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EDITORIAL – Démocratie directe, en Californie on vote plus ou autant qu’en Suisse

EDITORIAL
Nous Suisses pensons que nous sommes le peuple qui votons le plus, c’est possible comme nation. Mais certaines régions du monde comme la Californie nous dépassent. Par exemple ce mardi 6 novembre 2018 à San Francisco un électeur devra prendre 48 décisions. Il devra notamment choisir un député fédéral (le fameux midterm), un sénateur, un gouverneur et choisir parmi 16 autorités à élire au niveau de l’état ou de la ville (souvent county aux États-Unis). En plus, il devra définir l’avenir de juges. Et comme en Suisse avec la démocratie directe, les citoyens de San Francisco devront voter pour 13 initiatives de l’état de Californie et 5 pour la ville.

La question qu’on peut se poser est si la démocratie directe n’atteint pas parfois ses limites quand il y a trop de décisions à prendre. Je pense que la démocratie directe fonctionne plutôt bien dans des pays riches et un peuple bien formé comme la Californie et la Suisse. Dans des pays plus pauvres ce système peut être invivable, comment demander à un citoyen qui sait à peine lire et écrire de voter sur l’autodétermination d’un peuple comme le peuple suisse devra décider fin novembre ? Au moins en démocratie directe ne rendons pas le vote obligatoire, sinon le chaos peut clairement régner.

Et autre corollaire, qui dit démocratie directe dit forcément école publique de qualité. C’est peut-être cela l’unique intérêt de la démocratie directe. Car n’y voyons pas non plus une recette miracle, l’Autriche (pays très comparable) qui n’a pas ce système politique se porte tout aussi bien que la Suisse ou presque. Cela dit à la différence de l’Autriche la Suisse a plusieurs langues, 2 religions principales – catholicisme et protestantisme – et un système fédéral. Je suis pour poursuivre la démocratie directe mais je n’en fais pas un dogme.

Par Xavier Gruffat. Le 6 novembre 2018 (version de 19h50). Sources pour San Francisco, Folha de S.Paulo

5 principes à retenir de l’homme le plus riche du monde, Jeff Bezos

NEW YORKL’homme de loin le plus riche du monde et fondateur d’Amazon Inc. ainsi que propriétaire du Washington Post, Jeff Bezos, s’exprime parfois dans des interviews et surtout dans des conférences sur ses principes et méthodes. Il possède environ 17% des actions d’Amazon Inc., une société évaluée à environ 1 trillion de dollars en octobre 2018, soit environ 170 milliards de dollars américains. Romanvie.ch a retenu 5 bons conseils pour vous aider si vous êtes un patron ou cadre. Remarquons que le nom Amazon vient du fleuve Amazone, le plus grand du monde. L’Amazonie est aussi la région la plus riche du monde en terme de biodiversité. Comme Amazon vend de nos jours presque tout (et n’importe quoi), le nom est extrêmement bien choisi, même si cela ne ravit pas forcément les Brésiliens (et autres pays de la région amazonienne) qui se sont faits un peu voler le nom de leur fleuve. Amazon fait aussi penser à “de A à Z”. Bref, le terme Amazon n’était pas la première idée du site (le premier nom était Cadabra qui faisait penser à cadavre ou en anglais cadaver) de Jeff Bezos mais s’est avéré une partie importante du succès. Mieux comprendre les principes de cet ancien élève de l’école Montessori, un de plus. 

1. Futur tout ! Vous travaillez pour dans 3 ans. Par exemple, le travail effectué en 2018 sera utile seulement en 2021. C’est un concept intéressant même s’il s’applique peut-être plus à des énormes entreprises comme Amazon Inc. avec ses environ 500’000 employés qu’à une petite entreprise. L’idée est probablement l’inertie qu’a tout (grand) projet. Par exemple, au début AWS (le système cloud d’Amazon) était peu rentable et l’est devenu seulement après plusieurs années. Jeff Bezos affirme travailler pour le futur, et non  pour le présent. Dans un entretien datant de septembre 2018, il a affirmé qu’il travaillait sur le trimestre dans 3 ans (ex. T32021).

