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Éducation : faut-il sanctionner ou non ? Et comment procéder ?

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Il fut un temps où une véritable tendance éducative avait surgi préconisant qu’il était temps d’être à l’écoute des enfants. Ces êtres de raison ont besoin de plus de liberté et de compréhension pour aller vers le bon chemin plutôt que d’une autorité stricte et traumatisante. Aujourd’hui, les opinions divergent puisque beaucoup de parents sont déroutés par leurs enfants de plus en plus ingérables et qui ne rêvent que d’une chose, être le centre d’intérêt de la cellule familiale. Même les pédiatres et les psychologues s’accordent à dire que les enfants rois d’aujourd’hui deviendront les adultes tyrans de demain, alors comment faut-il réagir face à cette situation ? Faut-il revenir aux méthodes classiques de la sévérité ou comment trouver le précieux équilibre qui permet à l’enfant d’être épanoui tout en évitant aux parents bien des maux.

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La sanction dans tous ses états

5 choses à connaître absolument sur les activités extrascolairesLa sanction est souvent vue dans son aspect négatif, c’est-à-dire que sanctionner les enfants semble toujours vouloir dire qu’il faut les punir. Pourtant, ce mot renvoie principalement à deux choses : punition et récompense. Tout comme les études peuvent plus tard être sanctionnées par un diplôme, l’échec peut se traduire par une punition, autrement dit un redoublement ou un repêchage. C’est le même cas pour les enfants, leur accorder plus de liberté ne signifie en aucun cas perdre l’autorité parentale. Il appartient aux adultes de savoir mettre en place dès le plus tôt possible cette faculté de l’enfant à comprendre que toute bonne action mérite reconnaissance et que dans le cas contraire, une punition peut s’imposer à titre de rétribution.
Les sanctions, qu’elles soient positives ou négatives sont donc indissociables de l’éducation. Autant un enfant qui subit un excès de sévérité sera mal dans sa peau, autant un enfant qui manque de repère et ne sait pas mettre une limite à ses actions peut être traumatisé et tomber facilement dans la déviance. Plusieurs versets de la Bible nous rappellent à quel point il est essentiel de corriger les enfants pour qu’ils trouvent le bon chemin. C’est par exemple le cas des Proverbes 29:17 « Quand les méchants se multiplient, le péché s’accroît ; Mais les justes contempleront leur chute. Châtie ton fils, et il te donnera du repos, Et il procurera des délices à ton âme. » Ainsi, sanctionner les enfants en les récompensant pour leurs bonnes actions et en les corrigeant en cas de mauvais comportement fait partie intégrante des rôles des parents. Mais comment procéder pour que ces sanctions soient réellement efficaces ?

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3 choses essentielles pour qu’une sanction soit efficace

Comment faire comprendre efficacement aux enfants que certaines choses sont permises et que d’autres au contraire sont défendues ? Il faut reconnaître que la tâche se révèle ardue, mais voici 3 conseils qui vont vous aider à faire en sorte que la sanction imposée apporte un réel changement.

1. Soyez ferme

Dans la mise en place des règles de vie et disciplines auxquelles les enfants et les jeunes seront soumis, il importe que les sanctions, qu’elles soient bonnes ou mauvaises soient effectives. Une menace perpétuelle, tout comme une promesse sans fin, n’aboutira à rien. L’enfant continuera à vous tenir tête, mais plus encore ils perdre progressivement confiance en vous. Une sanction annoncée doit être respectée.

2.  Soyez juste

La notion de justice est très importante lorsqu’on donne une punition ou on récompense un enfant. Pour être accepté, il faut à chaque fois que la sanction soit méritée et proportionnelle au tort ou à la bonne action constatée. Des compliments exagérés ou une punition démesurée risquent de produire l’effet contraire de ce que l’on souhaite obtenir. Trop flatter son égo conduirait l’enfant à croire qu’il est au-dessus de tout, la valeur d’encouragement n’aura plus d’importance pour lui, tandis qu’une sévérité non justifiée lui fera perdre ses repères et le conduira naturellement dans le mauvais chemin et dans un esprit de perpétuelle vengeance. Il est ainsi important de ne pas punir sous la colère, attendez d’être plus calme pour mieux mesurer vos paroles et gestes et pour que l’enfant n’ait pas l’impression que sa punition n’est pas justifiée, mais simplement la conséquence de votre fatigue, de votre stress ou  de votre colère. Attention également à ne pas laisser passer trop de temps entre l’acte et la sanction, plus celle-ci est immédiate, plus elle sera efficace puisque l’enfant pourra prendre conscience immédiatement de ses erreurs.

