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Bex, un homme mortellement blessé par la police

BEXDans la nuit de dimanche, deux patrouilles de la Police du Chablais sont intervenues dans un immeuble de Bex pour identifier un locataire perturbé. Alors que l’individu se ruait sur les policiers avec un couteau à la main, un agent de police a fait usage de son arme et l’a blessé. Malgré les soins prodigués par les policiers puis les secouristes appelés en renfort, la personne est décédée sur place. Le Ministère public a ouvert une instruction pénale.

Bex, un homme mortellement blessé par la policeDimanche 6 novembre 2016, vers 22h10, un habitant d’un immeuble à Bex a fait appel à la police car un autre locataire, apparemment perturbé, avait enfoncé la porte d’un appartement situé au-dessus de son propre logement. Deux patrouilles de la Police du Chablais se sont rendues sur place et sont entrées en contact avec l’individu, un ressortissant de la République démocratique du Congo (RDC) âgé de 27 ans. L’individu est ressorti armé d’un couteau de cuisine, courant en direction des policiers dans la cage d’escalier. Après avoir fait la sommation « stop police », un caporal de la Police du Chablais a fait usage de son arme de service, tirant à plusieurs reprises en direction de l’agresseur. Blessé, l’homme a été immédiatement pris en charge par les policiers qui ont fait appel aux services sanitaires. L’homme a perdu connaissance et les policiers ont commencé un massage cardiaque qui a été poursuivi par les ambulanciers et le médecin du SMUR, ainsi que celui de la REGA. L’homme est décédé sur place, des suites de ses blessures.

Le Procureur de service s’est rendu sur les lieux et a ouvert une instruction pénale afin d’établir les circonstances exactes ayant conduit au décès de cet homme. Il a entendu le caporal qui a fait usage de son arme et les quatre autres intervenants ont également été entendus par les enquêteurs. Les investigations sont menées par les inspecteurs de la police de sûreté, avec l’appui des médecins légistes du CURML et des spécialistes de l’Identité judiciaire. Plusieurs patrouilles de la Gendarmerie sont également intervenues sur les lieux pour prendre les premières mesures d’enquête. La prise en charge sanitaire a été assuré par les ambulanciers du Chablais, le SMUR de Monthey et l’équipage d’un hélicoptère de la REGA.

Le 07 novembre 2016. Sources : Communiqué de la Police Cantonale Vaudoise, Photo d’illustration : fotolia.com

Concerts Gospel en Suisse romande, à ne pas manquer

GENEVEPartout où Soweto Gospel Choir chante, ils émerveillent le public. Avec 2 Grammy Award et un Emmy Award à leur compte, ils parcourent le monde pour prêcher la joie de vivre. Après l’énorme succès rencontré lors des tournées suisses en 2012 et 2014, Soweto Gospel Choir revient pour une nouvelle tournée en 2016 intitulée ‘’Faith’’. Toujours aussi puissant et coloré, leur spectacle vous remplira d’énergie positive.

Concerts Gospel en Suisse romande, à ne pas manquer

La tournée 2016 s’appellera ‘’Faith’’ en référence à la foi de chacun de ses membres, mais aussi comme une réflexion sur le parcours extraordinaire depuis la fondation du groupe. Le mot Faith a été également choisie par rapport à la chanson de Joe Coocker Have a little Faith qui a été incorporé dans le répertoire de cette nouvelle tournée.

Associant des rythmes traditionnels à une danse énergique et expressive, Soweto Gospel Choir se produit a capella ou accompagné par ses musiciens dans un répertoire mixant standards du gospel et chants typiquement sud-africains.

La perfection des voix, l’énergie fascinante des danses, le chatoiement des couleurs : tout contribue à vous séduire…

Ils seront dans toute la Suisse-Romande du 9 au 13 Novembre 2016.

