer dans la capacité du corps à réguler l’inflammation, ce qui peut, à son tour, influer sur la progression et le développement de nombreuses pathologies. Les chercheurs ont aussi affirmé que le fait de pouvoir diminuer plus rapidement le niveau de stress préserve les personnes mariées de certaines maladies, notamment les maladies cardiovasculaires. Ils affirment, en outre, que ce faible taux de cortisol augmente les chances de survie des personnes atteintes de cancer.
Selon le professeur d’université de psychologie Robert Doherty, toutes ces données donnent un aperçu de la grande influence de nos relations sociales sur notre état de santé. C’est aussi un autre témoignage que le mariage est un don de Dieu qui nous aime. Il a pour finalité de nous rendre heureux à tout point de vue. En plus de nous unir avec l’être cher, il nous préserve de bien de maux. Afin de toujours préserver ce bonheur et profiter de ce remède simple et efficace contre le stress, les deux conjoints doivent avant tout apprendre à se respecter en tout temps. Comme il est écrit dans la lettre de Paul aux Éphésiens, « chacun doit aimer sa propre femme comme lui-même, et la femme doit avoir du respect pour son mari » (Éphésiens 5 : 33).

Par Seheno et la rédaction de Romanvie.ch, 27 février 2017 – Photos illustrations : Fotolia.com

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BERNE – Le nombre de personnes souffrant de grippe en Suisse continue de diminuer mais reste au-dessus du seuil épidémiologique. Avec 136 suspicions de grippe pour 100’000 habitants, le seuil épidémiologique continue à être dépassé durant la 7ème semaine de l’année, selon des informations publiées sur le site Internet de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). L’épidémie de grippe est désormais clairement sur la pente descendante.

Par rapport à la semaine passée avec 221 cas, le nombre de personnes souffrant de la grippe a passablement diminué.
En Suisse le seuil épidémiologique de la grippe se situe à 64 cas de suspicions du virus influenza pour 100’000 habitants pour la saison 2016/2017.
Ces résultats de 136 rendez-vous médicaux pour 100’000 habitants pendant la 7ème semaine de l’année 2017 proviennent de l’observatoire de la grippe Sentinelle.
Comparé à la même semaine de l’année passée, avec un niveau épidémiologique plus ou moins similaire la saison dernière, le niveau de la grippe est à un niveau passablement plus bas.
Le nombre de personnes souffrant de la grippe l’année passée à la même période était de 338 cas pour 100’000 habitants.

L’observatoire de la grippe Sentinelles distingue 6 régions géographiques en Suisse. Les régions 1 (GE/NE/VD/VS) et 2 (BE/FR/JU) concernent les cantons romands.

Actuellement, les deux régions de Suisse romande sont touchées par l’épidémie de grippe. La région 1, c’est-à-dire les cantons de Genève, Neuchâtel, Vaud et Valais, recense 117 examens médicaux pour 100’000 habitants, soit moins que la moyenne nationale.

La région la plus touchée avec 171 cas est la région sud.

L’observatoire de la grippe Sentinelles distingue également 5 groupes d’âge, les personnes âgées de 0 à 4 ans (bébés et petits enfants), de 5 à 14 ans (enfants et jeunes adolescents), de 15 à 29 ans (jeunes), de 30 à 64 ans (adultes) et celles de 65 ans ou plus (seniors).

Le groupe d’âge le plus touché avec 266 cas sont les bébés et petits enfants et le groupe d’âge le moins touché avec 98 cas sont les seniors.

Pendant cette saison, le pic de l’épidémie a été atteint pendant la 2ème semaine de l’année 2017.

22 Février 2017 – Sources : OFSP. Par Xavier Gruffat, pharmacien. Crédits photos et infographies : Fotolia.com et Romanvie.ch.

