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3 manières de gérer l’argent dans le couple

La question de la gestion de l’argent dans le couple constitue souvent un sujet épineux, et pourtant les finances tiennent une place importante dans l’équilibre d’un ménage. Il existe différentes méthodes possibles, mais c’est à chaque couple de faire son choix selon ses objectifs, sa vision de l’argent et ce qui lui semble correspondre au mieux à ses besoins. Parfois, il n’est pas facile de trouver la meilleure façon de gérer l’argent du couple dès les premières années de mariage. En effet, les pratiques peuvent changer avec le temps et l’expérience, et le choix de la méthode va se faire progressivement au fil du temps, l’essentiel est de trouver une réponse où chacun se sent satisfait et épanoui. La gestion des finances peut aussi subir différentes modifications selon les circonstances. Il ne faut ainsi pas avoir peur du changement. En ce temps de crise sanitaire qui affecte grandement la situation économique, les revenus peuvent diminuer ou des difficultés peuvent se présenter, c’est le moment de repenser au modèle économique du couple et de retrouver un nouvel équilibre. Pour mieux vous orienter vers le bon choix, voici 3 manières de gérer l’argent du couple.

3 manières de gérer l’argent dans le couple

1. La gestion individuelle des revenus

Dans ce mode de gestion, chacun va gérer ses propres finances sans chercher à tout savoir sur le montant des revenus de l’autre ou sur sa façon de dépenser ou d’économiser son argent. Il s’agit le plus souvent d’une pratique adoptée par les couples qui ne sont pas encore mariés ou pendant les premières années du mariage où chacun préfère encore garder une certaine indépendance en ce qui concerne son argent. Cependant, à partir du moment où l’on commence à avoir des visions et des projets communs, cette méthode risque de ne pas convenir puisque les partenaires auront du mal à atteindre leur objectif s’ils n’épargnent pas de la même façon ou si l’un des époux a du mal à gérer ses finances. Il faudra ainsi trouver le moyen de mieux comprendre la capacité financière de chacun pour soutenir un même objectif sans que cela n’affecte la relation du couple.

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2. La gestion commune d’une partie des revenus

Si vous arrivez au stade où vous sentez qu’il est temps d’entreprendre ensemble des projets communs, cette solution peut convenir à ceux qui souhaitent encore garder un certain pouvoir sur leurs revenus propres. Dans cette méthode, l’idée est de départager les dépenses selon un pourcentage que vous conviendrez en fonction de la situation financière de chacun. Ici, il y a plus d’ouverture vers l’autre, un regard plus poussé sur ses atouts et ses faiblesses en matière de gestion d’argent. En cas de grand écart dans les revenus, il peut être difficile de tenir longtemps avec cette manière de faire. Si vous tenez vraiment à ce que chacun garde une main mise sur son argent, il peut être nécessaire de trouver des formules plus souples et équitables pour que tout le monde soit à l’aise. Ainsi, il convient de se mettre d’accord sur le mode de vie qui convient au mieux au couple et de départager les dépenses selon le niveau des revenus de chacun. En effet, quelqu’un qui gagne beaucoup pourrait aspirer à une vie plus confortable alors que les dépenses risquent de frustrer l’autre pour qui il est mieux de vivre de façon plus modeste pour optimiser son budget. Bien évidemment, le mieux dans ce type de formule est d’arriver à une gestion semi-commun, c’est-à-dire qu’une grande partie des salaires sera versée dans la caisse commune du couple, mais chacun va cependant garder une partie de son argent pour ses besoins personnels et son économie. La gestion sera facilitée puisqu’elle se fait à deux et la constitution d’une épargne commune est plus aisée afin de réaliser de grands projets.

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3. La gestion commune des revenus

Dans cette option, le couple ne fait plus qu’un et met tous les revenus dans une caisse commune. Cette méthode est l’idéale à long terme puisque la vie change avec l’arrivée des enfants, le besoin de déménager ou d’acheter une voiture… Ce choix demande une grande confiance mutuelle, mais prouve que les époux commencent à partager des valeurs communes, notamment dans le domaine de la gestion de l’argent. Il est possible de passer par différentes étapes avant d’arriver à ce stade, mais le fait de tout mettre en commun ouvre aussi de nombreuses opportunités et permet de faire des choix plus judicieux et d’établir un budget totalement approuvé par les deux parties.

Dans tous les cas, si vous avez du mal à trouver une concession, la communication reste la clé de la réussite de votre mode de gestion. Il est important d’oser parler d’argent dans le couple et de discuter ensemble de la meilleure manière de gérer vos revenus. Il existe des applications qui peuvent aider à répartir les dépenses, n’hésitez pas à apprendre et à essayer ces outils, ils pourraient vous être d’une aide précieuse. Le plus important est de se mettre d’accord sur un mode de gestion qui convient à tous les deux et qui ne vient pas assombrir votre bonheur d’être ensemble.

Dans la situation actuelle, même si vous traversez des épreuves difficiles, n’ayez crainte, car vous n’êtes pas seuls, Dieu vous fait une promesse dans Philippiens 4:6 : « Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. ». Quels que soient vos besoins, Dieu y pourvoira à sa manière, restez forts dans la prière.

Le 25 septembre 2020. Par la rédaction de Romanvie. Photo illustration : © 2020 Pixabay

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EDITORIAL – Pourquoi la Suisse romande n’a pas besoin d’un énième média libéral comme Watson.ch

MONTREUX On a appris en septembre 2020 que Watson.ch allait se développer en Suisse romande en français dès début 2021. Tant mieux pour cette société argovienne mais il faut être clair, la Suisse romande n’a pas besoin de ce énième média libéral et progressiste.

Watson.ch

Watson.ch appartient à la société de média AZ Medien dans le canton d’Argovie. Leur média gratuit, payé par la publicité, Watson.ch est un grand succès en terme d’audience en Suisse alémanique. Par exemple en août 2020, le site a compté presque 8 millions de visiteurs, avec 86,6% provenant de Suisse, selon Similarweb.com. 4,7% de leur trafic provient des réseaux sociaux comme Facebook et plus de 73% sont des visites directes. La preuve qu’en terme d’audience ce site marche bien et semble rivaliser avec Blick.ch (de Ringier) qui compte lui quand même plus de 3 fois plus de visiteurs (presque 32 millions en août 2020, selon Similarweb.com) ou 20min.ch (plus de 35 millions en août 2020, selon Similarweb.com).

