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EDITORIAL – Le Temps, un bébé “New York Times”

Le journal libéral suisse Le Temps (Times en anglais ?) a choisi dans un article (qui en fait est plus un éditorial qu’un article, car manipulateur) et un éditorial à quelques jours du vote au Brésil, et probablement du mid-term aux Etats-Unis se d’acharner sur les évangéliques conservateurs, ainsi que les catholiques conservateurs. Avec le journal de l’éditeur Ringier qui se positionne désormais très clairement contre Trump et Bolsonaro avec sa position ultra-libérale (comme ils nous qualifient de ultra-conservateur), sans même entrer dans le débat, nous conservateurs de Suisse romande sommes totalement orphelins, sans plus aucun relais médiatique fort, sauf des petits blogs comme Romanvie.ch. Ce serait d’ailleurs intéressant que les évangéliques brésiliens et américains n’achètent plus de produits Nestlé, Novartis, Roche, Swatch, Rolex ou ABB. Là on va commencer à rigoler, d’ailleurs ce sont des annonceurs de Ringier ou je me trompe ?
Comme fondateur du site Romanvie.ch je leur ai fait parvenir un e-mail, le voici :

Bonjour,

Il est évident que vous êtes devenu (ou avez toujours été) un journal progressiste ou libéral comme le New York Times (en moins bien quand même), très éloigné du Wall Street Journal, qui au passage soutient Trump et Bolsonaro. Lire un article pour mieux comprendre notamment les médias conservateurs
Mais ce que vous n’avez à mon avis rien compris est que le libéralisme ou progressisme n’est pas mieux que le conservatisme.
Voici quelques réflexions :
Taux de suicide en Suisse, plus élevé que dans des pays conservateurs
– Casino, combien de personnes dépendantes comme à Montreux où j’ai grandi, qui mène au suicide. Justement si la théologie de la prosperité (les évangéliques qui croissent) fonctionne, c’est sans doute mieux que le casino, je ne parle même pas du casino online qui explose
– Cannabis, combien de personnes schizophrènes ?
– 10’000 morts par avortement en Suisse, une époque où se soucie des animaux et en en a “rien à foutre” des foetus, bizarre d’ailleurs comme vision progressiste.
– GPA, des familles où on ne sera plus qui est le père, la mère, le trans…
Vous êtes libres de choisir votre idéologie, mais je considère le conservatisme supérieur, et c’est pour cela qu’une majorité de Brésiliens vont voter conservateur ce dimanche.
On verra si un jour en Suisse nous les conservateurs n’allons pas aussi gagner (politiquement, religieusement, médiatiquement). J’admets que maintenant nous sommes en grande minorité, bien vous pour vous. Cela permet de ne pas perdre trop de lecteurs lors de critiques envers les évangéliques ou conservateurs.
Ce qui est clair en tout cas dans ma tête, et je le dis à tout le monde, la Suisse romande n’a pas de Wall Street Journal ou de Figaro, mais a un bébé New York Times.
Cordialement,
Xavier Gruffat
Diplômé EPF Zurich – Sao Paulo – Brésil
Romanvie.ch
Le 22 octobre 2018.

Art de vivre : 3 choses à découvrir sur la serviette de table !

Art de vivre : 3 choses à découvrir sur la serviette de table !La serviette de table est ce petit bout de tissu ou de papier très utile pour vos invités et dont le choix et le pliage peuvent changer complètement le rendu de votre décor. Quelle est l’histoire de cet accessoire qui résiste aux affres du temps ? Quand utiliser du papier ou du tissu et où mettre votre serviette afin de bien respecter les règles de savoir-vivre ? 