– Mercredi 9 Novembre : Théâtre Populaire Romand de la Chaux-de-Fonds à 20 heures

– Jeudi 10 Novembre : La Marive d’Yverdon-Les-Bains à 20 heures

– Vendredi 11 Novembre : Salle CO2 de la Tour-de-Trême à 20 heures

– Samedi 12 Novembre : Théâtre du Martolet de Saint-Maurice à 20 heures 30

– Dimanche13 Novembre : Théâtre du Léman de Genève à 14 heures et à 19 heures

Billets disponible sur le site : www.rrp.ch

ou par téléphone au : 022 309 00 40

Le 4 novembre 2016. Source : communiqué de RRP

Couple : comment survivre à la perte d’un enfant

La perte d’un enfant est une épreuve douloureuse qui peut survenir au sein du couple. De nombreux mariages s’écroulent et ne survivent pas suite au décès d’un enfant. Il faut pourtant savoir que l’homme et la femme ont souvent une façon différente de panser ses blessures, et le couple doit faire un effort de compréhension mutuelle et d’indulgence pour mieux se soutenir.

Apprendre à mieux communiquer

Couple : comment survivre à la perte d'un enfantL’homme et la femme ne sont pas conditionnés de la même manière, ce qui les fait réagir de façon différente face à la perte d’un enfant. Pour la femme, le meilleur moyen de faire son deuil est d’exprimer son chagrin, son ressenti. Pour l’homme, le fait de parler du chagrin n’est qu’une étape à franchir, mais pour pouvoir le chasser, ou du moins essayer de l’oublier, il a besoin de passer progressivement à autre chose. Cette non-synchronisation de la manière de faire son deuil peut engendrer une difficulté de communication et entrainer des reproches et des ressentiments de la part des uns et des autres. La femme peut interpréter le silence de son mari pour une insensibilité. De son côté, le mari peut trouver lassant d’entendre toujours sa femme ressasser sa douleur alors qu’il ne peut pas y apporter une solution. Pour éviter les reproches et les non-dits qui peuvent conduire à la séparation, les deux parents doivent apprendre à mieux communiquer. Le mari ne doit pas reprocher à la femme le fait qu’elle évoque toujours la perte de l’enfant. Au contraire, il doit se montrer à l’écoute et rester attentif pour que sa femme se sente en sécurité et soutenue. De son côté, si le mari préfère parler d’autres choses que de la perte de l’enfant, la femme ne doit pas le considérer comme insensible, il lui appartient de déceler sa fragilité pour mieux le réconforter à son tour.

Accepter la solitude de l’autre

Le plus difficile dans la perte d’un enfant est que chaque parent doit faire face non seulement à sa propre souffrance, mais également à celle de l’autre. Il arrive ainsi que chacun ressente le besoin de se retrouver seul, loin de l’autre, pour ne penser qu’à soi et au lien qu’on avait avec l’être perdu. Ce sentiment est tout à fait normal, et il ne faut pas le refuser, mais l’accepter dans sa vie. Les parents endeuillés n’ont pas besoin de rester collés l’un à l’autre tout au long de la journée. Chacun peut prendre du temps pour soi afin de mieux se ressourcer. Cela ne signifie pas que la rupture est engagée et que chacun ira désormais de son côté. En prenant du temps pour soi, chaque parent peut prendre conscience pleinement de son chagrin, ce qui l’aide également à prendre conscience du chagrin de l’autre. Au final, loin de les séparer, cette prise de recul est le meilleur moyen de se retrouver.

Se soutenir mutuellement

Certains affirment que c’est l’effet miroir de la souffrance qui conduit certains parents au divorce après la mort d’un enfant. En réalité, si le couple avait des problèmes antérieurs à la perte de l’enfant, le chagrin peut venir les décupler et précipiter la séparation. Au contraire, si le couple était toujours uni, il n’y a pas de raison pour que le deuil conduise à la rupture, à condition de se soutenir mutuellement tout au long de l’épreuve. Quand l’un des parents est au plus bas, l’autre doit se montrer présent pour l’épauler et l’aider à remonter la pente. Si la douleur est trop importante et qu’aucun des partenaires n’arrive à exprimer sa souffrance, il devient incontournable de demander une aide extérieure. Rejoindre un groupe de parole ou suivre une thérapie de couple peut aider les parents à mieux exprimer leur souffrance et à apprivoiser leur chagrin.