Suisse romande

Le problème en Suisse romande est qu’il y a déjà plusieurs médias généralistes, on peut citer rts.ch, 20min.ch (20 Minutes), letemps.ch, tdg.ch, 24heures.ch, lematin.ch ou encore lenouvelliste.ch. Certains comme Le Nouvelliste publie beaucoup de news de l’agence de presse suisse Keystone-ATS. A voir si Watson publiera aussi beaucoup de news d’agences ou sera capable avec son équipe de 20 journalistes de produire du contenu unique et à valeur ajoutée. On peut dire probablement que Watson.ch cherchera à se positionner contre lematin.ch et 20min.ch.

Conservatisme

Si on regarde la liste des médias et sites mentionnés ci-dessus, ils appartiennent tous à des groupes de presse qu’on peut qualifier de progressiste ou libéral (SSR, Ringier, TX Group – Tamedia, AZ Media). Ce qui manque à la Suisse est un site ou média fort conservateur ou au moins libéral-conservateur, apportant une vraie alternative comme en France avec Le Figaro ou aux Etats-Unis avec le Wall Street Journal.

Bref, l’ouverture de Watson.ch en Suise romande est un peu comme si dans une ville comme Montreux vous avez que des pizzerias et une nouvelle ouvre, ok on prend note. Mais ce qu’on veut c’est un restaurant japonais ou péruvien pour poursuivre la métaphore. Romanvie.ch pourrait devenir une plateforme conservatrice, mais la route est encore bien longue.

Le 16 septembre 2020. Par Xavier Gruffat (Romanvie.ch)

10 pistes d’activités à faire en couple pendant l’été

C’est l’été, le soleil est là et malgré le respect des différentes mesures barrières contre le Covid-19, le couple ne doit pas se priver de l’occasion de profiter ensemble du beau temps. C’est le moment idéal pour se retrouver et vivre des instants drôles et romantiques ensemble. Voici 10 pistes d’activités à faire pour retrouver votre complicité tout en profitant pleinement des beaux jours qu’offre l’été.

1. Offrez-vous une petite séance de massage

Pas besoin d’aller dans un espace détente, pourquoi ne pas transformer votre chambre ou votre terrasse ou balcon en un lieu paisible propice à la détente ? Une petite touche de décoration, un peu de musique relaxant et le parfum de vos huiles de massage viendra compléter le tout. Offre-vous un moment de massage à deux, même si ce n’est pas parfait, vous allez voir que cela vous fera du bien.

2. Un dîner sur la terrasse

Le soir venu, une petite soirée romantique en tête à tête dans votre jardin ou sur la terrasse vous permettra de profiter de la chaleur estivale. Si vous en avez l’occasion, la plage serait parfaite pour cette petite sortie intimiste. Peut-être que vous avez la chance d’avoir un café ou un restaurant plein de charme où vous pourrez finir en toute tranquillité vos soirées, n’hésitez pas à en profiter.

3. Un pique-nique ou une excursion en amoureux

Il n’est pas toujours nécessaire d’aller très loin pour profiter de votre bonheur de vous retrouver à deux. Une petite excursion ou un pique-nique dans un lieu verdoyant et calme vous aide à chasser le stress et à vous détendre. Vous pouvez ainsi préparer un beau petit panier garni, vous munir de vos livres préférés ou passer du temps à parler, à raconter des souvenirs ou des anecdotes.

10 pistes d’activités à faire en couple pendant l’été

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4. Un feu de camp en couple

Une activité à découvrir, faire un feu de camp en couple est une belle expérience à ne pas manquer. Si vous jouez de la guitare, ce sera encore plus amusant, mais vous pouvez aussi écouter de la musique, chanter, danser sans oublier le traditionnel brochettes et grillades. Attention simplement à bien vous protéger des moustiques.

5. Bronzage dans le jardin ou en terrasse

Si les voyages à destination des îles paradisiaques semblent lointains, un farniente dans le jardin ou sur la terrasse offre un moment privilégié à deux pour se bronzer. Pour mieux profiter de cette séance de bain de soleil, n’oubliez pas de vous protéger avec une crème adaptée. Tout comme sur la plage, le chapeau et les lunettes restent des accessoires incontournables. Une petite cure de jus de carotte les jours précédents ne pourra qu’améliorer l’effet du bronzage.

6. Soirée cinéma à la maison

Un classique des activités à faire en couple, la soirée cinéma fait partie des divertissements les plus simples à mettre en place. Le plus important est de vous mettre d’accord sur le programme de manière à ce que chacun soit satisfait. C’est l’occasion de revoir les films que vous aimez, mais aussi découvrir ensemble les derniers films à l’affiche.

7. Manger une glace

Si vous pouvez sortir partager un banana-split géant à la terrasse d’un café, ce serait parfait, mais vous pouvez aussi rester chez vous pour partager une coupe de glace. C’est toujours un moment de détente propice à la discussion et cela fait partie de ces petits bonheurs que vous pouvez revivre selon vos envies.

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8. Une randonnée en tête à tête

Adeptes de sport et d’activités en plein air ? Une randonnée en tête à tête sera parfaite pour découvrir de beaux paysages et prendre l’air. C’est l’occasion de relever de nouveaux défis ensemble, de se soutenir dans les moments difficiles et les pentes abruptes, mais aussi de fêter les petites et grandes victoires que vous offre votre parcours.

9. Une promenade en vélo

La promenade en vélo est une activité parfaite pour les couples. Vous pourrez ainsi faire du sport tout en redécouvrant vos coins préférés. De plus, le vélo vous permet d’avoir un meilleur souffle et réduit le risque de maladies cardiaques. Ces moments passés ensemble vont vous aider à chasser le stress tout en renforçant vos liens.

10. Promenade en bateau

Les plus chanceux pourront choisir de faire une promenade en bateau. Un moment privilégié d’évasion et de détente que vous pourrez faire en couple pour profiter au mieux de l’été. Vous pourrez respirer de l’air pur et si votre escapade le permet admirer ensemble le lever ou le coucher du soleil.