3.  Visez la réparation des erreurs

Chaque sanction doit être instructive pour cultiver les bonnes habitudes. Il ne faut pas instaurer des punitions qui portent atteinte à l’intégrité physique et psychologique de l’enfant. Les parents doivent apprendre à bien doser chaque correction imposée lorsqu’il y a manquement aux règles et valeurs établies. Pensez à des actions comme la restitution du bien en cas de vol, la révélation de la vérité en cas de mensonge, la réparation en cas d’objets cassés ou la réconciliation pour les disputes. Cette manière de corriger l’enfant lui permettra de changer progressivement et de manière autonome son comportement.

Par la rédaction de Romanvie.ch, 23 novembre 2018 – Crédit photo : Adobe Stock

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Plusieurs interpellations dans le cadre de l’homicide à Yverdon-les-Bains

Homicide à Yverdon-les-Bains - point de la situationLAUSANNE – Mercredi 21 novembre 2018, peu après 12h00, les gendarmes du DARD ont procédé à l’interpellation d’un ressortissant espagnol de 19 ans domicilié à La Vallée de Joux. Les investigations menées depuis près d’une semaine par les enquêteurs de la police de sûreté vaudoise avec l’appui des gendarmes sous l’autorité du procureur en charge de cette enquête, ont permis de porter de forts soupçons quant à l’implication dans cette affaire, à divers titre,  de plusieurs personnes interpellées mercredi, jeudi et vendredi.

A ce stade de l’enquête, la police a pu établir que la victime avait rendez-vous dans le parc des 4 Marronniers, le samedi 17 novembre vers 22h00, pour y vendre de la marijuana. Dans des circonstances que l’enquête devra encore expliquer, la victime a été mortellement blessée d’une balle tirée dans la tête. Malgré l’intervention rapide des secours, le jeune homme est décédé peu après à l’hôpital. La drogue, soit 500 gr de marijuana, a été retrouvée à côté de la victime.

Selon les éléments d’enquête, l’auteur des coups de feu serait le jeune Espagnol de 19 ans, connu des services de police pour des actes de violence, des infractions contre le patrimoine et des infractions à la Loi sur les stupéfiants. Au terme de son audition dans la soirée de mercredi, il a reconnu avoir tiré sur la victime la nuit en question. Un deuxième individu, un Suisse de 21 ans domicilié à Vallorbe a accompagné le tireur le soir en question, lui servant de chauffeur. Il a été interpellé jeudi matin et a reconnu les faits qui lui étaient reprochés. Ces deux personnes ont été gardées en détention à disposition du procureur qui a demandé leur mise en arrestation au Tribunal des mesures de contrainte (TMC). Dans le cadre de cette affaire, deux mineurs de 15 ans domiciliés à La Vallée de Joux ont également été interpellés à leur domicile le vendredi 23 novembre. Ils ont été entendus par les inspecteurs sous l’autorité de la Présidente du Tribunal des mineurs afin d’établir leur rôle dans cette affaire. La Présidente a également ordonné leur mise en détention provisoire.

Les investigations menées par les enquêteurs sous l’autorité du procureur en charge de cette instruction et de la Présidente du Tribunal des mineurs, se poursuivent afin d’établir le déroulement exact des faits et le rôle de chaque protagoniste. Depuis le soir de l’homicide, plus d’une centaine de policiers a été engagée, que ce soit pour des recherches sur les lieux, des perquisitions, des auditions ou des investigations techniques. Plusieurs dizaines de personnes ont été contactées par les enquêteurs, dont plus d’une trentaine entendue par procès-verbal. La Police cantonale vaudoise, le Procureur en charge de l’enquête et la Présidente du Tribunal des mineurs ont pu compter sur l’appui de la Police du Nord vaudois, de Fedpol, de la Police des transports, du CGFR et de la Police cantonale fribourgeoise, que ce soit pour la mise à disposition de spécialistes ou pour des investigations particulières.