Renouer avec l’intimité

Après la mort d’un enfant, les parents ont tendance à culpabiliser et à refuser toute intimité par peur d’oublier la perte de l’enfant. L’un ou l’autre des partenaires pourrait penser qu’il est indécent de prendre du plaisir alors que leur enfant vient de mourir. Croire qu’en refusant de restaurer l’intimité conjugale, l’on honore la mémoire de l’enfant disparu serait une erreur. En effet, la sexualité reste un élément indispensable dans la vie d’un couple et son absence peut conduire à la rupture. La restauration de l’intimité peut prendre une à deux années après le deuil, mais elle se construit petit à petit. Chaque parent doit donc faire des efforts, se montrer patient et compréhensif envers les réticences de l’autre. Renouer avec l’intimité ne signifie pas systématiquement un passage à l’acte sexuel, il peut se manifester par un rapprochement physique entre les parents. Souvent, le simple fait de se blottir l’un contre l’autre et de se serrer dans les bras procure un sentiment de sécurité et de réconfort, indispensables pour surmonter le deuil.

Si vous aussi, vous vous trouvez encore dans ce chemin douloureux de la perte d’un enfant, sachez que Dieu vous accompagne, Psaume 34:19 « L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et Il sauve ceux qui ont l’esprit dans l’abattement ».

Par Seheno et la rédaction de Romanvie.ch, 03 novembre 2016 – Photo d’illustration : Fotolia.com

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Valais : vol par effraction – cambrioleur du crépuscule

VALAISAvec la tombée du jour alors que la majorité des gens travaillent encore, les habitations sont dans l’obscurité et les cambrioleurs en profitent. L’absence d’éclairage signale souvent que la maison ou l’appartement est inoccupé. Plusieurs astuces et réflexes sécuritaires sont susceptibles de les en dissuader.

Valais : vol par effraction - cambrioleur du crépusculeChaque année, l’arrivée de l’automne coïncide avec une recrudescence des cambriolages à la tombée du jour. La nuit vient rapidement et les cambrioleurs en profitent pour identifier  les maisons vides et exécuter leurs méfaits sous le couvert de l’obscurité. Simuler une présence demeure un moyen efficace pour éviter ces cambriolages dits « du crépuscule ». Il existe plusieurs astuces qui peuvent vous éviter ce genre de mésaventure. Simulez votre présence en activant diverses sources de lumière avec des minuteries réglées pour fonctionner dès la tombée de la nuit, jusqu’à votre retour.

Les cambrioleurs entrent par effraction ou profitent des fenêtres laissées ouvertes en imposte pour pénétrer dans les logements. La plupart du temps, ils privilégient les portes-fenêtres d’appartements situés au rez-de-chaussée ou celles de villas.

Il existe plusieurs astuces et réflexes sécuritaires susceptibles de dissuader ces individus de cambrioler :

Simuler une présence

– Des minuteries permettent d’activer différentes sources de lumière

– Utilisez de préférence des lampes économiques (LED)

– Laissez allumer la radio ou la télévision lors de votre absence

Eclairage extérieur

– Installer à l’extérieur de votre habitation de détecteurs de mouvement qui enclenchent un éclairage.

– Pour les immeubles, il est également conseillé d’équiper ainsi les balcons des premiers étages.

Sécuriser les portes et les fenêtres

– En cas d’absence fermez toute les fenêtres et portes.

– Installer des serrures et/ou des garnitures de sécurité, des fenêtres ou des volets roulants de sécurité.

– Dans les immeubles locatifs, seules les portes palières construites à l’aide de matériaux solides et munies d’une serrure de sécurité dans un cadre robuste résistent à l’effraction.

Informer les voisins

– Echanger avec vos voisins sur le thème de la sécurité : Comment et quand pouvez-vous vous entraider ?

– Avisez immédiatement la police au 117 en cas de présence d’une personne ou d’un véhicule suspects dans votre voisinage, votre quartier – Une fois de trop vaut mieux qu’une fois de pas assez !

– Ne pas se mettre en danger.

La Police avec vous pour votre sécurité !

Le bureau de la prévention contre la criminalité se tient à votre disposition afin de dispenser gratuitement des conseils particuliers, notamment pour la prévention contre les cambriolages au n° : 027 606 58 55 / 56 ou 57.

