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Les Sénateurs argentins votent contre la légalisation de l’avortement

C’est fait, les Sénateurs argentins ont refusé la légalisation de l’avortement sans condition en Argentine. Comme dans la majorité des pays d’Amérique latine, marqués par le catholicisme et de plus en plus par les mouvements évangéliques, l’avortement continue d’être interdit sauf en cas de viol et de risque pour la santé de la mère dans le pays du Pape François. Sur 72 Sénateurs argentins, 38 ont voté “non” et 31 “oui” pendant la journée du 8 août 2018. La loi  acceptée par la Chambre des Parlementaires a donc été refusée par la Sénat.  

Kirchner

L’ancienne présidente de l’Argentine Cristina Kirchner, qui était contre dans le passé, avait affirmé soutenir le camp du oui à la dépénalisation en voyant notamment des milliers de jeunes femmes dans la rue, se rangeant du côté de sa couleur politique (la gauche). La vice-présidente et leader du Sénat Gabriela Michetti (droite) était contre cette loi. Mme Michetti explique sa vision du monde : “L’avortement est très lié à une société qui pense seulement à son propre désir et à son nombril. Aucun être humain ne peut décider de la vie d’un autre être humain.”

Eglise Catholique et nazisme

L’Eglise Catholique était très remontée contre ce projet de loi. Le 8 août à Buenos Aires en la Cathédrale, le jour de la votation du Sénat, une grande messe (La Messe pour la Vie) a été organisée pour que la loi ne soit pas acceptée. L’Eglise Catholique a eu la puissance de frappe de continuer à interdire l’avortement dans ce grand pays d’Amérique latine, de plus de 40 millions d’habitants. A ce que rapportent les médias, le Pape François et le président argentin Macri ne s’entendent pas très bien suite à un différent politique, le Pape ayant soutenu un autre candidat (Daniel Scioli) lors des votations de 2015. Si le gouvernement Macri est associé à la légalisation de l’avortement, la situation ne devrait pas s’améliorer. Le Pape François, plutôt progressiste sur certains thèmes comme l’homosexualité reste très conservateur (selon Romanvie.ch dans un sens positif ou en tout cas sans jugement de valeur) sur l’avortement en ayant affirmé : “Au siècle passé, tout le monde était scandalisé par ce que faisaient les nazis pour la pureté de la race. Aujourd’hui, on fait la même chose mais avec des gants blancs.” Le week-end dernier, environ 1 million d’Evangéliques étaient dans les rues d’Argentine pour aussi faire pression sur les Sénateurs qu’ils disent non à la légalisation.

Brésil et Reagan

Son puissant voisin, le Brésil, lui continue aussi d’interdire l’avortement (sauf lors de quelques exceptions comme lors de viol) et avec la forte puissance de l’Eglise Catholique et des églises évangéliques la situation ne devrait pas changer de si tôt, sauf si peut-être le Suprême Tribunal Fédéral (STF) à Brasilia, l’équivalent de la Cours Suprême américaine, prend une décision différente qui irait contre une majorité politique. Certains intellectuels de gauche semblent inciter le STF à prendre une telle décision, comme un éditorialiste athée et libéral de la Folha de S.Paulo (M. Schwartzmann). Comme aux États-Unis, il s’agit de la Cours Suprême qui a autorisé dans les années 1970 l’avortement. Reagan, président américain Républicain, voulait interdire à nouveau l’avortement dans les années 1980 mais n’a pas réussi. Trump, selon nos informations, ne s’est pas encore vraiment impliqué dans ce sujet ou de façon plutôt timide.

En France, environ 220’000 femmes avortent chaque année, selon le journal Le Figaro.

Le 9  août 2018. Version 1.0 (13h05, 09.08.2018). Par Xavier Gruffat (Romanvie.ch).
Sources: The New York Times, Folha de S.Paulo, LA NACION, Le Figaro

Brigandage à Oron-la-Ville (VD), auteur présumé interpellé

LAUSANNEComme la police vaudoise le relève dans un communiqué de presse, le mardi 7 août, vers 11h30, un brigandage a été commis dans une banque d’Oron-la-Ville (VD). Un homme cagoulé et armé s’est fait remettre une somme d’argent avant de prendre la fuite. Il a été interpellé peu après.