Le 03 juillet 2020. Par la rédaction de Romanvie. Photo illustration : © 2020 Pixabay

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Apôtre Paul, de 2500 à 34 millions de Chrétiens

NEW YORK – L’Apôtre Paul (Saint Paul pour les Catholiques) a écrit environ le tiers du Nouveau Testament avec le très célèbre livre Romains (Lettre ou Epitre aux Romains) qui a notamment marqué et fortement influencé la théologie protestante/évangélique. Une grande partie du livre Actes des Apôtres, écrit par Luc, raconte les différents voyages de Paul notamment à Rome. A l’occasion d’un film sorti en 2018 sur l’apôtre Paul, qui porte le nom de “Paul, Apostle of Christ” (film disponible en mai 2020 notamment sur Apple Store), le Wall Street Journal avait publié un article intéressant. On apprenait notamment qu’à la mort de Paul en l’an 67 après J.-C. il y avait 2500 Chrétiens. Puis en l’an 350 après J.-C. ce nombre était de 34 millions de Chrétiens, c’est-à-dire formant une majorité de l’empire Romain. Paul, un Juif qui avait le nom de Saul converti sous l’effet du Saint Esprit (lire Actes) sur la célèbre route de Damas, a vu sa vie être transformée en devenant Chrétien. Il est considéré comme la personne la plus importante dans le christianisme après Jésus, responsable de la forte croissance de cette religion actuellement totalement globalisée.   

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Film

Ce film de 2018 à petit budget pour Hollywood mais avec quelques acteurs célèbres, de seulement USD 5 millions, ne décrit pas tout le voyage de Paul en Grèce, en Turquie ou à Malte mais se concentre surtout sur les premiers chrétiens qui ont formé l’Eglise à Rome en particulier. Malgré ce faible budget, selon le WSJ ce film est de bonne qualité et instructif. Romanvie.ch qui l’a également regardé a également trouvé le film de bonne qualité. Les films chrétiens font parfois l’objet de polémique, car ils ont souvent un petit budget et une qualité parfois discutable avec des acteurs de “2ème division”. On peut penser à un très mauvais film sur Noé dans les années 2010 avec des arbres qui marchaient, ce qui n’a même pas plus aux Chrétiens eux-mêmes.

Pourquoi une telle croissance du Christianisme ?

Le WSJ explique que l’une des raisons de cette croissance exponentielle influencée par Paul est le fait que les premiers Chrétiens ont soigné les personnes malades de leur entourage et bien pris soin d’eux sans les abandonner, notamment des veuves et des orphelins (on le voit bien dans le film). Par conséquent, la croissance démographique était supérieure aux païens qui eux ne prenaient pas bien soin de leur entourage et avaient un taux de mortalité forcément bien supérieur. L’interdiction de l’avortement et des infanticides ont aussi mené à une forte croissance démographique parmi la communauté chrétienne. Beaucoup de filles et femmes nées dans des familles chrétiennes ont pris comme mari des païens, qu’elles ont ensuite converti au christianisme.

Plus grande religion du monde

Rappelons qu’en 2020 le Christianisme est la plus grande religion du monde avec plus de 2 milliards de fidèles. Il existe principalement 4 grands courants du christianisme avec les catholiques, les évangéliques, les protestants et les orthodoxes.

Article mis à jour le 12 mai 2020 – Sources : The Wall Street Journal, Pew, film sur l’Apôtre Paul.
Crédits photos et infographies : Fotolia.com, Romanvie.ch 

Couple : comment surmonter le stress, l’isolement ou les violences dus au confinement ?

On parle beaucoup de stress et de dépression en ce temps de pandémie, mais au-delà de la peur de la maladie elle-même, d’autres inquiétudes parfois plus angoissantes viennent perturber la vie du couple. En effet, la peur de l’avenir, de perdre un emploi ou d’avoir moins de revenus sont autant de craintes auxquelles de nombreuses familles font actuellement face. Nous connaissons bien évidemment le premier responsable, le Covid-19, mais à défaut de pouvoir le voir et lui crier en face nos frayeurs, nos peines et nos colères, il est plus facile de s’en prendre à l’autre au point parfois de frôler la violence.

Couple : comment surmonter le stress, l’isolement ou les violences dus au confinement ?

Il n’y a pas de recette pour bien agir pendant le confinement, mais il est essentiel pour chacun de faire un effort personnel afin de communiquer autant que possible sa joie de vivre à ses proches. Bien que cela soit difficile dans certaines circonstances, nous nous devons de relever le défi de réussir, car le Seigneur nous promet dans Philippiens 4 : 13 « Je puis tout par celui qui me fortifie ». Il faut garder espoir qu’il est là avec nous à chaque instant pour nous aider à nous relever et à trouver la force de puiser de la joie dans les situations les plus moroses. C’est ça la victoire des chrétiens, leur foi immuable dans la grâce et l’amour du Christ.

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Soyez solidaire

Personne n’a été préparé au contexte dans lequel nous sommes obligés de vivre actuellement. Nous devons accepter le changement et nous y adapter sans perdre du temps à vouloir tout contrôler dans l’instant. Vivre ensemble 24 heures sur 24 peut nous faire découvrir de nombreux aspects de notre partenaire auxquels on ne s’attendait pas du tout ou nous surprendre agréablement, mais dans tous les cas, faites en sorte que cette situation renforce vos liens grâce à la solidarité. Menez ensemble les réflexions nécessaires pour remonter la pente en temps de crise et mettez en place différentes stratégies qui vous aideront à mieux vous organiser à la maison et qui vous permettront de vous soutenir mutuellement dans toutes les difficultés que vous rencontrez. Ainsi, le soutien mutuel est essentiel.

Prenez du temps pour vous

Il est possible que votre conjoint(e) vous mette les nerfs à vif. Dans ces moments de forte tension, essayez de le prendre avec humour et prenez du temps pour vous. Offrez-vous des moments de solitude pour vous ressourcer. Prenez soin de vous, faites-vous plaisir, lisez un livre, écoutez de la musique ou faites quelque chose qui vous plaît et qui vous aide à retrouver votre bonne humeur. Appréciez vos moments de solitude, mais profitez aussi des moments passés ensemble pour cultiver votre complicité et vivre des moments de bonheur à deux ou en famille.

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Multipliez les jeux de séduction

Les réactions ne sont pas toujours les mêmes au sein des couples. Si le stress diminue la libido chez certains, le confinement peut être l’occasion de réinventer le romantisme et la séduction chez d’autres. Quelle que soit votre situation, rien ne sert de forcer les choses, prenez le temps de vous rapprocher et de pimenter votre vie amoureuse. Place à la créativité et aux jeux de séduction pour raviver l’envie de vous retrouver. Raison de plus pour prendre du temps afin de soigner votre apparence et ne pas rester en peignoir et pyjama toute la journée, même si vous n’avez pas besoin de sortir. Pensez également aux petites attentions qui peuvent faire plaisir à l’autre, une petite fleur cueillie dans le jardin, une petite gâterie rapportée des courses ou toute expression de tendresse que vous pouvez montrer au quotidien vous aideront à maintenir l’équilibre de votre couple en ces temps difficiles.

