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Les polices de Romandie, de Berne et du Tessin sur le terrain pour lutter contre les cambriolages

VAUDCe lundi 29 octobre 2018, les polices cantonales et communales ainsi que la Prévention Suisse de la Criminalité (PSC) organisent la 4ème journée nationale de prévention contre les cambriolages. Cette campagne nationale a pour but de sensibiliser le public aux risques de cambriolages et surtout aux actions préventives à adopter pour les diminuer.

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Les polices de Romandie, de Berne et du Tessin sur le terrain pour lutter contre les cambriolagesCe lundi 29 octobre 2018 se déroule la 4ème journée nationale de prévention contre les cambriolages. Coordonnée entre les polices de Suisse romande, de Berne et du Tessin (RBT) et la Prévention Suisse de la Criminalité (PSC), cette action a pour but de sensibiliser le public aux actions préventives qui peuvent être mises en place pour réduire les risques d’être victime d’un cambriolage. Les statistiques de ces trois dernières années montrent que les vols par effraction ou par introduction clandestine sont en recul. Bien qu’elle se réjouisse de cette tendance, la police rappelle qu’il convient de toujours rester vigilant et de poursuivre les efforts de prévention.
Avec le passage à l’heure d’hiver de ce week-end, la pénombre s’installe plus rapidement : les cambrioleurs en profitent pour agir de manière plus discrète ou pour détecter plus facilement les logements dont les habitants sont momentanément absents. De octobre à mars, la courbe des cambriolages, notamment ceux dits « du crépuscule », connaît ainsi une hausse sensible pour représenter environ le 40% du total des cambriolages commis durant cette même période.
Des réflexes simples permettent pourtant de réduire efficacement le risque qu’un cambrioleur s’introduise dans votre logement : par exemple, simuler une présence (minuteurs, lumières, télévision ou radio allumée, etc…), signaler au 117 tout comportement suspect (par exemple autour de chez son voisin absent) ou mettre ses valeurs à l’abri. En complément de ces bons comportements, l’installation d’équipements mécaniques et/ou électroniques adaptés dans le logement (serrures à cylindre non-apparent, poignées de fenêtres à clé, lampe extérieure avec détecteur de mouvement, dispositif intérieur de vidéosurveillance) peuvent également être un élément dissuasif.

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Dans le canton de Vaud, la police cantonale et toutes les polices communales sont présentes ce jour principalement près des zones commerciales ou dans la rue afin de sensibiliser les citoyens.  Les polices de Suisse romande (FR, NE, VS, JU et GE), de Berne et du Tessin collaborent à cette campagne en déployant différentes actions auprès de la population. Elles iront notamment à la rencontre des citoyens en distribuant une notice indiquant les bons réflexes à avoir, accompagnée d’un chocolat avec le message suivant : «Savourer ce chocolat vous prendra 2 minutes, le temps pour un cambrioleur d’entrer chez vous».

Le 29 octobre 2018 – État de Vaud – Photo illustration : Fotolia.com

EDITORIAL – Corruption : vu de Suisse allemande, la Romandie en prend pour son image

BERNEComme Suisse de l’étranger qui a grandi à Montreux (VD), étudié à Zurich et vécu dans plusieurs villes suisses alémaniques, je vois la Suisse comme un tout, d’ailleurs le slogan de Romanvie.ch est « Au service de la Suisse ». Et je vous le dis tout de suite, je ne suis pas mais alors pas du tout content de certains politiciens romands qui salissent l’image de la Suisse romande en Suisse allemande. Je ne vais pas citer les noms, dans le cas où ils auraient la mauvaise idée de m’attaquer en justice. Mais je pense à un voyage à Grenade (Espagne) entièrement payé pour une socialiste vaudoise, un voyage au Moyen-Orient pour un Conseiller d’Etat genevois ou encore une facture de téléphone astronomique (plus de 15’000.- selon la NZZ.ch du 1er novembre 2018, même s’il aurait remboursé plus que ce montant) d’un magistrat genevois aussi invité dans un pays du Moyen-Orient.

Cela commence à faire beaucoup et je le dis tout de suite, un média comme Romanvie dévoilera toutes les affaires de corruption qu’on aura pris connaissance, même si on doit prendre des risques. On ira vous « chasser dans les  chiottes » (c’est un peu violent j’en conviens) comme a dit un politicien provocateur,  pourquoi ? La corruption favorise la montée des extrémismes, vole l’argent au peuple suisse. Point barre et il n’y a pas de négociation possible, autant pour la gauche que la droite.