2. 3 décisions par jour, qualité ! Jeff Bezos affirme effectuer en moyenne 3 décisions par jour, or dans une entreprise comme on l’a vu d’un demi-million d’employés on peut imaginer qu’il y a des dizaines, voire des centaines, de décisions à prendre quotidiennement pour un CEO. Mais lui préfère la qualité à la quantité et évite de prendre trop de décisions. Il se concentre sur les plus importantes (on peut penser, faut-il ou non racheter une entreprise) et estime que 3 décisions de qualité quotidiennement suffisent. Pour être en forme il se couche tôt et se lève tôt en dormant en moyenne 8 heures par nuit. Il ne prend en général pas une décision importante après 17h00. Les meetings importants, c’est-à-dire où les décisions sont très importantes, sont prévus avant le déjeuner (dîner en Suisse ou lunch), en général à10h00. Il a expliqué cette façon de faire lors d’un événement qui s’est tenu en septembre 2018 à Washington (D.C.).

3. Petites équipes. Lors de cet événement dans la capitale américaine il a expliqué que tout ce qu’il avait fait avait commencé avec une petite équipe. Dans le passé il avait déjà précisé qu’il fallait nourrir une équipe de travail avec seulement 2 pizzas. Si ce n’était pas suffisant, alors l’équipe était trop grande.

4. Une innovation ? Dans un autre événement qu’il a donné par le passé, il avait expliqué qu’une innovation pouvait être qualifiée d’innovation seulement si le client l’adoptait. Autrement dit, créer par exemple une nouvelle plateforme avec plein de technologie et très design n’était pas une innovation si les clients ne l’utilisaient pas. Basique mais tellement vrai. Dans le capitalisme le client est roi, bien sûr.

5. Obsession du client (customer centric). Justement c’est un grand classique du succès d’Amazon Inc. et Jeff Bezos. On aurait d’ailleurs dû le mettre comme conseil no1. En effet, l’idée est de toujours servir au mieux le client sans prêter trop d’attention à la concurrence. Dans l’événement de Washington D.C. en septembre 2018 il a expliqué qu’il avait par exemple demandé aux premiers clients ce qu’Amazon devrait vendre après des livres. Car pour rappel le site a commencé à vendre des livres avant de s’étendre à d’autres domaines. Simplement demander l’avis du client est une idée autant simple qu’efficace. Les 12 principes d’Amazon sont très intéressants pour mieux comprendre cet aspect.

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Article mis à jour le 5 novembre 2018 Par Xavier Gruffat (pharmacien, diplômé MBA). Sources : YouTube, The Wall Street Journal. Crédits photos : Fotolia.com

EDITORIAL – En politique il y a désormais les droites et les gauches

Dans le passé il y avait une droite et une gauche, c’était simple. Pour résumer et probablement un peu simplifier la droite était la bourgeoisie (ex. médecins, avocats, patrons, cadres même si à l’époque il y en avait moins) et la gauche était le monde ouvrier, presque dans une logique marxiste. Puis dans les années 1970 et 1980 aux États-Unis avec Ronald Reagan (toujours lui, si important en politique) on a vu apparaître des nouvelles droites et gauches.

Les 4 droites

Pour la droite il existe principalement 3 droites, la libérale qui en Suisse est clairement incarnée par le PLR et au niveau médiatique par Le Temps ou NZZ (qui a aussi un côté conservateur, plus que Le Temps toujours plus progressiste) en Suisse allemande. On a aussi la droite chrétienne, ce sont surtout des évangéliques, protestants conservateurs et catholiques conservateurs qui sont attachés à défendre certaines valeurs chrétiennes. Politiquement l’UDC et le PDC, voire le PLR (mais de moins en moins), peuvent prétendre les représenter. Puis il y a encore la droite nationaliste représentée en politique clairement par l’UDC. Notons qu’à l’époque les thèmes de l’immigration étaient peu présents et la plupart des gens de droite étaient chrétiens, il y avait clairement une seule droite (deux si en Suisse on sépare la droite protestante de la droite catholique). En 2018, on pourrait encore citer une 4ème droite libérale plutôt athée et attachée à l’écologie avec au niveau politique Les Verts Libéraux. Rien qu’en Suisse on compte déjà 4 droites. Bien sûr pour avoir une majorité ces 4 droites doivent s’unir, ce qui n’est pas toujours facile. Au fond, la Suisse a toujours été à droite au niveau fédéral avec ces 4 droites qui ont une majorité absolue. Mais dans le futur avec une fracture entre conservateurs et progressistes, tout pourrait bouger.