Communiqué de la Police vaudoise, le 23 novembre 2018

Lire aussi : Homicide à Yverdon-les-Bains peut-être dans le milieu de la drogue – appel à témoins

EDITORIAL – Christianisme : quand les journalistes progressistes mettent de l’eau dans leur vin…

Il y a quelques années, on va dire pendant les année 2000, Dieu n’était vraiment pas cool parmi les journalistes progressistes et libéraux, comme s’ils avaient un peu trop lu Nietzsche (Dieu est mort) plutôt que les Ecritures. Mais bien sûr, on est en 2018, les gouvernement dits populistes comme aux Etats-Unis, en Italie ou au Brésil sont désormais au pouvoir ou vont l’être sous peu (Brésil) et pensent que le christianisme a un rôle central (poids des évangéliques ou catholiques en Italie). En France, le progressiste-libéral Macron n’a vraiment pas beaucoup de succès. Ainsi, comme les journalistes progressistes ne sont pas stupides, ils commencent à mettre de l’eau dans leur vin. En plus de la crise des médias imprimés, il faudrait aussi éviter la faillite.

Il y a 15 ans, pour les journalistes anti-conservateurs l’Europe n’avait rien de chrétienne, tout au plus  elle était d’influence grecque mais il ne fallait surtout pas parler de Jésus, le tabou ultime. Bien sûr c’est un mensonge, il suffit de se rendre en Espagne ou Italie pour voir l’énorme influence du catholicisme ou dans des pays du nord de l’Europe pour comprendre la gigantesque influence sur les cultures du protestantisme. On ne sait pas si les journalistes progressistes sont sincères ou opportunistes, mais ils commencent à accepter le christianisme comme faisant clairement partie de l’Occident. Ils feraient mieux, car le peuple comprend j’en suis sûr l’énorme influence de Jésus sur notre culture moderne.

2 Occidents

Alors la nouvelle mode pour les journalistes progressistes est d’affirmer qu’il y a 2 Occidents, les deux chrétiens. On n’est plus dans un Occident athée et l’autre chrétien, mais deux occidents chrétiens. L’un conservateur et l’autre justement progressiste. Jésus serait progressiste et pas conservateur en s’occupant des pauvres et ne jugeant pas la femme adultère (alors comment juger les homosexuels par exemple ?). Comme Jésus est Dieu dans la théologie chrétienne, c’est un peu compliqué de savoir ce que pense vraiment Dieu. Autrement dit, je ne sais pas si on est plus avancé avec 2 Occidents chrétiens, la polarisation devrait continuer. Peut-être que nous conservateurs avons au moins gagné sur ce point, on a remis le christianisme au centre de l’Occident, l’Eglise au milieu du village. Par conséquent la théologie redevient centrale pour comprendre notre monde. Mais j’en conviens, je n’ai pas une idée définie afin de savoir si Dieu est de droite, de gauche, conservateur ou progressiste. C’est peut-être le plus beau mystère du christianisme, laisser le jeu très ouvert. Que le meilleur gagne en respectant la démocratie. Vous l’aurez compris quand même, dans ma vision forcément subjective du monde, pour moi Dieu est conservateur. Et pour vous ?

Le 19 novembre 2018, version de 19h29. Par Xavier Gruffat

Recul du VIH : le nombre de cas déclarés en 2017 est en baisse de 16%

BERNE Le VIH est en recul : en 2017, 445 nouveaux cas ont été déclarés à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), soit une baisse de 16% par rapport à 2016. L’augmentation du dépistage chez les groupes à risque grâce à des campagnes ciblées et un traitement toujours plus précoce des personnes séropositives ont permis d’atteindre ce plus bas historique. Par ailleurs, les autres infections sexuellement transmissibles (IST) que sont la syphilis, la gonorrhée et la chlamydiose restent stables ou sont en légère augmentation.