Voulons-nous faire de la Suisse un Brésil corrompu (le Brésil a en grande partie voté pour Bolsonaro pour éliminer cette corruption), pays où j’habite, ou défendre certaines valeurs. Romanvie.ch ne lâchera rien, cela fait partie de son ADN (lire sous Impressum).

Le 3 novembre 2018 (version de 00h13). Par Xavier Gruffat (Romanvie). Sources : NZZ.ch, 24 Heures.

Après « Dieu est mort », on peut dire que désormais la « science est morte »

Romanvie.ch est un média d’obédience conservatrice, mais choisir ce camp ne signifie pas non plus être stupide et répéter les mêmes erreurs qu’on dénonce chez les progressistes ou libéraux. En fait, cet article est une critique de tout le spectre idéologique, après le « Dieu est mort » de Nietzsche, j’affirme que la « science est morte » en politique. Voici pourquoi.

La politique n’aime pas la science, ni à gauche et ni à droite, ni chez les progressistes et ni chez les conservateurs. Comme scientifique j’avais une fois lu une étude très sérieuse que dans la pourtant progressiste Angleterre il y avait seulement 1% d’homosexuels en tout cas masculin (désolé je n’ai plus la référence DOI mais vous la trouverez sur Google), on est loin des 10% parfois affirmés. En fait le chiffre le plus exact pour une société occidentale est d’environ 3% d’homosexuels selon un scientifique américain. Souvent les progressistes n’aiment pas ces chiffres et les gonflent pour servir leurs intérêts.

Testostérone ?

On sait aussi qu’à la Silicon Valley il y a seulement 3% de femmes qui ont fondé des grandes entreprises à succès, pensez à Amazon, Google ou Apple, aucune femme. Maintenant il pourrait être intéressant de réalisé des études sur l’influence de la testostérone, mais là non plus les progressistes ont une allergie à ce genre d’études. Ils préfèrent parler de biais, de théorie des genres, or au fond personne ne connaît vraiment la réalité et on ne la connaîtra probablement jamais. Les grands problèmes qui ont justement éclaté chez Google ces jours concernent notamment la différence entre hommes et femmes par rapport au salaire, à la progression dans la carrière, etc. Il semble y avoir aussi un cas d’agression sexuelle, dans ce cas la justice devra bien sûr suivre son cours.

Un autre point problématique concerne l’intelligence de certains peuples, par rapport à d’autres, on sait qu’un peuple (ne le citons pas ici pour éviter d’en rajouter) a gagné environ 30% des prix Nobel sur presque 1000 délivrés, or ils représentent moins de 1% de la population mondiale (plus proche de 1 pour mille de la population). Des études publiées dans des journaux scientifiques par le passé ont montré des choses intéressantes en terme de génétique, mais en 2018 à cause du politiquement correcte, ces études ne seraient plus publiables.

On voit aussi certains médias progressistes donner une voix à des guérisseurs qui se basent sur une aucune base scientifique. Les pasteurs ou prêtres n’ont plus le droit de citer, mais les chamans ou autres médiums semblent faire de l’audience, en tout cas en Suisse romande.

Jusqu’à présent je me suis un peu acharné contre les progressistes, mais malheureusement les conservateurs eux aussi n’aiment parfois pas trop la science. Cette semaine une personne invitée sur FoxNews aux Etats-Unis a affirmé que les migrants venant d’Amérique centrale étaient porteurs de nombreuses maladies infectieuses. Scientifiquement et je parle ici comme pharmacien, c’est faux. On peut aussi citer les “anti-vaccins” parmi certains groupes conservateurs ou des chrétiens qui prennent la Création du monde au sens un peu trop littéral. On pourrait aussi parler du climat où le débat semble presque impossible entre conservateurs (en tout cas américains) et progressistes.

Bref, de gauche à droite, du progressisme au conservatisme, la science est surtout utilisée comme outil pour servir leur idéologie, de moins en moins pour véritablement rechercher la vérité. Surtout quand la vérité dérange et s’avère politiquement incorrecte, par exemple en général (notez bien l’adverbe) les hommes pourraient être de meilleurs entrepreneurs à cause de la testostérone et les femmes de meilleurs parents pour prendre soin d’un enfant ? Mais peut-on encore le dire en 2018 ?