Les gauches

Parmi la gauche on peut aussi citer plusieurs gauches, l’ancienne proche des ouvriers et pauvres et la nouvelle gauche qui défend surtout les identités, des femmes, les noirs, de la communauté LGBT. La synthèse du Parti socialiste s’avère compliquée. Surtout que certains intellectuels de droite estiment que plus la gauche (ou les gauches) devient identitaire, donc une nouvelle gauche, et plus elle perd face aux droites.

Le Brésil et les Etats-Unis (midterm)

Au Brésil on a un bon exemple d’une association des droites qui se sont unies contre les gauches, la droite conservatrice avec surtout les évangéliques, la droite nationaliste avec ceux attachés à l’armée et la police (notion d’ordre) et surtout la droite libérale classique du monde de la finance. La victoire presque facile à 55% pour Bolsonaro montre que la stratégie a été gagnante. Notons qu’avec moins de 1% d’étrangers au Brésil le thème de l’immigration est moins fort, même s’il y a des migrants Vénézuéliens qui aimeraient rentrer dans le nord du Brésil.
Aux États-Unis Trump travaille actuellement aussi sur la droite nationaliste et chrétienne avec les environ 25% d’évangéliques américains. On verra ce mardi (06.11.2018) si la stratégie à droite tout de Trump sera payante. Notons que Trump a un peu laissé tomber la droite libérale classique, le bourgeoisie, qui pourrait voter toujours plus pour des candidats du parti Démocrate. Cela pourrait expliquer son éventuelle défaite ce mardi.

Et en Suisse ?

Pour moi c’est la part la plus dure de l’éditorial. Honnêtement j’ai parfois de la peine à bien comprendre la politique suisse avec le jeu entre les différentes droites, ce sera l’objet d’autres éditoriaux jusqu’aux élections fédérales de novembre 2019.

Le 5 novembre 2018 (édition de 01h48). Par Xavier Gruffat.

Les polices de Romandie, de Berne et du Tessin sur le terrain pour lutter contre les cambriolages

VAUDCe lundi 29 octobre 2018, les polices cantonales et communales ainsi que la Prévention Suisse de la Criminalité (PSC) organisent la 4ème journée nationale de prévention contre les cambriolages. Cette campagne nationale a pour but de sensibiliser le public aux risques de cambriolages et surtout aux actions préventives à adopter pour les diminuer.

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Les polices de Romandie, de Berne et du Tessin sur le terrain pour lutter contre les cambriolagesCe lundi 29 octobre 2018 se déroule la 4ème journée nationale de prévention contre les cambriolages. Coordonnée entre les polices de Suisse romande, de Berne et du Tessin (RBT) et la Prévention Suisse de la Criminalité (PSC), cette action a pour but de sensibiliser le public aux actions préventives qui peuvent être mises en place pour réduire les risques d’être victime d’un cambriolage. Les statistiques de ces trois dernières années montrent que les vols par effraction ou par introduction clandestine sont en recul. Bien qu’elle se réjouisse de cette tendance, la police rappelle qu’il convient de toujours rester vigilant et de poursuivre les efforts de prévention.
Avec le passage à l’heure d’hiver de ce week-end, la pénombre s’installe plus rapidement : les cambrioleurs en profitent pour agir de manière plus discrète ou pour détecter plus facilement les logements dont les habitants sont momentanément absents. De octobre à mars, la courbe des cambriolages, notamment ceux dits « du crépuscule », connaît ainsi une hausse sensible pour représenter environ le 40% du total des cambriolages commis durant cette même période.
Des réflexes simples permettent pourtant de réduire efficacement le risque qu’un cambrioleur s’introduise dans votre logement : par exemple, simuler une présence (minuteurs, lumières, télévision ou radio allumée, etc…), signaler au 117 tout comportement suspect (par exemple autour de chez son voisin absent) ou mettre ses valeurs à l’abri. En complément de ces bons comportements, l’installation d’équipements mécaniques et/ou électroniques adaptés dans le logement (serrures à cylindre non-apparent, poignées de fenêtres à clé, lampe extérieure avec détecteur de mouvement, dispositif intérieur de vidéosurveillance) peuvent également être un élément dissuasif.