La baisse des cas de VIH montre l’efficacité de la politique de prévention déployée ces dernières années et le fort engagement de tous les acteurs impliqués. D’importants efforts ont été faits pour accroître la fréquence du dépistage. Le nombre de tests effectués en 2017 dans les centres de conseil et de dépistage volontaire (VCT) a augmenté de 11% par rapport à 2016. Cette hausse est encore plus marquée dans le groupe à risque des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), avec une augmentation de 20% du nombre de tests.

Le dépistage régulier permet d’agir à plusieurs niveaux pour réduire le nombre des nouvelles infections. Premièrement, il évite en partie les cas où une personne transmet le VIH sans savoir qu’elle est elle-même séropositive. D’autre part, il permet de débuter le traitement de façon précoce en cas de diagnostic positif.

Or, les thérapies actuelles, lorsqu’elles sont suivies de manière conséquente, réduisent la charge virale de telle façon qu’une personne séropositive n’est plus contagieuse (non détectable = non contagieux). Cela permet non seulement d’éviter la transmission du virus, mais aussi d’encourager les personnes à suivre leur traitement de manière très rigoureuse.

Les efforts doivent être poursuivis

Cependant, la diminution des cas de VIH ne doit pas inciter à relâcher les efforts en termes de prévention ou au niveau des comportements individuels. La maladie reste incurable et nécessite la prise d’un traitement à vie.

Syphilis, chlamydiose et gonorrhée

S’agissant des autres infections sexuellement transmissibles, la tendance est à la stabilisation, après plusieurs années de forte hausse. Les cas de syphilis se sont ainsi chiffrés à 754 en 2017, les cas de chlamydiose à 11’101 et les cas de gonorrhée à 2809 cas.

Il n’est cependant pas encore possible de dire si la stabilisation observée concernant ces trois IST reflète un véritable retournement de tendance. Les chiffres de la syphilis et de la gonorrhée sont particulièrement difficiles à analyser en raison des changements techniques dans la base de données, des difficultés d’interprétation des tests de laboratoires et des risques de réinfection qui sont propres à ces maladies. En effet, une personne qui a été traitée pour l’une de ces IST est toujours susceptible de se faire réinfecter ultérieurement. Par conséquent, un diagnostic et un traitement rapide sont importants pour prévenir leur transmission.

Le 19 novembre 2018. Source : communiqué de presse de l’OFSP (adapté pour Romanvie.ch). Crédit photo : Adobe Stock, Pharmanetis Sàrl

Plus d’informations sur ces maladies sur notre site santé Creapharma.ch : VIH/Sida, syphilis, chlamydia, gonorrhée

EDITORIAL – Le nord vaudois devient-il le Bronx ?

Quand la drogue frappe l’Amérique, plus de 64’000 morts par overdose sur 12 moisLAUSANNE – Avec 2 homicides ces derniers jours à Yverdon-les-Bains et un brigandage en octobre 2018 à Sainte-Croix sans compter plusieurs braquages entre 2017 et 2018, le nord vaudois a un côté Amérique latine ou Bronx en ce qui concerne la violence. Rappelons que le taux d’homicide se compte en nombre de morts pour 100’000 habitants. Si Yverdon-les-Bains compte environ 30’000 habitants, pour cette année avec 2 homicides on est déjà à 6 morts pour 100’000 habitants. Par comparaison la plus grande ville d’Amérique latine São Paulo et ses 12 millions d’habitants (ce qui dilue beaucoup) est à environ 10 homicides pour 100’000 pendant ces dernières années. Un homicide de plus à Yverdon cette année et on arrive déjà à des taux latino-américains. A partir de 10 homicides pour 100’000 habitants, l’OMS parle d’une épidémie de violence. 