Source : Communiqué de la Police valaisanne. Le 02 novembre 2016. Photo d’illustration : Police cantonale valaisanne

Aller à l’église réduirait le taux de suicide chez les femmes (étude)

NEW YORK Selon un article publié dans le JAMA Psychiatry, les femmes ayant assisté à des offices religieux comme un culte ou une messe ont un moindre risque de suicide par rapport à d’autres qui n’y sont jamais allé. Le suicide fait partie des 10 causes principales de décès aux Etats-Unis. Cette action est d’ailleurs condamnée par les principales religions du monde comme le christianisme. En Suisse, plus de 1’000 personnes mettent fin à leur vie chaque année.
Tyler J. VanderWeele, titulaire d’un PhD., de la Harvard T.H. Chan School of Public Health, de Boston aux Etats-Unis, et ses co auteurs ont analysé la relation existante entre la présence à des offices religieux et le suicide entre 1996 et 2016 en se basant sur des données relatives à la santé des infirmières. L’étude concerne 89’708 femmes, la participation à des offices religieux est connue selon une déclaration volontaire du sujet.

L’église en prévention du suicide 

Parmi les femmes dont la majorité sont de religion catholique ou protestante, 17’028 ont assisté à des offices religieux une fois ou plus par semaine, 36’488 y ont assisté à raison d’une fois par semaine, 14’548 y ont assisté à moins d’une fois par semaine et 21’644 n’y ont jamais assisté selon les déclarations référencées en 1996. Parmi ces personnes, 36 se sont suicidés lors du suivi.

Les femmes qui ont assisté à des offices religieux une fois par semaine ou plus fréquemment présentent un risque de suicide cinq fois plus réduit par rapport à celles qui n’y sont jamais allé.

Dans leurs données d’observation, les auteurs ont noté que malgré la prise en compte de nombreux facteurs, certains points comme l’’identité, l’impulsivité, le sentiment de mal être ainsi que d’autres réactions cognitives peuvent encore interférer ce résultat. L’étude ne peut pas être généralisée puisqu’elle concernait uniquement des infirmières chrétiennes de race blanche.

D’après ce résultat obtenu, les scientifiques ne pensent pas que les thérapeutes doivent prescrire d’office à leur patient les services religieux. Malgré cela, les patients qui ont déjà assisté à des offices religieux doivent être encouragés à y participer un peu plus, d’autant plus qu’il s’agit d’une acte sociale significative. La spiritualité et  la religion peuvent être des ressources que les psychiatres et autres thérapeutes peuvent explorer ensemble avec leur patient selon leur cas et leur profil respectif.

Editorial: Association de la participation religieuse et du suicide
“Que peuvent faire les professionnels de la santé mentale avec cette information?
Les conclusions de M. VanderWeele mettent en exergue l’importance de l’histoire spirituelle dans l’évaluation psychiatrique globale, cela aide à identifier un patient, qui à un moment donné de son existence était actif dans une communauté de foi, mais a arrêté cette fréquentation pour des raisons diverses.
Dans un éditorial connexe, Harold G. Koenig, MD, de la Duke University Medical Center à Durham (Caroline du Nord), prône plus de prudence et de sensibilité avant que d’autres auteurs reproduisent les résultats de cette étude avec des résultats plus élevés (à savoir au de-là des 36 suicides).

Mise à jour le 1er novembre 2016. Publié le 18 juillet 2016. Par la rédaction de Romanvie.ch. Source: AMA Psychiatrie. Photo: Fotolia.com

Le Brésil passe à droite, montée en puissance des évangéliques

SAO PAULOAlors que les médias suisses comme la RTS, Le Temps ou le 20 Minutes sont obsédés par les élections américaines en provoquant jusqu’à une certaine nausée de la part des lecteurs. Romanvie.ch va à contre-courant avec un article sur un pays qui va devenir toujours plus influent dans le monde des idées en Occident, le Brésil. Ce pays est seulement 1 tiers moins peuplé que les Etats-Unis et subit des transformations politiques, sociologiques et religieuses probablement plus intéressantes que les Etats-Unis. Le Brésil est un pays capable de mettre en prison depuis plus d’un an de nombreux politiciens et entrepreneurs corrompus, dont un millardaire (en USD). En ce mois d’octobre, les élections municipales ont eu lieu et ont vu la montée en puissance des partis de droite et liés aux mouvements évangéliques. L’une des plus grandes villes du monde, Sao Paulo, a élu un maire catholique libéral, João Doria et Rio de Janeiro, plus célèbre ville du Brésil, vient d’élire hier un ingénieur et pasteur d’une des plus grandes églises évangéliques du Brésil et du monde, l’Eglise Universelle du Royaume de Dieu. Cap à droite et vers les pensées conservatrices. Rappelons que le Brésil interdit l’avortement, la peine de mort, le suicide assisté et les casinos. Dur d’avoir un pays en Occident plus conservateur que le Brésil. Mais que cela soit clair, ce pays compte aussi de nombreux problèmes : pauvreté, plus de 50’000 homicides par an, plus de 50’000 morts par accidents de la route, prostitution endémique, corruption, etc. 