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Dans le canton de Vaud, la police cantonale et toutes les polices communales sont présentes ce jour principalement près des zones commerciales ou dans la rue afin de sensibiliser les citoyens.  Les polices de Suisse romande (FR, NE, VS, JU et GE), de Berne et du Tessin collaborent à cette campagne en déployant différentes actions auprès de la population. Elles iront notamment à la rencontre des citoyens en distribuant une notice indiquant les bons réflexes à avoir, accompagnée d’un chocolat avec le message suivant : «Savourer ce chocolat vous prendra 2 minutes, le temps pour un cambrioleur d’entrer chez vous».

Le 29 octobre 2018 – État de Vaud – Photo illustration : Fotolia.com

EDITORIAL – Corruption : vu de Suisse allemande, la Romandie en prend pour son image

BERNEComme Suisse de l’étranger qui a grandi à Montreux (VD), étudié à Zurich et vécu dans plusieurs villes suisses alémaniques, je vois la Suisse comme un tout, d’ailleurs le slogan de Romanvie.ch est « Au service de la Suisse ». Et je vous le dis tout de suite, je ne suis pas mais alors pas du tout content de certains politiciens romands qui salissent l’image de la Suisse romande en Suisse allemande. Je ne vais pas citer les noms, dans le cas où ils auraient la mauvaise idée de m’attaquer en justice. Mais je pense à un voyage à Grenade (Espagne) entièrement payé pour une socialiste vaudoise, un voyage au Moyen-Orient pour un Conseiller d’Etat genevois ou encore une facture de téléphone astronomique (plus de 15’000.- selon la NZZ.ch du 1er novembre 2018, même s’il aurait remboursé plus que ce montant) d’un magistrat genevois aussi invité dans un pays du Moyen-Orient.

Cela commence à faire beaucoup et je le dis tout de suite, un média comme Romanvie dévoilera toutes les affaires de corruption qu’on aura pris connaissance, même si on doit prendre des risques. On ira vous « chasser dans les  chiottes » (c’est un peu violent j’en conviens) comme a dit un politicien provocateur,  pourquoi ? La corruption favorise la montée des extrémismes, vole l’argent au peuple suisse. Point barre et il n’y a pas de négociation possible, autant pour la gauche que la droite.

Voulons-nous faire de la Suisse un Brésil corrompu (le Brésil a en grande partie voté pour Bolsonaro pour éliminer cette corruption), pays où j’habite, ou défendre certaines valeurs. Romanvie.ch ne lâchera rien, cela fait partie de son ADN (lire sous Impressum).

Le 3 novembre 2018 (version de 00h13). Par Xavier Gruffat (Romanvie). Sources : NZZ.ch, 24 Heures.

Après « Dieu est mort », on peut dire que désormais la « science est morte »

Romanvie.ch est un média d’obédience conservatrice, mais choisir ce camp ne signifie pas non plus être stupide et répéter les mêmes erreurs qu’on dénonce chez les progressistes ou libéraux. En fait, cet article est une critique de tout le spectre idéologique, après le « Dieu est mort » de Nietzsche, j’affirme que la « science est morte » en politique. Voici pourquoi.

La politique n’aime pas la science, ni à gauche et ni à droite, ni chez les progressistes et ni chez les conservateurs. Comme scientifique j’avais une fois lu une étude très sérieuse que dans la pourtant progressiste Angleterre il y avait seulement 1% d’homosexuels en tout cas masculin (désolé je n’ai plus la référence DOI mais vous la trouverez sur Google), on est loin des 10% parfois affirmés. En fait le chiffre le plus exact pour une société occidentale est d’environ 3% d’homosexuels selon un scientifique américain. Souvent les progressistes n’aiment pas ces chiffres et les gonflent pour servir leurs intérêts.

Testostérone ?