Évitez l’affrontement

Chez certains couples, la violence conjugale pourrait malheureusement être accrue à cause du stress dû au confinement. Ne vous mettez pas en danger, évitez de parler sous le coup de l’émotion et attendez autant que possible que les choses se calment avant d’aborder un sujet litigieux. L’envie de rendre le mal pour le mal est tout à fait humaine, mais vous savez que cela ne résoudra pas le problème. Cela ne vous fera pas sentir moins en colère, cela ne fera qu’aggraver la situation. Faites-vous aider si besoin ou si la situation devient alarmante. Dans tous les cas, ne perdez pas courage, car Dieu nous fait une promesse, celle de vouloir nous donner la paix dans l’espérance. Confiez-lui vos peines et il vous donnera le réconfort dont vous avez besoin pour aller mieux et pouvoir partager de la joie autour de vous.

Le 08 mai 2020. Par la rédaction de Romanvie. Photo illustration : © 2020 Pixabay

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10 activités ludiques pour occuper les enfants pendant le confinement

Pas si simple d’occuper les enfants et de trouver de nouvelles activités à faire chaque jour pour varier le plaisir et lutter contre l’ennui ! Nous avons sélectionné pour vous 10 activités qui pourraient venir enrichir votre boite à outils ludiques et permettre à vos enfants de passer des journées moins longues et plus animées. Bien évidemment, tous les parents n’auront pas toujours le temps de rester avec leurs enfants puisque certains sont en télétravail et il existe beaucoup d’autres tâches à effectuer à la maison sans oublier de consacrer un peu de temps à la vie du couple pour se donner du courage. Ainsi, il est conseillé de bien planifier la journée de vos chérubins, en tenant compte de vos disponibilités et de leurs idées bien sûr, pour qu’ils arrivent à prendre certaines responsabilités et gagnent progressivement en autonomie dans la réalisation de certaines activités.

10 activités ludiques pour occuper les enfants pendant le confinement

1. Les activités manuelles

Les activités manuelles sont parfaites pour agrémenter la journée des enfants. Elles peuvent être déclinées à l’infini et participent au développement moteur et cognitif des petits. À l’approche de Pâques, n’hésitez pas à préparer et peindre des œufs ou dessiner, colorier et découper des œufs en carton pour faire des décorations ou un jeu de piste. Le gagnant sera celui ou celle qui aura trouvé le plus d’œufs ! Outre les œufs, d’autres activités comme l’origami, les activités de bricolage, le collage, la peinture avec les doigts, la pâte à modeler ou pourquoi pas de la pâte à sel pour créer des personnages amusants pourront être programmées dans leur emploi du temps. Pour préparer une pâte à sel, il vous suffit de mélanger de la farine avec de l’eau et du sel.

2. Les jeux de société

Des puzzles à faire individuellement ou en groupe au Monopoly en passant par les dominos, les jeux de cartes, le jeu de l’oie que vous pouvez créer avec eux en dessinant les cases et en choisissant le parcours qui sera le plus amusant ou le plus instructif, les jeux de société font partie des incontournables pour occuper petits et grands. C’est aussi l’occasion de réviser un peu en transformant les leçons en question pour un champion, la grammaire en jeu de l’oie ou le calcul en jeu de cartes. Cette activité présente, par ailleurs, l’avantage de réunir la famille et de s’amuser ensemble.

3. Les jeux traditionnels

Si votre maison le permet, le cache-cache et les jeux traditionnels comme la corde à sauter ou 123 Soleil sont autant d’activités à découvrir ou à redécouvrir. Il existe beaucoup de jeux de scouts que vous pouvez faire avec les petits. Du plus simple comme « Jacques a dit » aux jeux d’adresse, en passant par des petits jeux comme « la vache sans tâche qui tâche », vous n’avez que l’embarras du choix. Vos enfants ne risquent pas de s’ennuyer trop vite.

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4. Les défis du ménage

Eh oui, les activités ménagères peuvent aussi être transformées en jeux pour à la fois apprendre à l’enfant à participer, mais aussi pour vous permettre de déléguer certaines tâches. N’hésitez pas à leur proposer de relever le défi de ranger leur chambre en un temps record ou de débarrasser la table le plus vite. C’est une façon de leur attribuer des responsabilités qu’ils pourront reprendre à la fin du confinement pendant les week-ends ou les vacances.

5. Les activités de jardinage

Pour les familles qui ont un petit jardin, n’hésitez pas à initier les enfants à cet art pour les encourager à aimer la nature et à en prendre soin. Plantez ensemble des légumes qu’ils pourront ensuite entretenir, arroser et surtout récolter pour les déguster plus tard. Ils pourront ainsi apprendre à connaître les différents fruits et légumes de saison tout en mettant la main à la pâte. Même si vous n’avez pas assez d’espace, il est tout à fait possible de planter des salades, des radis, des haricots ou des fleurs dans des bouteilles vides. Il existe beaucoup de tutos que vous pouvez suivre avec vos petits et qui vous apprendront comment réussir un jardin urbain.

6. Les recettes faciles

Faire la cuisine avec les enfants est une véritable aventure pendant laquelle vous allez leur apprendre à quantifier les ingrédients, à les choisir, à les préparer, mais aussi à être attentifs aux consignes et à bien les suivre. Choisissez un moment où vous êtes disponible et préparez ensemble différentes recettes qu’ils aiment ou que vous souhaitez leur faire découvrir. Ces moments gourmands passés en cuisine avec vous feront partie de leurs moments inoubliables.

7. Les activités sportives

Si vous êtes occupés, proposez-leur des activités sportives qu’ils pourront suivre en ligne ou à partir d’un autre support. Du yoga à la danse en passant par la méditation, ils auront de quoi faire pour dépenser leur énergie et apprendre à se concentrer et à se calmer un peu aussi. Si vous avez le temps, l’idéal est de pratiquer les exercices avec eux et de les encadrer pour qu’ils puissent faire des activités de réveil musculaire ou du fitness.

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8. Les activités ludiques et pédagogiques

Il ne faut surtout pas oublier de rappeler aux enfants qu’ils ne sont pas en vacances et qu’il convient ainsi de faire les devoirs. Mais lorsqu’ils s’ennuient à rester trop longtemps à la maison et qu’ils ne veulent plus entendre parler de devoirs, pensez à leur proposer des activités ludiques de révision. Il existe de nombreux sites qui offrent des activités pédagogiques logiques et interactives. Vous pouvez aussi vous-même, avec l’aide de vos petits, transformer les leçons en jeux comme des questions pour un champion, des jeux de cartes ou des jeux de l’oie. À la place de la lecture habituelle, laissez-les choisir leur histoire qu’ils pourront mettre en scène ou illustrer pour aller plus loin.