Le 1er novembre 2018 (version de 16h18). Par Xavier Gruffat (Romanvie.ch)

42% des Suisses pensent que la religion chrétienne est importante pour le pays (étude)

WASHINGTONLe Pew Research Center est célèbre pour ses études sur des thèmes sensibles comme la religion. Selon une étude publiée le 30 octobre 2018 par cet institut de référence concernant l’Europe, on peut apprendre des informations très intéressantes y compris sur la Suisse. Environ 56’000 adultes provenant de 34 pays européens ont été interrogés entre 2015 et 2017. On se rend compte que la Suisse n’est pas vraiment un pays très progressiste comme la Suède ou très conservateur comme l’Arménie ou la Géorgie, il se situe un peu au milieu du classement mais bien sûr plutôt progressiste que conservateur. Ce sondage montre aussi que la majorité des Suisses est catholique, à 55% du total de la population adulte. On est loin d’une Suisse protestante, en tout cas pas en terme statistique, ou alors plus comme concept. 

Islam

Une question posée par les scientifiques américains du Pew  était de savoir si une personne acceptait d’avoir un musulman dans sa famille. Les Suisses ont répondu oui à 57%, les Italiens à 43%, les Français à 66% et les Norvégiens à 82%. Les Grecs ont répondu oui à 31% et les Géorgiens (tout à l’est de l’Europe) à 17% sans compter les Arméniens qui ont répondu oui à seulement 6%.  Les chercheurs relèvent que les pays occidentaux de l’Europe et du nord sont plus enclins à accepter un membre musulman dans sa propre famille que les pays de l’est du continent.

Religion chrétienne

Le Pew a aussi demandé l’importance de la religion chrétienne pour un pays et ses valeurs. 58% des Suisses ont répondu que la religion n’était pas ou peu importante et 42% ont affirmé au contraire que la religion était très importante ou moyennement importante. Par comparaison, 82% des Arméniens ont répondu que la religion chrétienne était (relativement) importante contre seulement 15% des Suédois ou 32% des Français. Là aussi, les pays de l’est de l’Europe semblent plus attachés au christianisme comme faisant part de leur identité que les pays de l’ouest et surtout du nord. C’est un peu paradoxal vu le communisme qui a infiltré ces pays pendants des dizaines d’années.

Question provocante

Dans les questions provocantes on peut dire que le Pew sait y faire. Par exemple une question posée est de savoir si sa propre culture est supérieure aux autres. La question était : “Notre population ou peuple n’est pas parfaite, mais est-ce que notre culture est supérieure aux autres ?” A cette question les Suisses ont répondu oui à 50% mais les Russes oui à 69% ou les Grecs à 89% alors que les Espagnols seulement oui à 20%.

Mariage homosexuel

La Suède semble gagner à nouveau la palme du progressisme, seulement 7% sont contre le mariage de même sexe contre 88% en faveur. A l’inverse, en Géorgie 95% sont contre et seulement 3% en faveur. En Suisse 24% sont contre et 74% en faveur, autrement dit le Conseil Fédéral ou toute autre autorité ne devrait pas voir trop de résistance s’il autorise le mariage entre personnes de même sexe. En France, la situation est très proche de la Suisse avec 23% contre et 73% en faveur. Le Pew relève également que l’Europe de l’est est plus conservatrice et s’oppose au mariage homosexuel alors que l’Europe de l’ouest est bien plus progressiste sur ce thème de société.

IVG

En Suisse, on apprend que 26% sont contre l’IVG (en tout cas dans la plupart des situations) et 73% en faveur du droit à un avortement volontaire. Là aussi la Suède gagne la palme du progressisme avec 94% des Suédois en faveur et seulement 3% contre, le reste (3%) n’a pas su ou voulu répondre. En France, qui a une loi interdisant de critiquer l’IVG en tout cas sous certaines conditions, 81% sont en faveur et seulement 17% contre. En Géorgie, peut-être le pays le plus conservateur de l’Europe avec l’Arménie, 85% sont contre et seulement 10% en faveur de l’IVG dans ce petit pays d’un peu moins de 5 millions d’habitants.

Pourcentage de Chrétiens en Suisse

Le Pew relève aussi qu’en Suisse 55% de la population adulte se définit comme catholique, 19% comme protestant, 21% sans religion (none en anglais) et 4% ont une autre religion. On ignore si les évangéliques sont inclus dans les protestants ou autres.