Tolérance zéro

Comme j’ai déjà écrit sur ce site, les politiciens vaudois et suisses doivent être plus stricts avec le trafic de drogue, l’un des 2 meurtres semble lié au monde des stupéfiants, prendre le dossier très au sérieux. Cela passera par une politique plus conservatrice et moins libérale. S’inspirer justement de New York et du quartier du Bronx avec la politique de la tolérance zéro d’un célèbre maire Républicain (droite conservatrice). Augmenter le nombre de personnes mises en prison pour trafic de stupéfiants devrait déjà être une mesure importante.
Rappelons que la police obéit aux ordres des politiciens et n’a donc probablement rien à se reprocher dans la montée de la violence dans le nord du canton de Vaud. Par exemple, qui décide s’il faut effectuer ou non une “descente de police” dans un bar ou discothèque pour contrôler un probable trafic de drogue ? Les politiciens et pas la police, selon mes informations. Bref, il s’agit clairement d’une décision ou volonté politique, rien d’autre. A nous peuple vaudois (je suis Suisse de l’étranger mais vote à Lausanne) de changer le paysage politique de notre canton.

Le 19 novembre 2018. Version 1.1 de 19h19. Par Xavier Gruffat (Romanvie.ch), journaliste non diplômé. Crédit photo – illustration : Adobe Stock/Fotolia. Sources primaires : communiqué de presse de la police vaudoise. Sources secondaires : The Economist, Folha de S.Paulo.

Homicide à Yverdon-les-Bains peut-être dans le milieu de la drogue – appel à témoins

YVERDON-LES-BAINS Samedi 17 novembre 2018, vers 22h30, le corps d’un homme gisant au sol a été découvert par des témoins, dans le parc des 4 Marronniers à Yverdon-les-Bains. La victime, un jeune suisse de 21 ans, a reçu un projectile d’arme à feu. Transporté au CHUV, il est décédé durant la nuit. Une enquête a été ouverte sous la responsabilité du procureur de service. La police cantonale lance un appel à témoin. 

Samedi 17 novembre 2018, vers 22h30, 2 passants ont découvert le corps d’un homme gisant au sol, dans le parc des 4 Marronniers à Yverdon-les-Bains. Ils ont immédiatement fait appel aux secours, qui ont pris en charge et conduit à l’hôpital de la ville la victime, blessée par balle. Il s’agit d’un jeune homme de 21 ans de nationalité suisse, domicilié à Yverdon-les-Bains. Héliporté par la Rega au CHUV, il est décédé durant la nuit.

Plusieurs personnes ont été vues quitter précipitamment les lieux, ainsi qu’un véhicule. Il ressort des premières investigations que le drame a vraisemblablement un lien avec le milieu des stupéfiants.

Le procureur de service a ouvert une instruction pénale. L’enquête est menée par les enquêteurs de la Police de sûreté et les spécialistes de la police scientifique en collaboration avec le centre universitaire romand de médecine légale (CURML).

Plusieurs patrouilles de la Police Nord Vaudois et de la Gendarmerie vaudoise sont intervenues sur les lieux, ainsi qu’une ambulance, le SMUR et les spécialistes de la police scientifique de la police de sûreté vaudoise.

Pour les besoins de l’enquête, la Police cantonale prie toute personne susceptible de donner des informations au sujet de cette affaire de contacter le Centre d’engagement et de transmission au 021 333 53 33.

Un autre homicide a eu lieu à Yverdon-les-Bains comme Romanvie.ch en a parlé.

Lire aussi : EDITORIAL – Le nord vaudois devient-il le Bronx ?

Le 18 novembre 2018. Source : communiqué de presse de la police vaudoise

Homicide à Yverdon-les-Bains (VD)

YVERDON-LES-BAINS Vendredi 16 novembre 2018, peu après 0900, un ressortissant suisse de 28 ans, domicilié à Yverdon-les-Bains, s’est présenté au poste de la Police Nord Vaudois et a annoncé avoir tué son amie au domicile familial. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de ce drame.

Vendredi 16 novembre 2018, peu après 09 heures, un ressortissant suisse de 28 ans, domicilié à Yverdon-les-Bains, s’est présenté au poste de la Police Nord Vaudois et a annoncé avoir tué son amie, au domicile familial. Les agents immédiatement envoyés sur place ont découvert le corps sans vie d’une suissesse de 31 ans. L’appartement a dès lors été préservé pour les besoins de l’enquête.

Des mesures ont été mises en œuvre afin de s’assurer de la prise en charge des 3 enfants de la victime.