La gauche en perte de vitesse

Le parti de Lula, le PT (parti des travailleurs), a subi une grande défaite pendant ces élections municipales d’octobre. Très probablement les conséquences de la grave crise économique qui secoue le Brésil depuis quelques années déjà et tous les scandales de corruption (Lava Jato). Selon la Folha de S.Paulo du 31 octobre, en comparaison avec les dernières élections municipales d’octobre 2012, le PT a perdu 60% de ses mairies.

Marcelo Crivella, nouveau maire de Rio et une prière dans son discours

Elu ce dimanche avec 59,4% des votes valides, Marcelo Crivella est le nouveau maire de Rio de Janeiro. Il a reçu beaucoup de votes dans les quartiers plus pauvres des zones du nord de la ville. Evêque de la célèbre Eglise Universelle du Royaume de Dieu (EURD), Crivella est rattaché au parti PRB.  Dans son discours après le résultat il a fait une prière et demandé à Dieu la foi et l’espérance pour les 4 prochaines années à la mairie de la “Ville Merveilleuse”.
Crivella est le neveu du fondateur de l’Eglise Universelle du Royaume de Dieu (appelé en Suisse Centre d’Accueil Universel) Edir Macedo, propriétaire également de la 2ème chaîne de télévision brésilienne la TV Record. La première TV brésilienne est la TV Globo. La TV Record est probablement le plus grand média évangélique au monde. L’EURD possède de nombreuses autres TV, radios et journaux. Edir Macedo est une personne très influente et célèbre au Brésil, il apparaît très souvent dans les journaux (ex. Folha de S.Paulo) et magasines (ex. Veja). L’EURD possède environ 7’000 églises dans tout le Brésil.

Le parti PRB

Le parti PRB de Crivella est un petit parti politique mais qui monte. Lié justement à l’Eglise Universelle du Royaume de Dieu, 105 mairies appartiennent désormais à ce parti en 2016. Selon la Folha de S.Paulo, 9,7 millions de Brésiliens auront un maire lié au parti PRB dès janvier 2017.

Evangéliques au Brésil

On estime qu’au Brésil environ 2 millions de Brésiliens sont membres de l’EURD, 1.8 millions pour être précis. Le Brésil est l’un des plus grands pays évangéliques au monde avec les Etats-Unis, 28% de la population est protestante selon des sondages (population du Brésil en 2016, 206 millions d’habitants), certaines sources parlent même de 30% de la population de ce pays qui pourrait être évangélique ou protestant. Dans l’état de Rio de Janeiro, le nombre d’évangéliques dépasse désormais facilement les 35%. En 2010, un sondage officiel mais qui date évaluait exactement à 22% le nombre d’évangéliques. L’EURD est une église évangélique parmi d’autres, mais l’une des plus importantes par le nombre de fidèles et son pouvoir notamment médiatique et politique. La première église évangélique du Brésil, de loin,  est l’Assemblée de Dieu (de tendance pentecôtiste).

Le 31 octobre 2016. Par Xavier Gruffat (spécialiste des mouvements évangéliques mondiaux). Sources: The Wall Street Journal, Folha de S.Paulo, Pew Research Center

Photo ci-dessous: Temple de Salomon de l’Eglise Universelle du Royaume de Dieu à Sao Paulo, Brésil

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Vers un droit au suicide assisté ?