1. Un rituel qui date de l’Antiquité

La serviette de table est utilisée depuis l’Antiquité et l’époque Romaine. En ce temps-là, les convives mangeaient encore allongés et chacun devait apporter sa propre serviette. Celle-ci était utile à table, mais elle servait également à emporter les présents reçus du maître des lieux. Plus tard, les invités ont délaissé la serviette au profit de la nappe de table sur laquelle on pouvait essuyer les mains et la bouche. Les pratiques ont évolué progressivement et comme il était d’usage de manger avec les doigts, les serviettes ont été remplacées par une toile accrochée sur le mur à l’aide d’un bâton. Il faut attendre la renaissance (XVIe siècle) pour retrouver à nouveau les serviettes de table dans les repas mondains. Plus grandes pour mieux protéger les collerettes, les serviettes de table deviennent de véritables accessoires témoignant du savoir-vivre. On commence ainsi, et ce jusqu’à maintenant, à prendre soin de les décorer et de les plier de manière savante.

2. La bonne manière de placer la serviette de table

Dans l’usage courant, beaucoup mettent la serviette de table dans un verre ou dans l’assiette. Ce qu’il faut savoir c’est qu’au-delà de son caractère fonctionnel, cet accessoire constitue aussi un signe d’attention apporté aux invités. Le soin qu’on apporte à bien le placer et le plier participe ainsi à la décoration, mais aussi à l’art de vivre. L’idéale est de choisir des serviettes en harmonie avec le décor, la nappe et les couverts. Il faudra ensuite les placer à gauche des assiettes tout en veillant à ce qu’elles soient bien propres et impeccablement pliées.

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3. En papier ou en tissu ?

Le choix de la matière dépendra surtout de l’évènement, mais il est de bon ton de préférer le tissu au papier. De même, pour un repas qui se veut chic et raffiné, le papier n’a pas sa place. Véritable héritage familial, la serviette en tissu permet parfois d’afficher une image ou un certain état d’esprit perpétué dans la famille. Du point de vue écologique, le tissu est plus facile à nettoyer et peut facilement être réutilisé. Si vous organisez une grande fête avec de nombreux convives, il peut être plus pratique d’utiliser des serviettes en papier. Ces serviettes se prêtent d’ailleurs à toutes les fantaisies et permettent plus facilement de suivre la tendance décorative du moment.

Par la rédaction de Romanvie.ch. Le 19 octobre 2018 – Photos illustrations : Fotolia.com

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Qui sont les gagnants du système éducatif malgache ?

TANANARIVELe système éducatif malgache semble être en quête perpétuelle de repères et d’identité. Depuis l’arrivée des missionnaires du LMS (London Missionary Society) jusqu’à l’indépendance, en passant par une restructuration de l’éducation en faveur de la domination coloniale, une chose semble être immuable : l’inégalité des chances. Même jusqu’à aujourd’hui, avec la nouvelle réforme apportée par le PSE (Plan Sectorielle de l’Education), une nouvelle stratégie destinée à rénover et à améliorer le système, l’écart continue de se creuser entre les établissements qui préfèrent poursuivre leur petit bonhomme de chemin et les « autres ». Mais qui sont ces « autres » et la stratégie pour une “Education Pour tous » (EPT), concept lancé depuis près de 10 ans, en 2008 au forum de Dakar, serait-elle un leurre ou une réalité à venir dans ce pays qui demeure aujourd’hui au 4ème rang des pays les plus pauvres au monde ?

Du point de vue historique, l’école n’a jamais été accessible à tous les Malgaches. Dans le passé, l’écriture à travers le « Sorabe » était ésotérique et réservée à une infime partie de la population et malgré un effort de vulgarisation de l’apprentissage par les missionnaires, en vue de diffuser la Bible, ce n’est pas toute la population qui était exposée à ces nouvelles formes de connaissance. Propulsé par une quête d’ouverture et d’expansion du commerce, ce timide tâtonnement de l’école fait rapidement place à une véritable structure dont la visée religieuse n’est plus l’unique but. Cultures, traditions, peur de l’inconnu ou tout simplement exclusions, toutes les explications sont possibles, mais ce qui est sûr, c’est que l’éducation n’a jamais atteint toute la population malgache.