Par Xavier Gruffat. Le 31 octobre 2018. Source primaire : http://www.pewforum.org/2018/10/29/eastern-and-western-europeans-differ-on-importance-of-religion-views-of-minorities-and-key-social-issues/

Les polices de Romandie, de Berne et du Tessin sur le terrain pour lutter contre les cambriolages

VAUDCe lundi 29 octobre 2018, les polices cantonales et communales ainsi que la Prévention Suisse de la Criminalité (PSC) organisent la 4ème journée nationale de prévention contre les cambriolages. Cette campagne nationale a pour but de sensibiliser le public aux risques de cambriolages et surtout aux actions préventives à adopter pour les diminuer.

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Les polices de Romandie, de Berne et du Tessin sur le terrain pour lutter contre les cambriolagesCe lundi 29 octobre 2018 se déroule la 4ème journée nationale de prévention contre les cambriolages. Coordonnée entre les polices de Suisse romande, de Berne et du Tessin (RBT) et la Prévention Suisse de la Criminalité (PSC), cette action a pour but de sensibiliser le public aux actions préventives qui peuvent être mises en place pour réduire les risques d’être victime d’un cambriolage. Les statistiques de ces trois dernières années montrent que les vols par effraction ou par introduction clandestine sont en recul. Bien qu’elle se réjouisse de cette tendance, la police rappelle qu’il convient de toujours rester vigilant et de poursuivre les efforts de prévention.
Avec le passage à l’heure d’hiver de ce week-end, la pénombre s’installe plus rapidement : les cambrioleurs en profitent pour agir de manière plus discrète ou pour détecter plus facilement les logements dont les habitants sont momentanément absents. De octobre à mars, la courbe des cambriolages, notamment ceux dits « du crépuscule », connaît ainsi une hausse sensible pour représenter environ le 40% du total des cambriolages commis durant cette même période.
Des réflexes simples permettent pourtant de réduire efficacement le risque qu’un cambrioleur s’introduise dans votre logement : par exemple, simuler une présence (minuteurs, lumières, télévision ou radio allumée, etc…), signaler au 117 tout comportement suspect (par exemple autour de chez son voisin absent) ou mettre ses valeurs à l’abri. En complément de ces bons comportements, l’installation d’équipements mécaniques et/ou électroniques adaptés dans le logement (serrures à cylindre non-apparent, poignées de fenêtres à clé, lampe extérieure avec détecteur de mouvement, dispositif intérieur de vidéosurveillance) peuvent également être un élément dissuasif.

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Dans le canton de Vaud, la police cantonale et toutes les polices communales sont présentes ce jour principalement près des zones commerciales ou dans la rue afin de sensibiliser les citoyens.  Les polices de Suisse romande (FR, NE, VS, JU et GE), de Berne et du Tessin collaborent à cette campagne en déployant différentes actions auprès de la population. Elles iront notamment à la rencontre des citoyens en distribuant une notice indiquant les bons réflexes à avoir, accompagnée d’un chocolat avec le message suivant : «Savourer ce chocolat vous prendra 2 minutes, le temps pour un cambrioleur d’entrer chez vous».

Le 29 octobre 2018 – État de Vaud – Photo illustration : Fotolia.com

EDITORIAL – Pourquoi les conservateurs et progressistes s’attaquent ? Incompatibilité

SAO PAULO Les deux grandes forces qui composent l’occident chrétien (Amériques et Europe) sont le conservatisme et le progressisme. Dans les 2 plus grands pays chrétiens du monde, les États-Unis et le Brésil, la situation est extrêmement claire. Dans les 2 pays les conservateurs gouvernent ou vont gouverner dès 2019 (Brésil) avec Bolsonaro. En Italie, la situation est un peu plus complexe avec un mélange extrême droite et gauche si on en croit les spécialistes. En Suisse, la situation est aussi différente mais peut-être qu’un jour on aura aussi un bloc encore plus marqué entre la gauche (Socialistes, Verts) et les conservateurs de l’UDC. En France, le progressiste Macron est au commande. 