Drame à St-Cierges

Vers 11h30, un homme cagoulé est entré dans une banque à Oron-la-Ville où, sous la menace de son arme, il s’est fait remettre une somme d’argent avant de prendre la fuite. L’important dispositif rapidement mis en place par la Police cantonale a permis de localiser l’auteur présumé à la gare de Châtillens où il a été interpellé en possession du butin. Il s’agit d’un un ressortissant suisse âgé de 29 ans. Après vérification, il s’est avéré que son arme était factice.

Les deux employés de banque qui étaient présents au moment du brigandage n’ont pas été blessés physiquement mais ont bénéficié d’un soutien psychologique.

La procureure de service a ouvert une enquête. Les investigations sont confiées aux inspecteurs de la police de sûreté, y compris ceux de la brigade de police scientifique.

Cet événement a nécessité l’intervention de nombreuses patrouilles de la gendarmerie vaudoise et de l’APOL ainsi que d’inspecteurs de la police de sûreté.

Le 7 août 2018. Source : Communiqué de la police vaudoise. Crédit photo : image d’illustration, Fotolia.com.

EDITORIAL – La polarisation de la société est nécessaire

EDITORIAL

Niveau-3-polemique-romanvie

On entend parfois que la polarisation de la société, c’est-à-dire pour résumer un partage entre 2 pôles (ex. gauche contre droite, conservateurs contre progressistes) est dangereuse. Mais la réalité est qu’il s’agit d’une nécessité. Par exemple on est pour ou contre l’avortement, pour ou contre les casinos (par ex. le Brésil interdit les casinos), pour ou contre le suicide assisté, pour ou contre la peine de mort, pour ou contre des genres ou sexes bien définis (lire éditorial à ce sujet, sur la théorie des genres). Il n’est pas possible d’être non polarisé sur certains thèmes, c’est oui ou c’est non, basta.

Lignes bien marquées

C’est donc sain pour une démocratie comme la plus célèbre au monde, les États-Unis, d’avoir des camps clairs et bien marqués. C’est-à-dire les Républicains, conservateurs et de droite, avec comme relais les médias de l’empire Murdoch comme The Wall Street Journal et surtout FoxNews et puis de l’autre côté les Démocrates, de gauche ou du centre et progressistes, avec leur armée de médias comme The New York Times, The Washington Post ou CNN sans compter sur de puissants soutiens à la Silicon Valley comme Google, Facebook ou Apple ou de Seattle (Amazon). Ce qui est positif aux États-Unis est que les lignes sont bien marquées, ensuite dans une démocratie saine le citoyen choisit.

UDC

En Suisse malheureusement, mis à part l’UDC qui compte très peu de médias acquis à sa cause conservatrice, le choix pour le citoyen est beaucoup plus faible et moins marqué. Par exemple le PDC qui dit défendre le mariage homosexuel en tout cas à Genève (une émission Forum de la RTS de juillet 2018, interview avec Guillaume Barazzone) ne semble plus vraiment être un parti conservateur. Les 4 grands médias suisses (SSR avec RTS, Ringier, Tamedia et NZZ) sont tous des médias libéraux et progressistes, sans aucun doute. Est-ce qu’ils parlent de la loi sur l’avortement en Argentine comme le fait Romanvie.ch ? Non, preuve de leurs choix éditoriaux progressistes.

Bref, chers amis suisses, nous aussi n’allons pas échapper à toujours plus de polarisation comme aux Etats-Unis, c’est dans l’ordre des choses. Nous pouvons toutefois travailler pour avoir toujours des institutions fortes empêchant toute atteinte à la démocratie, en acceptant toute décision démocratique qu’elle nous plaise ou non. Je milite donc pour plus de polarisation en Suisse, car seulement parler d’une Suisse en terme économique (PIB, taux de chômage, dette) en oubliant les thèmes de société (suicide assisté, avortement, immigration) n’est pas sain pour un pays.