On sait aussi qu’à la Silicon Valley il y a seulement 3% de femmes qui ont fondé des grandes entreprises à succès, pensez à Amazon, Google ou Apple, aucune femme. Maintenant il pourrait être intéressant de réalisé des études sur l’influence de la testostérone, mais là non plus les progressistes ont une allergie à ce genre d’études. Ils préfèrent parler de biais, de théorie des genres, or au fond personne ne connaît vraiment la réalité et on ne la connaîtra probablement jamais. Les grands problèmes qui ont justement éclaté chez Google ces jours concernent notamment la différence entre hommes et femmes par rapport au salaire, à la progression dans la carrière, etc. Il semble y avoir aussi un cas d’agression sexuelle, dans ce cas la justice devra bien sûr suivre son cours.

Un autre point problématique concerne l’intelligence de certains peuples, par rapport à d’autres, on sait qu’un peuple (ne le citons pas ici pour éviter d’en rajouter) a gagné environ 30% des prix Nobel sur presque 1000 délivrés, or ils représentent moins de 1% de la population mondiale (plus proche de 1 pour mille de la population). Des études publiées dans des journaux scientifiques par le passé ont montré des choses intéressantes en terme de génétique, mais en 2018 à cause du politiquement correcte, ces études ne seraient plus publiables.

On voit aussi certains médias progressistes donner une voix à des guérisseurs qui se basent sur une aucune base scientifique. Les pasteurs ou prêtres n’ont plus le droit de citer, mais les chamans ou autres médiums semblent faire de l’audience, en tout cas en Suisse romande.

Jusqu’à présent je me suis un peu acharné contre les progressistes, mais malheureusement les conservateurs eux aussi n’aiment parfois pas trop la science. Cette semaine une personne invitée sur FoxNews aux Etats-Unis a affirmé que les migrants venant d’Amérique centrale étaient porteurs de nombreuses maladies infectieuses. Scientifiquement et je parle ici comme pharmacien, c’est faux. On peut aussi citer les “anti-vaccins” parmi certains groupes conservateurs ou des chrétiens qui prennent la Création du monde au sens un peu trop littéral. On pourrait aussi parler du climat où le débat semble presque impossible entre conservateurs (en tout cas américains) et progressistes.

Bref, de gauche à droite, du progressisme au conservatisme, la science est surtout utilisée comme outil pour servir leur idéologie, de moins en moins pour véritablement rechercher la vérité. Surtout quand la vérité dérange et s’avère politiquement incorrecte, par exemple en général (notez bien l’adverbe) les hommes pourraient être de meilleurs entrepreneurs à cause de la testostérone et les femmes de meilleurs parents pour prendre soin d’un enfant ? Mais peut-on encore le dire en 2018 ?

Le 1er novembre 2018 (version de 16h18). Par Xavier Gruffat (Romanvie.ch)

42% des Suisses pensent que la religion chrétienne est importante pour le pays (étude)

WASHINGTONLe Pew Research Center est célèbre pour ses études sur des thèmes sensibles comme la religion. Selon une étude publiée le 30 octobre 2018 par cet institut de référence concernant l’Europe, on peut apprendre des informations très intéressantes y compris sur la Suisse. Environ 56’000 adultes provenant de 34 pays européens ont été interrogés entre 2015 et 2017. On se rend compte que la Suisse n’est pas vraiment un pays très progressiste comme la Suède ou très conservateur comme l’Arménie ou la Géorgie, il se situe un peu au milieu du classement mais bien sûr plutôt progressiste que conservateur. Ce sondage montre aussi que la majorité des Suisses est catholique, à 55% du total de la population adulte. On est loin d’une Suisse protestante, en tout cas pas en terme statistique, ou alors plus comme concept. 

Islam

Une question posée par les scientifiques américains du Pew  était de savoir si une personne acceptait d’avoir un musulman dans sa famille. Les Suisses ont répondu oui à 57%, les Italiens à 43%, les Français à 66% et les Norvégiens à 82%. Les Grecs ont répondu oui à 31% et les Géorgiens (tout à l’est de l’Europe) à 17% sans compter les Arméniens qui ont répondu oui à seulement 6%.  Les chercheurs relèvent que les pays occidentaux de l’Europe et du nord sont plus enclins à accepter un membre musulman dans sa propre famille que les pays de l’est du continent.