Incompatibilité, 2 forces

Si on résume les conservateurs aimeraient conserver, c’est le cas de le dire, certaines valeurs comme la famille (homme et femme), l’ordre comme l’armée ou la police ainsi qu’une immigration contrôlée. Parfois ils cherchent aussi à conserver des choses moins dignes (ex. machisme). À l’inverse, les progressistes aimeraient une société de minorités ou chaque personne peut revendiquer des droits parfois presque à l’extrême, notez que je fais une distinction ici entre le progressisme et la gauche qui n’est pas toujours un synonyme (certains intellectuels pensent justement que la gauche perd du moment qu’elle devient trop progressiste et abandonne les pauvres ou ouvriers).
Le problème est que chacun des deux courants est sur le chemin de l’autre pour atteindre ses objectifs. Pour les progressistes les conservateurs sont à “abattre”, car ils empêchent de mettre en place leur agenda progressiste. On voit des partis ou médias comme Libération, MediaPart ou même en Suisse romande Le Temps d’une grande violence verbale envers les conservateurs qu’ils traitent parfois sans raison objective d’extrême droite ou de fascistes. À l’inverse les conservateurs n’aiment pas les progressistes, car ils sont sur leur chemin pour par exemple interdire le mariage gay ou d’autres thèmes de société. Certains médias conservateurs comme FoxNews sont tout autant de mauvaise foi qu’un journal comme MediaPart.

Plus violent, pas de compromis

Peut-être qu’à la différence de la guerre gauche-droite classique, qui a aussi été violente par exemple en Italie il y a quelques dizaines d’années, le combat conservateurs contre progressistes ne favorise presque aucun compromis. Ou on est contre le mariage gay ou pour, idem IVG ou la légalisation du cannabis. Avec le système gauche droite, surtout si l’économie de marché est acceptée par la (nouvelle) gauche, des nuances sont possibles et moins polémiques. Par exemple une TVA à 5%, 8% ou 13% ne devrait pas mener à des combats trop violents, c’est qu’une question de curseur. Les chiffres qu’on trouve souvent en économie permettent souvent un certain compromis. Les thèmes de société souvent liés à la religion sont par contre beaucoup plus sensibles et sources de violence (au fond paradoxal pour les Chrétiens).

2 pays

Il y a plusieurs années j’avais imaginé un système de 2 pays, de façon étonnante certains aux États-Unis semblent me copier (ok c’est le concept de créativité universelle, avoir la même idée en même temps à plusieurs endroits du monde). Pour le moment cela reste une utopie, c’est-à-dire avoir une Suisse progressiste et une conservatrice. Honnêtement je ne vois pas comment réaliser pratiquement un tel système. Un système de 2 pays mène aussi forcément à beaucoup d’hypocrisie et probablement une impossibilité pratique de gérer les frontières d’un tel pays.
On va donc continuer cette violence politique qui semble sans fin. Je crois que personne ne voit pour le moment une porte de sortie, en tout cas aux Etats-Unis.

PS. je profite de rendre hommage au terrible crime antisémite à Pittsburgh (Etats-Unis). Pour moi cela n’a strictement rien à voir avec le conservatisme, je sais que certains plus à gauche pensent de façon différente et je respecte cette opinion pour éviter de mettre inutilement de l’huile sur le feu en cas de crise majeure. La grande famille du conservatisme globalisé, qui n’est pas l’extrême-droite, ne doit jamais accepter l’antisémitisme et encore moins le nazisme.

Le 28 octobre 2018 (23h30). Par Xavier Gruffat. Il s’agit d’un article original de XG, non copié d’un autre média.

Brésil – une exposition fait l’apologie de brûler des églises

SAO PAULO – La gauche, à commencer par le média suisse Le Temps ou Libération aiment bien s’acharner sur Bolsonaro, avec raison parfois quand il fait l’apologie de la torture, mais pourquoi ces médias libéraux-progressistes ne parlent pas aussi de l’ultra-violence qu’on trouve à gauche ? Par exemple on apprend sur le site Gospelprime qu’il y a actuellement à Rio de Janeiro une exposition au Musée d’Art de Rio (MAR) intitulée “Qui ne se bat pas est mort – une utopie de la démocratie artistique”. Selon son site officiel, il regroupe plus de 60 ouvrages qui ont pour objectif “de proposer des débats sur des thèmes tels que le droit au logement, le droit de cité et la lutte contre la violence, le racisme et l’égalité des sexes”.

L’armée queer incendie les églises et inaugure l’état laïc au Brésil – 2028…

Dans cette exposition, l’attention est attirée sur la tapisserie de Randolpho Lamonier. Faisant partie de la série “Prophecies” et de ses auteurs, elle déclare: “L’armée queer incendie les églises et inaugure l’état laïc au Brésil – 2028”. Les excuses pour la violence sont attestées par la présence d’un fusil et d’une grenade dans la tapisserie. La photo ci-dessous montre la violence de ce concept.