9. Le chant et la musique

Pas besoin d’être un artiste pour faire un petit karaoké à partir des chansons de leurs dessins animés préférés ou leurs chanteurs préférés. S’ils jouent d’un instrument, encouragez vos enfants à consacrer un moment de leur journée pour jouer ou s’exercer un peu. Le défi pourrait être d’organiser un petit spectacle pendant lequel chaque membre de la famille pourra participer et montrer ses talents cachés. Ce sera un moment convivial à vivre et partager en famille.

10. Les créations personnelles

La plus importante et qu’il ne faut surtout pas négliger est de laisser du temps à vos enfants pour leur permettre d’être créatifs. Pour ce faire, il ne faut pas vous sentir obliger de combler chaque minute de leur temps libre, mais au contraire les laisser s’ennuyer pour leur permettre de développer leur créativité et leur imaginaire. Vous serez ainsi surpris de leurs inventions toujours ingénieuses, mais qu’il faut parfois surveiller pour éviter les mauvaises surprises.

Nous espérons qu’avec ces quelques idées, vous pourriez mieux occuper vos enfants, trouver du temps pour votre couple et faire de ce confinement l’occasion de vous retrouver en famille malgré les inquiétudes et le stress qui peuvent alimenter votre quotidien. En effet, Dieu nous rappelle à travers sa parole de prendre soin de nos proches et de porter une attention particulière à nos enfants : « Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur. » Éphésiens 6:4. Bon courage à tous.

Le 03 avril 2020. Par la rédaction de Romanvie. Photo illustration : © 2020 Pixabay

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Dois-je un jour attraper naturellement le nouveau coronavirus Covid-19 ?

NEW YORKAttraper le virus ou non, être ou ne pas être pour paraphraser Shakespeare. Rassurez-vous Creapharma.ch n’est pas très innovant en posant la question vu que le prestigieux journal américain The Wall Street Journal, classé à droite si cela intéresse encore quelqu’un (peut-être que les journaux de droite comme Le Figaro aimeraient en finir plus rapidement avec ce confinement pour ne pas détruire l’économie), en a fait un éditorial début avril 2020. Le journaliste n’a pas apporté une réponse claire à la question, elle n’est en effet pas facile.

Dois-je un jour attraper naturellement le nouveau coronavirus Covid-19 ?

Posons tout d’abord le problème. En France par exemple on compte début avril 2020 des dizaines de milliers de personnes infectées (cas confirmés) – plus de 57 000 le 2 avril 2020 – mais si on se base sur des chiffres italiens il pourrait y avoir en France déjà des centaines de milliers de personnes infectées, sans le savoir. Rappelons qu’une étude islandaise citée par CNN le 1er avril 2020 a montré que 50% des gens porteurs du virus sont asymptomatiques, c’est-à-dire ne présentent aucun symptôme.

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Dans quelques mois, par exemple en juin 2020, en France on aura peut-être des millions de personnes infectées ou surtout ayant été infectées, probablement une majorité sans le savoir. Par exemple avec 7 millions de personnes infectées, cela représente presque 10% de la population française, c’est vrai qu’on est encore loin des 60%, taux permettant une immunité collective (en anglais herd immunity). Si on effectue à grande échelle des tests sanguins de prélèvement d’anticorps, on pourra savoir qui aura été infecté ou non, en complément avec les tests PCR de détection du virus.

Maintenant (début avril 2020) il faut bien sûr rester chez soi et suivre les recommandations du gouvernement, mais dans quelques semaines quand il y aura moins de confinement la question se posera s’il faut ou non attraper le Covid-19, sortir un peu, beaucoup, pas du tout ? Un article publié sur CNN en mars 2020 estimait que 80% des habitants de Madrid en Espagne allaient attraper le virus ces prochains mois. En Allemagne des chiffres de plus de 50% à 70% de la population infectée d’ici quelques mois ont été articulés par le gouvernement. Le vice-président américain Mike Pence estimait dans une intervention qu’une majorité d’Américains allaient être exposés au virus, phrase vague et peu précise.

Il est trop tôt pour répondre définitivement à la question, car il y a aussi d’importantes différences régionales, l’Alsace semble plus touchée que d’autres départements. De plus, de nouveaux traitements efficaces ou même un vaccin pourraient être disponibles ces prochaines semaines ou mois (pour le vaccin plutôt 18 mois). Une réponse assez logique serait de laisser les jeunes et ceux d’âge moyen sans risque particulier progressivement attraper le virus et protéger au maximum les personnes de plus de 60 ans et les personnes à risque. On parle ici de quarantaine ou confinement vertical et non plus horizontal (qui cible tout le monde) comme c’est le cas début avril 2020 en France.

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Un problème toutefois est que pour le moment on ne sait pas vraiment qui aura des symptômes légers ou graves, on a des pistes (justement les personnes à risque), mais la médecine n’est pas une science exacte. Pour le journaliste du Wall Street Journal il existe deux types de personnes, celles voulant attraper le virus pour peut-être être immunisées et avoir un souci en moins – être dans les 60% d’immunité collective – et ceux pour différentes raisons cherchant à tout prix à ne pas l’attraper – soit être dans les 40%. Il y a dans ce cas un mélange intéressant entre directions du gouvernement et choix individuels.

Si on a de nouveaux éléments de réponse à cette question presque existentielle nous mettrons a jour l’article. N’hésitez pas à commenter l’article ci-dessous avec vos propres idées ou remarques.

Le 2 avril 2020. Par Xavier Gruffat. Sources : The Wall Street Journal, CNN, Johns Hopkins University. Photo illustration : © 2019 Pixabay

EDITORIAL – Grand média romand conservateur, l’impossibilité totale (pour le moment)

GENÈVE Certains rêvent, dont votre serviteur, d’un grand média romand conservateur, une sorte de Le Figaro ou de The Wall Street Journal pour notre coin de pays. Mais cela me semble impossible pour le moment en tout cas financièrement (sauf si un milliardaire veut perdre de l’argent comme avec un club de foot) pour plusieurs raisons.