Plus tard, pendant la période coloniale, le système éducatif est révisé et réorganisé de manière à devenir un instrument politique et stratégique. Plus que jamais, la majorité des Malgaches en sont exclus. Après l’indépendance, de nombreux dirigeants se sont succédé et ont mis en place d’autres réformes dans le but de permettre un accès plus large au système éducatif. Les campagnes d’alphabétisation sont lancées pour aider les exclus à être au même niveau que les autres et pourtant aujourd’hui encore le nombre des enfants de moins de 15 ans qui se trouvent hors du système scolaire gravite autour d’un million et le taux d’analphabétisme est de 24% pour les 15 à 24 ans, de 26,6% pour les 15 à 49 ans et de 29,7% pour les 15 à 59 ans, et ce ne sont que les chiffres officiels !

Qui sont les gagnants du système éducatif malgache ?

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Pas de place pour les plus vulnérables

Le système éducatif malgache semble avoir du mal à réduire les inégalités des chances. Les plus vulnérables, ceux qui n’ont pas le moyen d’envoyer leurs enfants à l’école sont les premiers à en être exclus. Certains parents disposant de très peu de revenus tentent d’envoyer leurs enfants dans les écoles publiques, mais ils doivent accepter la triste réalité de la plupart de ces établissements rythmés par les grèves et la démotivation des enseignants. Parfois, les personnes de bonne volonté peuvent assurer l’enseignement, mais elles n’ont pas toujours les compétences nécessaires. À la saison cyclonique, beaucoup d’écoles sont obligées de fermer et dans la majorité des cas, le niveau scolaire des enfants fréquentant les écoles primaires publiques est largement inférieur à ceux qui ont la possibilité de s’inscrire dans des écoles privées ou confessionnelles. De même, le taux d’abandon à un stade précoce et de redoublement est plus élevé dans les écoles publiques.

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Une autre vision pour un système éducatif plus efficient ?

Comme dans beaucoup d’autres pays où sévit la pauvreté, le système éducatif malgache est soumis aux aléas des crises. À l’aube des élections, les citoyens tout comme les dirigeants gagneront à réfléchir sur la façon d’améliorer ce système à travers des initiatives locales appuyées par un gouvernement engagé et convaincu de l’importance de l’éducation pour l’avenir du pays. Un grand défi attend ainsi le futur président de la Grande Ile, car ce secteur est un socle sur lequel repose un réel développement durable. Le retour à une éducation citoyenne qui bénéficie de l’adhésion de tous, la redécouverte des valeurs et des cultures ainsi que la mise en place de stratégie de développement adapté au contexte de chaque région et de l’ensemble du pays passe par l’accès à une éducation de qualité par toute la population, une population qui semble aujourd’hui avoir perdu ses repères.

Par Seheno Razanamanga pour Romanvie.ch. Le 12 octobre 2018 – Photo illustration : Romanvie.ch

Romanvie va être le média suisse qui va le plus couvrir Bolsonaro (s’il est élu)

Si Jair Bolsonaro est élu fin octobre 2018 Président du Brésil et ses 209 millions d’habitants, l’objectif de Romanvie.ch est de devenir le média suisse (y compris suisse allemand) qui va le plus et espérons le mieux couvrir Bolsonaro ces prochaines années au Brésil. Nous analyserons sous tous ses angles l’influence des médias sociaux comme WhatsApp dans son élection, l’influence des églises évangéliques ou des milieux ruraux.

Nous allons créer de très nombreux articles avec pour objectif de mieux comprendre le conservatisme globalisé, comment il survient, l’impact de Dieu sur un pays au propre comme au figuré. Bref, attachez votre ceinture, vous n’allez rien lire de pareil dans les médias libéraux et progressistes comme Le Temps, Le Nouvelliste, La Liberté, TDG ou 24 Heures.

Comme je le pense depuis 10 ans, le Brésil est probablement le pays de l’Occident le plus intéressant à suivre, je dis pas le meilleur (je suis plus proche de penser aux Etats-Unis ou à une Suisse conservatrice des années 1960) mais le plus passionnant (sinon je n’aurais pas décidé d’émigrer au Brésil en 2009 mais j’aurais choisi les Etats-Unis…).