Il est vrai qu’on ne peut pas forcément reprocher à un artiste de réaliser une oeuvre d’art. Le problème est si cette oeuvre est reprise ensuite au niveau politique. Comme quoi la violence n’est pas seulement à droite mais aussi à gauche. A quand la destruction systématique des églises pour laisser place totale à l’idéologie progressiste dominante ?

Et cette fois on ne parle pas de prophétie mais de la réalité, au Chili une église de l’Eglise Universelle du Royaume de Dieu a été fortement dégradée, voir la photo ci-dessous. Tout cela car le co-fondateur de cette église (or, il est totalement libre comme citoyen) a apporté son soutien à Bolsonaro. Bref, la liberté d’expression ne semble pas toujours respectée, en tout cas pas par la gauche radicale.

Le 27 octobre 2018. Par Xavier Gruffat (Romanvie). Sources : Gospel Prime, R7

EDITORIAL – Pourquoi ce dimanche Bolsonaro sera élu ?

7 Astuces pour être heureux en coupleSAO PAULOPremière constatation, je m’acharne un peu à nouveau contre Le Temps (journal le plus influent de Suisse romande) comme au premier tour qui se croit malin d’engager comme journaliste au Brésil Mme Chantal Reyes classée à gauche qui travaille aussi pour le journal français très à gauche et selon moi anti-chrétien Libération (quel célèbre athée a co-fondé Libération après la 2ème guerre mondiale ? – Allez lire la page Wikipedia de Libé) – peut-être pas antisémite à cause de l’un de ses propriétaires – qui qualifie sur sa page Twitter Bolsonaro (qui pourtant aime bien Israël) de néofasciste – cela dit je ne sais pas si le terme est d’elle (un Tweet ou Retweet) ou de l’éditeur du Temps. Mais comme je ne prétends pas travailler pour un journal progressiste comme Le Temps pour la remplacer, je n’envoie même pas mon CV de journaliste et d’ailleurs je ne crois pas qu’ils ne m’engageraient. Le Temps parle aussi à tort de Bolsonaro comme étant ultra-conservateur, donc un jour ce journal parlera d’un politicien comme étant ultra-mega-super-conservateur… Inutile de rajouter ultra à conservateur, cela devient une insulte des progressistes.

Maintenant revenons au fond, ce dimanche les habitants de ce pays de 208 millions d’habitants où le vote est obligatoire vont notamment voter pour le deuxième tour de l’élection présidentielle. En plus de voter pour certains gouverneurs non élus au premier tour (ex. dans l’état de Sao Paulo), les Brésiliens devront choisir entre Jair Bolsonaro (droite et conservateur) et Fernando Haddad (gauche et progressiste). 

Lula, un Trump brésilien

Vu d’Europe Lula a plutôt une bonne image même parmi la droite, en tout cas progressiste comme le PLR ou le PDC (je le qualifie désormais de droite progressiste). Mais ce qu’il faut absolument comprendre est qu’au Brésil Lula a le même effet sur la société brésilienne qu’a Trump aux États-Unis ou même en Suisse avec par exemple Ch. Blocher. Il polarise et donc divise énormément. Par exemple dans la très peuplée région de Sao Paulo (état) ainsi que le Sud du Brésil (ex. Rio Grande do Sul, Santa Catarina) qui sont des régions plutôt riches en comparaison du reste du pays, une majorité de la population a une image très négative de Lula. Un peu comme les Californiens parfois sans fondement sont anti-Trump, il y a clairement de la mauvaise foi autant à gauche qu’à droite. Il ne faut toutefois pas oublier les nombreux scandales de corruption, prouvés par la justice, concernant Lula, qui est d’ailleurs en prison à Curitiba (sud du pays) et son parti. Par contre dans le Nordeste plus pauvre et ses 70 millions d’habitants (soit 1 tiers de la population) Lula jouit d’une très grande popularité, notamment à cause de la Bolsa Familia (un revenu universel pour les personnes avec des enfants).

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Pourquoi une telle polarisation ?