Souhait

J’ai toutefois un souhait, qu’on arrive en Suisse trouver certains compromis en faisant chacun de son côté (progressistes et conservateurs) de ne pas trop mettre d’huile sur le feu. Par exemple en ce qui concerne la théorie des genres.

Première version : Le 7 août 2018. Dernières mise à jour : version 1.2 (à 17h35, le 24 août 2018). Par Xavier Gruffat (fondateur de Romanvie.ch). Crédit photo : Romanvie.ch (Pharmanetis Sàrl).

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Mercredi (08.08), l’Argentine vote sur une possible dépénalisation de l’avortement

Comme dans la majorité des pays d’Amerique latine, marqués par le catholicisme et de plus en plus par les mouvements évangéliques, l’avortement est jusqu’à présent interdit dans le pays d’origine du Pape François sauf dans quelques situations (ex. viol). À la veille (08.08.2018) de la votation du Sénat argentin, composé de 72 sénateurs, la situation est très serrée. Selon un article de La Nacion, journal argentin de référence, les dernières estimations parlent de 37 sénateurs qui vont voter “non” à la loi et 31 “oui”. Les 4 autres sont probablement encore indécis. La loi a déjà été acceptée par la Chambre des Parlementaires mais le Sénat doit la confirmer ou non. Le président argentin actuel Macri, de droite, a un discours ambigu, car il se dit contre mais si la loi est acceptée par le Sénat il ne va pas s’opposer, c’est-à-dire mettre son veto. En Amérique latine seulement 3 pays ou ville ont dépénalisé l’avortement dans toutes les situations, l’Uruguay, la ville de Mexico (Mexico City) et Cuba. 

Kirchner

L’ancienne présidente de l’Argentine Cristina Kirchner, qui était contre dans le passé, soutient désormais le camp du oui à la dépénalisation, du côté de sa couleur politique (la gauche). La vice-présidente et leader du Sénat Gabriela Michetti est contre cette loi et en cas d’égalité au Sénat pourrait voir la loi ne pas passer suite à son vote. Mme Michetti explique sa vision du monde : “L’avortement est très lié à une société qui pense seulement à son propre désir et à son nombril. Aucun être humain ne peut décider de la vie d’un autre être humain.”

Eglise Catholique et nazisme

L’Eglise Catholique semble très remontée contre ce projet de loi. Le 8 août à Buenos Aires en la Cathédrale, le jour de la votation du Sénat, une grande messe (La Messe pour la Vie) va être organisée pour que la loi ne soit pas acceptée. L’avenir dira si l’Eglise Catholique aura eu la puissance de frappe de continuer à interdire l’avortement dans ce grand pays d’Amerique latine, de plus de 40 millions d’habitants. A ce que rapportent les médias, le Pape François et le président argentin Macri ne s’entendent pas très bien suite à un différent politique, le Pape ayant soutenu un autre candidat (Daniel Scioli) lors des votations de 2015. Si le gouvernement Macri est associé à la légalisation de l’avortement, la situation ne devrait pas s’améliorer. Le Pape François, plutôt progressiste sur certains thèmes comme l’homosexualité reste très conservateur (selon Romanvie.ch dans un sens positif ou en tout cas sans jugement de valeur) sur l’avortement en ayant affirmé : “Au siècle passé, tout le monde était scandalisé par ce que faisaient les nazis pour la pureté de la race. Aujourd’hui, on fait la même chose mais avec des gants blancs.” Ce week-end, des centaines de milliers d’Evangéliques brésiliens ont manifesté contre cette loi.

Brésil et Reagan

Son puissant voisin, le Brésil, lui continue d’interdire l’avortement (sauf lors de quelques exceptions) et avec la forte puissance de l’Eglise Catholique et des églises évangéliques la situation ne devrait pas changer de si tôt, sauf si peut-être le Suprême Tribunal Fédéral (STF) à Brasilia, l’équivalent de la Cours Suprême américaine, prend une décision différente qui irait contre une majorité politique. Certains intellectuels de gauche semblent inciter le STF à prendre une telle décision, comme un éditorialiste athée et libéral de la Folha de S.Paulo (M. Schwartzmann). Comme aux États-Unis, il s’agit de la Cours Suprême qui a autorisé l’avortement. Reagan, président américain Républicain, voulait interdire à nouveau l’avortement dans les années 1980 mais n’a pas réussi. Trump, selon nos informations, ne s’est pas encore vraiment impliqué dans ce sujet.