Masse de population

La première est qu’avec seulement 2 millions d’habitants en Suisse romande (l’équivalent d’un grand quartier de New York ou Sao Paulo) et passablement d’étrangers en Suisse romande notamment à Genève peu intéressés par la Suisse, il est impossible d’avoir une masse suffisante de lectorat, rappelons que la France avec Le Figaro a presque 70 millions d’habitants et les Etats-Unis plus de 330 millions avec le Wall Street Journal. Il y a donc des conservateurs au fin fond du Nevada, et même hors des Etats-Unis, qui vont par exemple lire le Wall Street Journal (même propriétaire que Fox News). Un Français de Menton (Sud) va peut-être aussi lire Le Figaro en version papier ou online (ex. sur un iPad). En Suisse romande, on travaille sur une masse de peut-être maximum 1,5 millions d’habitants, et croyez-moi si 300’000 se définissent comme conservateurs, ce serait déjà énorme. Mais sur ces 300’000, moins de 10% voudront acheter un journal ou s’abonner à un blog/journal payant. Rappelons que fin 2019, Le Temps comptait moins de 10’000 abonnés payants à la version digitale.

Obédiences différentes

Mais même si on travaille sur une masse potentielle de 30’000 conservateurs en Suisse romande prêts à avoir “leur” média (et il y a des coûts marketing énorme pour chercher ces 30’000 abonnés), il y a un autre très grand problème. Les obédiences du conservatisme sont différentes, il y a une branche on peut dire écologique (le conservatisme de la nature) comme l’a développé pendant des années M. Phillipe Barraud avec son feu et regretté (enfin pour moi qu’à moitié) blog Commentaires.com. M. Barraud est un protestant avec une forte tendance écologique, dans un sens proche des Verts Libéraux. Peut-être, selon moi sûrement, même pas du conservatisme. Puis il y a M. Pascal Décaillet, un catholique d’origine valaisanne basé à Genève un peu inclassable, parfois en faveur de Trump, parfois contre (quand il attaque un militaire iranien). Politiquement, il semble assez proche du PDC avec un mélange d’UDC à la sauce non zurichoise. Assez critique envers Israël et les Etats-Unis (lisez son blog ici), M. Décaillet est plutôt adepte d’une sorte de domination de l’Europe (France et Allemagne principalement). Puis il y une vision plus radicale envers l’islam et les étrangers véhiculée notamment par le site ou blog Les Observateurs, classé par certains bien à droite pour ne pas dire extrême droite. Enfin, il y une vision d’un conservatisme dit d’obédience néo-libérale ou néo-conservateur (les Républicains américains, c’est-à-dire libéral sur l’économie et conservateur sur les valeurs) dont je fais partie même si je mets aussi des nuances, qui se rapproche un peu de l’UDC zurichoise, avec l’importance des évangéliques dans la vision conservatrice du monde sur certaines valeurs de la famille (forte limitation de l’IVG par exemple). Bref, vous voyez les grandes différences de mouvements “conservateurs”, on peut vraiment parler de plusieurs droites. Sans compter qu’il y a encore la droite libérale ou classique en Suisse, type PLR (ex. NZZ), qui est libérale sur l’économie et libérale sur les valeurs ou questions de société. Dans ce dernier cas, dans la définition française (en anglais du Royaume-Uni c’est différent), ce n’est pas du conservatisme mais du libéralisme voire progressisme.

Question de pouvoir, à quoi bon ?

Un problème aussi avec un média conservateur basé à Genève ou Lausanne, aura-t-il du pouvoir politique à Berne ou ailleurs ? Car si on prend le Wall Street Journal, forcément c’est en 2020 le journal probablement le plus influent au monde comme il est parfois un relais intellectuel des Républicains américains et à Trump (qui préfère la TV Fox News). En France aussi Le Figaro a bien sûr un pouvoir gigantesque – plus que Le Monde selon moi, surtout quand c’est un gouvernement de droite ou peut-être du centre comme Macron. Mais en Suisse, avec un système politique bien différent, on peut se demander si un grand journal conservateur aurait vraiment du pouvoir au niveau fédéral, autrement dit quel intérêt si le média n’influence pas directement la politique ? Ou alors il faudrait imaginer directement un journal conservateur en allemand, peut-être traduit en temps réel par l’intelligence artificielle (AI). Au fait, on y croit peut-être un jour avec plus de technologie pour arriver à un grand média conservateur basé à Berne en 2 ou même 3 langues ? Mais pour le moment, non, un grand journal conservateur en Suisse romande n’a rien de crédible. Comme on dit dans le monde de business, il n’y a pas de modèle d’affaires (business model).

Et aussi, avant d’être sérieux sur un éventuel grand média conservateur romand, il faudrait que les différentes droites ou courants puissent faire la paix, mais on en est loin, plutôt la guerre avec au moins 4 camps (lire ci-dessus). Droites divisées, probablement bien pour les gauches, y compris les Verts, que cela soit en média ou politique.

Mis à jour le 13 février 2020. Par Xavier Gruffat

Couple : arrêter de fumer ensemble serait plus efficace

Fumer est une habitude très difficile à chasser et pourtant il s’agit d’une accoutumance qui nuit autant à la santé qu’à la vie du couple. En effet, certains partenaires qui ne fument pas ou qui ont réussi à arrêter peuvent au fil des années reprocher à l’autre de n’y être pas parvenu ou de persister dans la consommation du tabac. L’odeur tout aussi bien que la fumée pourrait constituer une source de dispute ou de mal être plus tard sans un soutien mutuel vers le sevrage. Selon certains chercheurs pourtant, les couples ont plus de chance de s’en sortir que les personnes seules. Arrêter de fumer est en effet loin d’être facile, mais l’avantage d’avoir un partenaire pour vous accompagner ou de décider d’arrêter ensemble, en couple, pourrait faciliter les choses.

Le mariage favorise l’arrêt du tabac

Couple : arrêter de fumer ensemble serait plus efficaceLes spécialistes considèrent que les grands changements de la vie ont une influence significative sur le comportement, notamment en termes de tabac. En effet, les évènements heureux favoriseraient la cessation tandis que les périodes difficiles et les évènements malheureux pousseraient à la reprise de la cigarette. Pour les couples mariés, plusieurs raisons peuvent pousser à arrêter, comme la recherche du bien-être du couple dans la vie commune ou l’arrivée d’un premier enfant qui motive souvent à arrêter quelques mois, voir un ou deux ans avant même que la femme ne tombe enceinte. Dans ce deuxième cas, ce sont les femmes qui ont le plus tendance à anticiper que les hommes, mais l’attente d’un bébé reste une excellente motivation pour arrêter.