MONTREUX – Le débat actuel qui divise l’Occident est de savoir si des personnes en situation illégale (notez bien illégale, et on ne parle pas de réfugiés ici) notamment aux Etats-Unis doivent être déportées par exemple vers le Mexique par l’administration Trump. Personnellement je pense que oui, les personnes en situation illégale sans enfant doivent être déportées. Bien sûr les conditions du renvoi peuvent être améliorées, actuellement il semble que la situation soit un peu “inhumaine”. La raison de mon approbation à l’administration Trump est que les personnes qui sont rentrées de façon illégale aux Etats-Unis connaissaient dès le début les règles du jeu. Mais sortons un peu de ce débat très polarisé pour envisager davantage un éclairage chrétien sur notre monde tellement complexe. 

Dans la théologie chrétienne actuelle, en tout cas évangélique, les forces du Bien (Dieu) et du Mal (Diable) s’affrontent. L’Apocalypse, dernier livre de la Bible, montre clairement ce choc entre ces 2 forces.

La Suisse, pire que l’Islande 

Néanmoins, quand on est comme moi perfectionniste et cartésien on a de la peine à comprendre pourquoi et comment un pays aussi riche, organisé et théoriquement peu corrompu que la Suisse continue à avoir un marché de la drogue, par exemple à Lausanne, prospère. Pourquoi ce pays continue à “importer” ou en tout cas accepte des prostituées sans-papiers. En comparaison avec l’Islande, même en utilisant des proportions, la Suisse présente des statistiques sur la drogue, l’alcool et le tabac bien pire (voir cet article ici de la BBC) que la petite île du nord de l’Europe.
Si on revient au problème des personnes illégales, pourquoi est-ce que la Suisse accepte des personnes sans-papiers à Genève par exemple ? A nouveau, nous ne parlons pas ici de réfugiés, mais des migrants venant en Suisse pour des raisons économiques.

C’est difficile à comprendre pour des personnes perfectionnistes et du “bien” comme moi toutes ces largesses avec la loi, ce manque clair de rigueur. On pourrait presque parler de tolérance ou convivance avec le monde du crime organisé (trafic d’êtres humains, de drogue).
Si la loi est la loi, pourquoi ne pas clairement l’appliquer, c’est-ce pas cela faire le bien ?

Quel lien avec le christianisme ? Les forces du mal

C’est justement pour répondre à cette équation impossible, c’est-à-dire que les gouvernements créent des lois sur les personnes illégales et le trafic de drogue et les appliquent pas ou très peu, que j’en appelle à la théologie (en tout cas ma théologie) chrétienne.
Imaginer un monde presque parfait comme l’Islande est probablement presque impossible dans un pays au centre de l’Europe comme la Suisse. Le problème n’est pas un manque de volonté de personnes de bonne foi comme votre serviteur, et Dieu sait qu’il y en a beaucoup en Suisse, mais justement les forces diaboliques qui agissent dans l’ombre. Ces forces influencent notamment les journalistes, les “entrepreneurs” du crime organisé et les artistes par exemple d’Hollywood. Pour différentes raisons ces forces maléfiques veulent maintenir ces trafics, peut-être pour des raisons idéologiques ou simplement car ces individus consomment eux-même de la drogue ou des prostituées. Dans tous cas, que cela soit les drogués ou prostituées, il y a de terribles souffrances tout simplement ignorées par nos sociétés progressistes/libérales.

Ne portons pas toutes les misères du monde

Autrement dit, on doit accepter que le monde oscille entre le Bien et le Mal, c’est biblique (lire Apocalypse). Un monde plein d’hypocrisies également. Cela ne veut pas dire qu’on ne doit rien faire, mais acceptons que certains individus ne veulent pas résoudre les problèmes de notre monde, justement à cause de l’influence du diable. Il est bien de s’indigner, mais ne portons pas toutes les misères du monde car Jésus l’a déjà fait pour nous, en mourant pour nos péchés. C’est pour le moment ma meilleure analyse pour comprendre et “tolérer” ce monde corrompu, y compris en Suisse.

Le 22 février 2017. Par Xavier Gruffat.

BERNE – Le nombre de personnes souffrant de grippe en Suisse continue de diminuer mais reste au-dessus du seuil épidémiologique. Avec 221 suspicions de grippe pour 100’000 habitants, le seuil épidémiologique a été largement dépassé durant la 6ème semaine de l’année, selon des informations publiées sur le site Internet de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Les bébés et petits enfants sont beaucoup moins touchés que la semaine passée. L’épidémie de grippe est sur la pente descendante.