Le 7 août 2018. Version 1.0 (16h10, 07.08.2018). Par Xavier Gruffat (Romanvie.ch).
Sources : The New York Times, Folha de S.Paulo, La Nacion, The Wall Street Journal, Gospel Prime

EDITORIAL – Prière, les Suisses sont comme Einstein

Editorial 

Une étude du Pew, Romanvie en a parlé, a montré que les Suisses priaient peu. Ils sont moins de 10% à prier chaque jour contre plus de 90% des Éthiopiens à prier quotidiennement ou plus de 50% des Américains. Même si on peut remettre en cause ce genre de sondages, notamment car le Suisse est peut-être très ou trop honnête. Par exemple il pourrait prier 5 fois par semaine et dire qu’il ne prie pas tous les jours. Mais admettons que ce sondage ait quand même certaines informations intéressantes. D’autres sondages ont montré qu’une majorité de Suisses croient en Dieu, même si peut-être pas forcément toujours un Dieu de la Bible.

Seul au monde

Par conséquent, si les Suisses croient en Dieu mais ne prient pas ou très peu, ils croient en un Dieu distant. On est loin d’un Argentin qui prierait pour une victoire de son pays en Coupe du Monde. Le Suisse peut-être à cause d’un niveau de richesse élevé (en moyenne), d’écoles publiques de qualité et d’une bonne économie a forcément moins besoin de prier qu’un citoyen du Venezuela, en pleine crise. Le problème toutefois avec un Dieu distant est qu’on est seul au combat. On dépend presque à 100% du hasard, de sa propre volonté ou de ses efforts, ce qui peut être difficile quand il faut affronter une maladie, une période de chômage ou pour un patron la bonne attitude à adopter lors d’une crise économique.

Einstein…

Un adage intéressant répété par certains pasteurs est : “Quand je travaille je travaille, quand je prie Dieu travaille.” Bref, le Suisse se passe peut-être trop facilement de la puissance divine, ce qui n’est pas toujours simple. Einstein une fois interrogé par un journaliste a affirmé qu’il croyait en Dieu ou un Dieu distant mais pas un Dieu qui puisse agir sur les personnes et a la capacité (ou l’envie) de changer le destin de chacun. Le Suisse semble en moyenne de plus en plus attiré par un Dieu “einsteinien”, un Dieu qui n’a toutefois pas grand chose à voir avec le christianisme ou le judaïsme (la religion de la famille d’Einstein).

Le 5 août 2018. Par Xavier Gruffat, idée originale de XG non copié d’autres médias

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Un professeur de l’EPFZ gagne la prestigieuse médaille Fields, le “Nobel” des mathématiques

RIO DE JANEIROLa médaille Fields 2018 vient d’être attribuée à Alessio Figalli, chargé de recherche du CNRS depuis 2007 et actuellement détaché à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ). Cette distinction, la plus prestigieuse au monde en mathématiques, récompense Alessio Figalli pour ses travaux dédiés au calcul des variations, au contrôle optimal, à l’optimisation et aux équations aux dérivées partielles. Caucher Birkar (né au Kurdistan, citoyen britannique), professeur à l’université de Cambridge, Peter Scholze (Allemagne), professeur à l’université rhénane Frédéric-Guillaume de Bonn et Akshay Venkatesh (né en Inde, de nationalité australienne), professeur à l’université de Stanford sont également lauréats de la médaille Fields 2018.