LAUSANNEDans un arrêt du 13 septembre 2016 et publié le 5 octobre, le Tribunal fédéral a rejeté le recours de l’Armée du Salut contre la loi neuchâteloise sur l’assistance au suicide adoptée en 2014. L’Armée du Salut estime que cette loi – qui a pour conséquence concrète de l’obliger à permettre l’assistance au suicide dans son EMS « Le Foyer » – porte atteinte à sa liberté de conscience. Le Réseau évangélique suisse regrette la décision du Tribunal fédéral, qui confirme un glissement de la liberté à recourir à l’assistance au suicide vers un droit à l’assistance au suicide.

Vers un droit au suicide assisté ?Après le canton de Vaud, où la question avait été soumise à la votation populaire en 2012, c’est le canton de Neuchâtel qui adoptait en 2014 une loi sur l’assistance au suicide obligeant les établissements médico-sociaux (EMS) bénéficiant de subventions publiques, à autoriser l’assistance au suicide dans leurs bâtiments. Les établissements chrétiens concernés avaient tenté, en vain, de faire valoir leur droit à une objection de conscience. En effet, une telle loi ne porte-t-elle pas atteinte à leur liberté de religion ? La question a eu le mérite d’être posée devant le Tribunal fédéral par l’Armée du Salut. Celui-ci aura donc tranché pour le maintien de la loi adoptée par le canton de Neuchâtel. On peut s’attendre à ce que d’autres cantons emboîtent le pas.

Une restriction « supportable » de la liberté de conscience

Dans son arrêt, le Tribunal fédéral reconnaît que la loi cantonale est une restriction à la liberté de conscience de l’Armée du Salut. S’appuyant sur le cadre légal suisse et la jurisprudence, il estime toutefois qu’il faut aussi tenir compte de la liberté de la personne de pouvoir choisir, dans certaines conditions, de mettre un terme à sa vie et d’obtenir de l’aide à cette fin. Dans ce contexte, selon le tribunal, l’atteinte à la liberté de conscience de l’Armée du Salut est jugée « supportable ». Pour les juges de Mon-Repos, il convient notamment de tenir compte du fait que l’institution chrétienne n’aura pas à prendre une part active dans ce processus de l’assistance au suicide “et qu’il lui incombera uniquement de le tolérer”, si elle souhaite continuer de recevoir les subventions publiques.

Un glissement vers un droit au suicide assisté

Le Réseau évangélique suisse (RES) regrette cette décision. Non seulement, le Tribunal fédéral n’a pas tenu compte du fait que l’assistance au suicide ne concerne pas que la personne souhaitant mettre fin à ses jours, mais également ses proches, ses corésidents et le personnel de santé. Mais il valide aussi un glissement d’une liberté d’obtenir une assistance au suicide à un droit à l’assistance au suicide. Chaque vie humaine est un don précieux qu’il s’agit de valoriser et de protéger autant que possible. Le RES prend note du fait que l’Armée du Salut ait décidé de respecter la décision du Tribunal fédéral. Au cœur de la mission de cette dernière, il y a un combat constant en faveur d’une vie digne pour tous. Le RES est convaincu que l’Armée du Salut continuera de s’acquitter de cette mission avec bravoure.

Octobre 2016. Source : Communiqué de presse du RES, Photo d’illustration : fotolia.com

Suisse, le nombre de suicides assistés en augmentation

NEUCHATELEn 2014, on a enregistré en Suisse 742 cas de suicide assisté, soit 26% de plus que l’année précédente et 2,5 fois plus qu’en 2009. 94% des personnes concernées avaient plus de 55 ans et souffraient, dans la très grande majorité des cas, d’une maladie grave à l’issue fatale. Le nombre de suicides sans assistance est stable depuis plusieurs années : 1029 personnes se sont donné la mort en 2014. Tels sont les chiffres les plus récents de l’Office fédéral de la statistique (OFS), qui publie pour la deuxième fois un rapport sur la question.

Suisse, le nombre de suicides assistés en augmentationSur l’ensemble des personnes domiciliées en Suisse et décédées en 2014, 1,2% ont recouru au suicide assisté. Le suicide assisté touche à peu près également les hommes et les femmes. Rapporté à la population résidante (taux standardisé selon l’âge), cela représente 10 hommes sur 100‘000 et 9 femmes sur 100‘000. En termes absolus, le rapport entre les hommes et les femmes est de 10 à 13 (320 hommes et 422 femmes). Cela reflète la proportion de femmes dans la population suisse, qui augmente avec l’âge.