Le procureur de service a ouvert une instruction pénale. Les investigations sont menées par les enquêteurs de la Police de sûreté et les spécialistes de la police scientifique en collaboration avec le centre universitaire romand de médecine légale (CURML).

Plusieurs patrouilles de la Police Nord Vaudois et de la Gendarmerie sont intervenues sur les lieux, ainsi que les enquêteurs et les spécialistes de la police scientifique de la police de sûreté vaudoise et du CURML.

Le 16 novembre 2018. Source : communiqué de presse de la police vaudoise

5 signes révélateurs d’un couple solide

5 signes révélateurs d’un couple solideVous vous demandez si votre couple est solide. Il existe des signes qui ne trompent pas et qui peuvent vous aider à y voir clair. Tout comme la Bible nous conseille de construire notre foi sur un roc, le couple a besoin de fonder sa relation sur des bases solides qui ne s’effondreront pas malgré les intempéries et les épreuves de la vie. Voici 5 signes qui montrent que votre couple est solide.

1. Les points divergents vous rapprochent

Souvent, avec le temps, certains traits de caractère se dessinent de manière plus évidente que lorsque vous étiez au début de votre idylle. C’est là que vous vous rendez-compte que votre partenaire est un grand désordonné ou qu’il ne prend jamais les choses au sérieux. Ces extrémités risquent de devenir des sources de conflits au sein du couple, notamment si vous n’arrivez plus à vous supporter. Le signe qui montre que votre amour est authentique et solide est votre capacité réciproque à aimer l’autre tel qu’il est. Non seulement pour les qualités qui vous ont séduit, mais aussi pour les défauts qui peuvent vous exaspérer. Si vous vous trouvez au stade du « je ne supporte pas quad elle/il fait cela ou quand elle/il dit ceci », il n’est pas encore trop tard pour revenir doucement en arrière et regarder votre partenaire avec votre cœur et avec un regard bienveillant. Oui, il a des défauts, qui n’en a pas ? Peut-être même beaucoup de défauts, mais il est resté le même, celui qui vous a fait sourire, qui vous a fait les yeux doux, qui vous a séduit le premier jour est toujours là avec vous si vous acceptez d’ouvrir à nouveau vos yeux pour le retrouver et succomber à son charme.

2.  Les hauts et les bas ne vous font pas peur

Loin d’être un long fleuve tranquille, la vie de couple est faite de hauts et de bas. Si vous avez compris cela et que vous acceptez qu’il puisse y avoir des moments merveilleux, mais aussi des moments moins roses, voir totalement gris, dans votre relation et pourtant vous arrivez à les surmonter et à faire valoir votre amour et votre bienveillance l’un envers l’autre, vous faites partie des couples solides. Il n’est pas toujours facile de retrouver le sourire après une dispute, une déception, un mal entendu ou un conflit, vôtre intimité pourra même en subir les conséquences pendant une certaine période, mais une chose est sûre, si vous vous aimez d’un amour vrai, ensemble, vous trouverez toujours le chemin qui vous mène vers l’autre et vers un amour réciproque.

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3.  Vous savez raviver la flamme

Au début, il n’est pas du tout difficile de se laisser consumer dans un amour chaleureux où chacun est attentionné et particulièrement affectueux envers l’autre. Plus le temps passe, certains couples oublient avec la monotonie et les habitudes à quel point cette chaleur est essentielle pour préserver l’amour et entretenir le bonheur dans le foyer. Les couples où les partenaires se sentent en permanence responsables de l’épanouissement de leur couple et qui ne se lassent pas d’y apporter indulgence et empathie entretiennent une relation plus forte. Savoir se renouveler et faire preuve de créativité pour exprimer ses sentiments, tenir ses promesses ou reconnaître ses erreurs sont autant de qualités que vous pouvez cultiver dans votre mariage afin de préserver précieusement le feu de votre amour.