Un professeur de l'EPFZ gagne la prestigieuse médaille Fields, le "Nobel" des mathématiques

Le Congrès mondial des mathématiciens se tient une fois tous les quatre ans, cette année il a eu lieu à Rio de Janeiro au Brésil. C’est l’évènement scientifique le plus important de la discipline. A cette occasion sont décernées les médailles Fields, distinction mathématique la plus prestigieuse au monde récompensant des scientifiques de moins de 40 ans. Parmi les quatre lauréats de cette année figure Alessio Figalli, de nationalité italienne, né le 2 avril 1984 à Rome (Italie).

Élève de la prestigieuse l’École normale supérieure de Pise, Alessio Figalli est invité dès 2005 par Albert Fathi pour un séjour de longue durée à l’ENS Lyon. Son master de l’École normale supérieure de Pise en poche, en 2006, il prolonge son séjour à l’ENS Lyon par une thèse codirigée par Luigi Ambrosio et Cédric Villani, soutenu remarquablement vite, dès la fin octobre 2007. Il intègre le CNRS en septembre 2007, avant même la soutenance de sa thèse, en tant que chargé de recherche au Laboratoire Jean-Alexandre Dieudonné (CNRS/Université Nice Sophia Antipolis). Détaché du CNRS depuis octobre 2008, il a été professeur Hadamard au Centre de mathématiques Laurent-Schwartz (Ecole polytechnique/CNRS) jusqu’en août 2009, période durant laquelle il obtient son habilitation à diriger des recherches (février 2009). Il devient ensuite professeur à l’université du Texas (de septembre 2009 à août 2016). Il est, depuis cette date, professeur à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich. Fait exceptionnel : Alessio Figalli est un ancien élève de Cédric Villani, médaillé Fields 2010, lui-même élève de Pierre-Louis Lions, médaillé Fields 1994, un cas rare de « lignée » aussi prestigieuse.

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Alessio Figalli travaille sur la théorie du transport optimal, qui permet de trouver le moyen le moins cher de transporter un objet d’un endroit à un autre, compte tenu d’un certain coût. Outre leurs applications en économie, la théorie et les techniques du transport optimal sont devenues de plus en plus étudiées et permettent aujourd’hui d’aborder certaines des questions les plus difficiles dans le domaine des équations aux dérivées partielles, de la mécanique des fluides, de la géométrie, de la probabilité et de l’analyse fonctionnelle. Alessio Figalli s’intéresse en particulier à la théorie de la régularité des applications de transport optimal et ses liens avec l’équation de Monge-Ampère (il est par ailleurs l’auteur d’un ouvrage de référence sur cette équation). Également expert des inégalités fonctionnelles et géométriques, où il a prouvé de nombreux résultats quantitatifs de stabilité, les applications des théories étudiées par Alessio Figalli sont nombreuses, de l’analyse du déplacement des gouttelettes d’un nuage à l’étude de la forme des cristaux soumis à des contraintes. Plus récemment, il a commencé à travailler sur la théorie des matrices aléatoires, qui a pour objectif de comprendre certaines propriétés de ces matrices, dont les éléments sont des variables aléatoires. On compte, entre autres, parmi les applications de cette théorie, les systèmes intégrables, le chaos quantique, la gravité quantique en deux dimensions (et plus) via la théorie des cordes, etc…

Les travaux d’Alessio Figalli ont été soutenus par les bourses les plus prestigieuse, notamment une bourse ERC Consolidator de l’Union européenne pour mener ses études sur la régularité et la stabilité des équations aux dérivées partielles. Après avoir obtenu le prix Peccot-Vimont du Collège de France en 2011, Alessio Figalli a été récompensé en 2012 du prix de la Société européenne de mathématiques. Il a été conférencier invité pour la section « analyse et applications » du Congrès mondial des mathématiciens en 2014.

Pour la petite histoire, le gagnant Caucher Birkar s’est fait voler sa médaille à Rio de Janeiro, preuve d’une certaine violence ou insécurité dans la “ville merveilleuse”. Mais la bonne nouvelle est que les organisateurs de la médaille Fields vont lui remettre une nouvelle médaille.