La première constatation est que si 58% des Brésiliens veulent voter pour Bolsonaro au 2ème tour ce dimanche (28.10.2018), selon un sondage XP Investimentos repris par le site R7 le 26 octobre 2018, est que peut-être une partie des Brésiliens ne sont pas si pauvres qu’on veut bien le croire, car c’est un politicien bien à droite en terme économique, d’influence libérale. Il a justement la possibilité de “détruire le mammouth” – état gras – si on prend une expression française. Au fond certains Brésiliens aimeraient peut-être essayer un nouveau système très éloigné du Venezuela, un système qui ressemblera plus aux Etats-Unis qu’à la France (qui influence beaucoup le Brésil). De plus, le fait qu’il soit contre l’avortement (IVG) rassure les environ 35% d’évangéliques du pays et certains catholiques conservateurs. Comme avec Trump, ces Brésiliens conservateurs sont prêts à oublier les divorces de Bolsonaro, sa communication qui laisse à désirer par rapport aux femmes et à la torture s’il assure que l’avortement ne sera pas légalisé. Dans un sens, que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre (lisez l’Evangile de Jean pour ceux qui n’ont pas une bonne culture chrétienne). Même il faut aussi être clair, Bolsonaro est parfois allé trop loin dans sa communication en remettant notamment en cause des fondements de la démocratie, ce qu’à mon avis Donald Trump n’a pas fait.

Lula et ses protégés

Lula est une véritable marque pour la gauche, il a réussi en 2010 et 2014 avec Dilma Rousseff qui n’avait pas le niveau intellectuel et maintenant Fernando Haddad qui a selon le sondage cité ci-dessus 42% d’intention de vote aux 2ème tour. A la différence des Etats-Unis avec le concept de Grand Electeur, les états brésiliens n’ont pas de rôle particulier. Celui qui a le plus de voix gagne l’élection, basta, comme en France.

Dernière constatation selon moi, la politique est sale et les candidats peu profilés de centre droite comme Alckim ou de centre gauche comme Marina Silva (pourtant évangélique mais qui a retourné sa veste sur le mariage homosexuel, ce qui n’a pas plu aux pasteurs) ou Ciro ont eu beaucoup de peine à décoller dans les sondages et ont été éliminés au premier tour. En 2018, les Brésiliens veulent des lignes claires, une continuation socialiste avec Haddad ou une petite révolution libérale et peut-être la fin d’une certaine démocratie à la sauce russe ou turque. Le mois d’octobre est passionnant, stressant et violent également, avec un Brésil qui “s’américanise”(polarise).

Au fond les Brésiliens en votant en faveur de Bolsonaro disent non au communisme et oui au capitalisme libéral conservateur (lisez un article sur une définition du conservatisme). Personnellement, sans être dans la tête de Bolsonaro (il peut bien sûr mal évoluer), je pense que c’est plutôt une bonne nouvelle pour le monde libre.

Le monde 2018 veut plutôt des hommes (pas des femmes sauf peut-être Mme May au Royaume-Uni) forts : Trump, Bolsonaro, Poutine, Conte…c’est un fait qu’on doit tous essayer de comprendre.

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Le 26 octobre 2018 (version de 17h21, heure suisse). Par Xavier Gruffat (Romanvie.ch, fondateur aussi de Creapharma.ch). Sources : The Wall Street Journal, Folha de S.Paulo (plusieurs éditions), R7, The Economist.

Le système de récompense dans le cerveau affecterait nos jugements en faveur des vœux pieux

COLOGNE – Nous portons des jugements tout à fait rationnels ou « à l’instinct ». Non seulement l’expérience et les informations pertinentes jouent un rôle important, mais aussi nos préférences. Une étude de l’Institut Max Planck pour la recherche sur le métabolisme à Cologne dont les résultats sont publiés le 22 octobre dans The Journal of Neuroscience, montre comment le système de récompense dans le cerveau transmet les jugements affectés par les propres désirs.

Le système de récompense dans le cerveau affecterait nos jugements en faveur des vœux pieux« Dans des situations complexes et confuses, nous courons le risque de porter un jugement biaisé dès que nous préférons une conclusion plutôt qu’une autre », explique Bojana Kuzmanovic, chercheur à l’Institut Max Planck. Dans son travail, elle s’est penchée sur la façon dont le jugement des gens est influencé par leurs vœux pieux.
Dans le cadre de l’étude, on a demandé aux volontaires d’estimer le risque moyen et personnel de différents événements négatifs. Ils ont ensuite appris le risque moyen réel et ont été en mesure d’ajuster leurs propres estimations du risque en conséquence. Si les risques moyens réels étaient souhaitables (c’est à dire inférieurs aux estimations initiales des répondants), ils étaient considérés comme plus que des statistiques indésirables.
À l’aide d’un exemple, Mme Kuzmanovic explique le phénomène comme suit : « En ignorant les informations désagréables, nous évitons de tirer des conclusions menaçantes. Par exemple, nous pourrions négliger les statistiques fédérales, qui indiquent un risque plus élevé de crise cardiaque, parce que nous pensons avoir un mode de vie particulièrement sain ».