Religion chrétienne

Le Pew a aussi demandé l’importance de la religion chrétienne pour un pays et ses valeurs. 58% des Suisses ont répondu que la religion n’était pas ou peu importante et 42% ont affirmé au contraire que la religion était très importante ou moyennement importante. Par comparaison, 82% des Arméniens ont répondu que la religion chrétienne était (relativement) importante contre seulement 15% des Suédois ou 32% des Français. Là aussi, les pays de l’est de l’Europe semblent plus attachés au christianisme comme faisant part de leur identité que les pays de l’ouest et surtout du nord. C’est un peu paradoxal vu le communisme qui a infiltré ces pays pendants des dizaines d’années.

Question provocante

Dans les questions provocantes on peut dire que le Pew sait y faire. Par exemple une question posée est de savoir si sa propre culture est supérieure aux autres. La question était : “Notre population ou peuple n’est pas parfaite, mais est-ce que notre culture est supérieure aux autres ?” A cette question les Suisses ont répondu oui à 50% mais les Russes oui à 69% ou les Grecs à 89% alors que les Espagnols seulement oui à 20%.

Mariage homosexuel

La Suède semble gagner à nouveau la palme du progressisme, seulement 7% sont contre le mariage de même sexe contre 88% en faveur. A l’inverse, en Géorgie 95% sont contre et seulement 3% en faveur. En Suisse 24% sont contre et 74% en faveur, autrement dit le Conseil Fédéral ou toute autre autorité ne devrait pas voir trop de résistance s’il autorise le mariage entre personnes de même sexe. En France, la situation est très proche de la Suisse avec 23% contre et 73% en faveur. Le Pew relève également que l’Europe de l’est est plus conservatrice et s’oppose au mariage homosexuel alors que l’Europe de l’ouest est bien plus progressiste sur ce thème de société.

IVG

En Suisse, on apprend que 26% sont contre l’IVG (en tout cas dans la plupart des situations) et 73% en faveur du droit à un avortement volontaire. Là aussi la Suède gagne la palme du progressisme avec 94% des Suédois en faveur et seulement 3% contre, le reste (3%) n’a pas su ou voulu répondre. En France, qui a une loi interdisant de critiquer l’IVG en tout cas sous certaines conditions, 81% sont en faveur et seulement 17% contre. En Géorgie, peut-être le pays le plus conservateur de l’Europe avec l’Arménie, 85% sont contre et seulement 10% en faveur de l’IVG dans ce petit pays d’un peu moins de 5 millions d’habitants.

Pourcentage de Chrétiens en Suisse

Le Pew relève aussi qu’en Suisse 55% de la population adulte se définit comme catholique, 19% comme protestant, 21% sans religion (none en anglais) et 4% ont une autre religion. On ignore si les évangéliques sont inclus dans les protestants ou autres.

Par Xavier Gruffat. Le 31 octobre 2018. Source primaire : http://www.pewforum.org/2018/10/29/eastern-and-western-europeans-differ-on-importance-of-religion-views-of-minorities-and-key-social-issues/

Les polices de Romandie, de Berne et du Tessin sur le terrain pour lutter contre les cambriolages

VAUDCe lundi 29 octobre 2018, les polices cantonales et communales ainsi que la Prévention Suisse de la Criminalité (PSC) organisent la 4ème journée nationale de prévention contre les cambriolages. Cette campagne nationale a pour but de sensibiliser le public aux risques de cambriolages et surtout aux actions préventives à adopter pour les diminuer.