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Union heureuse, promesse de bonnes résolutions

Les couples heureux pourraient venir aisément à bout du problème de tabagisme. La raison en serait qu’il est plus facile de concrétiser les résolutions prises à deux et décidées ensemble. Les deux partenaires sont ainsi engagés et le soutien mutuel est plus fort. Une étude menée par des chercheurs du Collège Universitaire de Londres et publiée dans la revue JAMA Internal Medecine, montre que l’aide du conjoint permettrait de lutter plus efficacement contre les mauvaises habitudes. Sur les 3’722 participants, âgés de 50 ans ou plus, 50% des femmes qui fumaient ont réussi à arrêter lorsque leurs maris ont aussi décidé d’arrêter. Elles étaient seulement 17% à réussir leur sevrage alors que leur conjoint était non-fumeur et seules 8% ont pu arrêter tandis que leur partenaire a continué à fumer.  De leur côté, les hommes semblaient aussi être sensibles au soutien de leur moitié dans l’adoption d’une habitude de vie plus saine et arrivent mieux à sevrer en couple.

Un soutien efficace

Arrêter de fumer ensemble ou avec le soutien du ou de la conjoint(e) serait donc plus efficace. Mener cette entreprise solitaire pourrait, en effet, favoriser une sensation de mise à l’écart alors qu’avoir un partenaire serait plus encourageant. Les partenaires peuvent choisir ensemble de se divertir autrement et trouver des activités de substitution à la nicotine comme les promenades, les sorties, le cinéma, le sport ou l’adoption d’une habitude alimentaire plus saine. Au lieu de toujours rappeler l’autre à l’ordre au risque de l’obliger à fumer en cachette ou se sentir harcelé, ce soutien actif serait plus bénéfique. Il est aussi possible de mettre en place certaines règles de vie jusqu’au sevrage comme le fait de ne jamais fumer à l’intérieur de la maison ou de se laver régulièrement les mains ou les dents si l’odeur du tabac devient désagréable pour l’autre.

Attention, s’il est plus facile d’avoir une influence positive sur les habitudes nocives de son partenaire, le contraire n’est pas non plus à exclure et le risque que la personne non-fumeur dans le couple se met à fumer sous l’influence de leur conjoint(e) est tout à fait possible. Mais il ne faut pas baisser les bras, car outre l’appui de votre partenaire, vous avez la promesse d’une aide divine qui ne fléchit à aucun moment : « […] soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, agréable et parfait ». Romains 12.2. Confiez les changements que vous souhaitez apporter à votre vie à Dieu et il vous offrira son soutien inconditionnel.

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4 conseils pour aider son conjoint à arrêter de fumer

Si vous arrêtez de fumer ensemble, la meilleure façon de motiver l’autre est de lui montrer que c’est possible. En faisant preuve de détermination, vous arriverez plus facilement à convaincre votre partenaire malgré les difficultés rencontrées tout au long de son sevrage. Au-delà de cette volonté d’abandonner le tabac, voici 4 conseils qui pourraient vous aider à réussir ensemble à arrêter de fumer.

1. Clarifiez vos motivations

Il existe toujours une raison qui pousse à arrêter de fumer. Il est ainsi important de bien clarifier cette raison et faire en sorte qu’elle vous pousse vraiment à traverser avec succès cette épreuve. Il peut s’agir d’un problème de santé, de l’arrivée d’un bébé ou encore de difficultés financières, mais quelque soit le motif, prenez bien le temps de discuter ensemble et de comprendre l’intérêt commun que cette décision peut apporter à votre couple pour que vous puissiez tous les deux vous approprier de ces motivations et vous soutenir mutuellement dans les moments difficiles.

2. Soyez empathique

Il n’est pas conseillé de culpabiliser son conjoint s’il persiste à fumer malgré ses bonnes résolutions. Le mieux serait de l’accompagner doucement en mettant en place par exemple des espaces non-fumeurs à la maison et l’inciter ainsi progressivement à les respecter.

3. Faites-vous accompagner

L’accompagnement d’un spécialiste est essentiel pour atteindre votre objectif d’arrêter de fumer. Ce dernier pourra aussi vous conseiller et vous donner des astuces pour vous aider et soutenir votre conjoint dans la réussite de ce nouveau challenge.

4. Faites des activités ensemble

Méditer ensemble, vous détendre ou faire des exercices de respiration ou du sport vous aidera à maintenir votre motivation. De même, faire des promenades, aller au cinéma ou veiller à l’équilibre alimentaire à la maison sont autant d’astuces pour rendre le sevrage moins pénible et réussir à arrêter de fumer ensemble.

Article mis à jour le 16 mai 2022. Par la rédaction de Romanvie. Photo illustration : © 2022 Pixabay

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Janvier sans alcool – 5 informations intéressantes sur l’alcool

LONDRESA l’occasion du mois sans alcool – Dry January ou janvier sec en français – mode venue du Royaume-Uni avec 4 millions d’adeptes, Creapharma.ch vous présente quelques informations utiles. L’alcool est une boisson très consommée en Occident, parfois trop, vu que seulement en France l’alcoolisme ferait de 40’000 à 49’000 morts par année selon les sources. L’alcool tue par maladies (ex. hépatite) ou accidents 3,3 millions de personnes par an dans le monde, selon l’OMS. Mais la jeune génération semble l’avoir compris, car la consommation d’alcool diminue dans plusieurs pays industrialisés comme l’Europe et la Chine surtout chez les jeunes, selon une édition du magazine The Economist datant de décembre 2019. Depuis le début du 21ème siècle la consommation d’alcool en France a diminué de 14% et même de 43% en Russie. En l’an 2000, 47% de la population mondiale buvait de l’alcool (au moins une boisson alcoolisée par année) contre 43% en 2016, selon l’OMS. Une raison derrière cette chute de la consommation d’alcool proviendrait des adolescents ou jeunes qui se socialisent davantage online par les médias sociaux et moins dans les bars ou restaurants qu’à l’époque. La conséquence est que les adolescents commencent à boire de l’alcool plus tard qu’à l’époque. Bref, l’alcool est tout simplement moins cool qu’avant. The Economist mentionne aussi qu’en Allemagne et aux Pays-Bas, les bières sans alcool représentent désormais 10% du marché. Distinguer le vrai du faux en termes d’impact pour la santé peut s’avérer très utile, car beaucoup de mythes et fausses informations circulent.