Ma vision

S’il le faut je suis même prêt à créer une Ecole ou Université du conservatisme basée au Brésil, Etats-Unis ou Suisse (ou dans les 3 pays). Un des buts est d’arriver à créer un conservatisme honnête, non fasciste (ou pire nazi) axé sur des concepts et valeurs chrétiennes. Bienvenue dans un nouveau monde, un monde de médias sociaux, d’horizontalité (appelé aussi 2.0). Le vieux monde du début des années 2000 est terminé.

A bientôt sur Romanvie.ch !

Le 11 octobre 2018. Par Xavier Gruffat

Crans-Montana (VS) : un jeune Britannique meurt suite à un rodéo routier

SION – La personne grièvement blessée dans la commune de Crans-Montana (VS) a succombé à ses blessures à l’hôpital de Sion le 6 octobre 2018. Il s’agit d’un ressortissant britannique âgé de 21 ans. L’automobiliste impliqué a été placé en détention provisoire. Selon Le Nouvelliste, il s’agissait d’un rodéo routier.

Le 6 octobre 2018, vers 03h15, un accident de circulation s’est produit à Crans-Montana, comme le relève la police valaisanne dans un communiqué. Un homme a été grièvement blessé.

Un automobiliste circulait au volant d’une voiture de tourisme sur la Rue Centrale à Crans-Montana. Dans des circonstances que l’enquête devra déterminer, un grave accident impliquant un automobiliste et un second individu est survenu.  Grièvement blessé, ce dernier a été acheminé en ambulance à l’hôpital de Sion. Il a succombé à ses blessures dans la journée du 6 octobre 2018.

Le 8 octobre 2018. Romanvie.ch. Sources : Communiqué de presse de la police valaisanne. Photo : image d’illustration (police valaisanne).

EDITORIAL – Pourquoi ce dimanche les Brésiliens vont voter pour un politicien d’extrême droite et d’(extrême) gauche ?

7 Astuces pour être heureux en coupleSAO PAULOPremière constatation un peu de mauvaise foi, j’en conviens, le principal média romand Le Temps préfère envoyer une partie de sa rédaction à San Francisco aux États-Unis, plutôt que de couvrir une élection fondamentale pour le monde qui aura lieu ce dimanche, car elle peut inverser la géopolitique de toute une région (Amérique latine). Cela dit pour avoir habité San Francisco et maintenant São Paulo au Brésil je reconnais que la région de la baie est bien plus belle que la plus grande ville de l’Occident (Sao Paulo). C’est justement et notamment pour cette raison mathématique qu’il aurait été plus malin de délocaliser les troupes à São Paulo et pas à la ville du Saint François. Je reconnais l’importance de la Silicon Valley pour le monde mais je ne pense pas nécessaire d’envoyer autant de monde et surtout j’estime que le timing est mal choisi.

Maintenant revenons au fond, ce dimanche les habitants de ce pays de 208 millions d’habitants vont notamment voter pour le premier tour de l’élection présidentielle.
À la différence des États-Unis qui compte 2 grands partis qui se partagent le pouvoir depuis des dizaines d’années, le Brésil qui reste une jeune démocratie compte de très nombreux partis. Le plus important au niveau national de ces 16 dernières années est le PT ou parti des travailleurs du très célèbre Lula, un parti clairement à gauche en tout cas sur certains thèmes (rôle important de l’état à la française).

Lula, un Trump brésilien

Vu d’Europe Lula a plutôt une bonne image même parmi la droite. Mais ce qu’il faut absolument comprendre est qu’au Brésil Lula a le même effet sur la société brésilienne qu’a Trump aux États-Unis ou même en Suisse. Il polarise et donc divise énormément. Par exemple dans la très peuplée région de São Paulo ainsi que le Sud du Brésil (ex. Rio Grande do Sul) qui sont des régions plutôt riches en comparaison du reste du pays, une majorité de la population a une image négative de Lula. Un peu comme les Californiens parfois sans fondement sont contre Trump, il y a clairement de la mauvaise foi autant à gauche qu’à droite. Il ne faut toutefois pas oublier les nombreux scandales de corruption, prouvés par la justice, concernant Lula, qui est d’ailleurs en prison à Curitiba (sud du pays) et son parti. Par contre dans le Nordeste plus pauvre et ses 70 millions d’habitants (soit 1 tiers de la population) Lula jouit d’une très grande popularité, notamment à cause de la Bolsa Familia (un revenu universel pour les personnes avec des enfants).