Par rapport à la semaine passée avec 300 cas, le nombre de personnes souffrant de la grippe a passablement diminué.
En Suisse le seuil épidémiologique de la grippe se situe à 64 cas de suspicions du virus influenza pour 100’000 habitants pour la saison 2016/2017.
Ces résultats de 221 rendez-vous médicaux pour 100’000 habitants pendant la 6ème semaine de l’année 2017 proviennent de l’observatoire de la grippe Sentinelle.

Comparé à la même semaine de l’année passée, avec un niveau épidémiologique plus ou moins similaire la saison dernière, le niveau de la grippe est à un niveau passablement plus bas.

Le nombre de personnes souffrant de la grippe l’année passée à la même période était de 339 cas pour 100’000 habitants.

L’observatoire de la grippe Sentinelles distingue 6 régions géographiques en Suisse. Les régions 1 (GE/NE/VD/VS) et 2 (BE/FR/JU) concernent les cantons romands.

Actuellement, les deux régions de Suisse romande sont touchées par l’épidémie de grippe. La région 1, c’est-à-dire les cantons de Genève, Neuchâtel, Vaud et Valais, recense 157 examens médicaux pour 100’000 habitants, soit moins que la moyenne nationale.

La région la plus touchée avec 295 cas est la région sud.

L’observatoire de la grippe Sentinelles distingue également 5 groupes d’âge, les personnes âgées de 0 à 4 ans (bébés et petits enfants), de 5 à 14 ans (enfants et jeunes adolescents), de 15 à 29 ans (jeunes), de 30 à 64 ans (adultes) et celles de 65 ans ou plus (seniors).

Le groupe d’âge le plus touché avec 301 cas sont les bébés et petits enfants et le groupe d’âge le moins touché avec 174 cas sont les seniors.

Pendant cette saison, le pic de l’épidémie a été atteint pendant la 2ème semaine de l’année 2017.

16/02/2017 – Sources: OFSP. Par Xavier Gruffat, pharmacien. Crédits photos et infographies : Fotolia.com et Romanvie.ch

WASHINGTON – La super-star américaine Asthon Kutcher effectue un excellent travail en plus d’être un acteur à succès. Riche, beau et célèbre il a décidé d’investir massivement son temps et argent pour traquer les pédophiles à travers le monde, utilisant sa personnalité pour faire avancer cette cause. Dans une déclaration à Washington au Sénat le 16 février 2017, il a livré un témoignage très poignant.

Ce père de 2 petits enfants (2 mois et 2 ans) âgée de 39 ans et marié à l’actrice Mila Kunis a expliqué en prenant un exemple parmi d’autres qu’un Américain avait violé au Cambodge 1 enfant de l’âge de ses enfants. Les douleurs du petit bébé étaient ensuite insupportables. Il a aussi affirmé mettre au point une technologie pour se rendre sur le dark web afin de venir à bout de ces pédophiles. En association avec les autorités compétentes comme le FBI. M. Kutcher est également un venture capitalist qui investit dans différentes start-up, l’un de ses investissements est justement la lutte contre la pédophilie. Il a en particulier co-fondé le logiciel de traque digitale Thorn. L’autre co-fondatrice, n’est rien d’autre que l’acteur d’Hollywood Demi Moore.

En visite à Washington, son objectif est que les autorités américaines prennent le trafic sexuel d’enfants très au sérieux. Selon l’acteur, chaque enfant a le droit d’accéder au bonheur.

Lutte au Brésil aussi

Au Brésil, les autorités de Brasilia font actuellement de la publicité à la télévision contre le trafic d’enfants en ciblant notamment les chauffeurs routiers à travers le pays, consommateurs pour certains de mineurs lors de leur travail. Au Brésil, il existe plus de 1000 endroits appelés zones sensibles pour le trafic d’enfants (prostitution d’enfants et adolescents), souvent localisés loin des villes dans des noeuds routiers (avec justement passage de camions).

Le 16 février 2017. Par Xavier Gruffat. Sources : CBSNews. Photo: print de CBSNews