Le 3 août 2018. Sources : Communiqué de presse, médias brésiliens. News légèrement adaptée par Xavier Gruffat (Romanvie.ch) – Photos illustrations : Fotolia.com – Creapharma.ch

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5 minutes pour apprendre à sauver des vies

5 minutes pour apprendre à sauver des viesSavoir pratiquer une réanimation cardiopulmonaire (RCP) peut sauver des vies si vous êtes témoin d’un arrêt cardiaque, de malaise grave ou d’un accident et que la victime est inconsciente. Grâce à des gestes simples, vous pouvez contribuer à la circulation suffisante du sang oxygéné des poumons vers le cerveau et les organes vitaux et favoriser le battement du coeur. L’École de Santé Suisse Romande rapporte qu’à chaque heure en Suisse, une personne est victime d’un arrêt cardiaque, que seules 5% des victimes survivent et qu’une réaction rapide peut augmenter ces chances de 70%. Chaque seconde est précieuse pour ces victimes et nous pouvons changer le cours de leur vie en apprenant les bons gestes.

Les 4 phases de la réanimation

La réanimation peut se faire en 4 étapes constituées de gestes simples à la portée de tous :

1. Face à la personne qui fait un malaise, regardez si elle répond.

2. Si la personne ne vous répond pas, regardez si elle respire.

3. Si la personne ne respire plus OU que sa respiration ne vous paraît pas normale, appelez immédiatement votre numéro d’urgence (144 en Suisse et 112 en Europe)

4. Et démarrez immédiatement le massage cardiaque !

Comment pratiquer le massage cardiaque ?

Dans le cas d’un arrêt cardiaque, chaque seconde est précieuse, n’hésitez pas à pratiquer le massage cardiaque. Il vous suffit d’appuyer fort et vite au milieu de la poitrine. Vous n’encourez aucun risque, ce geste simple peut sauver la vie de la victime et toute hésitation peut réduire ses chances de survie. Faites-vous relayer par les autres témoins jusqu’à l’arrivée des secours.

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Le défibrillateur automatique est-il nécessaire ?

De nombreux lieux publics disposent de défibrillateurs. L’usage de cet appareil, en plus du massage cardiaque, augmente les chances de réussite de la réanimation. Le défibrillateur automatique (AED) est, en effet, un appareil destiné à rétablir un rythme cardiaque viable lors de l’arrêt cardiaque. Pour l’utiliser, il suffit de l’allumer et de suivre pas à pas les instructions qui vous sont indiquées.

Par la rédaction de Romanvie.ch. Le 03 août 2018. Sources : Blog de l’ESSR – Ecole de Santé de Suisse Romande https://www.essr.ch/blog/reanimation – Photo illustration : Fotolia.com

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L’Argentine vote sur une possible dépénalisation de l’avortement

Comme dans la majorité des pays d’Amerique latine, marqués par le catholicisme et de plus en plus par les mouvements évangéliques, l’avortement est jusqu’à présent interdit dans le pays du Pape François. À une semaine (08.08.2018) de la votation du Sénat argentin, composé de 72 sénateurs, la situation est très serrée. Selon un article du journal brésilien de référence Folha de S. Paulo, 32 sont contre (contre la légalisation de l’avortement), 28 pour, 11 sont indécis et 1 va s’abstenir. La loi a déjà été acceptée par la Chambre des Parlementaires mais le Sénat doit la confirmer, ou non. Le président argentin actuel Macri, de droite, a un discours ambigu, car il se dit contre mais si la loi est acceptée par le Sénat il ne va pas s’opposer, c’est-à-dire mettre son veto.

Kirchner

L’ancienne présidente de l’Argentine Cristina Kirchner, qui était contre dans le passé, soutient désormais le camp du oui à la dépénalisation, du côté de sa couleur politique (la gauche). La vice-présidente et leader du Sénat Gabriela Michetti est contre cette loi et en cas d’égalité au Sénat pourrait voir la loi ne pas passer suite à son vote. Mme Michetti explique sa vision du monde : “L’avortement est très lié à une société qui pense seulement à son propre désir et à son nombril. Aucun être humain ne peut décider de la vie d’un autre être humain.”