Le plus souvent à cause du cancer

Les suicides assistés se pratiquent quand la vie ne semble plus digne d’être vécue, surtout chez des personnes atteintes d’une maladie somatique grave. La maladie en cause est le cancer dans 42% des cas. Viennent ensuite les maladies neurodégénératives (14%), les maladies cardiovasculaires (11%) et les maladies de l’appareil locomoteur (10%).

Zurich en tête

La plus grande proportion de suicides assistés s’observe, pour la période 2010-2014, chez les personnes domiciliées dans le canton de Zurich (1,4% des décès). Le taux est supérieur à la moyenne suisse dans les cantons de Genève (1,3 %), Neuchâtel (1,2 %), Appenzell Rhodes-Extérieures (1,1 %), Vaud (1,0 %) et Zoug (0,9 %). Aucun cas n’a été enregistré au cours de cette période dans les cantons d’Uri et d’Appenzell Rhodes-Intérieures.

Le taux de suicide ne diminue plus

1029 personnes sont mortes par suicide en 2014 (sans assistance; 754 hommes et 275 femmes). On comptait plus de 1400 cas en 1995 et plus de 1600 par an au milieu des années 1980. La probabilité du suicide s’est donc réduite à peu près de moitié entre 1991 et 2010, passant de 39 à 20 pour 100‘000 chez les hommes, de 12 à 7 pour 100‘000 chez les femmes. La tendance à la baisse semble avoir pris fin en 2010. Depuis cinq ans, le taux de suicide est relativement stable.

Plus de suicides chez les hommes, plus de suicides assistés chez les femmes

L’augmentation des suicides assistés et la baisse des autres suicides se sont compensées au cours des dix dernières années. Mais il s’agit de groupes de population en partie différents : le suicide sans assistance touche tous les groupes d’âge, mais surtout des personnes souffrant de dépression. L’assistance au suicide concerne principalement des personnes âgées atteintes d’une maladie somatique grave à l’issue fatale. Le rapport entre les hommes et les femmes est de 10 à 4 pour les suicides et de 10 à 13 pour l’assistance au suicide.

Source : communiqué de presse de l’OFS, 11.10.2016

Couples : 5 astuces pour entretenir la flamme du désir

Au début de leur relation, tous les couples connaissent une phase de lune de miel, l’époque heureuse où le désir pour l’autre est à son paroxysme. Avec les années, la routine quotidienne s’installe, l’arrivée des enfants bouleverse certaines habitudes et voilà que le désir pour l’autre diminue, alors que les sentiments sont encore bien présents. Comment retrouver la magie des premiers instants passés ensemble ?

Continuez votre jeu de séduction

Couples : 5 astuces pour entretenir la flamme du désirBeaucoup de couples mariés pensent à tort que l’amour de l’autre est définitivement acquis et qu’après le mariage, il n’est pas nécessaire de continuer le jeu de séduction auquel ils accordaient une grande importance au début de la relation. Pourtant, c’est ce laisser-aller qui conduit souvent à la baisse du désir au sein du couple. Pour entretenir la flamme du désir, il est important de toujours garder cette image qui a fait succomber l’autre. Soignez votre apparence, multipliez les petites attentions pour conserver la passion des premiers jours. Ces conseils sont valables aussi bien pour les hommes que pour les femmes.

Fuyez la routine

La routine est sécurisante, mais elle devient parfois ennuyeuse. Quand la vie de couple est cantonnée dans la routine, le désir tend à baisser. Pour maintenir la passion et le désir, il est important d’innover, d’inventer de nouvelles manières de pimenter votre vie de couple. Osez de temps en temps le changement. Essayez de nouvelles positions, faites de petites escapades en amoureux, loin de votre logis, adoptez de nouveaux rituels pour agrémenter votre vie sexuelle. Des diners en amoureux, des sous-vêtements plus coquins sont autant de manières de casser la routine et d’entretenir le désir.