Pourquoi une telle polarisation ?

La première constatation est que si 31% des Brésiliens veulent voter pour Bolsonaro au premier tour, selon un sondage Ibope repris par la Folha de S. Paulo le 1er octobre 2018, est que peut-être une partie des Brésiliens ne sont pas si pauvres qu’on veut bien le croire car c’est un politicien bien à droite en terme économique, d’influence libérale. Il a justement la possibilité de “détruire le mammouth” – état gras – si on prend une expression française. Au fond certains Brésiliens aimeraient peut-être essayer un nouveau système très éloigné du Venezuela par exemple qui ressemble plus aux Etats-Unis qu’à la France (qui influence beaucoup le Brésil). De plus, le fait qu’il soit contre l’avortement rassure les plus de 35% d’évangéliques du pays et certains catholiques conservateurs. Comme avec Trump ces Brésiliens conservateurs sont prêts à oublier les divorces de Bolsonaro, sa communication qui laisse à désirer par rapport aux femmes et à la torture s’il assure que l’avortement ne sera pas légalisé. Dans un sens, que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre (lisez l’Evangile de Jean pour ceux qui n’ont pas une bonne culture chrétienne). Même il faut aussi être clair, Bolsonaro est parfois allé trop loin dans sa communication en remettant notamment en causes des fondements de la démocratie, ce qu’à mon avis Donald Trump n’a jamais fait.

Lula et ses protégés

Lula est une véritable marque pour la gauche, il a réussi en 2010 et 2014 avec Dilma Rousseff qui selon moi n’avait pas le niveau et maintenant Fernando Haddad qui a selon le sondage cité ci-dessus 21% d’intention de vote. Il est clairement 2ème et loin devant le 3ème. Le 2ème tour rassemble les 2 premiers candidats. A la différence des Etats-Unis avec le concept de Grand Electeur, les états brésiliens n’ont pas de rôle particulier. Celui qui a le plus de voix gagne l’élection, basta, comme en France.

Dernière constatation selon moi, la politique est sale et les candidats peu profilés de centre droite comme Alckim ou de centre gauche comme Marina Silva (pourtant évangélique mais qui a retourné sa veste sur le mariage homosexuel, ce qui n’a pas plus aux pasteurs) ou Ciro ont beaucoup de peine à décoller dans les sondages. En 2018, les Brésiliens veulent des lignes claires, une continuation socialiste avec Haddad ou une petite révolution libérale et peut-être la fin d’une certaine démocratie à la sauce russe ou turque. Le mois d’octobre sera passionnant avec un Brésil qui “s’américanise”(polarise), désolé mais c’est plus intéressant que les derniers potins de la Silicon Valley qu’on peut lire sur TechCrunch sans avoir à compter sur Le Temps.

2ème tour

Tout indique donc que le 2ème tour verra s’affronter la gauche ou extrême gauche avec Haddad et la droite ou extrême droite avec Bolsonaro. Selon ce même sondage Ibope cité ci-dessus, le résultat du 2ème tour entre les 2 candidats est de 42% chacun. Mais à ce que les rumeurs disent, Bolsonaro devrait gagner. D’ailleurs un sondage du 2 octobre 2018 de Datafolha donne Bolsonaro gagnant à 44% contre 42% pour Haddad. Plusieurs autres sondages ont montré que Bolsonaro devrait gagner.
A la fin le Brésil est en terme absolu le pays le plus violent au monde avec environ 60’000 homicides par année. Probablement qu’une majorité d’hommes en tout cas verront dans le conservateur Bolsonaro une possibilité de résoudre ce problème. Le monde 2018 veut des hommes forts : Trump, Bolsonaro, Poutine…