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Les polices de Romandie, de Berne et du Tessin sur le terrain pour lutter contre les cambriolagesCe lundi 29 octobre 2018 se déroule la 4ème journée nationale de prévention contre les cambriolages. Coordonnée entre les polices de Suisse romande, de Berne et du Tessin (RBT) et la Prévention Suisse de la Criminalité (PSC), cette action a pour but de sensibiliser le public aux actions préventives qui peuvent être mises en place pour réduire les risques d’être victime d’un cambriolage. Les statistiques de ces trois dernières années montrent que les vols par effraction ou par introduction clandestine sont en recul. Bien qu’elle se réjouisse de cette tendance, la police rappelle qu’il convient de toujours rester vigilant et de poursuivre les efforts de prévention.
Avec le passage à l’heure d’hiver de ce week-end, la pénombre s’installe plus rapidement : les cambrioleurs en profitent pour agir de manière plus discrète ou pour détecter plus facilement les logements dont les habitants sont momentanément absents. De octobre à mars, la courbe des cambriolages, notamment ceux dits « du crépuscule », connaît ainsi une hausse sensible pour représenter environ le 40% du total des cambriolages commis durant cette même période.
Des réflexes simples permettent pourtant de réduire efficacement le risque qu’un cambrioleur s’introduise dans votre logement : par exemple, simuler une présence (minuteurs, lumières, télévision ou radio allumée, etc…), signaler au 117 tout comportement suspect (par exemple autour de chez son voisin absent) ou mettre ses valeurs à l’abri. En complément de ces bons comportements, l’installation d’équipements mécaniques et/ou électroniques adaptés dans le logement (serrures à cylindre non-apparent, poignées de fenêtres à clé, lampe extérieure avec détecteur de mouvement, dispositif intérieur de vidéosurveillance) peuvent également être un élément dissuasif.

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Dans le canton de Vaud, la police cantonale et toutes les polices communales sont présentes ce jour principalement près des zones commerciales ou dans la rue afin de sensibiliser les citoyens.  Les polices de Suisse romande (FR, NE, VS, JU et GE), de Berne et du Tessin collaborent à cette campagne en déployant différentes actions auprès de la population. Elles iront notamment à la rencontre des citoyens en distribuant une notice indiquant les bons réflexes à avoir, accompagnée d’un chocolat avec le message suivant : «Savourer ce chocolat vous prendra 2 minutes, le temps pour un cambrioleur d’entrer chez vous».

Le 29 octobre 2018 – État de Vaud – Photo illustration : Fotolia.com

EDITORIAL – Pourquoi les conservateurs et progressistes s’attaquent ? Incompatibilité

SAO PAULO Les deux grandes forces qui composent l’occident chrétien (Amériques et Europe) sont le conservatisme et le progressisme. Dans les 2 plus grands pays chrétiens du monde, les États-Unis et le Brésil, la situation est extrêmement claire. Dans les 2 pays les conservateurs gouvernent ou vont gouverner dès 2019 (Brésil) avec Bolsonaro. En Italie, la situation est un peu plus complexe avec un mélange extrême droite et gauche si on en croit les spécialistes. En Suisse, la situation est aussi différente mais peut-être qu’un jour on aura aussi un bloc encore plus marqué entre la gauche (Socialistes, Verts) et les conservateurs de l’UDC. En France, le progressiste Macron est au commande. 

Incompatibilité, 2 forces

Si on résume les conservateurs aimeraient conserver, c’est le cas de le dire, certaines valeurs comme la famille (homme et femme), l’ordre comme l’armée ou la police ainsi qu’une immigration contrôlée. Parfois ils cherchent aussi à conserver des choses moins dignes (ex. machisme). À l’inverse, les progressistes aimeraient une société de minorités ou chaque personne peut revendiquer des droits parfois presque à l’extrême, notez que je fais une distinction ici entre le progressisme et la gauche qui n’est pas toujours un synonyme (certains intellectuels pensent justement que la gauche perd du moment qu’elle devient trop progressiste et abandonne les pauvres ou ouvriers).
Le problème est que chacun des deux courants est sur le chemin de l’autre pour atteindre ses objectifs. Pour les progressistes les conservateurs sont à “abattre”, car ils empêchent de mettre en place leur agenda progressiste. On voit des partis ou médias comme Libération, MediaPart ou même en Suisse romande Le Temps d’une grande violence verbale envers les conservateurs qu’ils traitent parfois sans raison objective d’extrême droite ou de fascistes. À l’inverse les conservateurs n’aiment pas les progressistes, car ils sont sur leur chemin pour par exemple interdire le mariage gay ou d’autres thèmes de société. Certains médias conservateurs comme FoxNews sont tout autant de mauvaise foi qu’un journal comme MediaPart.