Eglise Catholique et nazisme

L’Eglise Catholique semble très remontée contre ce projet de loi. Le 8 août à Buenos Aires en la Cathédrale, le jour de la votation du Sénat, une grande messe (La Messe pour la Vie) va être organisée pour que la loi ne soit pas acceptée. L’avenir dira si l’Eglise Catholique aura eu la puissance de frappe de continuer à interdire l’avortement dans ce grand pays d’Amerique latine, de plus de 40 millions d’habitants. A ce que rapportent les médias, le Pape François et le président argentin Macri ne s’entendent pas très bien suite à un différent politique, le Pape ayant soutenu un autre candidat (Daniel Scioli) lors des votations de 2015. Si le gouvernement Macri est associé à la légalisation de l’avortement, la situation ne devrait pas s’améliorer. Le Pape François, plutôt progressiste sur certains thèmes comme l’homosexualité reste très conservateur (selon Romanvie.ch dans un sens positif ou en tout cas sans jugement de valeur) sur l’avortement en ayant affirmé : “Au siècle passé, tout le monde était scandalisé par ce que faisaient les nazis pour la pureté de la race. Aujourd’hui, on fait la même chose mais avec des gants blancs.”

Brésil et Reagan

Son puissant voisin, le Brésil, lui continue d’interdire l’avortement (sauf lors de quelques exceptions) et avec la forte puissance de l’Eglise Catholique et des églises évangéliques la situation ne devrait pas changer de si tôt, sauf si peut-être le Suprême Tribunal Fédéral (STF) à Brasilia, l’équivalent de la Cours Suprême américaine, prend une décision différente qui irait contre une majorité politique. Certains intellectuels de gauche semblent inciter le STF à prendre une telle décision, comme un éditorialiste athée et libéral de la Folha de S.Paulo (M. Schwartzmann). Comme aux États-Unis, il s’agit de la Cours Suprême qui a autorisé l’avortement. Reagan, président américain Républicain, voulait interdire à nouveau l’avortement dans les années 1980 mais n’a pas réussi. Trump, selon nos informations, ne s’est pas encore vraiment impliqué dans ce sujet.

Le 1er août 2018. Version 1.1 (16h34, 08.08.2018). Par Xavier Gruffat (Romanvie.ch).
Sources: The New York Times, Folha de S.Paulo, La Nacion

Lettre au Conseil d’Etat vaudois, parlez de vacances de Noël !

Le site de l’état de Vaud, sous la direction j’imagine du Conseil d’Etat voire du Grand Conseil, parle de vacances d’hiver au lieu de vacances de Noël, pourquoi ? La honte d’être Chrétien ? La honte d’avoir des racines chrétiennes en Suisse ? Pourtant que c’est beau Noël. 

Je demande au nom des lecteurs de Romanvie.ch que le Conseil d’Etat adopte à nouveau le terme de vacances de Noël et abandonne ce stupide terme de vacances d’hiver (vous pouvez le constater sur le site de l’Etat de Vaud) qui mène à de la confusion avec les vacances de février, que les autorités vaudoises appellent dans ce cas peut-être correctement Relâches. Peut-être que la stupidité de certains politiciens vaudois va mener à abandonner l’année 2018 (après Jésus-Christ on peut le rappeler) pour être en l’an 19783 après je ne sais quoi… ? Rappelons que l’ère Obama avec l’hyper politiquement correct est désormais has been, dans un sens Dieu merci.

Trump

Donald Trump dans un discours à Tampa en Floride le 31 juillet 2018 retransmis en direct par la CBS (CBSNews) a fortement critiqué les Démocrates (la gauche américaine) qui ne parlaient plus de Merry Christmas (Joyeux Noël) pendant la législature d’Obama mais d’une sorte de mélasse avec un médiocre Happy Christmas. Il est temps pour nous peuple conservateur chrétien du monde entier de demander des comptes à nos autorités, bien sûr dans le respect de la démocratie. A vous Vaudois d’élire des politiciens, surtout le Conseil d’Etat, qui n’auront pas honte de parler de Vacances de Noël, mettez la pression sur eux qu’ils soient fiers de nos valeurs qui ont fait la richesse de la Suisse. Car laissez-moi vous poser une question, quels sont les pays riches du monde, les pays protestants n’est-ce pas (Suisse, Etats-Unis, Suède, Allemagne…) ? Alors soyons au moins reconnaissants des protestants vaudois qui ont fait beaucoup pour la richesse de cette belle région. Si ce n’est pas par respect pour Dieu, que cela soit au moins pour les Grands Vaudois et Suisses du passé.