4.  Vous communiquez en toutes circonstances

Comment lui parler lorsqu’il/elle vous a blessé avec ses mots ou ses gestes ? Comment continuer à vouloir communiquer alors que vous portez le poids de la rancune et de la colère ? La communication n’est sûrement pas aisée dans certaines situations et pourtant les couples qui arrivent à prendre du recul et qui cherchent toujours à renouer le contact et à communiquer, même dans les circonstances les plus difficiles sont des couples solides. Il peut parfois être nécessaire d’attendre pour ne pas envenimer les choses, mais le plus dangereux pour votre relation de couple sera la résignation, la peur de s’exprimer sincèrement et surtout le silence. Favorisez la communication, mais essayez de parler à votre partenaire dans un esprit de compréhension et de bienveillance. (Lire aussi : 7 conseils pour critiquer sans fâcher au sein du couple)

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5.  Vous vous valorisez mutuellement

Les couples les plus solides arrivent mutuellement à garder et à renvoyer une image positive de l’autre. Ne pensons pas que c’est difficile puisqu’au début d’une relation, nous avons instinctivement cette attitude. Plus nous aimons une personne et plus les défauts s’effacent au profit des qualités interminables que nous lui trouvons. Malheureusement, le temps inverse souvent ce processus et l’on n’arrive plus à valoriser ce qui est beau chez la personne aimée. Savoir montrer à notre âme sœur qu’à nos yeux il a de la valeur l’aide à avoir confiance en lui, mais aussi à réagir positivement à notre appréciation et à s’améliorer en permanence. Dans un couple, il est essentiel que chacun trouve sa place et qu’il y ait un sentiment d’égalité au niveau des potentiels et des valeurs. Savoir que l’on se mérite efface la différence, la jalousie, le sentiment de mal-être et de déception qui peuvent fragiliser la relation du couple.

Confiez votre mariage à Dieu et bâtissez votre relation de couple sur le roc, non sur le sable. Rappelez-vous de ce passage de la Bible dans Matthieu 7.24-27 : « C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison: elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison: elle est tombée, et sa ruine a été grande.

Par Seheno et la rédaction de Romanvie.ch, 16 novembre 2018 – Crédits photos : Adobe Stock

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Le suicide est plus répandu que les homicides aux États-Unis !

WASHINGTON – Aux États-Unis, les suicides sont plus nombreux que les homicides – et implique le plus souvent l’usage d’armes à feu – cependant, la perception du public est tout le contraire. Selon les auteurs d’une nouvelle étude, les reportages, les films et les émissions de télévision peuvent faire croire que le risque d’homicide par balle est plus élevé. Il existe pourtant un écart important entre ces idées reçues et la réalité, ce qui augmente le risque lié à la possession d’armes à feu.

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La présence d’une arme à feu augmente le risque de suicide

Le suicide est plus répandu que les homicides aux États-Unis !Une recherche inédite, menée par l’Université de Washington, l’Université Northeastern et l’Université Harvard, s’est penchée sur la perception du public de la violence armée et des principales causes de décès aux États-Unis. L’étude, publiée le 30 octobre 2018 dans les Annals of Internal Medicine (DOI : 10.7326/M18-1533), vise à faciliter les discussions publiques au niveau national sur la possession et la détention d’armes à feu.
« Cette étude montre que dans le cas des morts violentes, la majorité des adultes américains ne savent pas comment les gens meurent », a déclaré Erin Morgan, auteure principale et doctorante au Département d’épidémiologie de l’École de santé publique de l’Université de Western Ontario. « Le fait de savoir que la présence d’une arme à feu augmente le risque de suicide et que le suicide par arme à feu est beaucoup plus courant que les homicides commis avec une arme à feu peut amener les gens à se demander si la possession d’une arme à feu ainsi que sa détention sont vraiment les options les plus sûres pour eux et leur foyer.

Un manque crucial de connaissance sur les causes fréquentes de décès

Pour analyser les perceptions du public à l’échelle nationale, les chercheurs ont utilisé les données d’enquête de la National Firearms Survey de 2015, une enquête en ligne menée auprès de près de 4’000 adultes américains. Dans ce sondage, on a demandé aux personnes enquêtées de classer les causes fréquentes des décès violents dans leur état au cours de la dernière année. Les données ont ensuite été comparées au nombre officiel de décès dans chaque État. Les résultats indiquent que, bien que le suicide soit plus courant que l’homicide dans les 50 États, la majorité des participants l’ignorait.