Le 7 octobre 2018 (version de 02h03, heure suisse). Par Xavier Gruffat (Romanvie.ch). Sources : The Wall Street Journal, Folha de S.Paulo, R7

5 choses à connaître absolument sur les activités extrascolaires

5 choses à connaître absolument sur les activités extrascolairesLes activités extrascolaires sont des activités pratiquées en dehors des heures de l’école ou en dehors même de l’école. Les parents se posent cependant de nombreuses questions sur la réelle nécessité de ces activités ainsi que l’impact qu’il faut en attendre autant sur le comportement de l’enfant que sur ses résultats scolaires. Voici 5 choses que vous devez savoir avant de choisir les activités extrascolaires de vos enfants.  

1. À partir de quel âge faut-il inscrire les enfants à une activité extrascolaire ?

Il n’y a pas vraiment d’âge idéal pour commencer une activité extrascolaire. Selon les particularités de chaque enfant, ils peuvent être inscrits dès 4 à 5 ans et même avant si les parents ont le temps de les accompagner. Le plus important est de rester à l’écoute de l’enfant et de ses besoins. L’objectif n’est pas, en effet, de le préparer à devenir le champion de votre rêve ou à arriver le plus tôt possible en haut des podiums, c’est surtout l’aider à mieux s’épanouir, à se détendre et à trouver sa propre voie.

2. Quelles activités choisir ?

Le choix des activités est ainsi essentiel pour que les enfants puissent pleinement profiter du temps qu’ils passent à les pratiquer. Entre la danse, la musique, le sport, la natation, le théâtre ou la peinture, les parents n’ont que l’embarras du choix. Il existe 3 principaux types d’activités, les activités sportives, les activités artistiques et les activités zen, particulièrement utiles pour aider les enfants à se détendre et à lâcher prise compte tenu du stress que peuvent provoquer l’école, la famille et tout l’environnement dans lequel ils évoluent. Le choix dépendra surtout de leur intérêt et de leur développement psychomoteur, il n’y a pas d’activité qui se trouve au-dessus des autres. Si le sport permet de rester en forme, de mieux coordonner les mouvements, d’apprendre le respect et l’esprit d’équipe tout en canalisant l’énergie ; l’art contribue à éveiller la curiosité et la créativité tout en cultivant l’autonomie, la patience et la concentration. Quant aux activités de détente comme le yoga ou les ateliers de contes, elles favorisent la détente, le bien-être et l’imagination. Pour éviter toute déception, demandez si possible quelques séances d’essai avant d’arrêter un choix définitif.

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3. Quels bienfaits offrent les activités extrascolaires ?

Comme mentionné précédemment, les activités extrascolaires contribuent à l’épanouissement des enfants. Elles les aident à se développer, à retrouver leur confiance en soi et à entrer plus facilement en contact avec les autres. C’est un moment de partage et d’acquisition auquel ils peuvent s’accrocher en cas d’échec scolaire ou de problème affectif dû à une trop grande absence des parents. Ces activités lui ouvrent un nouvel univers propice à l’évasion et à la détente.

4. Combien de temps consacré à ces activités ?

Pour ne pas fatiguer l’enfant, il convient de bien doser le temps passé à pratiquer les activités extrascolaires. Pour les tout-petits, un rythme d’une fois par semaine est largement suffisant pour leur permettre d’avoir un moment de repos. Pour les plus grands, ce rythme peut être ajusté un peu tout en veillant à ce que l’enfant puisse respirer, avoir des moments de repos privilégiés qu’il peut passer à jouer, à flâner ou à ne rien faire selon ses envies.