Bon 1er août à tous et que Dieu vous bénisse !

Le 1er août 2018. Par Xavier Gruffat (électeur vaudois, qui vit à l’étranger la plupart de l’année)

Moins de 10% des Suisses prient tous les jours, contre 56% des Américains (étude)

Le Pew  Research Center est le spécialiste mondial des études sur la religion. Cet énorme think tank américain de référence publie de nombreuses études et statistiques à ce sujet. Le résultat d’un sondage récent a montré que 56% des Américains prient tous les jours contre moins de 10% des Suisses. Le nombre de Suisses qui prient quotidiennement est presque aussi bas que le Royaume-Uni (6%) et l’un des plus bas du monde. La moyenne européenne étant de 22%. De l’autre côté de l’Atlantique, aux Etats-Unis, le nombre de personnes qui prient est bien plus élevé avec plus de la moitié de la population adulte, preuve que la religion surtout chrétienne reste très importante dans la culture américaine.

L’exception américaine

Le Pew relève dans un article qu’à la différence d’autres pays riches, les Etats-Unis ont un niveau de religiosité qui se rapproche de pays pauvres ou en développement comme la Bolivie (53% de personnes qui prient tous les jours). Le Canada, par contre avec 25% de personnes qui affirment prier tous les jours est plus proche de l’Europe. Ce n’est pas vraiment une surprise quand on sait que le Canada est un pays en général moins conservateur que les Etats-Unis.
Les Américains assistent aussi plus fréquemment à un service religieux que les Européens. En fait, il s’avère que les États-Unis sont le seul pays sur les 102 étudiés dans l’étude qui a des niveaux de prière et de richesse supérieurs à la moyenne comme le relève le Pew. Cet institut a en effet montré que plus un pays est riche comme la Suisse et moins il prie, au contraire par exemple de l’Ethiopie qui prie chaque jour à plus de 95%. Vous trouverez ici en anglais la liste des pays avec des graphiques

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Causes

Les différences entre les Etats-Unis et l’Europe restent encore assez obscures. Certaines théories estiment que le “libre-marché” américain de la religion avec par exemple de nombreuses églises évangéliques ou libres mises en concurrence a permis un dynamisme à la différence par exemple de la France qui avait pendant longtemps une religion dominante (Catholicisme). D’autres théories plus récentes expliquent la religiosité américaine par un niveau d’inégalité plus important qu’en Europe. Expliquer scientifiquement la foi est de toute façon mathématiquement et théoriquement impossible vu que la logique de pensée est totalement différente (on a la foi ou ou ne l’a pas).

Commentaire

Dans une Suisse et Europe très sécularisée, c’est-à-dire où le rôle de la religion est mis au 2ème voire même au 3ème plan, il n’est pas toujours facile pour les journalistes Européens de bien comprendre les Américains, Mexicains ou Brésiliens qui ont encore des cultures très marquées par la religion (ne parlons même pas ici des pays musulmans), qu’elle soit catholique, évangélique ou protestante. Un site comme Romanvie.ch essaie d’amener une vision différente sur les sujets religieux en Suisse romande. Car ne l’oublions pas, la Suisse ne représente que 1 pour mille de la population mondiale, savoir comment pensent ou prient les autres 999 pour mille est intéressant.

Lire aussi un éditorial de Xavier Gruffat sur ce sujet : Prière, les Suisses sont comme Einstein

Par Xavier Gruffat (fondateur de Romanvie.ch et Creapharma.ch), un Suisse qui essaie de prier tous les jours… Sources : Pew Research Center

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