Plus violent, pas de compromis

Peut-être qu’à la différence de la guerre gauche-droite classique, qui a aussi été violente par exemple en Italie il y a quelques dizaines d’années, le combat conservateurs contre progressistes ne favorise presque aucun compromis. Ou on est contre le mariage gay ou pour, idem IVG ou la légalisation du cannabis. Avec le système gauche droite, surtout si l’économie de marché est acceptée par la (nouvelle) gauche, des nuances sont possibles et moins polémiques. Par exemple une TVA à 5%, 8% ou 13% ne devrait pas mener à des combats trop violents, c’est qu’une question de curseur. Les chiffres qu’on trouve souvent en économie permettent souvent un certain compromis. Les thèmes de société souvent liés à la religion sont par contre beaucoup plus sensibles et sources de violence (au fond paradoxal pour les Chrétiens).

2 pays

Il y a plusieurs années j’avais imaginé un système de 2 pays, de façon étonnante certains aux États-Unis semblent me copier (ok c’est le concept de créativité universelle, avoir la même idée en même temps à plusieurs endroits du monde). Pour le moment cela reste une utopie, c’est-à-dire avoir une Suisse progressiste et une conservatrice. Honnêtement je ne vois pas comment réaliser pratiquement un tel système. Un système de 2 pays mène aussi forcément à beaucoup d’hypocrisie et probablement une impossibilité pratique de gérer les frontières d’un tel pays.
On va donc continuer cette violence politique qui semble sans fin. Je crois que personne ne voit pour le moment une porte de sortie, en tout cas aux Etats-Unis.

PS. je profite de rendre hommage au terrible crime antisémite à Pittsburgh (Etats-Unis). Pour moi cela n’a strictement rien à voir avec le conservatisme, je sais que certains plus à gauche pensent de façon différente et je respecte cette opinion pour éviter de mettre inutilement de l’huile sur le feu en cas de crise majeure. La grande famille du conservatisme globalisé, qui n’est pas l’extrême-droite, ne doit jamais accepter l’antisémitisme et encore moins le nazisme.

Le 28 octobre 2018 (23h30). Par Xavier Gruffat. Il s’agit d’un article original de XG, non copié d’un autre média.

Brésil – une exposition fait l’apologie de brûler des églises

SAO PAULO – La gauche, à commencer par le média suisse Le Temps ou Libération aiment bien s’acharner sur Bolsonaro, avec raison parfois quand il fait l’apologie de la torture, mais pourquoi ces médias libéraux-progressistes ne parlent pas aussi de l’ultra-violence qu’on trouve à gauche ? Par exemple on apprend sur le site Gospelprime qu’il y a actuellement à Rio de Janeiro une exposition au Musée d’Art de Rio (MAR) intitulée “Qui ne se bat pas est mort – une utopie de la démocratie artistique”. Selon son site officiel, il regroupe plus de 60 ouvrages qui ont pour objectif “de proposer des débats sur des thèmes tels que le droit au logement, le droit de cité et la lutte contre la violence, le racisme et l’égalité des sexes”.

L’armée queer incendie les églises et inaugure l’état laïc au Brésil – 2028…

Dans cette exposition, l’attention est attirée sur la tapisserie de Randolpho Lamonier. Faisant partie de la série “Prophecies” et de ses auteurs, elle déclare: “L’armée queer incendie les églises et inaugure l’état laïc au Brésil – 2028”. Les excuses pour la violence sont attestées par la présence d’un fusil et d’une grenade dans la tapisserie. La photo ci-dessous montre la violence de ce concept.

Il est vrai qu’on ne peut pas forcément reprocher à un artiste de réaliser une oeuvre d’art. Le problème est si cette oeuvre est reprise ensuite au niveau politique. Comme quoi la violence n’est pas seulement à droite mais aussi à gauche. A quand la destruction systématique des églises pour laisser place totale à l’idéologie progressiste dominante ?

Et cette fois on ne parle pas de prophétie mais de la réalité, au Chili une église de l’Eglise Universelle du Royaume de Dieu a été fortement dégradée, voir la photo ci-dessous. Tout cela car le co-fondateur de cette église (or, il est totalement libre comme citoyen) a apporté son soutien à Bolsonaro. Bref, la liberté d’expression ne semble pas toujours respectée, en tout cas pas par la gauche radicale.

Le 27 octobre 2018. Par Xavier Gruffat (Romanvie). Sources : Gospel Prime, R7