Janvier sans alcool - 5 informations intéressantes sur l’alcool

1. Mieux vaut ne jamais boire d’alcool

Certains groupes d’influence (lobby), notamment ceux du vin, aiment véhiculer des informations fausses ou non fondées scientifiquement, l’une d’elles consiste à faire croire qu’il est bénéfique de boire un verre de vin par jour. Le resveratrol, une molécule qu’on retrouve dans le vin et mis en avant notamment par des groupes d’influence, n’a pas montré scientifiquement un véritable impact sur la santé en particulier cardiovasculaire (ex. réduction du nombre d’infarctus ou d’AVC). Des études récentes ont démontré qu’il est toujours mieux pour la santé de ne pas boire d’alcool. Boire seulement quelques verres d’alcool par semaine augmente le risque de mortalité prématurée ainsi que le risque de développer un cancer (l’alcool est cancérigène même à faible dose), en comparaison aux personnes qui ne boivent jamais d’alcool. Bien sûr, il est préférable de boire un verre de vin par jour plutôt que plusieurs. Mais ne commencez pas à boire de l’alcool pour un éventuel effet préventif sur la santé.

En effet, même une faible consommation d’alcool présente des risques pour la santé, selon une étude publiée le 23 août 2018 dans le journal scientifique The Lancet (DOI : 10.1016/S0140-6736(18)31310-2) sur la consommation mondiale de boissons alcoolisées et le lien avec 23 maladies. Cette vaste étude a été réalisée par des chercheurs de l’Université de Washington à Seattle et a pris en compte 694 études sur la consommation d’alcool et 592 études sur les risques sanitaires liés à sa consommation. Les données couvrent la population âgée de 15 à 95 ans dans 195 pays.

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2. Les femmes sont plus vite ivres – grossesse

Comme les femmes ont en moyenne plus de graisse corporelle que les hommes et que la graisse contient peu d’eau, l’alcool se dilue moins dans les liquides de la femme que de l’homme. Par conséquent, la concentration d’alcool augmente plus rapidement chez la femme que l’homme. Le volume total du sang est aussi en général plus bas chez la femme (4 l) que chez l’homme (5 l). De plus, les femmes ont un niveau plus faible de l’enzyme dehydrogénase, responsable de la dégradation (métabolisme) de l’alcool. Ainsi, la concentration d’alcool dans le sang des femmes est plus élevé que chez l’homme. Pour toutes ces raisons, les femmes devraient boire une quantité d’alcool inférieure aux hommes.

Une femme enceinte ne devrait aussi pas boire d’alcool, même en petite quantité. Car l’alcool peut mener notamment à des maladies et malformations de l’enfant à naître.

3. Alcoolémie – Mesure de l’alcool

On peut mesurer l’alcoolémie, c’est-à-dire le taux d’alcool dans le sang. Tout simplement, plus on ingère d’alcool et plus l’alcoolémie augmente. En général, à moins de 0,5 pour mille les effets sur l’organisme sont plutôt légers mais peuvent néanmoins diminuer les capacités visuelles, ce qui peut compliquer par exemple la conduite automobile. De 1,0 à 1,2 pour mille, il s’agit d’ivresse. De 3,0 à 5,0 pour mille, la personne peut se retrouver dans le coma.

Alcoolisme

En plus de l’alcoolémie, on peut quantifier le nombre de boissons alcooliques consommées sur une période de temps afin de connaître l’alcoolodépendance d’une personne. Un homme est considéré comme alcoolique en cas de consommation quotidienne de plus de 2 volumes d’alcool. Une femme est considérée comme alcoolique en cas de consommation quotidienne de plus d’1 volume d’alcool. On trouve par exemple un volume d’alcool dans une bière d’environ 300 ml, un verre de vin rouge d’environ 120 ml ou un verre d’alcool fort comme la vodka.

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4. Médicaments pour lutter contre l’alcoolisme, peu efficaces

Certains médicaments sont utilisés contre l’alcoolisme comme le natrexone, le nalméfène, l’acamprosate, le baclofène ou le topiramate. Néanmoins, une méta-analyse ou revue d’études publiée le 20 septembre 2017 dans le journal scientifique Addiction (DOI : 10.1111/add.13974) n’a trouvé aucune preuve fiable de l’efficacité de ces médicaments. Au mieux, certains de ces médicaments montrent une efficacité légère ou moyenne pour lutter contre l’alcoolisme, mais ces résultats favorables proviennent d’études avec un risque élevé de biais (ex. erreurs dans la méthodologie ou analyse des résultats). Cette méta-analyse a pris en compte 32 études en double aveugle randomisée publiées entre 1994 et 2015 incluant 6’036 patients. L’auteur de cette revue d’étude, le Dr Palpacuer de l’Inserm à Rennes en France, n’estime pas dans un communiqué de l’étude que ces traitements sont inefficaces mais il note qu’on ne sait pas encore si ces médicaments sont efficaces. Autrement dit, il manque des études sérieuses concernant l’efficacité de ces médicaments pour lutter contre l’alcoolisme.

5. Vin ou bière ? Influence sur la gueule de bois ?

Est-ce préférable de boire du vin ou de la bière ? Ce qui compte n’est pas le type de boisson alcoolisée bue mais la quantité totale d’éthanol consommé. Autrement dit, une personne peut ingérer moins d’alcool en buvant un petit verre de vodka qu’une personne buvant 10 bières. Une étude publiée en février 2019 dans la revue American Journal of Clinical Nutrition (DOI : 10.1093/ajcn/nqy309) a montré que l’ordre dans lequel une personne consomme des boisons alcooliques et notamment la bière et le vin n’avait pas d’influence sur la fameuse gueule de bois (hangover en anglais) du lendemain. Dans certaines cultures, il est recommandé de boire de la bière avant le vin pour éviter la gueule de bois le lendemain. Cette étude de 2019 a montré qu’il s’agissait d’un mythe et pas d’une vérité scientifiquement prouvée.

Janvier sans alcool - 5 informations intéressantes sur l’alcool

Lire aussi : dossier complet sur l’alcoolismeL’alcool consommé avec modération, bon pour le cœur ? Cela dépend

Article mis à jour le 11 janvier 2020. Par Xavier Gruffat (pharmacien). Références et sources : American Journal of Clinical Nutrition (DOI : 10.1093/ajcn/nqy309), Addiction (DOI : 10.1111/add.13974), The Economist (édition des prévisions 2020), Journal de France 2 du 4 janvier 2020, Magazine Superinteressante. Photo illustration : © 2020 Pixabay