« Les causes fréquentes signalées par les personnes interrogées ne correspondaient pas aux données de l’État lorsque nous les avons comparées aux statistiques de l’état civil », a dit Mme Morgan. « L’incohérence entre les causes réelles et ce que le public perçoit comme étant des causes fréquentes de décès indique une lacune dans les connaissances et implique qu’une éducation supplémentaire peut être utile dans ce domaine.

Les chercheurs affirment qu’il est essentiel d’informer les gens sur les risques réels. Si les gens croient que l’homicide est le principal risque, par exemple, ils peuvent acheter une arme à feu pour se protéger. Avec une meilleure compréhension de ce risque élevé de suicide, les gens peuvent être moins enclins à détenir des armes à feu.

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Une influence importante des médias

Pour Mme Morgan et ses collègues, cette formation sur les risques liés aux armes à feu doit s’étendre jusqu’aux industries des médias et du divertissement. « En faisant en sorte que les médias et d’autres réseaux de communication permettent de poursuivre les discussions sur le suicide, nous, en tant que société, pouvons avoir une conversation plus éclairée sur la prévention du suicide », dit-elle.

Pour mieux comprendre la situation, l’équipe a cherché à en apprendre davantage sur la façon dont les gens forment leurs perceptions de la violence armée, et ce, afin de commencer à changer ces croyances. « Nous savons qu’il s’agit d’un mélange de communication de masse et de communication individuelle, mais qu’est-ce qui amène vraiment les gens à tirer ces conclusions ? Si elles pensent que le taux d’homicide est vraiment élevé parce que c’est ce qui est montré aux nouvelles et dans les émissions de télévision fictives, alors c’est l’occasion de commencer à donner une image plus réaliste de ce qui se passe vraiment », ajoute l’auteure.

Le 12 novembre 2018. Par la rédaction de Romanvie. Sources : Communiqué de presse de l’étude (en anglais). Référence : Annals of Internal Medicine (DOI : 10.7326/M18-1533). Crédit photo : Adobe Stock

EDITORIAL – Politiciens, dormez plus et travaillez moins

L’homme le plus riche du monde, Jeff Bezos, a expliqué dans une conférence à Washington D.C. il y a quelques mois qu’il dormait 8 heures par nuit et travaillait assez peu chaque jour. Les décisions importantes, en tout cas dans un meeting d’entreprise, étaient prises entre 10 heures et le repas de midi. Selon lui prendre 3 décisions importantes par jour était suffisant. Le soir il rentrait assez tôt chez lui (avant 18h si on lit entre les lignes). On dirait que cela lui réussit vu le succès phénoménal de sa société Amazon ou même du Washington Post.

Politiciens ?

Appliqué à la politique il y a probablement des leçons et principes à en tirer. On sait que beaucoup de politiciens comme Macron et Trump dorment très peu (moins de 5 heures par nuit) et on le voit ces derniers jours ils semblent très stressés. Macron a même eu un gros coup de fatigue en octobre, comme l’ont raconté les médias. L’idée de Jeff Bezos de privilégier la qualité à la quantité me paraît très intéressante. Toutes les décisions non stratégiques ou importantes sont prises par des cadres d’un niveau hiérarchique inférieur.

Imaginez par exemple que l’administration fédérale travaille 2 millions d’heures par année et le Conseil Fédéral au complet 20’000 heures. Cela fait seulement 1% des heures travaillées. Ainsi si un Conseiller Fédéral travaille plusieurs heures en moins (ou plus) par semaine, cela ne va pas changer grand chose si des employés l’aident dans son travail. Avec moins de stress et plus de sommeil les 7 Conseillers Fédéraux pourront très probablement prendre de meilleures décisions pour l’avenir de la Suisse. Jeff Bezos a bien compris les mathématiques, aux politiciens de suivre la même logique. Attention, je ne dis pas que l’administration fédérale doit moins travailler, je parle ici seulement des 7 Conseillers Fédéraux.

Le 13 novembre 2018. Par Xavier Gruffat (journaliste non diplômé).