Communiquez encore et toujours

Couples : 5 astuces pour entretenir la flamme du désirLa communication est importante au sein d’un couple. Pour maintenir la flamme du désir, mari et femme doivent parler en toute intimité de leurs besoins, de leurs envies, mais aussi de leurs fantasmes. Être à l’écoute de l’autre, répondre à ses attentes est la meilleure manière d’entretenir la flamme. Parler de ses désirs est aussi primordial pour éviter la frustration qui sera dévastatrice sur le long terme. Si vous constatez une baisse de votre libido, n’ayez pas non plus honte d’en discuter avec votre partenaire. Ensemble, vous arriverez à comprendre d’où vient le blocage. Si malgré vos efforts mutuels, le désir reste en berne, n’hésitez pas à chercher de l’aide auprès d’un spécialiste comme le sexologue ou le psychologue.

Prenez du temps pour vous

Vivre en couple ne signifie pas que vous devez être constamment collés l’un à l’autre. Prendre du temps pour soi ou s’amuser avec des amis est une manière de raviver la flamme, car vous découvrirez à quel point l’autre vous manque. Il faut toutefois veiller à ce que cette liberté ne soit pas une occasion de s’adonner à l’adultère et au libertinage. N’oubliez pas que vous avez prêté serment, que votre union est sacrée et que le lit conjugal doit être exempt de souillure (hébreu 13 : 4).

Prenez votre temps

Contrairement aux idées reçues, la baisse de l’appétit sexuel ne sonne pas forcément le glas du couple, car elle n’est pas toujours associée à l’absence de sentiment. Si votre couple rencontre une baisse de désir, ne renoncez pas tout de suite. Communiquez pour trouver ensemble la source du problème. Attention toutefois à ne jamais forcer les choses en vous disant que le désir et le plaisir finiront par ressurgir avec le temps, c’est la façon la plus efficace de tuer complètement le désir. Si vous ne vous sentez pas d’humeur, n’hésitez pas à le dire, si vous en avez envie et que votre partenaire l’est moins, ne le forcez pas non plus. Malgré cette course effrénée que nous impose la vie, prenez votre temps. Ne vous précipitez surtout pas, accordez une place importante aux préliminaires et réapprenez à redécouvrir le corps de l’autre pour réveiller progressivement la flamme du désir au sein de votre couple.

Par Seheno et la rédaction de Romanvie.ch, 05 octobre 2016 – Photos illustrations : Fotolia.com

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Agression mortelle à Yverdon-les-Bains

YVERDON-LES-BAINSJeudi 29 septembre 2016, vers 17h30, le Centre d’engagement et de transmission de la Police cantonale était avisé d’une violente agression dans un logement de la rue du Lac à Yverdon-les-Bains. Immédiatement sur place, les policiers ont découvert deux victimes. L’une grièvement blessée et la seconde décédée. Peu après, l’auteur présumé a été interpellé. A l’heure actuelle, ni les circonstances ni les causes exactes de ce drame ne sont formellement établies.

Agression mortelle à Yverdon-les-BainsJeudi 29 septembre 2016, vers 17h30, une patrouille pédestre de la Police du Nord vaudois est intervenue dans un bâtiment sis à la rue du Lac, à Yverdon-les-Bains. Dans un logement du bâtiment, ces intervenants ont découvert deux victimes. L’une d’elle, grièvement blessée, a été acheminée, en ambulance, à l’Hôpital d’Yverdon-les-Bains. La seconde victime était décédée à leur arrivée. Quant à l’auteur présumé, il  a été interpellé peu après dans le bâtiment.

Ni les circonstances ni les causes de l’agression ne sont encore formellement établies.

Les investigations sont menées par les inspecteurs de la Division criminelle de la Police de Sûreté sous la direction du procureur du Ministère public de l’arrondissement du Nord vaudois.

Cet événement a nécessité l’engagement d’une ambulance et un équipage SMUR des Etablissements hospitaliers du Nord vaudois (EHNV), d’un hélicoptère de la Rega, de plusieurs patrouilles de la Gendarmerie et de la Police du Nord vaudois, ainsi que des enquêteurs et des spécialistes de l’Identité judiciaire de la Police de sûreté.

Il ne sera donné aucune autre information avant la fin des premières investigations.

Le 29 septembre 2016. Sources : Communiqué de la Police Cantonale Vaudoise, Photo d’illustration : fotolia.com