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Désirs d’activer le système de récompense

Au cours de l’enquête, les scientifiques ont enregistré l’activité des cerveaux des sujets à l’aide de la tomographie par résonance magnétique. Ils ont constaté que les jugements préférés activent les régions du cerveau qui, autrement, réagissent particulièrement fortement aux récompenses comme la nourriture ou l’argent. En outre, les scientifiques ont pu montrer pour la première fois que le système de récompense a à son tour influencé d’autres régions du cerveau qui sont impliquées dans les processus de conclusion. Plus cette influence neuronale était forte, plus les jugements des participants à l’étude étaient déterminés par leurs souhaits.

Ainsi, nos désirs et nos préférences influencent notre jugement sans que nous nous en rendions compte consciemment. Les mêmes systèmes cérébraux qui renforcent nos efforts pour maximiser les récompenses, comme la nourriture et l’argent, renforceraient également des stratégies spécifiques pour construire des jugements. Marc Tittgemeyer, qui a dirigé l’étude, ajoute : « L’influence des préférences est indépendante de l’expertise. Nous pouvons bénéficier de cet agréable effet d’auto-renforcement tant que nos jugements n’ont pas de conséquences graves. Cependant, lorsque nous prenons des décisions importantes, nous devons être conscients de notre tendance à déformer le jugement et à appliquer des stratégies pour accroître l’objectivité ».

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Les chercheurs examineront par la suite si ces comportements et d’autres comportements dépendants de la récompense sont différents chez les patients atteints de maladies métaboliques que chez les personnes en bonne santé. Les circuits cérébraux dépendants des récompenses sont étroitement liés aux circuits homéostatiques qui régulent la demande d’énergie et le métabolisme en fonction des signaux de saturation et de faim. Ainsi, si les réseaux homéostatiques sont modifiés par la maladie, cela pourrait également affecter les zones du cerveau dépendantes de la récompense et conduire à un comportement plus impulsif, par exemple.

Le 23 octobre 2018. Par la rédaction de Romanvie. Sources : Communiqué de presse de l’étude (en anglais). Référence : JNeurosci: The Journal of Neuroscience (DOI: 10.1523/JNEUROSCI.0266-18.2018).

Pourquoi Dieu existe ? Axiome et univers fermé

Beaucoup de personnes se demandent si Dieu existe. Scientifiquement la réponse est oui, ou en tout cas elle peut être oui. Voici pourquoi. En mathématique un axiome est un énoncé impossible à prouver, une proposition non démontrée. Le célèbre axiome d’Euclide mentionne que 2 droites parallèles n’arriveront jamais à se rencontrer, mais c’est impossible à prouver le contraire (car un axiome et pas un théorème, qui lui peut être prouvé, ex. théorème de Pythagore).

Avec Dieu c’est pareil, c’est un axiome. On peut l’énoncer et il existe, comme c’est impossible de prouver qu’il n’existe pas. Cela signifie que Dieu n’est pas un théorème mais bel est bien un axiome. Je choisis de croire en Dieu, et vous ?

Univers fermé ou ouvert ?
Un autre concept intéressant pouvant montrer l’existence de Dieu est que selon beaucoup de physiciens, notre univers est fermé. On sait aussi que le sens d’un système fermé est toujours en dehors de ce système. Par exemple, si vous imaginez un livre de physique avec plein d’équations mathématiques et qu’un petit insecte vit dans ce livre. L’insecte ne pourra jamais prouver les équations du livre, car ces équations se réfèrent à un système hors du livre (ex. une pomme qui tombe). Ainsi, le sens d’un système fermé est toujours à trouver en dehors de ce système. Si l’univers est un système fermé, alors le sens doit forcément être en dehors avec un Dieu hors du système de notre univers, ou alors notre vie n’a aucun sens. Ce qui pose problème, car si notre vie n’a aucun sens, pourquoi sommes-nous là ? (vous à me lire, moi à écrire par exemple).
Là aussi, à vous de choisir.

Que Dieu vous bénisse !

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Le 25 octobre 2018. Par Xavier Gruffat. Sources sur le concept d’axiome : Dr Rodrigo Silva (spécialiste en philosophie et archéologie, Adventiste, diplômé de la plus prestigieuse université latino-américaine : Université de Sao Paulo ou USP). Voir sa vidéo en portugais sur YouTube