5. Les activités extrascolaires sont-elles indispensables ?

Ces activités sont particulièrement utiles, mais si les parents ou la famille arrivent à consacrer du temps aux enfants pour jouer ensemble, faire la cuisine, faire du sport ou s’adonner à d’autres jeux créatifs et amusants, il est possible que l’enfant n’ait plus besoin de faire autre chose. Si au contraire, il n’a que la télé et les écrans pour l’occuper à la maison, il est essentiel de lui proposer d’autres occupations plus bénéfiques pour son développement. Quoi qu’il en soit, il reste essentiel pour tout enfant de rencontrer ses amis et de passer du temps avec eux. Si vous l’inscrivez à une activité et qu’il semble rencontrer des difficultés, essayez de l’encourager et de l’accompagner. Le problème ne vient pas toujours de l’activité, mais il est possible que ce soit l’enseignant ou d’autres paramètres qui le démotivent. Si l’envie d’abandonner persiste, n’hésitez pas à le laisser explorer d’autres alternatives pour mieux comprendre ses goûts et ses besoins. Ces activités doivent toujours être associées au plaisir et non à l’obligation.

Par la rédaction de Romanvie.ch. Le 05 octobre 2018 – Photo illustration : Fotolia.com

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EDITORIAL – Retour de flamme quand les conservateurs sont humiliés

SAO PAULOLes médias mainstream libéraux et progressistes comme Le Temps qui semble voir en San Francisco leur nouvelle Jérusalem ou les médias de Tamedia (TDG, 24 Heures) aiment bien humilier les conservateurs, ils ne nous donnent d’ailleurs presque jamais la parole (à des “années lumières” du génial Wall Street Journal ou du Figaro avec par exemple Eric Zemmour). Comme si nous étions de pauvres chrétiens has been, des personnes pas dignes d’intérêt, des personnes du passé qui refusons la modernité. Ok, c’est leur choix idéologique. Mais ce qu’on voit aux Etats-Unis et encore de façon plus marquée au Brésil avec Bolsonaro qui pourrait être élu fin octobre dans le plus grand pays d’Amérique latine – je répète que l’élection au Brésil est l’information la plus importante du mois d’octobre – est une tendance lourde. Nous les conservateurs ne sommes pas morts. D’ailleurs nous les évangéliques représentons 10% de la population mondiale, 25% aux Etats-Unis ou 35% au Brésil et peut-être plus de 10% en Chine. 

Humiliation 

Bien sûr nous ne sommes pas parfaits, nous avons nos points faibles, nos blindspot, mais ce que je refuse est qu’on soit humilié sans qu’on puisse avancer nos arguments par exemple sur l’avortement, l’immigration, le mariage gay ou le suicide assisté. Et une personne humiliée peut ensuite faire des choix peu rationnels. Et croyez-moi il n’y a pas que les évangéliques qui sont humiliés, il y a aussi les catholiques conservateurs, les athées en difficulté financière et peut-être aussi des personnes attachées au conservatisme par idéologie comme système supérieur au communisme par exemple.

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Brésil, > 50% ?

Ce qui est assez incroyable au Brésil est qu’au 2ème tour, à la différence la France et son concept de plafond de verre, le dernier sondage publié le 4 octobre 2018 par Datafolha pour le second tour donne Bolsonaro gagnant. Or, les grands médias brésiliens à part peut-être la TV Record d’Edir Macedo (de l’Eglise Universelle) sont plutôt contre Bolsonaro à commencer par la très libérale et progressiste TV Globo ou Veja, pourtant d’habitude plutôt conservateur. Selon moi, ces médias progressistes et libéraux n’ont pas vu venir cette onde de choc conservatrice ou n’ont peut-être pas voulu la voir venir. Lire aussi mon éditorial à ce sujet : EDITORIAL – Pourquoi dimanche les Brésiliens vont voter pour un politicien d’extrême droite et d’(extrême) gauche ?

Jair Bolsonaro interviewé par la TV Record le 4 octobre 2018

Que faire ? Lutte pour la démocratie

A part peut-être le journaliste Pascal Décaillet qui fait un bon travail pour comprendre le vrai peuple suisse, j’invite tous les journalistes à quitter un peu le mindest libéral de la côte est américaine ou ouest et d’étudier ce que signifie le conservatisme. Car il faut être clair, si par exemple ces personnes d’extrême droite comme Bolsonaro ou Le Pen prennent le pouvoir puis éventuellement détruisent la démocratie, on aura tous à perdre, progressistes et conservateurs. J’invite donc les journalistes à respecter davantage en Suisse l’UDC, les évangéliques, les juifs conservateurs ou les catholiques conservateurs. Nous avons notre vision du monde et avec du respect, j’en suis sûr nous arriverons à trouver des compromis pour que la démocratie soit toujours maintenue et renforcée. La démocratie est un bon système qui évite de la violence lors de transmission de pouvoir, on n’a pas trouvé mieux que la démocratie.

Le 5 octobre 2018 (version 1.2 de 16h07, heure suisse). Par Xavier Gruffat (Romanvie.ch).

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Accident de travail mortel à Villeneuve (VD)

VILLENEUVE Mardi 2 octobre 2018, un ouvrier travaillant sur l’embouchure de l’Eau Froide au volant de sa machine de chantier a perdu la vie. Pour une raison indéterminée, son engin a basculé et a terminé dans l’eau. Coincé dans la cabine immergée, le conducteur est décédé.

Mardi 2 octobre 2018, vers 14h05, un promeneur a avisé la centrale de la police cantonale (CET) qu’il voyait un engin de chantier dans l’embouchure de l’Eau Froide, à Villeneuve, dont la cabine était totalement immergée et personne ne se trouvait à proximité. Dépêchée sur place, une patrouille de la gendarmerie a procédé aux premières investigations. La brigade du lac de la gendarmerie vaudoise a été engagée et les plongeurs ont découvert le corps sans vie du conducteur de la machine de chantier à l’intérieur de la cabine.

Pour des raisons que l’enquête devra déterminer, l’engin de chantier, une chargeuse sur pneus,  a basculé dans l’eau et s’est retourné. Son conducteur, un Suisse de 86 ans n’est pas parvenu à s’extraire de la cabine et est décédé.

Le procureur de service, qui s’est rendu sur place, a ouvert une instruction pénale. L’enquête a été confiée aux gendarmes du centre de gendarmerie mobile de Rennaz avec l’appui des spécialistes de l’unité circulation.

Cet accident a nécessité l’intervention, de deux patrouilles du CGM de la gendarmerie vaudoise, des gendarmes du poste de Villeneuve, des spécialistes de l’UC et de la brigade du lac- Les pompiers des SDIS Riviera, SDIS Chablais et SDIS Haut Lac sont intervenus avec six véhicules et une quinzaine d’hommes pour circonscrire la pollution.  Sont également intervenus : un plongeur de la société de sauvetage de Villeneuve, le médecin du SMUR et l’équipe de soutien d’urgence (ESU) pour la prise en charge de la famille. L’Autorité communale a également été renseignée.

Le 3 octobre 2018. Source : Police cantonale du canton de Vaud.

Le taux de chômage a légèrement augmenté à Lausanne en août 2018

Chômage stable à Lausanne en mars, Renens commune la plus touchéeLAUSANNE – Dans la commune de Lausanne, le taux de chômage en août 2018 s’est élevé à 5,0%. En comparaison avec le Canton de Vaud, Lausanne présente un taux de chômage passablement supérieur à la moyenne cantonale. En général, les grandes villes sont plus touchées par le chômage que les petites villes ou villages.

Diminution par rapport à 2017

Par rapport au moins précédent, avec un taux de chômage de 4,8%, le nombre de personnes activement à la recherche d’un emploi a légèrement augmenté. Par rapport à l’année précédente, avec un taux de chômage de 6,2%, le nombre de personnes activement à la recherche d’un emploi a passablement diminué.

Si on regarde les autres grandes villes du Canton de Vaud avec plus de 3’000 habitants, la commune la plus touchée par le chômage ce mois avec 5,0% est justement Lausanne.

La moins touchée est Epalinges avec seulement 2,3% de chômage.

Le 29 septembre 2018. Par Xavier Gruffat. Source : www.scris.vd.ch

Photo d’illustration : Fotolia.com – Sources: Statistiques officielles du Canton de Vaud.